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Accueil du site > Tribune Libre > La France à droite de la courbe de Laffer

La France à droite de la courbe de Laffer

"La courbe de Laffer (du nom de l'économiste américain Arthur Laffer) montre qu'au-delà d'un certain seuil, plus la pression fiscale augmente, plus les recettes fiscales diminuent, en raison de l'effet désincitatif sur l'offre de travail ; les mêmes recettes fiscales auraient été plus élevées avec des taux d'imposition plus bas. Elle est résumée par la formule trop d'impôt tue l'impôt."

Source : Wikilibéral

De la pure théorie d'ultra libéraux fous ;-) ? 

Non. Nous sommes en pleine expérimentation, live

Lisez : Les recettes fiscales rentrent mal, le déficit de l'État se creuse sur le site web du Figaro.

 

Que se passe-t-il ? C'est très simple. Outre le fait que la conjoncture économique est objectivement dégradée (ce que le Président Hollande avait plus ou moins nié pendant sa campagne), les agents économiques, c'est à dire nous tous, anticipent les hausses d’impôts de l'année prochaine (TVA etc ...) sans parler de celles déjà constatées cette année. Et comme ils anticipent une dégradation, alors ils sont moins motivés. Pourquoi travailler et investir plus, si c'est pour gagner moins, à coup sûr ?

Le gouvernement pense que la France va se redresser, comme par magie, en 2014, du fait de l'amélioration de la conjoncture mondiale et parce qu'aux 7 années de vaches maigres (2007-2014) devraient succéder 7 nouvelles années de vaches grasses (oui, cela serait bien une des rares fois que les socialistes seraient d'accord avec la Bible ;-) ). Seulement, le manuel keynésien du gouvernement n'a manifestement pas intégré l'exemple historique du Japon. Sinon, il saurait que l'ultra étatisme, la bulle de la dette publique et privée et les politiques de relance ne débouchent pas toujours sur un happy end.

La suite ? Helas, il n'y a que deux issues possibles. La première : le gouvernement devient raisonnable, baisse la dépense publique et simplifie la fiscalité (paye des salariés au salaire complet, taxation de type flat tax). La deuxième : pour lutter contre la baisse des recettes fiscales, le gouvernement augmente encore les impôts puis limite la capacité des individus à choisir leur épargne (lire : L’inquiétant décret n°2013-417 du 21 mai 2013 sur le blog de H16) et finit par la seule solution logique dans cette situation : sortie de l'UE et de l'euro, rétablissement du contrôle des changes et utilisation des techniques qui ont permis à la RDA de contrôler son peuple pendant 40 ans. Finalement, on comprend mieux pourquoi le PS a, objectivement, tellement intérêt à la montée du FN (lire Comment le PS du Vaucluse a sciemment fait élire Marion Maréchal-Le Pen). Ca leur fera au moins un allié prêt à soutenir ce programme économique ultra étatiste !

 

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25 réactions à cet article    


  • eric 15 juin 2013 09:47

    L’aspect pression fiscale est évidemment important. Mais il y a l’autre aspect. Tout dépend aussi de ce qui est fait avec l’argent. On le voit bien en période de guerre ou de reconstruction. L’état prélève beaucoup, investit massivement, mobilise les énergies et parfois cela donne des résultats extraordinaires. Ce n’est pas uniquement les impots spoliatoires qui entrainent la déconfiture d’un pays.
    Le vrai drame c’est quand tous cet argent est consacre essentiellement au fonctionnement de l’appareil bureaucratique. En France, un prélèvement croissant sur un pib croissant, abonde par des emprunts croissant, ont au final servis a financer le trains de vie de l’appareil et les recrutements.

    Le fonctionnaires ne sont pas inutiles et paresseux par nature. Notre vrai drame, ce sont peut être moins les impots les plus élevés du monde libre que notre ratio d’agents ou prébendiers public par habitant. Ces gens veulent faire quelque chose, veulent se rendre utiles. L’accumulation des contrôles, des textes, des mesures, des normes créés par des gens qui ont le besoin de justifier leur existence et leur poste, est peut être même plus grave que la question fiscale.
    ce qui nous étouffe le plus, c’est peut être, paradoxalement, la bonne volonté et la conscience professionnelle des agents publics (alliés il est vrai valeur méconnaissance du réel qui est elle liée a leur mode de recrutement : sortie d’école plus concours théorique et scolaire).....


    • vous avez raison de souligner que la réforme de l’Etat ne passera pas uniquement par la baisse des impots mais aussi par des changements dans le système même ... !


    • jef88 jef88 15 juin 2013 10:15

      Pas besoin d’un « économiste américain » pour comprendre le problème ! ! !
      c’est une évidence !

      par contre la gestion de notre mille feuille administratif est totalement à revoir !
      - doubles emplois ....
      - formalisme maladif ....

      je suis tout à fait d’accord avec Eric


      • merci de votre commentaire !


      • Scual 15 juin 2013 10:17

        Oui, il est évident que ce n’est pas à cause de l’explosion du chômage, et donc du nombre de contribuables en moins.

        Suis je idiot, comment le fait que des centaines de milliers de personnes en moins participent puisse jouer.

        Pourtant il faut admettre que c’est vrai. Quand l’impôt est trop haut il se passe un phénomène qui s’appelle l’évasion fiscale, qui n’aurait pas lieu si le gouvernement faisait son travail et qui s’élève à peu de chose près au montant... du déficit de l’État.


        • escoe 15 juin 2013 10:19

          La courbe de Laffer a été dessinée sur un coin de table sans que jamais personne n’ait pu en fournir la moindre vérification empirique. C’est juste une des mythologies commodes du Reagano-Thatchérisme.


          • fb 15 juin 2013 13:36

            Sauf que ça ressemble à la loi normale très utilisée en modélisation, de plus dans un écosystème l’augmentation importante d’une ressource conduit souvent à sa raréfaction. Même si ça a été fait sur un coin de table, en économie (réelle) la gestion de crise devrait conduire à investir plus qu’en temps normal, chose qui semble peu naturelle.
            L’état ne sait pas redistribuer (à d’autres personnes qu’aux copains), la finance fait de la flibuste et les gens sont fauchés. On va inexorablement dans le mur sauf si on relance l’économie réelle et qu’on nettoie violemment la finance, c’est mal barré.


          • tres juste, escoe, et c’est bien pour cela qu’elle ne se vérifie que ex post  ! D’où l’intéret de maintenir les impots à un niveau bas, simple et stable.


          • kalagan75 15 juin 2013 10:39

            comme tes postulats sur la loi de 1973 que tu interprètes à ta sauce , n’est-ce pas ?


          • pas compris deux choses, Demosthene : 


            1. qui sont les neo libéraux dont vous parlez ? 
            2. qui plume qui ? 

            Pour la question 2, la réponse est simple : c ’est Bercy qui nous plume. 

          • Xtf17 Xtf17 15 juin 2013 11:28

            Je n’ai pas souvenir que les impôts beaucoup plus élevés dans les républiques du Nord de l’Europe suscitent cette baisse de motivation au travail comme vous prétendez le démontrer.
            Le moral des ménages et des entreprises c’est plus affaire des perspectives économiques que de niveau des impôts. Demandez-vous à quoi servent les impôts (en dehors du paiement des intérêts d’une part de dette illégitime aux banquiers internationaux) et vous comprendrez que vous abordez le problème par le petit bout de la lorgnette. Les impôts paient pour les routes, les écoles, les hôpitaux, les agents de la fonction publique, votre retraite, votre santé, votre famille...
            Mais bon, sinon il y a la Somalie pour les frustrés : libéral paradise !


            • je suppose que vous voulez parler des MONARCHIES d’Europe du Nord puisque la Suède, la Norvege et le Danemark sont des Royaumes. Seule la Finlande est une république. 

              Sinon, il y a la Suisse et les Pays Bas. Liberal Paradise ! 

            •  Les impôts paient pour les routes, les écoles, les hôpitaux, les agents de la fonction publique, votre retraite, votre santé, votre famille...


              Déjà, toutes ces choses que vous mentionnez pourraient etre payées par les usagers et non pas par le contribuable. En dehors de la police, la justice, l’armée et la diplomatie, l’Etat n’a pas de légitimité.
              Ensuite, si vraiment l’Etat est capable de payer tout cela et de bien le gérer, pourquoi ne lui demandez vous pas egalement de nationaliser le logement et les champs ? Il est encore plus indispensable de manger et d’avoir un toit que d’aller à l’école et de se soigner, vous ne croyez pas ? On pourrait demander à un dictateur de faire travailler tout le monde aux champs et d’allouer lui même les logements (c’est vrai, pourquoi se fatiguer sur seloger.com quand l’Etat peut décider) ou la quantité de riz disponible par personne ? 

              Ah ? on me souffle dans l’oreillette que cela fut deja tenté et que ca a fini en bain de sang ? On me dit que Pol Pot a été l’un des criminels les plus sanguinaires que des gens aient jamais eu pour dirigeant et que, sommes toutes, le marché libre est le moins mauvais des systèmes ? 

            • Xtf17 Xtf17 16 juin 2013 12:55

              le marché libre le moins mauvais des systèmes ? Allez dire cela entre autre aux banghladais récemment morts dans leur usine pour nous habiller...


            • vous avez le choix de ne PAS acheter de textile Made in Bangladesh, si, evidemment, vous preferez voir TOUS les Bangladais morts de faim plutot que QUELQUES Bangladais morts dans des accidents industriels.



            • Xtf17 Xtf17 16 juin 2013 18:19

              vieux relents de colonialisme condescendant autojustifié...quelle triste voie que celle que vous suivez...Lisez Lordon et Michéa plutôt que Bastiat.


            • pens4sy pensesy 15 juin 2013 12:04

              L’evasion fiscale est aussi importante par ce qu’elle est légale sous le nom d’optimisation fiscale d’une part et d’autre part parce que des accords sont passés entre les représentants de l’État et leurs amis (et souvent ex-collègues) du CAC40 pour négocier leurs impots a des taux défiant toute concurrence.
              Les puissants sont les plus gros tricheurs, ils s’arrangent entre amis.
              Les autres paient.


              • h2b1 15 juin 2013 17:16

                « Lisez : Les recettes fiscales rentrent mal, le déficit de l’État se creuse sur le site web du Figaro...... »

                le jour où je lirai cela ailleurs qu’au Figaro ou les échos, ça me paraîtra plus crédible !



                • Xtf17 Xtf17 16 juin 2013 13:00

                  Ah oui, le JDD, du groupe Hachette de Lagardère, du même niveau que tout le reste de ses titres, (Paris Match, Elle, La Provence de Bernard Tapie, Entrevue, Choc...). Crédible.


                • Goz 28 mai 2014 17:31

                  Visiblement ça arrive un peu partout dans la presse : http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/28/les-impots-ont-rapporte-beaucoup-moins-que-prevu-en-2013_4427543_823448.html


                  Intéressant de voir que les articles de plusieurs mois s’avèrent juste, sûrement un fond de vérité.

                • S2ndreal 15 juin 2013 20:54

                  Pour atteindre le niveau dissuasif, il faut arriver à un taux d’imposition de 80 % pour les plus riches. La courbe de Laffer que vous dessinez correspond à vos voeux pas à ce qui peut être observé en économie.

                  Après, une personne se faisant vraiment beaucoup de fric considère qu’il paie trop d’impôts à taux égal ou inférieur. Il veut garder tout l’argent qu’il a durement spéculé sur le dos de la population.

                  Il prélève sa dîme par les intérêts de la dette d’état, par les baisses d’impôts qu’il obtient en menaçant de ne pas acheter les dettes d’état, par les dividendes d’actions des sociétés, par les obligations que ces sociétés ont prises sur son ordre, par l’optimisation fiscale faite par des experts, par les baisses de salaires obtenues en fragmentant le monde ouvrier. Après il pleure qu’il paie trop d’impôts. Vu la hausse de ses bénéfices, il va hurler à la mort car ses impôts sont en valeur absolue en hausse.

                  J’ai encore oublié la mécanisation croissante des unités de production. J’ai oublié qu’il utilise toutes les infrastructures d’état en payant le moins possible. La production est délocalisée. Les emplois sont rabotés par tous les moyens. Les employés sont des pis-allers éliminés chaque fois que c’est possible.

                  Laffer a écrit une théorie plaisante aux riches. C’est pourquoi il est devenu célèbre. Les fameuses boîtes à idées ont fait sa promotion. C’est le seul genre de lieu qui croit à sa théorie. Les économistes non propagandistes ont ridiculisé cette théorie.


                  • bakerstreet bakerstreet 15 juin 2013 22:30

                    Une leçon à tirer de cette belle logique de shaddok

                    Supprimons les impots.
                    Ainsi, comme on vous l’a déjà expliqué les riches pourront se faire construire une dizième maison, une cinquième piscine, et ainsi pourront embaucher les pauvres pour faire les travaux. Bush et Tatcher étaient très forts pour expliquer ces choses, reprenant les résumés de Noman Fieldman, cet économiste fou que les milliardaires trouvaient génial !

                    C’est pas difficile à piger, non ?

                    Cela vient de très loin en fait.
                    Déjà sous l’ancien régime, les nobles avaient cru bon de protester aux états généraux de 89, pour protester contre l’état confiscatoire. 
                    Ce pauvre Louis seize, affublé de Necker avait effectivment déjà envisagé de leur faire payer impot et taxes, une première......
                    Faute d’avoir voulu sauver leur frais de perruque, ils perdirent la tête....

                    Il en est de plusieurs façon de la perdre.

                    Quand à cette comparaison des états d’imposition et d’aubaine sur le marché, il ressemble à cette logique du client défilant dans une rue bordé de maquerelles et de putins.
                    Les unes donnent leur faveur pour moins que l’autre au client. 
                    C’est la loi du marché, la fameuse main invisible qui vous fait la poche portefeuille et le reste.

                    Cette savante courbe ressemble à celle donnée par l’effet du viagra, avant la déprime.
                     Est ce la tout ce que l’on a trouvé pour sauver le monde ?
                    Apparament ça suffit à certains.

                    L’avatar du sexe plutot que l’amour. Le fric plus que l’intéret.
                    Je veux parler de celui de tous, pas des taux d’intéret.....

                    Si le marché triomphe, l’intéret général est vaincu par le biais des états, seuls capables de s’oposer à la gloutonnerie et à l’accaparament, et de défénir des plans, des programmes, un avenir pour l’humanité. 

                    C’est pas difficile à piger, non ?

                    Nous jouons notre tête !

                    • Malthus Malthus 16 juin 2013 02:51

                      La France n’est pas l’Allemagne. Cela fait des siècles que nous sommes un Etat centralisateur du fait de notre histoire monarchique contrairement à l’Allemagne qui a toujours une fédération de micro-Etats princier. Cela fait aussi des siècles que la France planifie son économie du fait d’un modèle Colbertiste qui a largement influencé pour des siècles notre culture économique populaire. D’ailleurs, quand une usine ferme, où manifestent les ouvriers si ce n’est à Paris ? Cela n’est il pas le signe que le Peuple Français VEUT un Etat qui régule et intervienne dans l’économie ?

                      Les Français ne sont pas et ne seront jamais libéraux et ils ont bien raison. L’auto-régulation d’une marché est une énorme foutaise libérale, car le marché ne s’est jamais auto-régulé.
                      Le marché ne se régule qu’avec des lois votées par les dirigeants politiques (sensé représenter réellement l’intérêt général), afin justement d’éviter l’anarchie économique générée par la cupidité de très peu d’acteurs économiques. Le Libéralisme organise cette cupidité et cette anarchie.

                      Quant à la courbe de Laffer, elle démontre bien autre chose pour moi. La fiscalité pourrait être de 99 % sur nos revenus, si le restant à vivre et fonctionner pour les acteurs économiques, était suffisant pour payer factures, loyers, nourriture, hygiène, épargne et investissements.

                      Le problème étant plutôt que nos dirigeants étant soumis au dogme d’un libéralisme apatride et assassin, ont confié toutes les clés de régulation monétaires et douanières à une institution se rêvant de devenir un Pays, ce qu’elle ne sera jamais.

                      Or, si l’on ôte les dérégulations que nous subissons par le diktat des traités européens (anéantissant l’argument d’une « conjoncture » économique), l’Etat n’investit pas puissamment les ressources fiscales sur ce qui peut générer de l’emploi mécaniquement. Nous nous interdisons le contrôle des capitaux et l’inflation (avec adossement des salaires et gel des loyers) qui pourraient obliger les gros détenteurs de capitaux à investir dans l’économie réelle. Nous nous interdisons de dénoncer notre dette essentiellement constituées d’intérêts à payer. Nous nous interdisons d’interdire nombre de produits spéculatifs et nationaliser des banques. Nous nous interdisons d’envisager un autre modèle monétaire comme le 100% money. Nous nous interdisons en vérité beaucoup de choses qui font que l’on crée des institutions et des niches fiscales bien inutiles et couteuses pour mettre des rustines sur des gouffres, et évidemment, cela ne marche pas.

                      En clair, la courbe de Laffer met en évidence que l’Etat ne sachant pas investir correctement ses deniers, la consommation décline, les rentrées fiscales avec. Au lieu de donner des milliards à des banques en faillite, demandez vous ce que cela provoquerait d’accepter la mesure très libérale d’acter leur faillite, garantir les épargnes jusqu’à 100.000 €, et donner les milliards restants à la population directement ?

                      Cela donnerait un peuple qui se désendetterait rapidement, consommerait beaucoup d’un coup, investirait, créerait ses entreprises, etc. Il ne faut pas sombrer dans le syndrome du larbin.


                      • Daniel Roux Daniel Roux 16 juin 2013 09:10

                        Cet articles est intéressant car il montre comment des « journalistes » servent la soupe à la classe dominante, celle en charge du pays, celle qui l’a ruiné.

                        Une dette monstrueuse qui mange les efforts d’économie entrepris depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir.

                        Sur cette dette de 1600 milliards, 800 milliards sont directement dus à Sarkozy, en tant que ministre de finances puis Président.

                        Ceux qui hurlent le plus fort contre les impôts sont également ceux qui paient le moins et coûtent le plus. Nous le savons, les plus riches paient très peu d’impôts par rapport à leurs revenus réels, alors que les plus pauvres, par le mécanisme de la CSG sur les salaires et la TVA sur la consommation, paient le maximum, toujours par rapport à leurs revenus.

                        N’oublions pas les entreprises, surtout celles qui pratiquent le chantage à l’emploi et celles dont les dirigeants et actionnaires sont proches du pouvoir. Le déficit annuel des finances publiques correspond aux montants des subventions, distribuées sans pratiquement aucun contrôle.

                        "L’Audit sur les aides publiques 2007 (commandé en 2006) a comptabilisé 65 milliards d’euros (à 90 % financées par l’État), soit 3,5 % du PIB, d’aides publiques aux entreprises. Un précédent rapport du Conseil d’orientation a aussi montré une aide indirecte bien plus importante encore via les niches fiscales fortement développées de 2000 à 2010. "

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