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Accueil du site > Tribune Libre > La France doit-elle changer ?

La France doit-elle changer ?

Il y a quelques temps, j’ai participé à un concours de discours politique sur le thème : « La France doit-elle changer ? » J’ai pensé que cela pouvait être une bonne idée de vous faire partager la version condensée de ce discours.

En décembre 1994, Edouard Balladur déclarait à la télévision : « La France va mieux ». Mieux que pendant les sombres heures du socialisme, nul ne peut en douter.

En octobre 1999, Martine Aubry, alors ministre de l’Emploi et de la Solidarité dans le gouvernement de Lionel Jospin, proclamait à la tribune de l’Assemblée nationale : « La France va mieux ».

En août 2000, de nombreux parlementaires socialistes déclaraient dans un communiqué commun : « Aujourd’hui, la France va mieux ».

En juin 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, déclarait au perchoir de l’Assemblée nationale devant de nombreux parlementaires : « Bonne nouvelle : la France va mieux qu’on ne le pensait ».

Treize ans et huit gouvernements plus tard, une partie de la classe politique française continue de mal répondre à une question trop rarement formulée. La question n’est pas de savoir si la France va mieux ou non mais de savoir si la France va bien.

Car, oui, à toute époque on a pu dire que la France allait mieux. Mais mieux que quoi ? Mieux qu’avant parfois, mieux que l’année d’après souvent !

Mais la France, qu’incarne-t-elle vraiment ? La France, c’est une terre, des régions, un peuple, une culture, une histoire, l’Histoire de la France telle que nous l’aimons. Se poser, aujourd’hui, la question de la nécessité du changement est donc une question cruciale pour l’avenir de notre nation. Si la France doit changer, il faut que les Français en prennent conscience et qu’ils l’acceptent. Car la France sans son peuple n’est rien.

Désormais, le débat est clair, la France et ses Français doivent-ils changer ? Se réformer ? Rompre avec le passé ? Autant de questions à l’apparence similaire mais qui dissimulent bien des différences, à l’image de ce que nous sommes tous. Héritiers d’une même histoire, fiers du même pays, mais pourtant tous si différents.

Aujourd’hui, nous devons tous nous poser cette question :

L’état de la France nous impose-t-il de changer ?

La parole que je porte est plus grande que moi, la foi qui me fait vivre pour mes idées ne m’appartient pas. Permettez que mon identité s’estompe au profit de l’espérance dont j’ai voulu témoigner dans les propos qui vont suivre.

Alors, aujourd’hui, la vérité c’est que la France ne va pas bien, la France souffre.

Elle souffre d’un manque de compétitivité, d’une trop grande rigidité du marché du travail. La France a été trahie par son histoire - lorsqu’il y a maintenant plus de soixante ans le général de Gaulle, ce grand homme d’État, signa le 4 octobre 1945 l’ordonnance créant la Sécurité sociale française - trahie par cette logique d’assistance et de protection qui, développée à outrance comme ce fut le cas, fait qu’il est devenu plus intéressant de cumuler les prestations sociales au chômage que d’aller travailler au SMIC.

Elle souffre de cette démagogie rhétorique qui dissimule les maux de notre pays derrière les mots de notre langue. Elle souffre de ces intellectuels qui ont fait des immigrés clandestins de simples sans-papiers, des « racailles » sans éducation de simples « jeunes » en difficulté, de l’équité républicaine une égalité appauvrissante, des viols collectifs et à répétition des « tournantes » banalisées et qui nous expliquent ensuite que les pires criminels de notre pays ne sont rien d’autre que des victimes du système sociétal français. Le résultat de cela, c’est qu’à force de vouloir justifier l’injustifiable, on a fini par excuser l’inexcusable.

Nul besoin de s’appeler Nicolas Baverez pour constater que la situation aussi bien économique et commerciale que diplomatique et sociale de la France n’est pas à la hauteur du rang qu’elle mérite. Depuis 1990, à aucun moment notre taux de chômage n’a été inférieur à la moyenne des 15 puis des 25 pays de l’Union et la croissance de notre PIB/habitant n’a été que deux fois, en 15 ans, supérieure à la moyenne des pays de l’Union européenne.

Alors, si certains se contentent de ces performances pour dire de notre pays qu’il va mieux, je ne m’en contenterai pas pour dire de la France qu’elle va bien.

Oui, tout n’est pas parfait en France, oui la France ne va pas mieux mais la France ne doit pas pour autant renier son passé. Elle ne doit pas oublier son histoire ni sa culture.

Car si l’Histoire a fait de la France un pays à jamais inscrit dans la postérité des nations et dans le passé de l’Europe, notre culture, à la fois universelle et unique, exceptionnelle et reconnue, contribue encore et toujours à inscrire notre pays dans le futur.

Quel plus bel exemple que notre exception culturelle ! L’exception française, c’est cette indépendance d’esprit que nous avons toujours défendue dans notre histoire et qui est à l’origine du profond respect que nous témoignent les autres peuples du monde. La force de notre culture, c’est d’avoir su participer à ce grand mouvement d’uniformisation culturel mondial tout en défendant la spécificité de nos artistes, de nos chanteurs, de nos écrivains, de nos cinéastes.

La France est riche, riche de son histoire, riche de sa culture, riche de sa diversité. Elle est riche de tous ses Français d’origine multiple qui, chacun à leur façon, ont contribué à écrire le long roman de notre nation.

Mais la France est aussi riche de ses nombreux atouts, ceux-là même qui ne sont jamais suffisamment utilisés à notre profit.

La France est ainsi la championne mondiale du tourisme, la championne européenne de la natalité, la championne occidentale de la productivité horaire du travail. Mais dès lors que l’on s’intéresse à la productivité par salarié, notre pays, fort, ou plutôt faible, de plus de deux millions de chômeurs, voit sa productivité passer sous celle de l’Irlande et sous celle des Etats-Unis. Car le mal de la France, c’est son trop grand nombre de chômeurs et son temps de travail hebdomadaire bridé par des mesures régressistes qu’aucun autre pays n’a d’ailleurs jugé bon de mettre en place à son tour.

Là encore, l’un de nos atouts n’est pas suffisamment exploité et nous fait perdre une bonne partie de ce qu’il aurait pu nous faire gagner.

Partant de ce constat général, sévère mais objectif, la réponse se devine d’elle-même : oui la France doit changer.

Oui, notre pays doit se réformer, doit être transformé.

Bien évidemment, nous ne devons pas attendre patiemment le changement comme un messie improbable. Le changement viendra parce que nous le voudrons, il viendra parce que nous l’aurons choisi.

Il nous faut donc changer notre rapport à l’État.

L’État, ce n’est pas le « plus froid de tous les monstres froids », ce n’est pas cette entité nietzschéenne qui nous « ment froidement » en nous disant « Moi l’État, je suis le peuple ». Les hommes politiques ne cessent de nous le répéter : « L’État c’est vous ET nous ! ».

L’État ne peut pas et baisser les impôts et augmenter les prestations sociales et les services publics. L’État doit être géré aussi sérieusement et rationnellement qu’une entreprise.

L’État français, c’est 63 millions d’actionnaires individuels, 1 200 milliards d’euros de dettes, aucun dividende depuis 30 ans et un taux de croissance qui ne ferait rougir que nous.

Il faut donc arrêter de taxer à outrance ceux qui réussissent, d’entretenir sans rien demander en retour, et d’oublier cette classe moyenne - toujours assez riche pour payer des impôts mais jamais assez pauvre pour en bénéficier.

Plus généralement, la France doit se réformer en profondeur et rompre avec les politiques-rustines. Elle doit repenser ce qui a fait pendant trente ans le succès de notre modèle social. Car aujourd’hui, notre modèle n’est efficace que pour rendre les pauvres toujours plus pauvres, les classes moyennes toujours plus oubliées du système et les riches toujours plus taxés.

Pour que notre génération ne soit pas cette génération sacrifiée dont on parle tant, et ainsi éviter que pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une nouvelle génération n’hérite d’un monde pire qu’avant, nous devons réagir au plus vite.

L’ultimatum est lancé, nous avons moins de vingt ans pour inverser la tendance écologique, moins de dix ans pour équilibrer nos comptes de retraite avant la banqueroute. Alors aujourd’hui, faisons changer les mentalités et la France changera.

Nous voilà devenus, aujourd’hui, ce que Jules-Paul Tardivel, journaliste canadien de la deuxième moitié du XIXe siècle, appelait de « vrais patriotes ». « Le vrai patriote, disait-il, s’inquiète non du poste qu’il doit occuper dans la patrie, mais du rang que la patrie doit atteindre parmi les nations ».

Cette année, le 22 avril, France SA réunit son Assemblée générale extraordinaire. Alors, vous comme moi, tout petit actionnaire que nous sommes, allons voter.

Allons-nous exprimer ! Et n’ayons pas peur de le dire : « Oui, la France doit changer ».

La France doit changer pour ne pas changer. La France doit changer pour ne pas subir le changement qu’elle ne veut pas.

La France n’a jamais changé à coups de réformes. Les Français sont ainsi faits qu’ils ont besoin de grands mouvements pour accepter le changement. Car au fond de nous-mêmes, nous tenons profondément à nos valeurs, à notre nation, à notre culture, à nos territoires. Nous sommes tous quelque part en nous des conservateurs. Nous conservons tous en nous des marques de l’histoire de notre nation. L’Histoire de France est ponctuée de ses grandes ruptures qui ont transformé notre pays, tout en le faisant demeurer ce qu’il est fondamentalement.

La France s’est construite de ces grands évènements où le courage se mêlait à l’espoir d’un monde meilleur. Il en a fallu du courage au peuple français pour prendre la Bastille et déclencher la Révolution. Il en a fallu du courage pour créer la IIIe République. Il en a fallu du courage au gfnéral de Gaulle pour défendre la France libre.

Si nous n’agissons pas très vite, oui la France changera. Mais nous le regretterons car elle s’appauvrira et elle perdra sa place dans le monde. Et cela, je n’en veux pour rien au monde.

Évidemment, cela ne sera pas facile. Mais je garde toujours en mémoire cette phrase de Mark Twain, qui, bien souvent, m’a donné le courage dont j’avais besoin pour réussir.

« C’est parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible, qu’ils l’ont fait ».

Vive la République !

Vive la France !


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25 réactions à cet article    


  • le mave 2 avril 2007 13:07

    J’ai lu relu er rererelu votre article et je n’arrive toujours pas à savoir si vous êtes sérieux ou si c’est de l’humour au second degré .


    • (---.---.227.22) 2 avril 2007 13:51

      C’est un discours politique, creux comme le sont les discours politiques.


      • (---.---.140.77) 3 avril 2007 19:59

        «  »« En décembre 1994, Edouard Balladur déclarait à la télévision : « La France va mieux ». Mieux que pendant les sombres heures du socialisme, nul ne peut en douter. »«  »

        Les sombres heures du socialisme dites-vous du haut de votre jeune âge !

        Vous n’avez certainement pas vécu les sombres années Mitterand, moi si. Et je vous certifie que l’on y vivait nettement mieux et plus solidairement qu’aujourd’hui, jeune homme !

        Pour finir,Pouvez-vous me citez quelques progrès sociétaux qui auraient profité au plus grand nombre des Français, au hasard, ces 5 dernières années ?

        Merci de votre réponse.


      • Damien Sage Damien Sage 2 avril 2007 14:47

        Si l’on apprenait la langue de bois à l’école et seulement à l’ENA, on reproduirait ce que les athéniens ont connu et qui a tué leur démocratie.

        Car lorsque l’on ne peut plus vraimment se comprendre, et que les avocats, les juristes, peuvent vous faire un procès sans même que vous sachiez de quoi on vous accuse, c’est que le fond du puit est proche.

        Je recommande chaudement l’article traitant du politiquement correct sur Wikipedia.

        Vous y verrez que le politiquement correct a des fondements très louables. Mais ne l’avons nous pas utilisé excessivement ?

        C’est une simple question, je ne saurait trancher.

        Bon lundi à toutes et à tous !


        • Vilain petit canard Vilain petit canard 2 avril 2007 15:57

          Rassurez-moi : votre article, c’est un Poisson d’avril ?

          Tout y passe : le manque d’attractivité, la rigidité, De Gaulle, puis la chute due vraisemblablement aux malveillants socialistes, la métaphore de l« ’entreprise France », etc. On dirait que ça a été écrit par Raffarin ! Ou par Baverez, ou Le Boucher, c’est pareil tout ça.

          Non, mais, sérieusement, j’en reviens encore pas.


          • Vincent 2 avril 2007 17:24

            C’est étrange ces commentaires qui se replient automatiquement alors qu’ils n’y a pas de votes négatifs. Serait-ce cela la démocratie façon Sarko /UMP, ne pas supporter la contradiction.

            Alors pour le plaisir je vous poste de nouveau :

            Plus sérieusement, En lisant le texte je me suis demandé à quelle tribune ou dans quel meeting je pourrais entendre ce discours, j’ai hésité entre le FN et l’UMP, ensuite j’ai regardé la photo de notre auteur et je me suis dis il fait très UMP ce garçon, chemise blanche ouverte, cheveux mi-long tiré en arrière....

            Je clique sur le lien et Benco : http://www.paris16.org/

            Allez voir les photos avec notre ancien premier ministre, c’est flagrant 3 jeunes cheveux en arrière, les plus vieux c’est la raie sur le cotè, et des fois il y a un vieux avec plus beaucoup de cheveux, dans ce cas ils sont en arrière, c’est pour faire encore djen’s (je suppose)

            Cette remarque n’est en aucun cas liée à un délit de sale gueule mais j’ai remarqué qu’à la façon de s’habiller de se coiffer et de se comporter on pouvait facilement identifier les groupe politique ou au moins les grandes tendances.

            Enfin je ne pensais pas qu’Agoravox s’autorisait à publier les brouillons de nègres de Sarko. Nan franchement, Marco depuis quelques temps ça déconne un peu au niveau de l’intérêt des articles, il y a comme un relâchement, auriez-vous perdu votre indépendance en offrant trop de tickets à des modérateurs.

            Je ne sais pas si ce discours à gagné, mais je trouve le procédé limite.


          • Vincent 2 avril 2007 16:31

            Heu vous l’avez gagner ce concours de discours ?!!!!!!!


            • Vincent 2 avril 2007 16:59

              Plus sérieusement,

              En lisant le texte je me suis demandé à quelle tribune ou dans quel meeting je pourrais entendre ce discours, j’ai hésité entre le FN et l’UMP, ensuite j’ai regardé la photo de notre auteur et je me suis dit : il fait très UMP ce garçon,

              chemise blanche ouverte, cheveux mi-long tiré en arrière....

              Je clique sur le lien et Benco : http://www.paris16.org/

              Allez voir les photos avec notre ancien premier ministre, c’est flagrant 3 jeunes cheveux en arrière, les plus vieux c’est la raie sur le cotè, et des fois il y a un vieux avec plus beaucoup de cheveux, dans ce cas ces cheveux sont en arrière, c’est pour faire encore djen’s (je suppose)

              Cette remarque n’est en aucun cas liée à un délit de sale gueule mais j’ai remarqué qu’à la façon de s’habiller de se coiffer et de se comporter on pouvait facilement identifier les groupe politique ou au moins les grandes tendances.

              Enfin je ne pensais pas qu’Agoravox s’autorisait à publier les brouillons de nègres de Sarko.

              Nan franchement, Marco depuis quelques temps ça déconne un peu au niveau de l’intérêt des articles, il y a comme un relâchement, auriez-vous perdu votre indépendance en offrant trop de tickets à des modérateurs.

              Je ne sais pas si ce discours à gagné, mais je trouve le procédé limite.


            • henri (---.---.146.229) 2 avril 2007 17:01

              C’est du Minc, Le Boucher, Baverez, Seillières, etc...j’en passe et des meilleurs dans le néo-libéralisme ! Au fait le concours était organisé par le CAC40 ?


              • eclipse (---.---.134.157) 2 avril 2007 23:36

                Cher Henri le liberalisme n’est ni bon ni mauvais,mais il existe,il est meme un des piliers de notre democratie vous en doutez !prenez un des symboles de la France le Champagne que nous vendons dans le monde entier,faut il arreter d’en « vendre » ?!vous avez peur du nouveau monde qui se construit ?mais nous avons tous peur,mais a remonter une riviere a contre courant on fini par se noyer. la chine a tres bien compris cela,l’Inde aussi,alors decidons nous de survivre ou de disparaitre.


              • CT (---.---.198.34) 2 avril 2007 17:18

                Exellent article de reflexion... les commentaires ci-dessus le prouve...ils sont virulents, il n’y a pas d’autres parades.


                • leloup (---.---.38.140) 2 avril 2007 18:01

                  Cela fait lobngtemps que je n’ai pas lu autant de platitudes et de bombasmes en une seule fois...

                  Rien que le titre. Je voudrais signaler à l’auteur, que la France changera indépendamment de sa volonté (et de la mienne) car cela fait partie des lois de la nature, de la physique et de l’histoire... Donc se demander si elle « doit » changer est à peu près comme se demander si la terre doit tourner autour du soleil...

                  J’adore « la France n’a jamais changé à coup de réformes » (ce qui n’est pas vrai d’ailleurs). Eh bien, même si c’était le cas, il faudrait que ça... change.

                  « Si nous n’agissons pas très vite... » Qui ça « nous » ? De toutes façons je peux rassurer l’auteur : le France s’est déjà appauvrie et à perdu sa place dans le monde. Mais d’accord ça pourrait être pire...

                  Ce qui m’inquiète le plus c’est que ce genre de « réthorique » complétement vide est publiée sur Yahoo, à côté des autres agences de presse. Il faudrait peut-être que la rédaction d’Agoravox apprenne à faire le tri, histoire d’éviter que le site sombre dans le ridicule...


                  • La diag La diag 2 avril 2007 18:06

                    Bonjour à tous,

                    Pour en savoir plus sur le concours : http://www.jeuneciceron.fr

                    Le thème était imposé, me reprocher la question est donc inutile, je ne l’ai pas choisi, j’ai juste participé. Sur à peu près 200 participants, je suis arrivé parmi les 7 finalistes mais pas premier (les 6 non gagnants dont moi n’avons pas été classé ensuite).

                    Heureux que vous m’ayez au moins lu, qu’il vous plaise ou non.


                    • gnarf (---.---.17.122) 2 avril 2007 20:32

                      La France doit couler. Elle doit laisser la place.

                      Elle fonctionne de la base au sommet sur un systeme de nepotisme, de copinage nefaste, qui n’a plus cours dans les pays qui font l’avenir. Ca sent la naphtaline et les decorations posthumes. C’est la politique de grand-papa, les dictateurs dans la poche, les barbouses, l’arrogance ajoutee au mepris des voisins europeens. Les Francais sont restes colons dans la tete, meme sans colonies.

                      Certains arrivent encore a jouir en se branlant sur les splendeurs du passe et en se repetant que tout ce qui se fait aujourd’hui est nul. Tant mieux pour eux.


                      • victor (---.---.16.213) 2 avril 2007 22:59

                        Si j’étais prof d’HEC, laDiag n’aurait même pas la moyenne. Tout a été dit sur la vacuité de ses propros. Ou bien on en fait un sujet sérieux avec une approche sociologique de notre société pour en comprendre les exigences ,ou bien on se contente de faire des phrases. Les candidats sans exeption font des mauvais diagnostics et fatalement les remèdes proposés sont délétères pour la plupart. C’est soit de la mauvaise foi, ou plus grave de l’incompétence.


                        • eclipse (---.---.134.157) 2 avril 2007 23:00

                          Cet article est très intéressant et les réactions qu’il suscite le sont aussi. Le mal français est donc l’aveuglement. Comment sauver un peuple du déclin quand celui-ci se contente de la médiocrité, où l’on défend plus férocement sa chance que son droit. On pourrait dire tant de choses sur l’impuissance des hommes politiques à changer la France. Enfin oser clamer comme le poète à la France « du paresseux sommeil où tu gis endormie, ne sois point ton esclave et ta propre ennemie ».


                          • Raymond (---.---.175.21) 3 avril 2007 00:36

                            En effet, il est plus que temps de consommer beaucoup moins d’énergie, de changer façon complète notre mode de vie, changer l’organisation du territoire (en finir avec l’exode rural), l’urbanisme, l’architecture, l’organisation économique et sociale.

                            Car nous sommes arrivés à la fin de la croissance de la production mondiale de pétrole, ce qu’on appelle le pic de production (peak oil). De nombreux pays ont déjà atteint leur maximum de production.

                            Lire : La fin progressive du pétrole où tout cela est bien expliqué.

                            A partir de 2007 ou 2008, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus important.

                            Une estimation raisonnable prévoit une production limitée à 80 % dans 12 ans et à 50 % dans 20 ans de celle d’aujourd’hui, car les réserves de pétrole ont été surestimées.

                            Le nucléaire, les piles à combustible et les biocarburants sont des solutions illusoires (il faudrait 3 à 4 fois la surface agricole de la France pour remplacer le seul pétrole utilisé comme carburant).

                            Certains imaginent que la science ou la technique permettront toujours de produire plus et mieux. Cela manque de sérieux et il est préférable de voir la réalité en face pour éviter le pire plutôt que de foncer avec ses illusions vers le précipice.


                            • Blablabla (---.---.219.55) 3 avril 2007 06:27

                              Article rédigé par une intellignece artificielle, un robot serveur de capacité réduite.

                              Cet outil moderne n’a d’appétit que le spam et la neutralité.

                              Point de passion dans la machine, ce qui explique les nombreux commentaires fustigeant ce billet.

                              Billet qui sonne creux comme de nombreux discours politiques à la gloire qui de l’Europe, qui de la démocratie.


                              • pierre zimmer pierre zimmer 3 avril 2007 09:40

                                Bonjour,

                                Sur ce thème du changement et des résistances au changement, je vous conseille quelques bons auteurs de référence tels que Alexandre Vialatte, Pierre Dac ou Pierre Desproges. En beaucoup moins drôle mais efficace, Edgar Morin. Et en tout dernier ressort, « Surtout, ne changez rien » de Patrick Krasensky et votre serviteur aux éditions d’Organisation (2005).

                                Cordialement, Pierre Zimmer


                                • gigabyte_land (---.---.84.124) 3 avril 2007 10:42

                                  Tout a été dit dans les commentaires ci-dessus.

                                  Article nul et trop engagé politiquement pour être honnête.

                                  La cellule UMP devrait continuer à nous bombarder de l’immigration plutôt que d’essayer de nous repasser des théories fumeuses (tracts) sur le déclin de la France... Apparemment, ça ne passe pas.

                                  Moi j’aime bien quand ils nous parlent d’immigration : Ca remonte JMLP dans les sondages et ça décrédibilise complètement NS auprès des français qui pensent encore que le racisme et le communautarisme sont une vaste connerie ! (et il en reste heureusement beaucoup).

                                  Allez, la cellule UMP, encore un petit effort...


                                  • (---.---.140.77) 3 avril 2007 20:09

                                    Jeune Ciceron on aura tour vu !

                                    «  »« En décembre 1994, Edouard Balladur déclarait à la télévision : « La France va mieux ». Mieux que pendant les sombres heures du socialisme, nul ne peut en douter. »«  »

                                    Les sombres heures du socialisme dites-vous du haut de votre jeune âge !

                                    Vous n’avez certainement pas vécu les sombres années Mitterand, moi si. Et je vous certifie que l’on y vivait nettement mieux et plus solidairement qu’aujourd’hui, jeune homme !

                                    Pour finir, pouvez-vous me citez quelques progrès sociétaux qui auraient profité au plus grand nombre des Français, au hasard, ces 5 dernières années ?

                                    Merci de votre réponse.


                                  • tovara (---.---.10.162) 6 avril 2007 16:00

                                    Des « progrés sociétaux » ? Moi je suis pour faire un moratoire sur ce truc (et pas mal d’autres « trucs », d’ailleurs...), pour qu’on puisse un peu respirer , car : trop de réformes tuent les réformes (exemple : i réforme de l’E.n. en moyenne tous les 2 ans depuis 1968 : on en voit le résultat aujourd’hui !)


                                  • Evariste Arsonval (---.---.98.172) 4 avril 2007 02:23

                                    Si votre discours n’était pas si pompier et rasoir, je crois bien que je l’aurais lu jusqu’au bout, mais cela fatigue à la longue, ces cohortes de privilégiés qui, dans le but de protéger leurs privilèges, ne trouvent d’autres moyens que de psalmodier le mot « France » à chaque fin de paragraphe. Le Général de Gaulle a, en effet, largement participé à l’élaboration d’une politique de solidarité, parce qu’elle était dans l’esprit humaniste de la Résistance (voir le programme du CNR) et que, de gens qui avaient risqué leur peau pour la liberté et la justice, on ne pouvait pas s’attendre à la promotion de « valeurs de »l’identité nationale« qui se résumeraient à »travailler plus pour gagner plus« . Ce qui a, de toujours, valu à la France une certaine admiration des peuples, c’est justement la générosité de son discours, parfois traduit par l’élégance et l’audace des actes, qu’on ne retrouve pas chez monsieur Sarkozy, mais, par exemple, chez messieurs Victor Hugo et Charles Péguy, ou encore plus récemment, dans certains textes de Robert Desnos, Jean-Pierre Rosnay, Saint-Pol-Roux, Aimé Césaire ou Léopold Sedar Senghor. Voilà l’esprit français pour lequel nous nous sentons quelques affinités en effet, et dont la générosité a mérité de séduire par-delà nos frontières et à donné quelques prestiges à notre nation, malgré tous les »récupérateurs de valeurs" qui au nom du travail, de la famille et de la patrie, faisaient arrêter des petits enfants français par l’irréprochable police française pour les conduire dans des camps où ils allaient êtez gazés et brûlés.


                                    • tovara (---.---.10.162) 6 avril 2007 15:54

                                      Oui, mais mon ami, si on est Français de souche (comme moi), et qu’on ne se reconnaît pas dans ton esprit français, parce qu’on préfére les Vendéens aux Bleus, Léon Bloy au Père Combes, Maurras à Barrés, qu’on condamne autant les excés de l’Epuration que de l’Occupation, qu’on considére que la France n’est rien sans les autres nations européennes de Civilisation occidentale, gréco-romaine et judéo-chrétienne ? que doit on faire ? se suicider parce qu’on est un « méchant de souche fasciste nazi réactionnaire esclavagiste intégriste catho ? » Ou se repentir en permanence et se la jouer profil bas et , de honte, raser les murs ? J’aimerais avoir ton avis !


                                    • cdg (---.---.251.217) 5 avril 2007 08:17

                                      oui la france doit changer.

                                      Malheureusement votre article a un tropsite tres UMP/MEDEF (genre c est la faute au 35h).

                                      Le probleme existait avant et les supprimer ne changerai rien (d ailleurs pourquoi vos amis de l UMP ne l ont pas fait au lieu de les critiquer sans arret ?)

                                      La perte de competitivite de la france n est elle pas aussi du a des dirigeant enarques ou sorti de l X qui croient tout savoir, ou mieux a des fils a papa completement incompetent comme Lagardere et EADS ?

                                      C est bien de dire qu il faut changer mais une reforme qui demande a certains de se serrer la ceinture et qui exempte les autres de tout effort n a aucune chance (cf le jour de travail en plus de Raffarin qui exemptait les clienteles traditionelle de l UMP (retraite, professions liberales et paysans)

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