• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La faillite de l’Etat providence
#11 des Tendances

La faillite de l’Etat providence

Légaliste, je m’attache au sens des mots. Le vocable droit, s’associe au mot obligation, l’assistanat à soumission, des liens de cause à effets.

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?

Ohé partisans ouvriers et paysans, c'est l'alarme ! »

(Le Chant des partisans ou Chant de la libération. Paroles écrites le 30 mai 1943 par Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon)

Ohé citoyens, c’est l’alarme ! Le temps de la libération du pays qu’on enchaîne !

La France est en danger, en grand danger, enchaînée par les liens de l’assistanat social, détournée de son passé par les leçons de culpabilité données par les wokistes sur son histoire, ses racines chrétiennes, une interprétation outrancière de la laïcité. Les Français sont manipulés par les objectifs expansionnistes de l’islamisme politique, l’étouffement de la démocratie Occidentale.

Le constat du déclin de la France, tout le monde le fait avec ses mots, ses maux, ses convictions, son idéologie, ses idées… son sens de l’intérêt commun. “Si tu as une pomme, que j’ai une pomme, et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées” (George Bernard Shaw).

Pourquoi la France est-elle en danger ? La population française ne représente que 1% de la population mondiale, son histoire, son modèle d’économie libérale et les valeurs de la République sont transgressés et bafoués par des pseudo-progressistes, manipulant les électeurs qui veulent croire au « grand soir », le mythe liberticide et révolutionnaire de mai 1968 « il est interdit d’interdire ». Mais il ne peut y avoir de liberté sans ordre social, tout en sachant  que “l'ordre est une tranquillité violente” (Victor Hugo).

La crise civilisationnelle que traverse l’Occident par le risque d’islamisation du monde, est une réalité au quotidien. Elle s’aggrave particulièrement en France par une politique d’immigration incontrôlée irresponsable, une crise institutionnelle, financière, démocratique, éducative. La Nation se divise en communautarismes, les Institutions flirtent avec la corruption, le pays s’enfonce dans le narcotrafic et la criminalité, l’ordre public est bafoué et la police insultée, l’autorité judiciaire s’est faite l’avocat général de la société délinquante, l’autorité de l’Etat est dévalorisée par la politique spectacle du Président de la République et les injures faites au peuple, le traitant, entre autre, de « gaulois réfractaire ». Une insulte à l’histoire de France. Les Gaulois, à proprement parler, se composaient jusqu’au Vème siècle de nombreuses nations indépendantes parlant un ensemble de dialectes celtes, de nos jours : la France, la Belgique, la partie méridionale des Pays-Bas, la Rhénanie, la partie occidentale de la Suisse, l’Italie du Nord.

L’injure et la violence sont tristement devenues le langage de l’intolérance, le rejet des différences, la provocation, l’arrogance, trop souvent la haine, jusqu’à la caricature de l’infamie qualifiant d’extrême droite tous les pauvres imbéciles qui ne pensent pas à gauche, des traîtres de la pensée « éveillée » au marxisme et à l’islamisme ! Une violence extrême inculquée à la jeunesse, placée sous la protection judiciaire, le gage constitutionnel d’une jeunesse… sans foi ni loi, les bénéficiaires d’une politique sociale et éducative acquises par des décennies de démagogie des gouvernements successifs de la Vème République, de droite comme de gauche. L’embourgeoisement du prolétariat, selon la théorie d’Engels s’adressant à Karl Marx « …/…Le prolétariat anglais s’embourgeoise de plus en plus et cette nation, la plus bourgeoise de toutes, veut donc apparemment en venir à posséder une aristocratie bourgeoise et un prolétariat bourgeois à côté de la bourgeoisie », est une référence qui a traversé la Manche, et justifient le développement des revenus sociaux. La célèbre citation de Joseph de Maistre, homme politique, philosophe, magistrat et écrivain du 18ème siècle : « Toute nation a le gouvernement qu’elle mérite », traduit concrètement aujourd’hui une politique budgétaire jugée… par la notation des agences financières.

Depuis des décennies « …/… le trouble dans l’État a pour conséquence inéluctable la désaffection des citoyens à l’égard des institutions. Il suffit alors d’une occasion pour faire apparaître la menace de la dictature » (déclaration du général de Gaulle à Bayeux le 16 juin 1946). 

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

Français, républicain, laïc, démocrate, je m’associe à ceux qui :

  • dénoncent l’effondrement de la démocratie quand des minorités politiques, sociales, culturelles, religieuses, s’opposent par la menace et la violence à la libre expression de la majorité constituée ;
  • dénoncent et s’attristent quand les mouvements wokistes vilipendent l’histoire de la France, ses origines chrétiennes, les valeurs de la République, la laïcité, la sanctuarisation de l’école, engageant les jeunes à s’interroger sur leur véritable genre ;
  • condamnent le terrorisme intellectuel mené par l’islamisme dans les écoles, menaçant les enseignants de faire apprendre La Marseillaise, travailler les élèves sur l’époque coloniale, la shoah, d’étudier la laïcité… aboutissant à la décapitation d’un professeur d’histoire ; 
  • déplorent de voir l’autorité judiciaire devenue ouvertement politisée à travers le syndicat de la magistrature. Un mépris de l’indépendance de la justice et de l’impartialité des magistrats ;
  • dénoncent le harcèlement contre les forces de l’ordre légalement constituées par l'article 12 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ;
  • dénoncent l’irresponsabilité des parents qui abandonnent l’éducation de leurs enfants mineurs, livrés à la violence et aux trafics en tout genre. Bien entendu, l’extrême difficulté des femmes seules vivant dans la pauvreté, étant le plus souvent au chômage ou occupant un emploi à temps partiel, est une circonstance atténuante. Mais le délit de parent responsable de l’éducation de ses enfants existe. Dans les années 1970, le parent élevant seul ses enfants représentait moins d’une famille monoparentale sur dix. En 2024, elle représente près d’une famille sur quatre.

"Ne comptez pas sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre". (Albert Einstein)

Un peuple existe par sa nationalité, son identité, la souveraineté nationale et territoriale, sa langue, sa culture. Cela s’adresse aux citoyens Français historiques, aux Français majeurs issus du droit du sol nés de parents étrangers, aux étrangers naturalisés, et aussi aux étrangers francophiles qui aiment la France, son histoire, son peuple et sa culture. « La culture ne s'hérite pas, elle se conquiert » déclarait André Malraux. Être Français ou marié « en secondes noces » avec la France est un engagement personnel, sincère, une attestation morale d’adhésion à un Etat de droit, du respect de la dignité humaine, tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite, xénophobe, antireligieux.

L’Etat est la courroie de transmission de la légitimité des droits des citoyens, mais aussi de leurs obligations et de leurs devoirs. L’ordre et la fermeté n’empêchent pas la solidarité, le dialogue ni l’exercice de la démocratie. S’il est socialement correct de dénoncer la baisse du pouvoir d’achat de la population la plus déshéritée, il est politiquement irresponsable de vouloir poursuivre l’escalade infernale des prestations sociales. Pour la 7e année consécutive, la France se situe en tête des dépenses de protection sociale en Europe avec 32,2% du PIB soit 849 milliards d’euros de prestations sociales, représentant le tiers du budget de l’Etat, alors qu’elle compte 9 millions de pauvres. Où est l’erreur ? En parallèle, il est néanmoins réconfortant de savoir que la France fait partie des pays de la zone euro où le taux d’épargne, publié par la Fédération Bancaire Française au 2ème trimestre 2024, est l’un des plus élevés (Allemagne : 20,0%, France : 17.60%, Espagne  : 13,1%, Italie : 12,9%). Pour autant, faut-il s’en servir comme « pompe à fric » pour les finances publiques ? Quel épargnant peut l’accepter ? La démagogie de certains partis politiques laisse cependant entendre que cet argent serait prélevé dans la poche des riches. Qui peut croire que les « riches » placent leur argent sur un livret d’épargne à la banque du quartier ? 

Il y a également d’autres raisons d’être très inquiet. Pour l’indépendance nationale, au regard d’une Fédération européenne, de la civilisation occidentale en cours d’islamisation. Il appartient à chaque Français de fréquenter le chemin d’un engagement responsable pour la Nation, en toute liberté d’opinion, sans se trouver obligé demain de porter la Arwa des hommes ou le Tchador des femmes.

Le général de Gaulle considérait que si l’Algérie n’avait pas accédé à l’indépendance, la population française serait majoritairement musulmane. Aujourd’hui, si les Français ne préservent pas les valeurs de la République et de l’Etat de droit, la laïcité, leur identité, demain la crainte du général de Gaulle deviendra une réalité… que son village s’appelle Colombey-les-Deux-Mosquées.

Au moment crucial que vit la France, les paroles lénifiantes et les discours sur le diagnostic du déclin ne suffisent plus. La passivité n’est pas de mise, encore moins le renoncement. Il faut absolument redresser une situation politique qui s’enlise et une économie qui s’effondre. Ce ne sont pas les incantations du « chamanisme » politique prononçant des paroles magiques qui vont aider à transgresser la réalité. Il faut du courage politique, l’abnégation des épargnants et des bénéficiaires de certains avantages sociaux ne mettant pas en cause l’équilibre de leur vie au quotidien, pour engager le désendettement ruineux de la France. Pour y parvenir, il faut vouloir freiner la distribution des avantages sociaux indus et inéquitables payés à crédit depuis cinquante ans par les Français, bailleurs de fonds d’un Etat en faillite. L’infamie pour la Vème République gaulliste, attachée à l’indépendance nationale, serait de remettre les clés de la France à l’administrateur judiciaire, le FMI.

Quel serait le chemin à prendre pour empêcher cette humiliation ? 

Il n’y a pas de miracles ! Mais les citoyens ne doivent pas être les seuls à supporter l’effort de refinancement de l’Etat. Il est impératif de purger le nombre pléthorique des agences et instituts divers de l’Etat, qui coûtent plus de 80 milliards d’euros par an, dont à titre d’exemple, les 18 Agences régionales de santé. Elles sont chargées d’assurer un pilotage unifié de la santé en région, de mieux répondre aux besoins de la population et d’accroître l’efficacité du système. Ont-elles prouvées leur efficacité ? L’hôpital public et l’organisation de santé ne se sont jamais si mal portés ; les médecins ne veulent plus s’installer en campagne, les hôpitaux publics ne disposent pas des moyens financiers suffisants pour investir dans les équipements, d’autres ferment leur service de maternité, le service des urgences est parfois réduit par manque de personnel soignant.

La crise politique, sociale et financière que traverse la France, le bilan d’un demi-siècle de déficits budgétaires et d’endettement public extravagant, nécessite une réforme structurelle des institutions, le dégraissage des aides financières distribuées à hauteur de près de 2 milliards à des pays étrangers pour leur développement… dont la Chine, le Maroc, au regard des besoins nationaux que l’Etat n’arrive pas à assurer. L’exemple le plus flagrant et choquant est la misère, l’insalubrité d’un habitat en tôle de la majorité de la population à Mayotte, une situation mise en exergue par la catastrophe vécue par les Mahorais en ce moment. Elle est le révélateur d’un abandon de l’Etat par l’insuffisance des équipements et installations publics, par une politique d’immigration incohérente et incontrôlée, l’incapacité de financer des aides suffisantes aux collectivités territoriales de Mayotte… car l’argent de ces subventions a été versé aux Comores pour… l’aide à son développement durable. L’AFD, l’agence française de développement, accompagne cet effort depuis 60 ans, en faisant des secteurs de la santé et de l’éducation, de l'insertion, de la formation professionnelle, et la construction d’infrastructures, les principaux bénéficiaires de ses interventions. Quelle injure faite aux Français de Mayotte !

Où est l’erreur ? Les dépenses sociales publiques s’élèvent à 33% du PIB, sans compter le budget de la politique de la ville, représentant plus de 117 milliards depuis 2010, alors qu’il y a plus de 9 millions de pauvres en France, selon l’INSEE, des seuils de pauvreté compris entre 811€ et 1216€ par mois représentant 40% ou 60% du niveau de vie médian. Comme le relève la Cour des comptes « les moyens consacrés à la politique de la ville proviennent des crédits budgétaires de plusieurs ministères, de dépenses fiscales correspondant à de moindres recettes pour l’Etat et les collectivités territoriales, de dotations plus ou moins fléchées à ces collectivités, de fonds européens, de fonds de la participation des employeurs à l’effort de construction, d’investissement des bailleurs sociaux et de prêts de la Caisse des dépôts et consignations ».

Une reconsidération de la politique sociale, par une sélection drastique des dépenses de l’Etat, avec la suppression des rentes de situation des agences publiques, la réduction massive de la politique de subventions aux pays étrangers et aux organismes publics et privés dont l’activité ne relève pas d’une utilité publique nationale, est indispensable et urgente. De même, la réduction de la contribution annuelle à l’Union européenne, représentant presque 22 milliards d’euros, le deuxième contributeur au budget de l’Union européenne derrière l’Allemagne, représente un montant supérieur au retour sur investissement ; et bien d’autres dépenses très contestables.

 « Gérer c’est prévoir » ! Faute d’avoir géré, comment l’Etat prévoit de rembourser la dette publique de 3 228,4 milliards d’euros comptabilisée au 2ème trimestre 2024 ? Comme d’habitude depuis le Moyen-Age, les gouvernants vont-ils continuer à donner d’une main ce qu’ils prélèvent des deux mains aux contribuables français ? Or de moins en moins de Français paient l’impôt sur le revenu, représentant 44.70% des contribuables en 2023. Selon le baromètre Elabe du 3 octobre 2024, 82 % des Français jugent urgent de réduire la dette publique en France. Qui va payer ?

 

JPEG - 153.1 ko
Ministères économiques et financiers - source INSEE

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.33/5   (15 votes)




Réagissez à l'article

17 réactions à cet article    


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 2 janvier 18:17

    salut, je cite : Un peuple existe par

     ?

    son seuil de coopération équitable volontaire..en occident il n’y a donc plus de peuple, mais x millions de MOA > univers..


    • sylvain sylvain 4 janvier 16:29

      @Julian Dalrimple-sikes
      Ce qu’on appelle peuple vient en general avec les etats nations modernes, dans les quels la participation n’a jamais ete ni volontaire ni equitable, ou alors vraiment a la marge.

      Le milieu, ou la classe ou regne une forme de cooperation volontaire et plus ou moins equitable, c’est la bourgeoisie


    • sylvain sylvain 2 janvier 18:27

      Certaines des pistes pour que l’etat depense moins semblent sensees. Mais bon, depenser moins et virer les musulmans me semble loin de pouvoir regler les problemes de ce pays.

      La France est desindustrialise, c’est une colonie de l’empire ( et c’est en grande partie pour ca qu’elle est desindutrialisee), en realite les seuls a esperer reellement une reindustrialisation sont ceux qui ne se retrouveront pas a bosser sur les chaines de montage.

      Honnetement on espere la reindustrialisation en theorie, mais en pratique qui s’y collerait ?? il faudrait reorganiser une contrainte forte. Bon la dessus eliminer les prestations sociales peut aider, quand les gens sont dans la misere ils acceptent n’importe quoi et c’est toujours comme ca que l’industrie a trouvee sa main d’oeuvre. C’est de toutes facons ce qui devrait se passer, l’empire n’aime pas non plus l’etat providence


      • Octave Lebel Octave Lebel 2 janvier 18:38

        L’auteur ici à sa façon apporte courageusement sa contribution parce que même dans la famille tout le monde n’a pas envie de faire ce boulot-là. Servir le globiboulga habituel que l’on trouve dans toutes les chapelles avec ses variantes locales mais indispensable à la survie de la maison quand la famille officielle s’applique laborieusement à faire bonne figure dans les médias parce qu’elle espère encore que nous n’avons pas encore tout à fait fini de faire le tour de son incompétence sur à peu près tous les sujets de fond, ses parjures si on rapproche ses promesses à répétition et la réalité des votes de ses élus ici et au parlement européen, son honneur déjà perdu dans les tripatouillages de l’argent public mis au service de la démocratie et son incompétence étalée quand au gré des campagnes électorales elle est obligée de rectifier ses propositions quand son propre électorat lui signale ses bévues. Cela promet comme disait ma grand-mère.

        Notons cependant un point commun essentiel et stratégique entre ce labourage du terrain comme ils disent et l’état-major, le grand silence. Le silence bien sûr à propos de l’assurance de se voir mis en lumière aux moments décisifs par ceux qui contrôlent l’essentiel des médias et des outils de fabrication de l’opinion publique. Comme ces gens sont des milliardaires de la mondialisation, cela ferait réfléchir la plus grande partie de son électorat, celle dont les intérêts sont à l’exact opposé de ces milliardaires si prévenants qui veulent bien nous écouter du moment que c’est Marine et Jojo qui se proposent de nous faire danser.

         


        • Octave Lebel Octave Lebel 2 janvier 18:38

           À propos de cet électorat invité à prendre des vessies pour des lanternes.

          Pour mémoire, rappelons que ces milliardaires, sans même devoir évoquer l’évasion et l’optimisation fiscales, défendent becs et ongles leurs intérêts qui dépassent largement le territoire national, pour la plupart d’entre nous notre seul horizon, en allant chercher en permanence ailleurs des coûts salariaux faibles (en demandant en même temps des impôts minorés et des subventions en milliards que nous leur payons pour maintenir l’emploi et l’activité ici en délocalisant quand même et en ce moment même ) tout en dénonçant par exemple l’immigration par l’intermédiaire de leurs champions, comme s’ils étaient sûrs que nous sommes ce genre de couillons incapables de comprendre cette contradiction et cette supercherie. Après l’expérience Macron, ils ont besoin maintenant d’un régime autoritaire pour pouvoir maintenir le niveau d’enrichissement et de concentration des richesses actuelles qui ne leur suffit pas encore avec l’espoir de mettre définitivement au pas tout ce qui relève d’une opposition sociale et démocratique dont les syndicats bien sûr en espérant ainsi  fracturer durablement le pays en nous maintenant divisés et dominés. Et en éradiquant définitivement croient-ils cette vieillerie de se prendre pour des citoyens demandant des comptes aux dirigeants politiques autrement que par la protestation suivie de la résignation et du chacun pour soi. Mélonie et Musk leur montrent le chemin. À nous de voir ce que nous voulons.

           

           


          • Eric F Eric F 2 janvier 19:17

            @Octave Lebel
            ’’Après l’expérience Macron, ils ont besoin maintenant d’un régime autoritaire’’
            Plus autoritaire que Jupiter ? Vous ne pensez pas que ’’le système’’ promeuve l’opulente blondasse ? smiley


          • Octave Lebel Octave Lebel 2 janvier 19:41

            @Eric F

            Je ne comprends pas mais ce n’est pas grave.


          • Eric F Eric F 3 janvier 09:22

            @Octave Lebel
            ah, j’avais cru qu’à votre habitude vous pointiez la cheftaine du RN comme dictatrice à la solde du grand capital. Désolé pour l’erreur


          • L'apostilleur L’apostilleur 2 janvier 20:32

            @ l’auteur 

            « ..La Nation se divise en communautarismes.. »

            Bien vu.

             

            « ..L’effritement de la laïcité ; conséquence de l’évolution de la nation multiculturelle ? »

            https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-effritement-de-la-laicite-187133


            • Octave Lebel Octave Lebel 2 janvier 20:48

              @L’apostilleur

              N’oublions pas de dire que maintenir des ghettos de pauvres et d’immigrés pour ensuite récupérer les conséquences négatives de cette situation en tentant d’en faire un des piliers de sa propagande est l’apanage de l’extrême-droite. Plutôt que de se victimiser quand on lui rappelle, qu’elle travaille à faire de ces sujets des responsabilités et enjeux transpartisans.On a droit de rêver un peu non.

              À ceux qui ne voient que par la concentration à certains endroits, avec les difficultés rencontrées, de pauvres et d’immigrés et qui n’écoutent que les histoires de dirigeants politiques et journalistes qui se servent de cette situation pour en faire une généralité et une rente électorale, rappelons que si on fait l’économie de la connaissance et de la compréhension des causes et enchaînements, on se met à la merci des manipulateurs à l’affût de ces erreurs pour dominer les foules.

              Une loi tous les 2 ans sur l’immigration et surtout pas de volonté transpartisane engageant les uns et les autres sur ce dossier alors que la commission Stasi sur l’application du principe de laïcité avait été un bon début en 2003 de même que l’Avis du Conseil National des Villes de novembre 2006 sur les émeutes urbaines de 2005, ce qui aurait pu permettre une dynamique si nous, citoyens, avions été pris à témoins et les dirigeants politiques mis devant leurs responsabilités. Rappelons aussi le suivisme de ceux-ci vis-à-vis d’un certain type d’ordre international remettant en selle l’islamisme qui était en net recul, ordre qui a ensuite déstabilisé le Moyen-Orient au point d’être mis en devoir de combattre l’islamisme ayant échappé aux apprentis-sorciers qui l’avaient nourri.

              Passons sur Macron qui croit encore pouvoir donner le change en se jouant de nous avec le pseudo-adversaire qu’il désigne en pensant invisibiliser ainsi celui que lui et ses sponsors sont le seul à redouter. Le mouvement qui aspire à plus de démocratie sociale et de responsabilité qui traverse toutes les couches sociales et dont LFI porte la réponse politique qui ne s’imposera que par un large rassemblement citoyen.

               N’oublions pas que des dirigeants comme Sarkozy par exemple et d’autres aussi, dont les héritiers ne se gênent pas pour nous donner encore des leçons, qui tout en dénonçant l’immigration et l’insécurité, ont fermé les yeux sur bien des choses, pris des décisions aberrantes (pas de réel contrôle sur les imans qui vient seulement d’être mis en place dans la foulée de la mort de Samuel Patty, baisse, à contretemps et courte vue, des effectifs de la justice et forces de sécurité avec fluctuation et politisation des doctrines. Quasi suppression de la formation des enseignants pendant un quinquennat. Mise en place d’organismes représentatifs de l’islam lui donnant en réalité un espace de concurrence politique (représentation par l’origine géographique). En agissant qui plus est à contre-courant avec l’aide précieuse de l’extrême-droite, à la recherche permanente et vitale pour elle d’une rente électorale, en sabordant ou freinant les politiques de liquidation des ghettos de pauvres et d’immigrés ( 47% des communes ne souscrivent pas à l’obligation légale de 25% de logements sociaux en 2023, 6,5 millions d’habitants sont dans des Quartiers relevant de la Politique de la Ville ).Avec des pouvoirs publics restant en réalité incroyablement passifs vis-à-vis des trafics de drogue et de leur pouvoir de désocialisation au nom du bon déroulement des affaires et des importations et exportations. Un suivi difficilement compréhensible des fichiers S, avec des fonctionnaires des forces de sécurité et de l’Education Nationale maintenant mis au premier plan de toutes ces contradictions et occasions manquées. Mettant en jeu leur vie, dans une ambiance où faute de responsabilités assumées, l’hypocrisie et la récupération règnent.

              Nous avons une société à remettre sur pied où faute d’une démocratie exigeante et responsable qui ne prétend pas pouvoir se passer de citoyens correctement informés, de justice sociale, de responsabilité écologique équitablement partagée, certains, pressés d’éviter ces sujets difficiles, se verraient bien aux commandes et puis on verra après. On y est déjà en fait puisque droite et extrême-droite votent ensemble pour les mesures économiques que demandent nos oligarques et que le RN propose de privatiser encore plus les médias déjà contrôlés pour l’essentiel par des milliardaires. Prenons nos responsabilités, mobilisons-nous, laissons les médias s’époumoner et tenter de nous asphyxier de leurs sondages et éléments de langage, de l’usage qu’ils font des faits divers sans jamais pointer les responsabilités et le double langage démagogique de bien des responsables politiques .Faisons ce que nous avons à faire en commençant par être prêts à voter pour ceux qui ne changent pas d’analyses au gré des événements et font réellement ce qu’ils avaient annoncé. Votons en nombre au lieu de laisser le champ libre à ces gens qui eux sont toujours hyper surexposés dans les médias aux moments décisifs. Prenons nos responsabilités. Passons à autre chose sans plus perdre de temps.

               

               

               

               

               

               

               


            • Eric F Eric F 3 janvier 09:38

              @Octave Lebel
              "maintenir des ghettos de pauvres et d’immigrés...’’
              il y a pourtant eu décentralisation en imposant que toute ville moyenne ait un quota de logements sociaux, considérant qu’il y aurait meilleure intégration par dilution (melting pot), je pensais il y a une quinzaine d’années que c’était une bonne approche. Mais en fait, l’insécurité a ainsi essaimé en région, ce n’est pas une question d’imams ou d’attentats, mais de fonctionnement communautaire avec esprit de rébellion d’une partie de la jeunesse.


            • L'apostilleur L’apostilleur 3 janvier 11:37

              @Octave Lebel
              Vous n’avez toujours pas compris que l’immigration est un problème pour 80% des français. Sauf pour lfi avec son caporal qui n’a pas réussi son immigration et qui voudrait contraindre ceux qui n’ont pas eu son éducation dans la casba de Tanger à assimiler ceux qui ne veulent pas s’assimiler.
              Ce n’est plus un problème d’individus depuis longtemps, c’est un problème de société. A refuser de le reconnaître vous avez détruit l’électorat populaire de la gauche et comme dans tous les pays d’Europe, vous favorisez maintenant l’émergence d’une droite décomplexée. La gauche allemande a virer sa cutie et repris des couleurs en reconnaissant le problème sociétal posé par l’immigration non choisie
               
              Révocation de l’édit de Nantes. L’enrayement du protestantisme, un exemple à suivre. 


            • ddacoudre ddacoudre 3 janvier 10:01

              bonjour

              si tu as pu écrire tout cela c’est bien que les éléments qui y ont concouru existent.

              que l’on puisse te discuter ta vison conservatrice est une chose.mais l’existence est plus que compliqué je ne suis absolument pas un conservateur. mais dans le monde en France comme ailleurs, le conservatisme, est un élément de stabilité pour pouvoir agir, mais il est évolutif en fonction des éléments qu’il développe lui-même au point de se déstabiliser s’il ne c’est pas s’ajuster aux évolutions de l’existence. par le passé tout allait beaucoup plus lentement et les évolution s’intégraient sans même que les Hommes s’en aperçoivent, si ce n’est au travers des conflits qui se développaient. Aujourd’hui, depuis la fin de la guerre la vie c’est accéléré sous le coup de la technologie qui à profondément modifié les moyens de communications.ainsi celle-ci bouscule les stabilités conservatrices qui se sentent agressés et perdent leurs repères rassurant, faute de pouvoir les intégrer tant il y a d’évolution. se dégage donc un phénomène de replie sécurisant qui accroît de fait les difficultés de vivre les évolutions socio économiques qui se traduisent par des choix politiques dont les citoyens sont entretenus dans la confusion, par ceux qui disposent des moyens d’informations et que reprennent la plus part des citoyens fautes d’être des acteurs actifs de la vie politique.

              c’est en cela par exemple que tu cites les narcotrafiquants comme si c’était une nouveauté, avec la publicité des prises et des guerres des chefs.la drogue circule par des sous-marins venu d’Amérique depuis bien longtemps. la population est entretenu dans ce schéma par l’info orchestré sur la stratégie de l’émotion depuis 1990. le plus simple serait de dépénaliser la drogue et l’on viderait la moitié des prisons. car il n’y a que sont abus qui est nuisible comme l’alcool. mais voila soumis à une information biaisé cela n’effleure plus personne et conduit vers plus de sévérité punitive. j’aurais pu prendre d’autre exemple dans ceux que tu as cité.

              le problème de fond de tout ce que tu as développé, en est la fracture sociale qui a été constaté en 1995 et la fracture intellectuelle entretenu par les médias ou l’on a observé la disparition de toutes les émission intellectuelles critiques par une infantilisation des émissions et de l’information sécuritariste devenu liberticide en laissant croire que la délinquance et la criminalité se combat par les vidéos surveillances et l’accroissement des forces de l’ordre. ce qui se développe alors est une société policière qui débouchera sur celle fascisante voire totalitaire.

              j’expliquai déjà cette orientation en 1998 elle n’a fiat que ce concrétiser, chez nous et dans le monde car le monde entier vie sur le mode libéral capitalistique qui en dominant génère ses propres maux dans la répartissions inégale de la rareté qui est à la base de tout absolument tout, et que nous entretenons par une politique monétaire restrictive qui ne fait appel qu’a la richesse des investisseurs qui ne mettrons pas un sou dans un investissement d’intérêt public s’il ne leur rapporte pas trois fois plus. d’où ce que tu dénonces à tors le déficit, comme tout ceux qui défendent les riche par peur de l’inflation. depuis 1976 le déficit s’élève à + de 3200 milliards. grâce à cela ont pu être maintenu durant cette période plus d’un milliards d’emploi, tu m’expliquera pourquoi la presse ni les commentateur politique ne le disent pas ;

              cordialement.


              • Eric F Eric F 3 janvier 11:29

                @ddacoudre

                ’’la fracture sociale qui a été constaté en 1995 et la fracture intellectuelle entretenu par les média...’’


                Il y a, je pense, plusieurs axes de fracture, la fracture sociale s’est transposée depuis les ’’classes’’ qui étaient nettes jusqu’aux années 50 vers un clivage entre la base et les élites. Il y a désormais aussi des clivages communautaires, la population historique et des groupes ethno-culturels issus d’autres continents, surtout dans les jeunes générations, avec phénomène de surdélinquance de certains groupes -ce n’est pas seulement une invention des média-.

                A propos de l’augmentation des déficits, Macron a voulu privilégier la compétitivité de l’« offre » en baissant les prélèvements sur les entreprises et les profits financiers, d’où moindres recettes pour l’état. Mais alors que les revenus stagnent il a fallu maintenir la « demande » pour écouler l’offre, d’où l’assistance coûteuse de l’état providence. C’est donc de l’arithmétique d’école primaire : moins de recettes et davantage de dépenses induisent une hausse des déficits publics.


              • ddacoudre ddacoudre 3 janvier 19:19

                @Eric F
                bonjour c’est bien ce que je reproche aux gouvernement depuis l’abandon du pouvoir régalien du peuple d’émettre de la monnaie pur pour ses besoins collectifs, ou pour soutenir ceux qui entreprennent, voire diriger des planifications et les financer quand le financement citoyen n’est pas suffisant. cela demande de la constance et de la responsabilité politique ? car il ne s’agit plus d’en confier la gestion à des calculs arithmétique, et dépendre des riches investisseurs qui disposent de capitaux acquit en exploitant le salariat. la droite libérale capitalistique est partie prenante de la concurrence généralisé sauf en ce qui concerne la monnaie dont ils veulent conserver le monopole aux banques et aux financiers. quand l’on est un citoyen responsable et que par le vote nous donnons aux élus des missions de mettre en application les programmatiques votées, il faut également leurs donner les moyens financiers. c’est la moindre des responsabilités de bon sens. or c’est tout le contraire que nous faisons, nous donnons des missions au pouvoir et lui refusons sans cesse les moyens de les financer, conclusion c’est la même que tu as tirés nous demandons aux riches de prêter de l’argent au pouvoir public pour financer ceux que les citoyens refusent, et en échange ils deviennent plus riches, avec les bénéfices qu’ils ont retiré du travail des salariés et qui investissent pour recevoir des intérêt ; ça c’est la réalité politique ce n’est pas de l’arithmétique incolore.
                la gestion d’un pays ce n’est pas la gestion d’un économie familiale à laquelle nous comparons celle du pays par une propagande qui nous y invite venant de la droite libérale.
                concernant ton analyse ethnique de la délinquance en l’attribuant à des communauté, là encore tu es dans le propagande. ça n’existe pas la criminalité et la délinquance en fonction des caractéristiques communautaires. Ce qui existe c’est la délinquance sociale qui touche les plus démunies qui passent à l’acte au lieu de se soumettre comme la majorité des pauvres. si ce que tu dis était exact tous les pays qui représente ces communautés devraient être délinquants ou criminels.
                le constat que ce sont les communautés dernièrement arrivées ou immigrées qui se retrouve dans la délinquances est un phénomène sociologique naturel qui à toujours touché ce qui étaient exclus de la répartition de la rareté, comme derniers arrivés et depuis l’industrialisation la liste est longue.
                je ne nie pas qu’aucun Homme politique n’a eu le courage d’expliquer cela, de peur de se faire traité de laxiste ou d’encourager la criminalité et la délinquance, et les médias se sont bien gardés de donner la parole aux sociologues qui sont à même d’expliquer ce phénomène social qui a toujours existé et existe toujours de part le monde. et plus particulièrement dans la communauté européenne qui interdit la création monétaire qui permettrait de créer des activités rémunératrice dont nous avons des foules de besoin et qui ne se réalise pas faute d’investisseurs qui ne peuvent s’enrichir avec.
                cordialement.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité