La droite dure et la gauche molle
Dans les critiques qu'adressent le nobles âmes de gauche à la droite républicaine qui s'apprête à revenir au pouvoir, cette critique simpliste et superficielle de représenter la droite dure (en l'occurrence Alain Juppé)
Qu'est-ce que la droite dure selon ces personnes ?
La droite dure serait celle qui voudrait revenir sur des promesses sociales faites (à crédit) depuis 1981 et qui ont plombé l'économie (et donc le social) de notre pays depuis 30 ans
- la retraite prématurée à 60 ans : Si Alain Juppé énerve tant certaines nobles âmes à gauche c'est parce qu'il a tenté courageusement en 1995 de réformer les régimes spéciaux en France (Gaziers, électriciens, SNCF, RATP et quelques autres)
- les 35 heures depuis l'an 2000 qui partirent de ce constat totalement aberrant qu'il fallait partager le travail parce qu'il est rare (cela dit il devient rare s'il est trop cher et trop conflictuel comme il l'est devenu en France)
- la cinquième semaine de congés payés, les jours fériés et chômés de plus en plus nombreux (le 8 mai par exemple, pur cadeau démagogique de la Gauche
La Gauche en France n'ayant plus rien à proposer au peuple elle lui a offert de chômer le plus possible
- moins travailler, travailler sur des semaines plus courtes, rester dans le système scolaire le plus longtemps possible, quitter le travail le plus rapidement possible (à 17 h le soir, à 55 ans quand c'est possible)
- rendre le travail le plus cher, le plus complexe et le plus conflictuel possible (pénibilité, déconnexion, congés innombrables, contraintes et responsabilités infinies pour l'employeur...
Le mythe du partage du travail est celui des fainéants qui croient déceler la fin du travail alors qu'ils espèrent simplement en finir avec le travail
Le socialisme en France ou la Gauche molle
La France avait connu son Guy Mollet dans les années 60, un socialisme radis rose comme on les appelait à l'époque, rose dehors et blanc dedans. Aujourd'hui la Gauche molle (qui a commencé avec Jospin et son socialisme de marché) c'est tout à la fois
- la naïveté sociale : croire que les pauvres sont cons, qu'ils sont irresponsables et qu'il faut donc les protéger de leurs propres turpitudes (les protéger du travail, les protéger en tant que consommateurs, en tant que producteur, en tant que citoyens inconscient)
- la ruine économique : 50 000 chômeurs de plus en août 2016, sans doute 1 million d'emplois perdus sur un quinquennat alors que jamais depuis 20 ans les conditions économiques n'avaient été aussi favorables (parité Euro-dollar, prix du prétrole, taux d'intérêt proches de zéro..)
- la ruine de la valeur travail : prétendre que le travail est dangereux, que le travail est pénible, que le travail (manuel surtout) est salissant, que le temps de travail est du temps perdu (sur les loisirs) c'est à coup sûr réduire le travail à sa plus simple expression (quelques travailleurs hyper compétents et ouverts sur le monde, le restant fonctionnarisés ou précaires chez les sous-traitants)
Il est évidemment impossible de marier une carpe et un lapin
Pour faire tenter de faire durer ce mythe du socialisme français (qui a correspondu à un moment de la révolution industrielle au XIX ème siècle et au début du XX ième siècle) le PS a essayé de mêler le libéralisme, le marché et une doctrine néo-marxiste édulcorée. Ca ne marche pas, les pays qui réussissent économiquement dans le monde ont choisi leur camp : celui du travail de la liberté d'entreprendre, de développer son activité, de ne pas être entravé par un Etat qui se mêle de tout (à défaut de savoir bien faire les choses, comme ces incompétents qui restent dans vos pattes en cherchant naïvement à vous aider).
La droite républicaine n'est pas dure (sauf peut être avec les feignants) elle cherche à remettre le pays dans les rails et si l'expérience socialiste est définitivement passée en mai 2017 il faudra que les adorateurs du social comprennent une bonne fois que le social n'est pas une industrie, que sans économie aucun social ne sera possible en France (ce ne sont ni les allemands ni les chinois qui paieront nos retraites).
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