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Accueil du site > Tribune Libre > La faute de Madame Diallo, présumée psychothérapeute

La faute de Madame Diallo, présumée psychothérapeute

J’en glissais quelques mots hier, j’y reviens aujourd’hui : la faute professionnelle de Madame Diallo. Pour mémoire Miriama Diallo est la psychologue qui vient de rendre un avis sur le cas de Nafissatou Diallo et sur les accusations contre Dominique Strauss-Kahn, à la demande de l’avocat de l’accusatrice Kenneth Thompson.

smiley2.jpg1. La faute professionnelle

Donc la psychologue Miriama Diallo affirme que le viol a bien eu lieu. Tous les journaux relaient en boucle sans se poser de question. Quelle moquette les journaleux ont-il fumé ? Car en quelque sorte cette psy signe de sa main l’acte d’accusation contre DSK. Cela pose une nouvelle fois la valeur exagérée accordée aux expertises psychologiques dans les affaires judiciaires.

Ce premier point doit être définitivement clair : un soignant, psychothérapeute ou médecin, ne peut jamais, je dis bien JAMAIS, valider les propos d’un patient. Il ne peut en aucun cas dire que les événements rapportés par le patient se sont bien passés. Il n’y a aucune dérogation à ce principe.

Un patient expertisé peut être mythomane et s’inventer une histoire, ou mentir délibérément, ou être dans la confusion pour diverses raisons. Il peut aussi dire la vérité. Le soignant, lui, n’a pas vu les événements rapportés. Témoigner qu’ils ont bien eu lieu est une forme de faux témoignage. Un praticien doit ne dire que ce qu’il constate de l’état du patient. Si vous vous faites un bleu au bras en heurtant un mur et qu’ensuite vous dites à un médecin que votre voisin vous frappé, le médecin peut seulement affirmer qu’il y a un bleu. Il peut aussi ajouter : « Selon le patient, ce serait dû à... »

C’est une règle de base dont l’évidence devrait sauter aux yeux de tout soignant. A Genève un médecin a reçu un blâme pour avoir abusé de son rôle et accusé quelqu’un sans preuve autre que la parole du patient. Vu les conséquences judiciaires possibles cette faute est très grave. Le médecin n’est jamais un témoin et encore moins un policier ou un juge. Madame Miriama Diallo se trompe de métier. Si elle veut être procureur elle doit abandonner la psychologie.

 

smiley-deprime-stress-fatigue-IMGH1224498517-565980.jpg2. La crédibilité

Une autre chose à retenir : la crédibilité qu’un expert accorde à un patient ne valide pas ses paroles. Crédible veut uniquement dire : « Cette personne n’est pas une menteuse pathologique ». Mais cela ne signifie pas que le patient dit vrai. Il peut mentir délibérément, pas par pathologie. Donc la crédibilité est un terme technique dans le cadre d’une expertise psychologique mais n’est jamais une validation des propos.

La psychologue Mariama Diallo a commis une faute grave qui discrédite son témoignage. Pire : pour moi, connaissant bien ce cas de figure, le fait qu’elle ait été poussée à la faute montre le pouvoir émotionnel et l’emprise de Nafissouta Diallo sur ceux qui la côtoient. Même son thérapeute va à la faute. Les personnalités labiles ont cette capacité à mettre les gens dans leur poche, consciemment ou inconsciemment. Cela expliquerait aussi pourquoi le procureur Vance a été trop vite en besogne : il a cru l’accusatrice sans le moindre recul. Cela ne signifie toujours pas que Nafissatou Diallo ait inventé l’agression. Mais cela me rend d’autant plus suspicieux à l’égard de ses accusations.

Hier le procureur Vance ait fait annuler de justesse une conférence de presse de Nafissatou et d’un pasteur. Elle veut prendre le public à son compte. C’est à la mode ces temps.

 

smiley-fou2.png3. Une pseudo psychothérapeute

Comme le rappelait Philippe Souaille hier dans un commentaire : « Le plus étonnant, c'est l'argument choc de la thérapeute Diallo (dont on ne sait pas très bien si elle est effectivement psy ou juste assistante sociale) : « Nafissatou ne peut pas être une prostituée, parce que coucher hors mariage, dans la culture peule, équivaut à se mettre au ban de sa communauté ».

Il souligne aussi que Mariama Diallo est présentée comme assistante sociale, pour ensuite devenir la psychothérapeute de Nafissouta. Si c’est bien une assistante sociale, qui ensuite s’attribue le rôle de psychothérapeute, tout cela est encore plus grave.

« Mariama Diallo, assistante sociale au sein de l’association Sanctuary for Families qui vient en aide aux femmes battues, a été mandatée par l’avocat de Nafissatou Diallo pour devenir la psychothérapeute attitrée de cette dernière. »

Paris-Match publie une interview et est encore plus explicite :

« Mariama est assistante sociale. C’est une belle Black, très distinguée, coquette et féministe jusqu’au bout des ongles. Son job : dispenser des séances de thérapie, individuelle ou collective, avec des victimes de viols ou de violences conjugales. Diplômée d’un Masters in Social Work (maîtrise en assistance sociale) de l’université de Columbia, elle travaille depuis 2006 à l’association Sanctuary for Families (SFF), créée en 1984 pour venir en aide aux femmes battues. »
smiley-fou1.jpg
Elle ne serait donc pas psychothérapeute, mais officierait en tant que telle auprès de femmes battues, sans formation adéquate ? On croit rêver. Mais qui donc contrôle ce qui se passe dans ces centre féministes ? Personne semble-t-il. Donc on a une psychothérapeute qui selon Paris Match ne l’est pas, et qui dans une relation d’aide commet une faute professionnelle grave. C’est proprement hallucinant.

L’avocat de Nafissatou l’a poussée à consulter Miriama Diallo. Elle ferait mieux d’en changer. Provoquer ce témoignage fautif dessert Nafissatou.

Aujourd’hui la question du trouble psychologique ou de la manipulation ne peut être exclue. On découvre peut-être le désarroi et l’impréparation de la justice devant des cas difficiles à détecter, si cela se vérifie. En ce sens et à beaucoup de niveau, cette affaire restera probablement exemplaire, si l’on en tire les conclusions utiles.

Pourquoi avoir fait appel à cette supposée psychologue ? Le dossier médical est-il donc vraiment vide ? Et dans ce cas Me Kenneth Thompson aurait menti en public après l’audience du 1er juillet ? Ce qui signifierait qu’il joue aussi sa propre réputation ? Cette affaire n’a pas fini de faire des dégâts. Suite au témoignage fautif de Miriama Diallo, la question prioritaire pour moi n’est plus : Nafissouta dit-elle la vérité ? Mais plutôt : combien de personne poussera-t-elle à la faute ?


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28 réactions à cet article    


  • manusan 20 juillet 2011 14:52

    Miriama Diallo, Nafissatou Diallo, Rokhaya Diallo

    Un nom difficile à porter ces temps-ci.


    • Spip Spip 20 juillet 2011 15:25

      Effectivement, confusion des genres. Des assistantes sociales qui se prennent pour des thérapeutes, j’ai eu l’occasion d’en côtoyer pendant trente ans..

      Résultats : côté thérapie, du n’importe quoi (basé sur une vague formation vite faite/mal faite) poussé par des motivations plus militantes que vraiment aidantes et avec, bien sûr, des clashs inévitables avec les professionnels qualifiés.

      Côté assistante sociale, du coup, le boulot pas fait, on ne peut pas être partout...

      D’une manière générale, je suis assez préoccupé par la tendance actuelle qui voit fleurir des « thérapeutes » auto-proclamés à tous les coins de rue. La dernière loi sortie à tenté d’y mettre de l’ordre (mais en poussant le bouchon un peu loin, à mon avis. On pourrait en discuter)


      • Naja Naja 20 juillet 2011 16:16

        Bonjour,

        Une remarque : votre article entretient une certaine confusion entre expertise et témoignage. Rappelons qu’ci, Mme Diallo n’est pas intervenue en tant qu’expert mandatée par la justice pour se prononcer sur la crédibilité de la plaignante, mais comme thérapeuthe de la plaignante au titre de témoin se présentant de son propre chef. 
        A vous lire, on peut se demander dans quelle mesure vous jugez la démarche de ce témoin en lui attribuant un pouvoir et une responsabilité d’expert.

        Et une question : Que penseriez-vous d’un expert psy déclarant qu’une plaignante a menti dans ses accusations parce qu’il l’aura diagnostiquée « menteuse pathologique » ?


        • hommelibre hommelibre 20 juillet 2011 21:14

          Naja : en réponse à votre question de fin, ce serait tout autant inacceptable. Un thérapeute ne peut que diagnostiquer un trouble pathologique laissant entendre qu’il y a possibilité de mensonge pathologique. Mais il ne peut ni confirmer ni infirmer les déclarations. Ce serait un abus dans les deux cas.

          Sur le début de votre comm, en effet elle n’est pas annoncée comme experte, mais son avis lui confère une forme d’expertise.


        • Charles D 21 juillet 2011 06:40

          on sen fout bien mal qu’elle soit experte ou non. ce n’est pas le probleme. au contraire. non ici c’est l’expérience qui parle. le vécu. d’autant que cette femme connait la réaction des femmes qui ont été battu et violé. puisqu’elles les fréquentent régulièrement.
          alors vraiment ou est ce que vous voulez en venir ? qu’elle a menti ? pourquoi ? pourquoi elle mentirait ? c’est dans son interet de défendre une menteuse sans doute ? parce qu’elle aussi est une menteuse. Et elle ose défendre une menteuse en tant que menteuse devant les caméras du monde entier. mais alors quelle courage ma parole. Banon aussi est une menteuse et elle est prete a ruiné sa carriere comme c’est le cas pour sa mere.
          tout le monde ment sauf dsk forcément.
          pourquoi pas. en tout cas moi je sais l’interet et je sais pourquoi dsk préfere mentir dans ce type d’affaire mais aussi je sais qu’en tant qu’homme politique, il ne reconnaitra jamais qu’il a menti parce que sinon il deviendrait triplement coupable. coupable d’abus coupable d’avoir menti et coupable d’avoir trahi(meme sa femme). Et quand on est un menteur en politique on réussit mais quand on est un traitre c’est qu’on est mis en échec et, meme nos propres amis et collèges ne nous pardonnent pas.
          n’est ce pas ? vous n’avez aucun scrupule. c’est le rés ultat qui compte , qu’importe les moyens pour y arriver. L’important c’est de ne pas reculer. Pas vrai ?
          alors que mon soutien pour naffi diallo est sans faille. menteuse ou non au moins je sais qu’elle n’a trahi personne , meme si elle a menti elle pourra toujours me regarder dans les yeux sans baisser la tete.


        • hommelibre hommelibre 21 juillet 2011 08:28

          Je dis que cette assistante sociale-psy a commis une faute professionnelle basique et majeure. Je ne dis pas qu’elle ment. Je dis qu’un tel témoignage est irrecevable. L’expérience ? Peut-être. mais j’ai déjà vu des gens d’expérience être abusés. Le mensonge délibéré et bien monté existe. Les troubles psychiques rendent aussi les gens très convaincants. Et puis les descriptions de stress post-traumatiques se trouvent partout. Une personne mal intentionnée peut trouver des descriptifs précis des comportements. Elle peut aussi être coachée. Je l’ai déjà vu dans des cas similaires.

          Le témoignage de cette madame Diallo reste une faute, elle a perdu le recul indispensable et exigé du thérapeute.


        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 21 juillet 2011 09:50

          Cette dame porte un témoignage, disons, qualifié (ce qui n’a rien à voir avec une expertise juridique) par ses fonctions d’assistance sociale et de psychologue-thérapeute qui s’occupe professionnellement des femmes violées. Et je ne vois pas en quoi ces deux fonctions, même en France, seraient incompatibles. Cela n’invalide en tout cas en rien ce témoignage encore moins dans le système américain qui fait de la question de la « crédibilité » des protagonistes la question juridique décisive. Je vois vois pas non plus, pour le moment, en quoi les versions successives de DSK serait plus crédibles que celles de ND.


          Quant à savoir si le défenseur de la présumée victime est plus menteur ou manipulateur que ceux du présumé innocent, mais bel et bien toujours inculpé (= soupçonné d^être coupable) qu’est DSK, bien malin qui peut trancher.

        • Annie 21 juillet 2011 11:11

          Ce témoignage doit-il être rapporté par des journalistes ? Une professionnelle a-t-elle le droit de divulguer en dehors de l’enquête des informations qui lui ont été confiées dans le cadre de ses activités professionnelles ? Surtout lorsque cela concerne un viol.


        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 21 juillet 2011 16:22

          En principe vous avez raison, mais en pratique aux USA (et même parfois en France où le secret de l’instruction est trop souvent violé) tout le monde fait cela, à commencer, ici, par les avocats de DSK. Une règle ne vaut que si chacun s’y soumet, sauf à faire de celui que ne s’y soumet pas, sans être sanctionné ou rappelé à l’ordre, le vainqueur assuré d’une joute sur la crédibilité qui fait office de procédure de justice aux USA.


          De plus la présumée victime aux USA ne peut pas se porter partie civile, à le différence de le France, ce qui la condamne officiellement au silence... et le soumet à la décision unilatérale du procureur élu, ne l’oublions pas. Ce qui n’est pas le cas de la défense de DSK, comme on vient de le voir à propos du prétendu vide du dossier médical.

          Deux poids deux mesure, si vous pensez que c’est juste, pas moi.

        • Louise Louise 20 juillet 2011 16:26

          « Effectivement, confusion des genres. Des assistantes sociales qui se prennent pour des thérapeutes, j’ai eu l’occasion d’en côtoyer pendant trente ans.. »

           - J’ai aussi connu ce problème. Et attention aux « thérapeutes » qui par inadvertance aideraient une personne sur le plan social !

           

          Curieusement, beaucoup de personnes, qui croient apporter leur soutien à N.Diallo, la présentent comme une sotte, incapable de mentir, comme si le fait d’être noire, pauvre, immigrée « illégale », lui ôtait toute forme d’intelligence...


          • hommelibre hommelibre 20 juillet 2011 21:16

            @ Louise :

            « comme si le fait d’être noire, pauvre, immigrée »illégale« , lui ôtait toute forme d’intelligence... »

            et personne ne semble réaliser qu’il y a une autre sorte de racisme à l’oeuvre...


          • Charles D 21 juillet 2011 06:25

            Curieusement, beaucoup de personnes, qui soutiennet dsk, présentent n diallo comme une menteuse et une manipulatrice, comme si le fait d’être noire, pauvre, immigrée « illégale », lui ôtait toute forme de dignité...


          • hommelibre hommelibre 21 juillet 2011 08:30

            Charles D : être pauvre, noire, etc, ne lui enlève aucune dignité, bien évidemment. La valeur d’une personne ne dépend pas de sa peau ou de sa richesse. mais cela ne lui donne pas non plus un certificat de crédibilité automatique. Et pour DSK le fait d’être riche et blanc ne lui donne ni plus ni moins de crédit.


          • Annie 20 juillet 2011 16:38

            J’avais évoqué sur un article précédent la notion du secret professionnel. La loi sur la protection des données et particulièrement médicales est un garde-fou très important pour les personnes concernées, en particulier celles qui souffrent de maladie mentale. Aux personnes qui m’avaient moinsée, j’avais demandé si elles n’avaient aucune objection à ce que n’importe qui, y compris leur employeur, puisse accéder à leur dossier médical.
            Ce qui est étrange et surprenant pour moi, est que personne n’ait sérieusement relevé ce point.


            • hommelibre hommelibre 20 juillet 2011 21:19

              Vous aviez parfaitement raison pourtant, Annie.

              Et ces jours, les fuites sur les audiences en France confinent au guignol. L’appel à ce point au public-procureur enlève d’autant selon moi la crédibilité des affirmations.


            • Charles D 21 juillet 2011 06:17

              parce que le secret professionel est respecté tout simplement
               un médecin a le droit de donner le résultat d’une analyse psychologique dans le cadre d’un enquete judiciaire
              Par contre en ce qui concerne la profession de la dame , il faut arreter de toujours crier au mensonge ou pire éviter de désinformer en pensant toujours qu’il y a une manipulation ou un complot. En général ce sont les médias qui inventent et qui collent des étiquettes.
              alors stop la parano.


            • doctorix, complotiste doctorix 20 juillet 2011 17:28

              Oui, le plus invraisemblable est cette révélation publique, qui serait dans tous les cas une violation du secret professionnel, si cette femme était professionnelle, ce que visiblement elle n’est pas : on ne risque pas son diplôme sur ce genre de faute primaire.
              Mais pas de risque : on ne peut pas se voir retirer un diplôme qu’on ne possède pas.
              Il semble bien que l’accusation tente de se raccrocher aux branches basses, qu’il n’y en a plus beaucoup avant l’arrivée au sol, et que ça va faire un grand splash.
              Mais les blessures les plus graves sont déjà faites, irrémédiables, et concernent l’accusé.
              Tant mieux s’il est coupable, mais quel massacre s’il ne l’est pas.


              • xbrossard 20 juillet 2011 17:43

                pour le coupable, l’important était qu’il soit hors concours du FMI pour le remplacer rapidement :



                à votre avis, pourquoi toutes les informations sur la victime et ses mensonges ont été donné le lendemain de la nomination de christine Lagarde, la caniche des américains ?

                pour être sûr que DSK ne dirigera pas le FMI, et n’aura donc pas la mauvaise idée de vouloir remplacer le dollar comme monnaie internationale

                maintenant qu’il ne représente plus aucun danger, les manipulateurs se foutent de l’avenir de DSK ; il peut bien être président, ils en ont rien à faire...

                • bernard29 bernard29 20 juillet 2011 18:34

                  mais vous même , vous n’allez pas un peu vite.

                  « Mais cela me rend d’autant plus suspicieux à l’égard de ses accusations. » toute votre démonstration pour pouvoir dire cela ?? c’est suspect.

                   « la question prioritaire pour moi n’est plus : Nafissouta dit-elle la vérité ? Mais plutôt : combien de personnes poussera-t-elle à la faute ? »

                  Pour vous c’est donc clair, elle ne dit pas la vérité ? ah bon !!

                  et, pour le moment , un seul aurait fauté ou « été poussé à la faute... selon ce que vous voulez laisser entendre » ; c’est bien DSK qui est, quoi qu’il en soit, fautif de son malheur.


                  • hommelibre hommelibre 20 juillet 2011 21:22

                    Trop de stratégies et de fautes dans ce dossier le décrédibilisent.


                  • mathias cohen mathias cohen 20 juillet 2011 19:35

                    Ras le bol !!

                    Je ne suis pas pro DSK, mais bon, ce type était en passe de devenir le président de la France, merde !
                    Alors que ce type soit un chaud lapin, et qu’il ait mis une main à la chatte d’une « journaliste » de 23 ans qui est tombée dans la gueule du loup la tête la première, et qui met 8 ans à se décider à porter plainte, j’en ai rien, mais alors rien à foutre !
                    Le peu de patriotisme qui me reste me rend naturellement peu sympathiques tous ces crétins qui tombent à bras raccourcis sur DSK : les Cyrus, Myriama, Kenneth et tous ces faux derches d’américains qui ont eu leur diplôme de psy dans une pochette surprise et qui jouent la dernière carte qu’ils peuvent jouer, celle du communautarisme. Car au final, de tout ce ramdam, on aura quoi ? ON AURA RIEN, et tout le monde le sait : les deux plaintes ne vont RIEN donner, même les plaignantes le savent ; Nafissatou a déjà déclaré s’être faite violer sous serment, c’était la pire chose qu’on pouvait découvrir sur son cas. Et Banon qui ne porte pas plainte mais raconte son histoire au tout Paris entre deux soirées arrosées, ça donnera un non lieu.
                    Et les français gobent le truc, par peur de passer pour des machoi/racisto/negro/islamophobes ! 
                    Vive la France (dans ton cul) !

                    • Charles D 21 juillet 2011 06:23

                      il y a des rois qui sont tombés pour beaucoup moins que ca


                    • Naja Naja 21 juillet 2011 19:08

                      @ L’auteur,

                      Finalement, le seul tort de cette thérapeute serait d’avoir déclaré « La plaignante a bien été violée et elle ne ment pas » plutôt que "Tous les éléments cliniques que j’ai recueillis me porte à juger que... etc.".
                      Je ne vois pas bien où serait la grave faute professionnelle que vous entendez dénoncer dans le fait de présenter maladroitement sa conviction comme une certitude. Etant entendu que l’intéressée intervient ici comme témoin et non expert.
                      Est-ce ce seul raccourci qui vous indigne ? Où est-ce finalement l’idée qu’un psychologue formé au soutien et à l’accueil des victimes de violence puisse avoir sur la question un avis plus probant qu’un ami qui dirait "Oh oui, je la crois. Elle a l’air bien traumatisée et c’est pas une menteuse" ?

                      Autre chose : savez-vous qu’en théorie, les expertises de crédibilité des plaignants n’existent plus en France ?
                      Les experts psys ne sont plus censés se prononcer sur l’éventuel existence d’un trouble — fantasmé ou non — de mythomanie, hytérie, psychose et autre. Eh oui, on aura fini par s’aviser que cela revenait ni plus ni moins à dépénaliser les violences commises sur les personnes diagnostiquées comme porteuses de ces troubles.
                      Désormais, les expertises de plaignants sont censées porter sur les éventuelles traces de séquelles traumatiques. Il est aussi parfois demandé à l’expert de se prononcer sur le risque psychologique qu’une confrontation à l’accusé pourrait présenter pour le/la plaignant(e). (Quelle affreuse dérive victimaire, n’est-ce pas ?)
                      En pratique, bien des enquêteurs et des experts restent fixés sur la recherche de pathologies pouvant permettre de conclure que le plaignant a menti. Sachant qu’en France, l’expertise du plaignant est en général le premier (et parfois le dernier) acte d’enquête, une telle pratique revient à commencer par enquête à décharge, ce qui est une absurdité totale, à ma connaissance réservée au seul traitement des plaintes pour violence sexuelle.


                      • Krokodilo Krokodilo 22 juillet 2011 18:45

                        Exactement ce que j’ai pensé en lisant cette déclaration absurde. On voit qu’ils ne connaissent pas l’affaire Outreau, où les experts se sont a posteriori ridiculisés et ont rétabli à leur juste et faible valeur les expertises sur la crédibilité des uns et des autres.


                        • Willma Kalu. 22 juillet 2011 19:35

                          Monsieur,

                          Cette dame n’est pas intervenue comme « experte », comme vous le dites et c’est la base de toutes vos critiques.
                          Donc texte faux et d’un malhonnête.
                          Vous n’êtes pas honnête. 
                          Vous êtes très minable. 
                          Et le malheur de DSK, dont une autre plainte est en cours, ça vous ne le savez pas encore, son malheur, ce sont des gens comme vous qui veulent le défendre en essayant d’escamoter les faits et attaquer la crédibilité de toute personne qui met les faits sur la table. 
                          Les faits, connard ! Les faits !!
                          Vous lui rendez un mauvais service. 
                          Taisez vous, pour son bien.
                          Vos commentaires énervent toutes ces femmes qui voulaient bien oublier ce « chimpanzé en rut », comme dirait bien cette pauvre Banon, mais elles sont tellement énervées des manipulation en cours, qu’elles n’ont d’autre choix que d’aller contredire cette injustice des malades mentaux, aussi politiques qu’ils ne soient ! 
                          Aussi « élus » qu’ils soient !
                          Alors , homme libre, ravalez vos vers !
                          Basta !

                          • hommelibre hommelibre 22 juillet 2011 19:58

                            Lisez attentivement : tout soignant est tenu à cette règle de ne pas valider des événements qu’il n’a pas constaté lui-même. Pas seulement les experts. Vos insultes n’y changent rien : il y a faute professionnelle.

                            Elle n’est pas experte commise par un juge. Mais elle intervient à la manière d’une experte.

                            Vous voudriez faire taire les gens qui pensent autrement que vous ? Il faudra revoir votre copie.

                            Je vous renvoie toutes vos insultes. Mangez-les si vous voulez.


                          • mathias cohen mathias cohen 23 juillet 2011 01:39

                            Tu es très gentil, hommelibre.

                            J’aurais répondu : Willma Kalu, vous êtes malhonnête, minable, vous êtes un(e) connard(asse), taisez-vous (à tout jamais) et je vous emmerde.
                            Simple suggestion...

                          • hommelibre hommelibre 23 juillet 2011 08:21

                            Matthias : ouaip, c’est tentant, mais bon, j’essaie de pas alimenter ce genre d’insultes. Après ça peut durer et polluer tout un fil.

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