La désexualisation, arme ultime contre la surpopulation
« Le dépeuplement est l'axe prioritaire de la politique étrangère américaine dans les pays du Tiers-monde ». C’est ainsi que Henry Kissinger concluait le fameux rapport NSS 200 envoyé en 1974 aux Nation Unie. Le Dr Kissinger était à cette époque secrétaire d’état à la sécurité du président Richard Nixon.
En 1970 le Massachussetts Institute Of Technologies publie le rapport Meadows intitulé « The Limits To Growth ». C’est la première étude importante soulignant les dangers écologiques de la croissance économique et démographique que connaît alors le monde.
La rapport Meadows ressuscitera politiquement le malthusianisme, dont les prédictions catastrophistes avaient jusque là été tenues en échec par le progrès technique. Thomas Malthus dans ses livres Essai sur le principe de population et Principes d’économie politique prédisait qu’une crise démographique planétaire est inévitable car la population croît selon une courbe exponentielle alors que la nourriture n’augmente que selon une progression arithmétique. Politiquement il préconisait l’abandon des aides sociales qui –selon lui- amplifiaient la croissance démographique. Le malthusianisme a cependant durablement imprégné l’élite anglaise comme l’illustre la réflexion du prince Philippe qui a écrit plusieurs livres sur le sujet où il souhaité être réincarné en virus mortel pour participer à la dépopulation du monde.
A la fin des années 1960, les USA prennent conscience de la proximité de l’épuisement des ressources qu’offre l’environnement en atteignant le pic de production de pétrole en Amérique du nord. La rapport Meadows remet au goût du jour les théories malthusiennes qui devient une source d’inspiration pour la politique de sécurité nationale des USA.
Le rapport Kissinger a pour but de faire adopter aux Nations Unie la nouvelle doctrine étatsunienne de dépopulation.
Les moyens énumérées par Kissinger seront tous appliqués dans nos sociétés au cours des années 70-80 du contrôle familial par la contraception généralisée à la légalisation de l’avortement. Le résultat est immédiat. Les courbes de fécondité s’effondrent en occident et le renouvellement des générations n’est plus assuré alors que les gouvernants cachent leur satisfaction derrière des larmes de crocodiles.
Mais cet effondrement ne suffit pas à tous le monde.
Pour le mouvement eugéniste anglo-américains, les années 1970 sont l’heure de la revanche après la période de discrétion imposée par les horreurs de la politique eugénique nazie.
Les fondations « philanthropiques » Rockefeller, Harriman et Carnegie, ouvertement eugénistes jusqu’en 1945, se cachent désormais derrière des paravents plus consensuels comme la génétique humaine, la lutte contre les maladies sexuelles au tiers monde etc. Mais derrière ces couvertures, elles demeurent le relais puissant du Darwinisme Social toujours en vogue dans les élites anglosaxonnes et dont l’une des figures emblématiques fut le Dr Julian Huxley, le frère de l’auteur du Meilleur des mondes.
Aldous Huxley explique clairement quel est le but de la politique de désexualisation :
Il s’agit de confisquer aux couple le pouvoir procréateur pour le concentrer entre les mais d’une élite qui se réservera le choix du nombre et de la destiné des bébés à naitre.
Cette confiscation ne pouvant se faire par la force l’arme utilisée est l’endoctrinement.
La réalité biologique de la reproduction sexuée est déjà dépeinte comme une inégalité, une atteinte insupportable à la liberté individuelle qu’il faudrait combattre par des lois compensatrices.
La liberté sexuelle des années 1970 n’a n’avait pas réussi à retirer au mariage son rôle de sanctuaire de la reproduction sexuée. Socle immuable de la famille, même recomposée, le mariage gardait son prestige et sa fonction stabilisatrice en dépit de l’explosion du nombre de divorces.
Il continue à donner à la reproduction sexuée un statut social, symbolisant le fait que pouvoir de la reproduction réside dans les couples.
Comme l’ont dit les frères Huxley, chacun dans son domaine, tant que ce pouvoir résidera dans les couples, il échappera au contrôle des gouvernants.
Alors, interrogeons nous.
Quelle liberté gagnons-nous et quel pouvoir perdons-nous quand nous applaudissons la légalisation du mariage homosexuel ?
Quel liberté gagnerons-nous et quel pouvoir perdrons-nous quand l’état autorisera l’adoption (ou l’insémination) d’enfants au sein de couples homosexuels, puis pour des célibataires ?
Quel liberté gagnerons-nous et quel pouvoir perdrons-nous quand nos enfants seront éduqués à se considérer comme asexués quand les programmes du type Egalia seront généralisés ?
Sous l’influence des théoricien du Gender on nous endoctrine à penser que la différenciation sexuelle est mauvaise, que l’androgynie est une valeur tendance, a l’heure où les scientifiques constatent l’inexorable stérilisation des hommes dont la fécondité du sperme s’effondre « inexplicablement » depuis les années 1970 et deviendra proche de zéro dans les années 2040.
On fêtera alors la libération ultime de l’individu (chose qu’il ne saura plus assumer de façon correcte faute de structure adéquate) en lui retirant la charge de faire et d’élever des enfants, pour confier cette mission au gouvernement.
Les humains ordinaire asexués et infertiles formeront alors une sous-race de servants.
Ainsi le commun des mortels aura, sans s’en rendre compte, abdiqué par morceaux son monopole du contrôler la reproduction humaine.
Fiché, indifférencié, stérile, incultes et heureux de l’être, nos enfants connaitront alors le bonheur dans le meilleur des mondes possibles.
On s’fait une petite gay-pride en attendant ?
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