Il est un théâtre dans lequel s’agitent des acteurs ringardisés jusqu’à la corde depuis ce jour pas si lointain où ceux-ci imposèrent à la France la signature d’un traité sur l’Europe que les Français avaient pourtant refusé par référendum.
Ce jour-là l’illusion démocratique fut balayée bien qu’elle hante encore les colères du peuple.
Et voici que ces mêmes perruqués ridicules, ces perroquets de leurs petits chefs, voudraient aujourd’hui imposer à la France une loi fondamentale dont, dans leur grande majorité, les français ne veulent pas.
Regardez sur les écrans ces bien fringués aux gestes grandiloquents, écoutez leur ton gominé, suivez cette ligne de leurs regards qui sautillent d’un clin d’œil complice à des froncements de sourcils dont la sévérité nous convaincrait de leur sérieux, de leur volonté de servir le peuple…
Des personnages serviles qui se retrouvent autour de bonnes tables pour tisser leurs combines dans l’espoir de recevoir quelques miettes de reconnaissance de la part d’un roi sans soleil.
Quelle farce se joue là, chez ces députés et sénateurs, ces élus de rien du tout quand on les mesure au nombre des abstentionnistes et des votes blancs ? Chez ceux qui pérorent du haut de leur perchoir quand la rue proteste ?
Certes la rue n’est pas tout, elle n’est pas la démocratie, elle n’en est qu’une force quand les parlementaires s’adonnent à la farce.
Mais de quoi sont-ils représentatifs ces députés et sénateurs quand, pour des raisons électoralistes, ils proviennent pour l’essentiel d’une France rurale achevée, tellement éloignée de la sociologie réelle !
Alors à l’instant où gronde la colère sociale, il serait temps que la Démocratie s’actualise, que les députés ne soient plus l’otage de leurs partis mais qu’ils soient réellement l’émanation du peuple. Tant que ce retour à une République forte qui soit à l’écoute et au service des citoyens n’aura pas eu lieu, ne nous étonnons pas que les français préfèrent la farce populiste à cette fable démocratique.
Dans un temps où le gouvernement exhibe tout son cynisme et son mépris des aspirations populaires, le pouvoir est bien dans la rue par faute d’une véritable représentativité parlementaire.
Car qu’en est-il de ces élus qui ne reflètent, par leur origine et leurs professions, ni l’âge, ni la sociologie de ceux qui malgré tout, parce qu’ils n’ont d’autrechoix « démocratique », les élisent ?
N’est-ce pas scandaleux de voir ces familles de politiciens qui s’agitent sur les gradins de génération en génération et qui prétendent parler en notre nom ?
Que l’on ne s’étonne pas alors qu’ils s’épargnent toujours les douleurs qu’ils infligent à leur peuple ! La réforme des retraites par exemple, parmi tant d’autres privilèges auxquels ils s’agrippent …
Pour lutter contre le populisme, il faut une révolution politique : un pouvoir législatif véritablement représentatif des français. Et surtout revenir à la fin des privilèges, tisser de nouveau les mailles d’une vertu républicaine quand du drapeau de cette République on n’en voit plus à peine que la trame…
Alors qu’on arrête un peu de nous amuser avec 68 mais qu’on nous parle enfin de 1789 !
Entartons ces pompeux cornichons ! Gloup, gloup ! Et virons-les, sans indemnités ! Pas pour en mettre d’autres à la place, hein ! Si on doit être encore représenté, ce qui peut aussi se discuter, que ce soit une vraie représentativité !
Pour compléter votre diagnostique j’ai fait une trame de proposition qui permettrai de nettoyer le grand cirque qui nous pousse ver l’Article 35 de la constitution de 1793 !
excellent article , l’auteur ! bon , constat affligeant de notre « démocratie » , on fait quoi ? Ben , dans un premier temps , soutenir tous ceux qui manifestent et protestent dignement contre les escroqueries des réformes imposées par ces dégénérés aux manettes du pouvoir , puis commencer la désobéissance civique dans le calme , en paralysant ce système marchand - en consommant le strict nécessaire , retirant nos salaires dès leur versement en banque - s’ils s’obstinent , ne plus voter ou voter blanc en masse , refuser de payer les impôts sur le revenu et la taxe d’habitation ainsi que la taxe foncière , bref cesser la consommation inutile afin de tarir les revenus pour l’état qui serait obligé de réduire son train de vie ( celui des représentants de l’état , du maire jusqu’au président ) , puis instaurer la 6ème république avec des représentants du peuple qui gèrent les affaires dans l’intérêt national donc pour le bien-être des citoyens ! Une république gérée par le peuple et pour le peuple et non au service des banques et des multinationales.
Faites tous des petits retraits quotidiens en cash de manière à vider l’ intégralité de votre salaire chaque mois. Mettez vos économies sous le matelas et payez vos factures par mandat postal. Si vous êtes assez nombreux le système s’ écroule, avec ses députés.
Mettre tes économies dans une banque c’ est prêter de l’ argent à cette banque, qui en a besoin pour payer les courses de ton voisin, et pour le faire fructifier par des Kerviel. Tant que peu retirent tout leur pognon comme le font les smicards, tout roule, mais si la classe moyenne s’ y met aussi par principe, tout s’ écroule, y compris les Sarko qui bossent pour ce système.
Ce serait d’ ailleurs la merde pour nous aussi car l’ économie serait paralysée. Mais on ne fait pas d’ omelette sans casser d’ oeufs. Si nous voulons reconstruire nous devons détruire le peu de confort qu’ il nous reste.
Mais ça n’ arrivera jamais. Donc nous resterons les esclaves des banquiers, sous le charme et les ordres leurs kapos médiatiques et politiques.