La femme de Harry : ombres et lumières
Le mariage du Prince Harry, Duc de Sussex, avec l’actrice Meghan Markle a été scruté par deux milliards de téléspectateurs. Bien entendu, cette union n’est pas anodine, puisqu’elle fait entrer chez les Windsor une américaine, deux fois divorcée. Cette Meghan est-elle l’oie blanche décrite par les médias mainstream ? Il semble que non. La jolie métisse a, comme l’on dit, « vu du pays » : elle a épousé un cuisinier canadien après son premier mariage, puis divorcé de lui deux ans après, sans parler de ses apparitions plus ou moins dévêtue. Il faut citer entre autres un rôle à tonalité sexy dans un épisode des Experts Manhattan saison 7 (2006). La future duchesse y incarnait une femme de ménage passant l’aspirateur en guêpière et porte-jarretelles, moyennant supplément. Pis : dans Beverly Hills nouvelle génération (2008), elle joue le rôle d’une certaine « Wendy » ; dans l’épisode 2 la chaudasse Wendy prodigue à un jeune pilote une fellation. Soyons directs : prétendre qu’Harry épouse une première communiante serait beaucoup s’avancer, d’autant que l’heureuse élue (qui a trente-six ans) est décrite par son propre frère comme une arriviste forcenée dont les dents rayent le parquet. Le portrait esquissé par ce très proche ne plaide pas en faveur de Meghan, pas plus que celui dressé par sa demi-sœur, Samantha Grant, qui l’a décrite au tabloïd The Sun comme une "arriviste superficielle, narcissique et égoïste » ! Dans son livre “Meghan : A Hollywood Princess”, Andrew Morton, le biographe officiel de Lady Di, n’est guère laudatif, lui non plus. Pour ce grand connaisseur de la Cour, la duchesse aurait de nombreuses zones d'ombre. Il la décrit comme une femme impitoyable et calculatrice, qui ne reculerait devant rien pour parvenir à ses fins ; l’écrivain à succès (qui a recueilli plusieurs témoignages convergents) donne l’exemple de Trevor Engelson, l’ex-mari producteur de Meghan Markle, qu’elle aurait vampé pour connaître le succès, puis quitté sans plus de manière sitôt le succès venu.
Il est vrai que la nouvelle place est enviable : Meghan entre dans l'univers aristocratique des Windsor par la grille principale, avec un personnel à demeure (maquilleur, coiffeur, habilleur, domestiques), des parures inestimables prêtées par la reine, un appartement d'une vingtaine de pièces refait à neuf dans le palais de Kensington. Du côté des finances, tout a bien : la fortune personnelle d’Harry est déjà estimée à 35 millions d'euros et les frais liés aux fonctions officielles – personnel, voyages et garde-robe – seront pris en charge en grande partie par le prince Charles, comme c'est déjà le cas pour William et Kate ,pour un montant de cinq millions de Livres annuel.
Beaucoup ont fait un parallèle avec un précédent universellement connu : le Prince Edouard, contraint à l’abdication à cause de l’américaine deux fois divorcée Wallis Simpson, en soulignant une heureuse évolution des mœurs. Mais Edouard était un roi en exercice. Harry ne règne pas et n’accèdera jamais au trône : son choix ne menace nullement le titre. Avant Harry, dans l’ordre de succession, il y aura son père, puis son frère ainé William, puis les trois enfants de celui-ci (Georges, Charlotte, Louis). Harry n’est que sixième. Les chances pour l’ambitieuse Meghan de régner sur le Commonwealth - sauf à zigouiller sa nouvelle parentèle à coup de théière - paraissent donc infinitésimales. Le possible désordre qu’induirait un éventuel divorce est très limité et on peut comprendre le rouquin : il n’a pas dû faire le poids face la grande beauté de la brunâtre Meghan, et à son expertise manifeste des secrets de la vie.
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