La Démocratie il y a 2400 ans et la nôtre
De la Démocratie.
Extrait de « Histoire de la guerre du Péloponnèse »
Texte rapporté par Thucydide , livre II paragraphe XXXVII.
Adresse de Périclès, fils de Xanthipos aux Athéniens à l’occasion des funérailles consécutives à la première année de la guerre du Péloponnèse (431 - 404 Av. JC).
Le texte en gras est l’adresse originale, le texte en commentaire est la manière suivie par la Démocratie Française.
Notre constitution politique n’a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins ; loin d’imiter les autres, nous donnons l’exemple à suivre.
Il est connu que la verticalité du pouvoir exécutif jusqu’aux magistrats législatifs et judiciaires est un système qui fait de nombreux envieux.
La Chine, la Turquie et la Fédération de Russie nous précèdent encore néanmoins.
Du fait que l’Etat, chez nous, est administré dans l’intérêt de la masse et non d’une minorité , notre régime a pris le nom de Démocratie.
Dés lors que la majorité qualifiée de masse est progressiste de gauche, mondialiste, Européiste, membre d’un groupe influent dans les structures de l’Etat ou écologiste de racine citadine, le tout de préférence parisienne, bien évidement nous sommes une Démocratie.
En ce qui concerne les différents particuliers, l’égalité est assurée à tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe moins que sa valeur personnelle
Etre membre de la majorité qualifiée du paragraphe précédent constitue un avantage incontournable pour bénéficier des lois. Une autre condition sociale faisant plutôt bénéficier du droit de se faire oublier sauf courir le risque d’ennuis personnels significatifs.
Enfin nul n’est gêné par la pauvreté et par l’obscurité de sa condition sociale, s’il peut rendre des services à la cité.
Sous réserve de soumission aux autorités, il n’y a effectivement pas de problèmes et cela dans la règle des priorités aux amis et la limite des places disponibles (rares).
La liberté est notre règle dans le gouvernement de la République et dans nos relations quotidiennes la suspicion n’à aucune place ; nous ne nous irritons pas contre le voisin, s’il agit à sa tête.
C’est une évidence chez nous à l’exception d’opinions qui mettent en doute la justesse des idées du premier magistrat. Dans ce cas il y a une qualification de complotiste d’extrême droite qui n’est pas couverte par la règle.
Enfin nous n’usons pas de ces humiliations qui ,pour n’entrainer aucune perte matérielle, n’en sont pas moins douloureuses par le spectacle qu’elles donnent.
L’usage de qualificatifs et de noms d’oiseaux par le premier magistrat envers les citoyens tels que :
« Gaulois réfractaires » , « analphabètes » et « séditieux » ne rentrent pas dans ces critères pour notre Démocratie.
La contrainte n‘intervient pas dans nos relations particulières ; une crainte salutaire nous retient de transgresser les loi de la République.
Une crainte salutaire qui est appuyée par des lancers de balles de défense dans les visages ou l’asphyxie par des gaz lacrymogènes et suivies par des sanctions judiciaires immédiates et des plus sévères.
Tout ceci étant le lot de la minorité séditieuse, il va sans dire.
Nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n’étant pas codifiées, impriment à celui qui les violes un mépris universel.
Principalement si les opprimés en question sont des proches ou des amis politiques et des protégés du premier magistrat.
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