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La France à la casserole

 

Les vaniteux n’entendent jamais que des louanges

-Saint Exupéry

 

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Fête du bruit

La casserole est un objet bien singulier.

A la fois quotidien, banal, quelconque, à la portée de toutes les bourses… il peut aussi se voir détourné de multiples manières.

Une célébration de l’inventivité humaine en quelque sorte.

Son usage premier, bien sûr, est de faire la tambouille : l’ustensile qu’on lui adjoint volontiers est une bonne grosse cuillère, histoire de bien remuer. Le mieux est encore une spatule, qui aura plus de surface, et permettra donc d'agiter plus de popote, à énergie également dépensée.

Un autre usage, popularisé par les films d'horreur et autres séries d’action, est son côté défensif/offensif.

Une intrusion nocturne ? Une tentative d’agression ? Un casse-bonbons qui vous pourrit votre soirée cuisine ? Hop ! Un bon coup sur la tête, ou –encore mieux- le litre d’eau qui était en train de bouillir pour les pâtes, dans la figure de l'impétrant : effet garanti… par contre dans ce dernier cas prévoyez un bon avocat.

Lorsqu’on se marie, la tradition est d’en accrocher une ribambelle derrière la voiture du cortège nuptial. C’est une tradition d’essence anglo-saxonne principalement, bien que certains tentent de l’implanter dans nos contrées, avec assez peu de succès il faut l’avouer.

Car l’avantage principal de la casserole (qu’elle partage avec la poêle, voire avec son couvercle, ne soyons pas exclusifs) c’est qu’elle peut faire du bruit. BEAUCOUP de bruit.

En politique, traîner des casseroles veut tout dire : on a cuisiné une bonne grosse tambouille, qu’on s’est partagée très souvent entre (bons) copains, et qu’on aurait aimé faire passer à l’as, tranquilou bilou comme disait mon grand-père (qui en connaissait un rayon). Mais plus on tente de le faire, et plus elle fait du bruit, la tambouille, plus elle colle aux basques, rendue de plus en plus visible au fur et à mesure qu’elle se rappelle incessamment à notre bon souvenir, un peu comme les ustensiles accrochés à l’arrière de la carriole électorale. Et l’attelage branlant bringuebale à n’en plus finir, au corps défendant de « l’élu » indélicat.

Et le cortège accompagnant la macronie est tellement dense qu’un mariage Berbère en comparaison, c’est un peu comme un meeting des anciens combattants de la guerre de 14, y a vraiment pas âme qui vive. Dans ce cortège nuptial, on trouvera par exemple celle qui a arrosé quasi gratuitement les associations tenues par des amis ou des connaissances, avec l’argent d’un fonds public destiné à « lutter contre le séparatisme ». Fonds créé à l’occasion de l’assassinat barbare d’un professeur, par un demeuré islamiste.

Ou alors on apercevra celui qui a utilisé la justice dont il est le ministre, pour se payer les ennemis qu’il s’était fait lorsqu’il était avocat.

Ne parlons même pas de celui qui a arbitré certains projets de lois concernant une compagnie maritime, alors qu’il y était directement impliqué aussi bien par ses liens familiaux, qu’en tant qu’administrateur. Ou encore celui qui s’est fait offrir des tableaux de Maître alors qu’il était maire, et qui en même temps a attribué un juteux Marché Public à l’entreprise qui lui a offert lesdites croûtes…avant de porter un projet de loi qu'il osera qualifier « de gauche », projet qui demande gentiment à tout le monde de se faire exploiter deux ans de plus au travail, quitte à en crever. Et je ne parle même pas de celui qui a demandé (et obtenu) à une femme démunie qui risquait de tomber dans la précarité, des faveurs sexuelles en échange, d’un logement. Et qui est aujourd’hui « le premier flic de France ».

LOL comme dirait l’autre.

Tous ces cas constituent de bons exemples de ce qu’il est convenu d’appeler « des casseroles ». Alors bien sûr, les casseroles sont nombreuses, elles sortent souvent en batterie, et on ne pourrait toutes les citer ici tellement il y en a, mais ce qui est le plus frappant dans tout ça -presque aussi frappant qu’un tir de LBD à la tête, si j’osais faire le parallèle… allez, j’ose-, c’est la remarquable constance de celles et ceux (j’ai failli dire « celleux » parce que je désire de tout mon être rester inclusif, merci Marlène) qui trainent des chapelets de casseroles et de poêles à frire de toutes dimensions, de faire semblant d’ignorer le tintamarre qu’elles produisent.

De faire comme si de rien n’était, avant de tenter de passer à autre chose.

Or aujourd’hui, il y a un petit hic : ça ne marche plus.

 

Le Chuck Norris de la honte

Prenez notre extra-ordinaire président, un individu au cerveau si complexe que nous autres, les riens, ne pouvons même pas imaginer ce qu’il s’y passe réellement. Et encore moins le saisir.

Ce Surhomme donc, vient de passer en force un projet de loi rejeté depuis plusieurs mois par 94% des premiers concernés, ceux qui travaillent, et par les trois quarts de la population. Une paille.

Il vient également de jeter aux chiottes son fameux « dialogue social » en refusant toute proposition, modification, changement, dans son merveilleux prooooojeeet, que ce soit à l’Assemblée ou chez les fameux « partenaires sociaux », et a balayé d’un revers de main dédaigneux les 4 mois de mobilisations syndicales et citoyennes. Il a aussi régulièrement insulté les manifestants et grévistes à la télévision, à chacune de ses apparitions. Rajoutons aussi, tant que nous y sommes, une propension grandissante à la lâcheté et à la veulerie en maltraitant régulièrement de grandes parties de la population, pour ensuite systématiquement se rendre à l’étranger les jours de mobilisations, aussi bien que lorsqu’il se planque derrière une armée de CRS et de gardes du corps surarmés à chacun de ses déplacements dans un pays qui n’est plus le sien -et ne l’a, avouons-le, jamais vraiment été. Le Touquet aussi bien que La Rotonde, ne sont pas des éléments représentatifs de la France moyenne.

On aura tout dit et presque tout fait sur cet individu hors-normes, et on pourrait légitimement se poser la question : pourquoi un billet/article/commentaire de plus sur cet individu ? Qu’est-ce qu’il va apporter de plus au moulin d’une démocratie qui, tel le grain sous la meule du meunier, est aujourd’hui réduite en quasi poussière ? Un tel personnage mérite-t-il tant d’énergie et d’attention ? Lui qui, désormais relève de l’indicible, de l’ineffable, de l’incompréhensible au commun des mortels que nous sommes nous tous, les contestataires-opposants-écoterroristes-résistants-réfractaires-factieux-cyniques-impuissants à sa politique qui est toujours menée, rappelons-le, tambour battant mais « utile pour tous les français »  ?

 Et bien je répliquerai sans ambages : il fait bien son cinéma, et comme nous avons tous compris, que ça n’est que ça, du cinéma…alors qu’est ce qui nous empêcherait de faire le nôtre ?

Vu que son cinéma, ça n’est rien que ça : du ci-né-ma, pourquoi se gêner ?

Donc, l’individu susnommé, Sa Majesté le Roi des Mouches, pense lui aussi qu’il est temps de « passer à autre chose ». Il veut invisibiliser LA casserole monumentale qu’il s’est lui-même forgé.

Manque de bol, le bas peuple, la fange, les sans-dents, bref 94% des principaux concernés, ne sont pas mais alors absolument pas de cet avis. Et si on passait un peu plus de temps sur le sujet ? Est-ce que par hasard, tu n’aurais pas un tout petit peu honte de ce que tu viens de faire, Manu ? Non ?

Ben non : il est né bien, bien avant la honte.

 

République gazeuse

Alors c’est sûr, nous la plèbe n’avons pas les mêmes moyens, ni la même force de frappe (sans mauvais jeu de mots) que lui et son brillant gouvernement…Mais c’est pas grave : en bon gauchiasse que je suis, j’ai toujours préféré les petites productions indépendantes, j’ai toujours privilégié le Do It Yourself, l’indépendant, le fait maison, par rapport aux gros blockbusters hollywoodiens. Et je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas.

Donc à Macron et à son gouvernement ultramoderne, nous laisserons la totalité des médias mainstream, l’entièreté des canaux télévisuels, en passant par les plateaux remplis jusqu’à ras la gueule de petits-bourgeois réactionnaires puant la pisse rance et l’imbécilité crasse, jusqu’aux éditoriaux de la presse écrite commis par des « journalistes » qui n’hésiteraient pas à vendre leurs enfants sur un marché Thaïlandais, si d'aventure cela leur permettait de se faire bien voir par le Monarque. On lui laissera aussi un patronat et une bourgeoisie tombés en pamoison perpétuelle, tous obligés qu’ils sont dans leur adoration juvénile de changer de caleçon ou de string 36 fois par jour, tellement ils n’en reviennent pas d’avoir misé sur un tel bon cheval, canasson qui leur a rendu au centuple leur investissement de départ.

La liste ne serait pas complète si on n’y incluait pas des « institutions » telles que le Conseil Constitutionnel ou le Sénat, remplies de « sages » tous issus du même rang et du même sang, et qui sont aussi « sages » avec les fondements « républicains » de notre pays, que Marc Dutroux avec les fondements infantiles lorsqu’il exerçait ses talents dans la crèche du coin, ou que mon chat quand il essaie de se nettoyer le sien avec une souplesse que ne renierait pas un contorsionniste de cirque de haut niveau. On lui laissera aussi sa fameuse « légitimité », ladite légitimité ayant été obtenue à coups de 49.3, avec la complicité de personnages aussi recommandables que Gérard Larcher (40 ans de politique professionnelle sur le dos des cons-tribuables), ou Laurent Fabius, ou encore Alain Juppé. Est-il nécessaire de rappeler comment, et sur quels dos s’est faite la « carrière » toute entière de tels individus ?

Nous laisserons également au Président de la République des Objets Ubérisés et de la Tambouille (abrégée PROUT pour le côté pratique), l’appareil de répression ultra moderne qu’il a mis en place, et développé à grand frais depuis maintenant plus de 6 ans, en prévision de ce qui arrive désormais à grand pas. Un appareil répressif et sécuritaire composé d’environ 230 000 robots humains, des séides sans cervelle payés en moyenne 1800 balles pour tabasser des prolos qui en gagnent 1500, et faire passer en force des lois immondes (qui les pénaliseront eux aussi ainsi que leurs familles), tout en réalisant l’exploit qui consiste à désigner ceux qui en gagnent moins de 1000, comme les seuls responsables de leur malheur. Bénéficiaires du RSA et autres indigents qui auraient la frauuuude un peu trop facile, gare à vous ! Notre Président Immaculé et son gouvernement d’Honnêtes Gens va désormais vous avoir à l’œil, et le bon ! Habituels boucs-émissaires en cas de crise, vous allez morfler tout autant sinon plus que les opposants à la Bonne et Saine Politique de l’Exceptionnel Président de la PROUT Française, j’ai nommé Sa Majesté Sérénissime Emmanuel Macron. Une politique qu’elle est tellement bonne, qu’on en viendrait presque à se demander une fois de plus, pourquoi ces abrutis de prolos n’en veulent toujours pas ?

Oui, définitivement, l’acronyme PROUT convient très bien à notre pays et à son Président : une République devenue entièrement gazeuse, une république qui schlingue, une république puante noyée sous un nuage perpétuel de lacrymos… avec de beaux mots « Liberté Egalité Fraternité » affichés et braillés partout en continu, mais pratiqués nulle part.

 

Cass(erol)e toi, pôv’ con !

Donc le Président de la PROUT et tout son gouvernement de gens responsables mais pas coupables ne tiennent désormais plus que par cet appareil ultrarépressif, mais le tableau ne serait pas complet si j’oubliais les tribunaux, le deuxième bras armé de la bourgeoisie. Des tribunaux qui risquent bientôt de tourner à plein, au fur et à mesure que la « contestation » va se muer en révolte, et que rapidement, la bourgeoisie et les possédants qui veulent nous réduire en esclavage total, commenceront à regretter le temps béni des simples casseroles et autres poêles à frire. Car oui, inéluctablement, devant le fossé que dis-je, la faille béante qui est en train de s’ouvrir sous les pieds de la PROUT tout entière, que restera-t-il aux serfs, quand ceux-ci auront épuisé toutes les formes classiques et non-violentes de doléances ?

Et nous donc, les riens, nous en sommes pour l'instant à la simple casserole et l'humble poêle à frire. Face aux LBD, aux matraques, aux grenades et au mépris, il ne nous reste –encore- que ça pour nous faire entendre. Je dis bien « encore » parce que là aussi, des arrêtés commencent à être pris. Les Préfets –ces honnêtes gens responsables, qui vivent eux aussi des confortables traitements que la PROUT leur octroie grâce à nos impôts- ne veulent pas de « dispositifs sonores portatifs » qui seraient aptes à entraver la chanson de gestes macronienne. Donc on saisit les casseroles, à défaut d’interdire peut-être, un jour prochain, purement et simplement, les langues ou les cordes vocales.

Il faut que le discours du Monarque se déploie sous un tonnerre de louages et d’applaudissements, voire d’encouragements : rien d’autre. Donc, en attendant leur interdiction totale, à nous les ustensiles de la tambouille. Usons et abusons-en, avant que ne survienne le couperet rageur. Puis nous passerons à l’artisanal, au fait maison, à ce qui se cache facilement dans une chaussette, ou se trouve à disposition dans la rue : un sifflet, ou une pierre sur un échafaudage, voire une godasse sur un poteau de signalisation.

Quoi ? Vous allez interdire les godasses aussi ?

Il nous restera toujours la tête contre les murs.

Nos têtes sont plus dures que l’acier, le boucan sera donc terrible.

L’inventivité des exploités est sans limites.

 

Tu quoque, fili

Assurément, la casserolade est l’ultime, la dernière forme de protestation pacifique. Alors oui, d’accord, elle gène un peu, elle fait même parfois mal aux tympans des gentils policiers qui sont chargés de maintenir à distance les effusions amoureuses de la plèbe pour ce Président exceptionnel qu’est Emmanuel Macron Ier. Mais au fait : est-ce vraiment un signe de protestation, comme ils semblent tous l’affirmer ?

Et si la casserolade… c'était avant tout un programme politique ?

Si, au fond, brandir à bouts de bras un banal objet, et en faire le point de mire de toute l’attention, grâce à lui faire du bruit de manière purement gratuite, occuper l’espace avec un brouhaha permanent, dénué de sens mais extrêmement accaparant, taper en cadence puis se désynchroniser tous en chœur, pour finalement se resynchroniser de manière purement fortuite, promettre une cadence élevée, avant de ralentir à l’extrême, faire tout et son contraire en même temps, occuper désespérément l’espace pour tenter de faire croire qu’il y aurait un motif discernable derrière tout ce pataquès, avant de finalement proposer l’inverse, pour redoubler d’intensité dans les coups, avec des variations, tantôt aigües, tantôt graves… tout ceci, au fond, n’est-il pas l’essentiel du discours politique ? La quintessence de la proposition gouvernementale actuelle, dans sa forme la plus pure ?

La casserole est un miroir : le miroir, en creux, des Vanités du gouvernement Macron-Borne, son alter ego jouissif, cru, authentique, qui lui, ne se cache pas. Jamais.

Cela fait six ans, six longues années que ce Monarque prétend nous régenter, et durant tout ce temps nous n’avions pas remarqué l’essentiel : nous croyions qu’il nous jouait du pipeau, alors que c’était de la casserole. Et c’était un maestro en la matière : il nous a hypnotisés avec du vide qui sonnait plein. Il nous a occupés avec du plein qui sonnait creux. Il a joué de la batterie complète sur toute la gamme des ustensiles, et nous l’avons suivi, tels des petits enfants à la queue leu-leu, gamins hébétés qui arrivent maintenant en vue de la falaise, incapables de voir l’issue funeste avant qu’elle n’advienne.

Assurément, Manu est un joueur de flûte de la pire espèce : comme dans le conte il se venge, mais on ne sait trop de quoi. Sans doute d’un mépris qu’on lui a inculqué depuis sa plus tendre enfance, et dont nous avons pu avoir un aperçu édifiant lorsque son paternel a pris la parole il y a tout juste un an, pour défendre fiston qui était déjà a-do-ré par la majorité du peuple -ce qui ne l’a bien sûr, absolument pas empêché d’être ré élu, bien au contraire. Allez comprendre… donc papa a balancé la sauce, il y a un an de ça, à 5 jours du second tour : et cette sauce avait le même coût de rance. Il a traité les français d’ingrats, oui d’ingrats. « Très ingrats » qu’il a dit même : « les Français sont très ingrats, mais ce n’est pas nouveau ». Très ingrats envers le bilan de son exceptionnel fiston, très ingrats face à un homme qui « a géré courageusement la France ».

Tel père, tel fils.

 

De l’ingratitude à la bravitude

Estimons-nous heureux : papounet aurait pu nous qualifier de « lâches », en opposition au courage dont aurait constamment fait preuve son éborgneur de fils, lui qui a demandé à ce que les gilets jaunes viennent « le chercher », avant de vite retourner en trottinant se cacher sous les jupes des CRS. Nous sommes donc passés près, quel soulagement !

Il ne restera plus à la majorité des veautants de la PROUT que de le réaliser enfin, pour passer de l’ingratitude, au courage le plus total. Celui qui met en jeu votre intégrité physique. Celui qui vous engage totalement. Celui qui vous fera tomber vos batteries de cuisine et vos chants sympathiques pour d'autres moyens d'actions, beaucoup plus radicaux et efficaces…

Celui qui consistera à demander des comptes et l’addition, et certainement pas à demander gentiment, comme cela se fait actuellement à coups de casseroles et de belles manifestations, la destitution totale de ce gouvernement et une remise de la souveraineté au Peuple et à lui seul, pas à des représentants qui ne représentent qu’eux-mêmes.

La gentillesse- hélas !- ne marche pas.

Il va falloir regarder les choses en face.

Alors il est également vrai que cela suppose une bonne dose de courage, et celui-ci semble (logiquement) manquer à pas mal de monde, vu l’ampleur toute relative des cortèges, manifestations, actions, et autres casserolades auxquelles nous assistons en ce moment. Et vu l'ampleur de la répression.

Clairement, les motifs non pas d’insatisfaction –voire d’ingratitude- mais de belle, flamboyante et saine colère, ne manquent pas à 99,9% de nos concitoyens. Il ne manque juste qu’une toooute petite étincelle.

Gageons qu'elle arrivera bientôt.

Entre une inflation galopante, un gouvernement qui leur défèque régulièrement sur la tête, et une police qui s’assure que tout le monde ouvre bien la bouche et dise en chœur et avec le sourire « encore ! »…sans parler des futures « réformes », qui verront la très grande majorité des Français ne plus avoir droit ni à la retraite, ni à la Sécurité Sociale, ni à l’Assurance chômage… ce qu’il restera à nos concitoyens, ce sera peut-être un œil pour pleurer (l’autre finissant fatalement par être crevé par les potes à Macron), tout en craignant de perdre un emploi qui leur permet à peine de surnager dans un monde en crise et de ce fait, risquant de finir au RSA, c’est-à-dire obligés de travailler cette fois-ci gratuitement, esclavagisés par un patronat tout-puissant…C’est fou ça quand même, un coup il n’y a pas d’emploi, et puis l’instant d’après on en trouve plein ! On s’y perd vous ne trouvez pas ?

Un vrai projet de retour au XIXème siècle donc, un prooooojet global, un proooojet qui ne laisse plus grand choix à toutes celles et ceux qui hésitent encore, et qui font encore le dos rond en espérant passer entre les grosses gouttes de l’orage qui s’annonce.

Il va falloir incessamment sous peu passer de l’ingratitude au courage.

Puis à la rage.


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6 réactions à cet article    


  • rogal 26 avril 2023 08:32

    Dans la Macronie l’ordure abonde.


    • Gégène Gégène 26 avril 2023 09:16

      Après un premier quinquennat de miel et de lait, qui pouvait imaginer une telle catastrophe pour le second ?  smiley


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 avril 2023 09:39

         ’’Il va falloir incessamment sous peu passer de l’ingratitude au courage.’’

          >

         « Le roi ne lâche que quand le peuple arrache » Victor Hugo, Notre Dame de Paris

         

        Louis XVI l’a appris à ses dépens pour bien moins que ça.


        • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 avril 2023 10:35

          Peut-on longtemps régner contre son propre peuple ?

          La France ressemble de plus en plus à une dictature, qui se durcit progressivement au fur et à mesure que la contestation s’amplifie.

          C’est un démophobe compulsif. Il nous hait fondamentalement et veut nous détruire, détruire la France, son industrie, ses écoles, ses lycées, son université, ses hôpitaux, sa justice, ses institutions sociales, sa culture, son indépendance internationale, sa politique extérieure, bref, tout ce qui a fait son prestige international et sa vitalité interne.

          Grâce à lui, après lui, de tout cela, il ne restera rien. Soit vendu et pillé par le privé, soit tout simplement réduit à néant.

          La France, sa population, son histoire, sa grandeur, auront été lessivées.

          Ou bien une réaction à la hauteur le mettra hors d’état de nuire. C’est désormais notre seule issue.

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