La France n’est pas un Etat de droit !
NON ! La France n’est pas un Etat de droit !
[…] Ce lundi 1er mars fut un grand jour, un jour historique, la France est enfin devenue un Etat de droit. […] (maitre-eolas.fr Billet du 2 mars 2010 )
En lisant cela, la Vénus de Milo se serait écriée : « Les bras m’en tombent, et pour remuer la salade, c’est pas facile. » !
Sauf que…. Alors, qu’est-ce donc, un Etat de droit ?
Académie française : État dans lequel les principes et les règles du droit sont respectés par les pouvoirs publics.
Pour que la France soit un Etat de droit, il faudrait que l’ensemble des lois soient respectées ; à commencer par la « loi suprême », la « mère » de toutes les lois, entendez par-là la Constitution. Mais, tel n’est pas le cas, loin s’en faut. La Constitution est piétinée, tout comme les lois ; les conflits d’intérêts sont des pièces maîtresses de la politique française, avec la corruption, les trucages électoraux et les magouilles de toutes sortes ! Les élections sont inconstitutionnelles, illégales (législatives), arbitraires et non conformes aux Droits de l’homme ! Les « élus » n’ont aucune légitimité, et ne peuvent donc voter des lois ou modifier la Constitution ; les lois sont alors sans fondement juridique, et sont donc arbitraires elles aussi ! Pourtant, l’on condamne en fonction de lois, ou de modifications de lois, qui n’ont aucune légitimité, et sont arbitraires ! Mais, avant d’aller plus loin, un petit lexique s’impose : (Dictionnaire historique de la Langue Française)
Légitime : (1266) Emprunté au latin legitimus, delex, legis, « établi par la loi », « conforme aux règles ». […] Plus couramment, l’adjectif correspond à « juste, justifié par le bon droit (1588) », s’opposant alors à légal et indiquant un droit supérieur, pouvant ne pas coïncider avec le droit positif (droit divin). […]
Légal : (1365) Emprunté au latin legalis, dérivé de lex, legis, proprement « relatif à la loi ». L’adjectif correspond donc à la loi dans son aspect juridique. […]
Légitimité : (1694) […] apparu au sens de « qualité de ce qui est juste ». […]
Arbitraire : (1397) Emprunté au latin arbitrarius, « du témoin, de l’arbitre ». Evolution depuis l’usage (1525 « pouvoir absolu »), vers la langue courante ; devient péjoratif (1611) « qui procède du caprice, du bon plaisir », jusqu’à devenir voisin de despotique ou tyranique en parlant d’une décision). […]
J’ACCUSE
Les présidents de la République (tout au moins depuis 2000), de ne pas respecter la Constitution, notamment : l’article premier, alinéa 1 – l’article 3, alinéas 1, 2 et 3 – l’article 4, alinéas 1 et 2, et l’article 5, alinéa 1.
Article premier :
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. […]
Article 3 :
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. […]
Article 4 :
Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi.
La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation. […]
Article 5 : Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. […]
La prévalence de l’article 5 est immédiate ; son application par un président de la République, entraîne, de facto, le respect des articles précédents (et des suivants). Mais les présidents de la République semblent ignorer cet article de la Constitution ; il faudrait alors mettre en place des élections honnêtes, respecter l’égalité devant la loi, et devant le vote ; cela mettrait en danger la volonté de domination exclusive des partis dominants, le PS et l’UMP ! Les partis politiques non plus ne respectent pas la Constitution, puisque ne respectant pas la démocratie.
Les partis politiques au pouvoir, principalement l’UMP et le PS, de mettre en place des élections truquées, notamment les législatives.
En conséquence, les « élus » n’ont aucune légitimité ! Ils ne peuvent ni voter les lois, ni modifier la Constitution. Cela implique que les lois votées, n’ayant pas de fondement constitutionnel, sont illégales, arbitraires, et contraires aux Droits de l’homme. En conséquence, elles ne peuvent être appliquées. Pourtant, des personnes sont condamnées en vertu de lois, ou de modifications de lois, intervenues depuis 2002, ce qui relève de l’arbitraire. Que dirait la Cour européenne des droits de l’homme si elle était saisie sur ces points ? Très certainement RIEN ! En effet, bien que faisant référence à la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, la Cour européenne des Droits de l’homme ne juge qu’en fonction de la Convention européenne des Droits de l’homme ; or, si la DUDH énonce bien, dans son article premier, que « les hommes naissent libres et égaux en droit », cette notion n’apparaît pas dans la CESH ! Il faut attendre le chapitre III et l’article 20 de la Charte européenne des droits fondamentaux, pour que la notion d’égalité en droit apparaisse ! Mais la Cour européenne ne juge qu’en fonction de la CESH ! La Charte n’est pas prise en compte. Il conviendrait, alors, de parler du protocole additionnel n°4 à la CESH : Protocole additionnel à la Convention de sauvegarde des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales.
Article 3 - Droit à des élections libres. « Les Hautes Parties contractantes s'engagent à organiser, à des intervalles raisonnables, des élections libres au scrutin secret, dans les conditions qui assurent la libre expression de l'opinion du peuple sur le choix du corps législatif. »
Certes, le protocole additionnel, ne parle pas explicitement d’égalité des suffrages. Cela semble pourtant implicite ! En effet, comment l’expression du choix du peuple pourrait-elle être libre, s’il n’y a pas d’égalité entre les citoyens ? La libre expression du choix, implique, en effet, que ledit choix ne soit manipulé d’aucune façon, que ce soit par la contrainte ou par la fraude. Et donc, que les électeurs aient tous le même poids électoral. Si, par le biais d’un découpage, l’on fait en sorte que les électeurs n’aient pas le même poids électoral, il s’ensuit que le choix du peuple ne peut être respecté ; le choix n’est plus libre, il est manipulé, de façon à faire apparaître une autre expression que celle souhaitée par le peuple ! Ce n’est plus alors l’opinion du peuple, mais le désir des politiques, qui est exprimé ! Mais, rien ne dit que la CEDH prenne en considération les protocoles additionnels !
Les « élus » n’ayant aucune légitimité, ils ne peuvent voter de lois ; ainsi, la loi instaurant des franchises sur les médicaments n’est pas valable, et ne devrait pas être appliquée. Il en est de même pour la loi sur les jeux en ligne, entre autres. La loi, passée en catimini, et ne permettant plus de dissoudre une secte, n’a aucune valeur ; une secte peut donc être dissoute ! Ils ne peuvent pas non-plus modifier la Constitution. La ratification du traité de Lisbonne est donc inconstitutionnelle ! Entre autres. Et la QPC, question prioritaire de constitutionnalité ? Elle n’a aucun fondement constitutionnel, et est donc arbitraire et non valable. Pourtant, il est vérifié qu’une loi est constitutionnelle, par la QPC, qui n’est pas constitutionnelle ! Quand la réalité dépasse l’affliction ! La démocratie souffre d’un grave problème ; le président de la République est issu d’un parti politique, et par conséquent le parti « gouverne aussi » ! Mais, le Premier ministre est issu du même parti, de même que les membres du Gouvernement ; ainsi, ils peuvent « passer » tout ce qu’ils veulent. Il n’y a pas de contre-pouvoir !
Il n’y a pas que les législatives à être truquées ; toutes les élections le sont, d’une manière ou d’une autre. Les municipales à Paris, Lyon et Marseille, par le biais des secteurs, trucage mis en place en 1982 par Gaston Defferre, afin d’augmenter les chances de « prendre » ces villes, plutôt considérées, surtout Paris, comme des bastions ! Deux chances sur trois, ou trois chances sur quatre, au lieu d’une sur deux ! (Voire deux chances sur deux, ou trois chances sur trois !) Ainsi, en 2008, Bertrand Delanoë a perdu les municipales de Paris, et a pourtant été « élu » ! C’est donc un usurpateur qui est à la mairie de Paris ! Contrairement à ce qui a été affirmé par Béatrice Jérôme[1], en 2001, Bertrand Delanoë avait normalement remporté les municipales de Paris, de même que Gérard Collomb à Lyon.
François Hollande d’avoir menti sur le cumul des mandats !
Durant la primaire pseudo-démocratique, ainsi que durant sa campagne, le candidat François Hollande a répété à l’envi qu’il interdirait le cumul des mandats ; l’on en conclut logiquement que François Hollande est contre le cumul des mandats. Sauf que ledit candidat a cumulé durant au moins vingt ans, et qu’il a continué de cumuler jusqu’à l’élection présidentielle ! Que penser alors ? Que François Hollande est jaloux ? En effet, s’il est élu, il ne pourra plus cumuler. Alors, pourquoi les autres auraient-ils le droit de continuer à cumuler, si, lui, ne le peut plus ?
Les politiques, d’avoir organisé la France en oligarchie et en autocratie !
Oligarchie : Système politique dans lequel le pouvoir appartient à un petit nombre d'individus ou de familles, à une classe sociale restreinte et privilégiée.
Autocratie : Pouvoir politique sans contrôle ni partage, qui trouve en lui-même sa propre légitimité. Autorité absolue. Et c’est bien ce qu’il se passe en France ; UMP, PS, médecins, avocats, fonctionnaires, et d’autres, se sont regroupés en une oligarchie dévastatrice pour le pays, et, surtout, pour la démocratie. Le pouvoir autocrate est bien concentré dans une poignée d’oligarques ; le président de la République et le Gouvernement ; à peine une quarantaine de personnes qui décident de tout, sans rien demander au peuple, qui appliquent leurs idées – purement politiques, mais non compétentes – sous prétexte qu’ils détiennent LA vérité, qu’ils ont LES bonnes idées, et que les idées des autres ne sont que foutaises. Ils se prennent pour des français supérieurs, tels les rois de France, soi-disant désignés par Dieu pour régner ! Moins d’une quarantaine de personnes, qui imposent leurs idées, leurs programmes, au mépris de la population. A la vérité, le mot « mépris » est encore trop faible ; égocentristes, infatués, vaniteux, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier les politiques, qu’ils soient au pouvoir ou non. Il est un exemple en ce moment, avec François Hollande ; n’at-t-il pas déclaré, en ouverture de son spectacle au Bourget, en janvier 2002 : « Je veux prendre le pouvoir… » ! Prendre le pouvoir ; à lui seul, le mot « pouvoir » résume, en très grande partie, les ambitions des politiques. L’autre maître-mot étant « Argent » ! Pognon, artiche, pèze, flouze, etc. et surtout le pouvoir. Celui d’imposer ses idées, fussent-elles dévastatrices pour le pays, le pouvoir de considérer les français comme des esclaves (votez pour nous et fermez vos gueules), le pouvoir d’écraser les autres, au nom d’une soi-disant supériorité (l’ENA est une cause de surmoi chez les politiques. Il y en avait même un qui avait réussi à faire fondre une banquise ! Mais maintenant, ils sont en froid !), le pouvoir de mépriser, de prendre le peuple pour de la merde ! (Dites non à un référendum…) Et c’est ce qu’ils font. Le pouvoir leur donne l’impression que le pays leur appartient, qu’ils peuvent en faire ce qu’ils veulent (la construction européenne se fait sans le peuple français, mais aussi sans les autres peuples ![2]). Et l’oligarchie continue…
Les politiques de pratiquer le népotisme.
François Hollande en est une illustration, mais il n’est pas le seul à pratiquer, ou à avoir pratiquer le népotisme. Depuis son élection, François Hollande, et ses ministres, ont « donné » pas loin de 13 millions d’euros, sous forme de diverses subventions au département de la Corrèze. En moins de deux ans ! Le même François Hollande, qui repprochait la même chose à Nicoles Sarkozy ! S’il y avait encore un doute, il n’est plus permis. François Hollande se fout bien de la gueule des français !
Les politiques de monopiliser les élections.
Ils sont, pour la plupart, obsédés par le pouvoir, surtout pour les deux partis dominants ; il en résulte carriérisme, opportunisme, électoralisme et clientélisme. Mais aussi mercantilisme. Depuis plusieurs décénies, certains partis politiques ont mis en place un système leur garantissant de remporter les élections, au détriment de la pluralité, et donc de la démocratie. A l’heure actuelle, ce sont les deux partis dominants, UMP et PS, qui ont mis en place un système électoral leur garantissant la suprématie absolue. Systèmes électoraux, modes de scrutins et découpages électoraux sont mis en place par les partis au pouvoir, donc toujours les mêmes. De plus, ce sont les députés, majoritairement de ces deux partis, qui votent les lois, et donc assurent encore plus de domination aux partis cités plus haut. Contrairement à ce que prétendent certains journalistes ou politologues, ce ne sont pas les français qui ont choisi le bipartisme, mais les politiques de l’UMP et du PS qui l’ont imposé aux français, sans que ceux-ci ne puissent enrayer le système !
Les politiques, surtout les partis dominants, de tout vouloir contrôler.
Les élections sont à eux, et personne d’autre ne doit pouvoir y prétendre. La France aussi leur appartient, dans ses moindres recoins. Ils veulent tout contrôler, tout surveiller ; toute décision doit leur revenir, les français n’ayant qu’à voter pour eux, et ensuite la fermer ! Pourtant : Article 21 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement [...]. Essayez donc de vous présenter à une élection, si vous n’êtes par affilié à un parti politique ! Surtout à Paris ! C’est encore possible, mais dans de rares cas, si l’on fait le rapprochement avec le nombre total d’élections. Ne serait-ce que pour les municipales, où il serait normal que les administrés aient leur mot à dire ; hormis les petits villages, la grande majorité des communes sont sous la coupe des politiques ! Allons plus loin, inventons des élections locales, et appelons « major[3] », le candidat élu. Elections de « majors de quartiers » ; elles seraient prises d’assaut par les politiques ! Elections de « majors de pâtés de maisons » ; elles seraient prises d’assaut par les politiques ! Elections de « majors d’immeubles » ; elles seraient prises d’assaut par les politiques ! L’on pourrait pousser les exemples encore plus loin. La France doit appartenir aux politiques, car ils veulent tout contrôler ; il n’est pas pensable, pour eux, que les français puissent décider de quoi que ce soit ! Les politiques doivent penser pour nous, estimant, peut-être, que nous sommes incapables de nous débrouiller sans eux ! Là aussi, tout est fait pour que ce soit les politiques qui soient élus, et que personne ne vienne les déranger en se portant candidat. Là aussi, il faudrait que cela change, et que les français se prennent vraiment en charge pour remettre les politiques à leur place !
Les politiques, principalement ceux du PS et de l’UMP, de conflits d’intérêts.
En effet, ce sont les politiques qui mettent en place les systèmes électoraux, les modes de scrutins, et les découpages électoraux. Lesquels sont votés par les députés. Or, il est facile de constater que les découpages électoraux mis en place, favorisent outrageusement les deux partis dominants. Il en est de même pour les systèmes électoraux et les modes de scrutins. Les politiques, surtout les députés, sont donc juges et parties ! Quant aux lois électorales, elles sont, elles aussi, votées par les députés ! L’on a donc des députés qui votent les systèmes électoraux, les modes de scrutins et les découpages électoraux qui permettent de les élire ! Mais ils votent aussi les lois électorales qui permettent, elles aussi, de les élire ! L’on est bien loin de la démocratie. Ce sont aussi les politiques, dont les députés, qui décident des salaires des députés, ainsi que du montant de leur retraire ; salaires et retraites étant très avantageux ! Ils décident aussi du montant de leurs indemnités qui ne sera pas soumis à l’impôt ! Il s’agit bien de conflits d’intérêts !
Les candidats socialistes d’utiliser les plus démunis, afin de s’enrichir !
Il est en effet facile de constater que la pauvreté s’amplifie en France, et que les pauvres le sont de plus en plus, tandis que les politiques, y compris socialistes, sont de plus en plus riches. Certaine collection le « montre » ! Il s’agit là de la possibilité pour les politiques, de cumuler les mandats, et, surtout, de pouvoir se représenter autant de fois qu’ils le souhaitent. Cela leur permet de s’enrichir, tout en utilisant, pour les socialistes, l’électoralisme vers les plus démunis, uniquement à des fins mercantiles ! Point n’est besoin de connaître les déclarations de patrimoine pour se faire une idée. Si l’on s’en tient aux seuls députés, et en prenant un revenu mensuel de 10 000 euros, dont une partie, non négligeable, n’est pas soumise à l’impôt, il suffit de multiplier cette somme par le nombre de mois passés à l’Assemblée nationale (soixante mois par mandat), et de diminuer impôts et autres (il faut tout de même qu’ils vivent), en se basant sur environ vingt-cinq pour cent. (Je rappelle qu’il y a une partie non imposable). En voici quelques-uns, socialistes, puisqu’ils se font élire avec les voix des plus démunis. En rouge leur entrée en politique (de manière active et publique), qui permet de constater que ce sont toujours les mêmes qui monopolisent ! Et c’est la même chose pour la Droite !
Ségolène Royal 168 (14ans) 1976, François Hollande 264 (22 ans) 1976, Jean-Marc Ayrault 312 (26 ans) 1976, Laurent Fabius 324 (27 ans) 1974, Henri Emmanuelli 300 (25) 1971, Manuel Valls 120 (10ans) 1980, Arnaud Montebourg 180 (15 ans) 1997…
Les partis politiques, surtout dominants, de mettre en pratique la doctrine : « Votez pour nous et fermez vos gueules » !
Quel que soit le parti, de Gauche comme de Droite, c’est l’un des fondamentaux de la politique. Il nous faut voter pour eux, mais ensuite, nous n’avons plus rien à dire, juste la fermer ! J’en veux pour preuve ce qu’il s’est passé autour de l’hôpital Tenon, en 1982. Je vous livre brièvement le récit de ce qui aurait pu être une anecdote, s’il n’y avait pas eu la vie de personnes en danger, surtout des enfants. C’est une parfaite illustration de la politique égoïste menée dans les villes par les politiques ! (Il se serait passé la même chose avec une municipalité de Gauche.) L’hôpital Tenon se trouve dans le vingtième arrondissement de Paris ; sensiblement un trapèze, dont les côtés avenue Gambetta et rue de Bagnolet, coupent la rue de la Chine, où se trouve l’entrée de l’hôpital. L’avenue Gambetta relie Paris et la banlieue, via la porte des Lilas ; la rue de Bagnolet relie Paris et la banlieue via la porte de Bagnolet. Une école primaire fait le coin de la rue de la Chine et de l’avenue Gambetta. La circulation, dans les deux sens, est intense, tant avenue Gambetta, que rue de Bagnolet. Devant l’école, une contractuelle, pour aider les enfants à traverser. Par contre, personne rue de Bagnolet ; même pour des adultes, il était téméraire de vouloir traverser ! J’ai vu des enfants bloqués au milieu de la chaussée, rue Belgrand, avec des voitures passant devant et derrière eux ! Et, si l’on tient compte des ambulances et voitures qui entrent ou sortent de l’hôpital… ! Après en avoir parlé dans un quotidien local, j’avais finalement obtenu de la Direction de la Sécurité publique, la présence, autant que possible, de gardiens de la paix devant l’entrée de l’hôpital et rue de Bagnolet. La mairie de Paris, dirigée par Jacques Chirac, m’avait refusé la mise en place d’une signalisation tricolore, celle-ci n’étant pas prévue dans le budget de cette année-là (1982). Quelques semaines plus tard, un élu socialiste a dénoncé à la mairie de Paris, la dangerosité à vouloir traverser la rue de Bagnolet, même pour des adultes. Aussitôt, la mairie de Paris a décidé de mettre en place une signalisation tricolore dans les semaines suivantes, bien que cela n’ait toujours pas été prévu dans le budget ! Donc, si un administré demande de pallier la dangerosité de traverser une rue, enfants et adultes risquant leur vie, les politiques n’en ont rien à faire ; vous pouvez crever, votez pour nous et fermez vos gueules ! Mais, si ladite dangerosité est signalée par un élu de l’opposition, il ne faut pas que ladite opposition puisse s’en servir aux prochaines élections ! Une telle attitude est immonde, et montre bien le mépris que les politiques portent à leurs électeurs.
J’en veux pour preuve la façon dont les socialistes et les pseudos écologistes se sont « partagé » les élections législatives, et le chantage exercé par Cécile Dufflot, à savoir que les pseudos verts voteraient pour les socialistes à condition qu’ils aient des postes ministériels !
Les politiques de l’UMP et du PS, de se servir du Front National à des fins électoralistes.
Il est en effet aisé de constater que les politiques des deux partis dominants utilisent le FN comme épouvantail, et se faire élire. Non contents d’avoir mis en place des systèmes qui leurs permettent de monopoliser les élections, ils agitent, depuis plusieurs décennies, le Front National comme épouvantail ; sous prétexte de ne pas le laisser monter, ils « encouragent » les électeurs à ne voter que pour eux. Voter pour un autre parti, serait prendre le risque de faire monter le FN ; ils se présentent donc comme les seuls remparts à sa montée, et monopolisent ainsi toutes les élections. Or, ces arguments sont faux ; si les français avaient la possibilité de voter autrement que pour l’UMP et le PS, le FN n’obtiendrait pas de meilleurs résultats, si ce n’est dans la pensée falsificatrice des partis dominants. Mais, leur « pavillon noir » est en train de leur échapper ! A force de truquer les élections et de les monopoliser, les français en ont marre ! Les résultats n’étant pas là non-plus, tant du côté de la Gauche que de la Droite, les bidouillages et les mensonges des partis dominants se retournent contre eux, et provoquent une montée du Front National ! Souvenons-nous des propos de Jean-François Copé, à propos de la dette de l’UMP ; il a dit, en substance, que si l’UMP n’était plus là, ce serait une atteinte à la démocratie ! Il s’agit bien de la preuve que le PS et l’UMP se posent comme étant les seuls à pouvoir garantir la démocratie ! Alors que l’hégémonie, l’omniprésence de l’UMP et du PS, sont des atteintes à la démocratie ! Je puis me tromper, n’ayant jamais prétendu détenir la vérité, contrairement aux politiques, aux politologues et autres « spécialistes » ou « experts » de toutes sortes, mais je ne pense pas que cela s’explique par une montée en puissance des idées FN. A mon avis, il ne s’agit que de l’expression d’un ras-le-bol des français, face à l’hégémonie des partis dominants, et à l’incapacité notoire pour les politiques de trouver les bonnes idées, et de résoudre les problèmes. Un ras-le-bol des français vis-à-vis des politiques qui ne pensent qu’à eux, gouvernent avec les sondages, sont imbus de leurs personnes, placent haut la « communication », qui n’est pourtant qu’une fioriture, une superficialité ; ils ne pensent aussi qu’à s’enrichir, faire des cadeaux à leurs congénères. Ras-le-bol de voir toujours les mêmes partis au pouvoir, et, au sein des partis, toujours les mêmes qui se présentent, qui se font élire ou nommer à un ministère ! Ras-le-bol aussi des parachutages. Lorsqu’une « personnalité » politique n’a plus de siège à l’Assemblée nationale, cela n’est pas admissible ; alors, ladite personnalité est parachutée ailleurs, de façon à continuer de se faire engraisser par les français !
Les gouvernements et les partis politiques, d’avoir fait de la France une ploutocratie !
Depuis la fin des années mille neuf cent soixante, ils ont hissé l’économie et la finance sur un piédestal ; c’est ainsi que la France est gouvernée, non pas en fonction de ses besoins, mais de théories économiques, qui ne sont rien d’autre que des théories, plus ou moins fumeuses, et qui ne peuvent s’appliquer, parfois, que dans certaines circonstances, certains pays, etc. Avant l’arrivée de Georges Pompidou, qui avait été directeur général de la banque Rothschild, comme Premier ministre, l’économie n’était pas présente de manière dominante dans la gestion du pays. Par la suite, sont arrivés Valéry Giscard, Raymond Barre, et les autres. Or, l’économie n’est pas une science. Loin s’en faut. Malheureusement, c’est l’économie qui dirige le pays, qui décide de tout, et met le pays dans le marasme… économique que l’on sait. L’on passe d’une théorie économique à une autre, en fonction du pouvoir en place, et des « conseillers » ; l’économie conseille, l’économie dirige, l’économie impose, et l’économie fout la pagaille, pour rester poli ! Bien sûr, la finance est liée à l’économie ; à se demander laquelle prend le pas sur l’autre ; à tour de rôle, semble-t-il. Disons la « financonomie ». La financonomie est pourtant à l’origine des problèmes que l’on rencontre depuis pas mal d’années. La crise financière, les finances désastreuses de la Grèce, mais aussi de l’Italie, de l’Espagne… et bientôt la France ? L’on en prend le chemin. La financonomie qui mène à copier les américains (c’est une manie dans de nombreux domaines) ; erreur de Ronald Reagan : la monnaie américaine sera mise en bourse, soi-disant pour empêcher la spéculation ; c’est le contraire qui s’est produit, c’était pourtant évident ! Et, bien sûr, les autres pays ont fait de même ; résultat des courses, les monnaies attaquées par les spéculateurs peu scrupuleux. Ainsi a bâti sa fortune Georges Soros, multimilliardaire américain, qui, dans les années 1980 ou 1990, a attaqué le franc, et gagné plusieurs centaines de millions de dollars, sur le dos de la France et des français ! Il serait souhaitable que les monnaies ne fassent plus l’objet de cotations boursières. Une idée, entre autres ; pourquoi ne pas « indexer » les monnaies entre elles ; monnaie par monnaie. Le pays A veut indexer sa monnaie par rapport au pays B. Ils calculent la valeur de chacune des monnaies, en fonctions de divers paramètres (je ne ferai pas de liste ici). Disons qu’il en résulterait des moyennes glissantes, qui « apparieraient » les monnaies entre elles. Ainsi, chacun y gagnerait, et pourrait vendre ou importer en fonction des taux (régulièrement mis à jour). Alors qu’actuellement, beaucoup de pays sont pénalisés par la domination du dollar, et les cours entre les différentes monnaies. Plus besoin de passer par le dollar. Et les importations seraient moins pénalisantes pour les pays les moins riches. Cela permettrait de rétablir des équilibres entre pays. Une formule équivalente pourrait être mise en place pour les matières premières, etc. Là aussi, tout le monde y gagnerait. Dans un documentaire récent, diffusé par Arte, un économiste disait en substance : « Il faut remettre les économistes à leur place » ! Il a raison. Alors, faisons-le.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les patrons n’ont pas toujours été avides d’argent ; leurs salaires n’étaient pas, ou peu, augmentés, si les salaires des salariés ne l’étaient pas. Et puis, aux Etats-Unis, mais c’est évident, les choses se mirent à changer. Les entreprises se finançaient, principalement, par emprunts aux banques. Mais, certaines eurent l’idée de financer leurs entreprises différemment ; en émettant, entre autres, des actions supplémentaires. Donc des profits supplémentaires à distribuer. Mais, les salaires des dirigeants risquaient de stagner ! Pour résumer, ils mirent en place des « stocks options », et les retraites chapeau que l’on connaît. Les investisseurs ne finançaient plus les entreprises, ils devenaient des spéculateurs ; le profit avant tout, les marchés financiers, autrefois lieu de financement des entreprises, sont devenus des places de spéculation outrancière ! Les spéculateurs ne gardant les actions que moins d’une année, contrairement aux « investisseurs », qui les gardaient plusieurs années, voire les transmettaient aux générations suivantes ! Les méthodes « américaines » ont été exportées dans de nombreux pays, dont la France, et la globalisation financière des années 1970 – 1980, n’a rien arrangé. D’autant plus que le FMI s’en est mêlé. Rappelons d’abord que le FMI a prôné l’austérité, afin de faire face à la crise financière ; sauf qu’un enfant de dix ans comprendrait que l’austérité, c’est moins de pouvoir d’achat, et qu’en ce cas, il y a moins de consommation, donc moins de travail, etc. Sauf que les « experts » du FMI ont fini par admettre qu’ils s’étaient trompés, et que l’austérité n’était pas la bonne solution. Malheureusement, l’on donne trop souvent la parole aux « experts » de toutes sortes, notamment ceux du Foutoir Monétaire International ! Depuis de nombreuses années, il en est qui se sont demandé si le FMI avait toujours son utilité, ou s’il ne devait pas être supprimé. Personnellement, je serais plutôt favorable à la deuxième solution ! Le FMI est, pardonnez-moi l’expression, un fouteur de merde ! Les grecs en savent quelque chose (avec le FMI, il y avait aussi la BCE, et Merkemagne !). Ce n’était pourtant pas la première fois que les experts du FMI commettaient une grosse erreur. Revenons à la globalisation financière. Le FMI a contraint les pays à laisser entrer chez eux les investisseurs (spéculateurs) étrangers, les capitaux à court terme, dans le capital des entreprises ; d’après les experts, cela aurait été très bon pour la stabilité et l’économie des pays. Sauf que, là aussi, les experts des sont trompés, et l’on en voit toujours les dégâts ! Comme leur nom l’indique, les capitaux spéculatifs ne sont là que pour spéculer, et faire des profits ! Avec, comme l’on dit, la variable d’ajustement : les salariés. Moins de salariés, plus de profits ! Et moins d’investissements. Là aussi, il serait temps d’en finir, non-seulement avec les « experts » de toutes sortes, mais aussi avec le FMI, qui ne sert à rien d’autre que de mettre les économies en péril, au profit – si je puis dire – des spéculateurs ! Il serait temps, aussi, de ne plus accepter de capitaux étrangers dans les entreprises françaises. Lorsque les français auront repris confiance dans les entreprises, ils pourront prendre part au financement de celles-ci, et cela sera bénéfique pour tout le monde. Mais, il est aussi une autre chose dont il faut parler : Le PIB, produit intérieur brut, a été inventé en 1934 par Simon Kuznets, économiste américain. Considéré par certains comme un « indicateur », et par beaucoup comme une référence absolue, il n’indique en réalité pas grand-chose, et n’est rien d’autre qu’une ânerie qui n’a pas beaucoup de sens. Le PIB est – abusivement – considéré comme la richesse d’un pays, et il arrive même d’entendre parler du PIB par habitant, ce qui est encore plus absurde ! Le PIB (biens et services), concerne (certains) produits à valeur ajoutée (et certains services). Produit fini (transformé) - produit brut (non transformé) = valeur ajoutée. Seulement, tous les produits et services ne sont pas pris en compte, certains domaines en étant exclus. De plus, ne sont pas pris en compte, par exemple, les dégâts environnementaux, ni le fait que, par exemple, qu’une grosse partie du « PIB », puisse être consommé par une petite partie des consommateurs, ou inversement ! Le produit intérieur brut n’est qu’une ineptie, il est inutile voire dangereux. Les économistes s’en gavent, alors même qu’il ne signifie rien ! Le PIB est même présenté comme la richesse d’un pays, alors qu’il ne concerne que les entreprises ; à la limite, il pourrait être considéré comme (une partie de) la richesse des entreprises, mais pas de l’Etat ! Sauf à se prendre pour l’URSS ! Or, tout est basé sur le PIB. Le déficit budgétaire – qui ne devrait pourtant pas être – est basé sur le PIB, alors qu’il ne devrait être basé que sur les recettes de l’Etat !
Recette de l’Etat : 240 milliards €. PIB : 2035 milliards €.
Dette publique : 2000 milliards € Déficit maximum autorisé (!) : 3%.
Déficit sur les recettes : 7,2 milliards €. Déficit sur le PIB : 60 milliards €.
Environ 53 milliards de différence, basé sur de l’argent qui n’existe pas dans les recettes de l’Etat ! Lorsque l’on nous dit que la dette publique de la France (1901 mds € fin septembre 2013) représente 93,4% du PIB, la réalité est que la France est endettée à près de 800% de ses recettes ! Vous gagnez 1000 euros par mois, et vous dépensez 8000 euros, c’est cela la vérité ! L’endettement devrait être calculé sur les recettes de l’Etat, mais il est calculé sur le PIB, de l’argent qui n’appartient pas à l’Etat (hormis les impôts, qui ne représentent qu’une petite partie du PIB). Cela pourrait signifier que, pour désendetter le pays, l’on prend le PIB, et l’on rembourse. Comme il s’agit de l’argent des entreprises, elles ferment, et il y a trente millions de chômeurs ! Il faut arrêter avec cette ânerie de PIB, et ne se baser que sur les recettes de l’Etat ! Si vous voulez emprunter à votre banque, elle vous demande quelles sont vos ressources ; pas l’ensemble de vos ressources et celles de vos collègues de travail, ni vos ressources et celles de vos voisins ! Il faut en finir avec le PIB, qui masque la réalité des choses, et sur lequel on base l’endettement d’un pays.
Les politiques d’organiser sciemment l’endettement de la France, au profit des spéculateurs de toutes sortes.
En effet, une loi de Valéry Giscard, en janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, interdisent à la France de se financer auprès de sa banque centrale, la Banque de France. Le pays doit donc se tourner vers des financiers extérieurs, donc privés ; la France est par conséquent contrainte de se financer auprès de spéculateurs français, mais surtout étrangers à plus de soixante pour cent. Ces financiers, banques ou autres, n’étant pas des philanthropes, l’argent n’est pas gratuit ; il coûte même très cher. Comme les pays sont « autorisés » par Maastricht à s’endetter plus que les recettes, le cycle est infernal. La France ne peut non-seulement pas rembourser le principal, mais la charge non-plus ! Il faut donc encore emprunter, de même pour le budget suivant, etc. En 2009, la France avait déjà payé plus de 1200 milliards d’euros, rien que pour les intérêts, donc sans le principal, pour une dette d’environ 300 milliards d’euros ! Maintenant, c’est pis encore. Et le cycle ne peut s’arrêter, puisqu’il faut encore et encore emprunter. Le remboursement de la dette publique devient impossible. Aux alentours de 2040, la dette publique de la France pourrait atteindre 3000 à 4000 milliards d’euros ! Non-seulement, il faut tout privatiser (plus de services publics), mais il faut aussi privatiser le financement du pays ! Donc, enrichir les sociétés privées, les banques et les spéculateurs ! La loi Giscard, et le traité de Maastricht, encouragent les spéculateurs de toutes sortes, à s’enrichir sur le dos des français (des grecs, italiens, espagnols, etc.). Alors qu’il suffirait que la Banque de France finance le pays à taux zéro, cela ne coûterait rien, permettrait de relancer l’économie, construire des crèches, etc. La seule chose à ne pas faire, recommencer les âneries des Trente Glorieuses : emprunter à taux zéro à la Banque de France, mais sans jamais rembourser la dette. Il faut, au contraire, rembourser la dette créée, pour assainir les finances, et ainsi éviter une inflation galopante. Sinon, la France va s’enfoncer dans une dette publique abyssale !
Les politiques, d’être obsédés par les sondages, la communication, leur « cote de popularité » (qui n’est rien d’autre qu’un sondage), et de gouverner en vue des prochaines élections, surtout présidentielle et législatives !
Dès qu’un politique est élu, il repart aussitôt en campagne, soit pour une réélection, soit pour préparer le terrain pour son parti. Au début, la campagne est très légère, et passe pratiquement inaperçue, mais elle va crescendo tout au long du mandat en cours. Ils sont tellement avides de pouvoir et d’argent, qu’ils sont en perpétuelle campagne électorale. Et, bien sûr, ils attachent la plus grande importance à leur « communication », qui n’est rien d’autre qu’une ânerie inventée dans les années 1980 par des publicitaires. La communication est devenue invasive et prend une place considérable dans la politique ; c’est devenue une priorité pour les politiques : communiquer ! Encore une invention américaine, et dont on peut se passer. La communication n’est pas indispensable, ou un minimum, et ne devrait pas obnubiler les politiques à ce point. Ils en sont arrivés, merci Michel, à aller dans toutes les émissions de télévision ou de radio, émissions dans lesquelles ils n’ont pourtant rien à y faire ! Ils ne devraient participer qu’à des émissions politiques, ou d’informations, mais pas à des pantalonnades, comme ils le font depuis pas mal d’années. Six à huit millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France, et ils vont faire les gugusses dans des émissions où ils n’ont rien à faire ! Comme, récemment, Manuel Valls, qui est allé se vautrer dans une émission de France 2 ! Ils s’en foutent, ils sont grassement payés tout de même. En plus de la communication, terme débile ne voulant pas dire grand-chose, ils sont obsédés par les sondages. Il faut rappeler que le mot « institut » ne concerne que des organismes scientifiques ; or, les sociétés de sondages n’ont rien de scientifique, mais se font tout de même appeler instituts de sondages. Contrairement à ce que disent certains, les sondages ne sont en rien scientifiques. Ce n’est pas parce que vous avez une voiture, dont le moteur a été mis au point par des ingénieurs motoristes, que cela fait de vous un ingénieur motoriste ! L’utilisation des mathématiques, une science, ne fait pas de l’utilisateur un scientifique. La personnalité préférée, l’homme ou la femme de l’année, la cote de popularité, etc., ce ne sont que des sondages, qui ne concernent que les personnes interrogées, et seulement elles, et au moment où elles ont été interrogées. Il serait trop long d’expliquer ici la réalité des sondages. Disons simplement ceci. Sur le fond, les sondages disent vrai. Mais seulement sur le fond. La différence, c’est le cerveau humain, que n’ont pas les dés ou les pièces de monnaie.
Plus vous lancerez un dé ou une pièce de monnaie, plus vous avez de chances de tomber sur 50/50. Mais, pour le vérifier, il faut lancer le dé ou la pièce ! Il est impossible de dire : « Si je lance la pièce 10 000 fois, je tomberai sur 60/40, mais si je la lance 100 000 fois, je tomberai sur 50/50 ». Il faut lancer la pièce pour connaître les résultats. Pour une autre série, il faudra encore recommencer, car le résultat n’a quasiment aucune chance d’être le même. Là où tout change, c’est avec l’être humain ; il a un cerveau. Et appliquer les mêmes probabilités à un humain n’a aucun sens. Donc, si l’on se base uniquement sur le fond, les sondages disent vrai. A condition que le choix ne soit pas modifiable, qu’il soit instantané et définitif. Mais, sur la forme, il en est autrement, et le cerveau humain intervient. Plusieurs choix sont possibles, avec différentes variantes. Le choix peut évoluer, en fonction de l’actualité, ou autre. Sans oublier, notamment, le paradoxe de Condorcet, dont voici une version simple, plus facile à appréhender. Les électeurs ont le choix entre trois candidats, A B et C. L’on « sait » qu’A est largement préféré à B, qui est lui-même préféré à C. Mais, B ne participe pas au deuxième tour. Or, une grande partie des électeurs de B ne supportent pas A, et votent donc pour C, qui remporte la victoire. Ce qui nous donne le paradoxe suivant : A > B > C > A. Un raccourci, A est supérieur à C qui est lui-même supérieur à A ! Et cela ne peut apparaître dans les sondages, la « faute » au cerveau. D’ailleurs, les sondeurs reconnaissent eux-mêmes qu’ils « rectifient » les sondages bruts ; ils utilisent des méthodes de corrections – ultra secrètes – propres à chaque société, mais qui, en réalité, doivent être les mêmes, puisqu’elles consistent à s’aligner sur les résultats d’élections précédentes, afin de « coller » auxdites élections ! C’est ce que l’on appelle « bidonner » les résultats ! Prétendre que plus de soixante pour cent des français sont pour la peine de mort est sans fondement ; un référendum aurait été nécessaire, avec pas (ou très peu) d’abstentions, de blancs et de nuls. A ce moment seulement, l’on pourrait faire cette affirmation. Les sondages ne concernent que les personnes interrogées, au moment où elles ont été interrogées, et à condition qu’elles aient été sincères. De plus, les sondages se font majoritairement par téléphone ! Et il faut prendre en compte la manière dont sont posées les questions. D’un sondé à l’autre, une formulation, même très légèrement différente, peut amener une réponse différente de celle qu’aurait donné le même sondé.
Tout cela n’incite guère à l’optimisme. La montée du Front National, encouragée par les deux partis au pouvoir, la crise financière, pour laquelle les agences de notations ont une responsabilité, hélas, quasiment jamais évoquée. Mais aussi le trio infernal – Merkel, FMI, BCE – qui assassine la Grèce, et d’autres pays. Il est important de souligner que, pour ce qui est des finances truquées de la Grèce, tout le monde savait ! La BCE, Jacques Chirac, Gerhardt Schröder, la Commission européenne à Bruxelles, etc. Tout le monde savait, sauf les peuples, bien sûr, mais personne n’a rien dit, tout le monde a laissé faire. Et tout le monde a laissé la Grèce s’enfoncer, pour mieux l’assassiner ensuite !
Rappelons que la seconde guerre mondiale a principalement deux origines (qui ont favorisé la montée du nazisme) ; l’inflation, mais aussi la politique de Georges Clémenceau, qui a voulu mettre l’Allemagne à terre, après la victoire de 1918. Malgré des oppositions en France, Clémenceau a tout fait pour humilier le peuple allemand, exigé des conditions draconiennes inadmissibles ; les allemands y ont vu une volonté d’anéantir l’Allemagne, de la mettre à genoux. Hitler s’est aussi servi de l’humiliation du peuple allemand pour faire progresser ses idées ! Actuellement, les gouvernements, les banques centrales, ne songent qu’à se plier aux souhaits des marchés financiers (les spéculateurs, serait un terme plus juste), ne s’intéressent qu’à l’inflation, au détriment de la croissance et de l’emploi. Les marchés financiers sont les rois, pour la construction européenne, et il faut absolument les engraisser au détriment des services publics et des peuples. Peuples à qui l’on ne demande pas leurs avis, ou si peu ! Lorsque l’on voit dans quel état le trio infernal a mis la Grèce, il est une chose à redouter : la guerre civile. Il ne s’agit point d’exagération, mais de ressenti. La Grèce est au bord du gouffre, la guerre civile menace. D’autres pays suivent le même chemin. En, France, la pression fiscale s’accentue, et le risque menace aussi, même s’il est plus éloigné qu’en Grèce. Mais il est bien là, notamment face à la montée du FN. Et l’arrogance d’Angela Merkel et de l’Allemagne, ne risque pas d’arranger les choses, surtout avec la réélection de la dictatrice européenne Merkel ! Il est temps de faire de véritables élections démocratiques en France, si l’on ne veut pas aller vers le chaos ! Il est temps de tout mettre à plat, de consulter les français, et que leurs avis soient pris en compte. Il faut en finir avec le « Votez pour nous et fermez vos gueules ». Il faut en finir avec la dictature politique, et politicienne, il faut en finir avec le tout politique, il est indispensable que la souveraineté appartienne réellement au Peuple ! Il est donc temps de se révolter, sans attendre que le pis soit arrivé. Il faut mettre fin à la résignation, arrêter de s’écraser devant les politiques ! Il n’appartient pas à un groupe de personnes de décider, comme le font les politiques ; il appartient au peuple de décider de son avenir et de faire ses choix. Il est temps de remettre les politiques à leur place. Sauf à vouloir le Front National et/ou la guerre civile !
Que faire fera l'objet de la troisième partie.
[1] « Le Monde », du 9 mars 2008.
[2] Le traité de Maastricht est une mascarade. Le Danemark ayant dit non, le traité n’était pas applicable, sauf pour des juristes aux ordres des politiques et de Bruxelles. Le Danemark a donc été contraint de faire un second référendum, et le oui devait l’emporter, sinon le Danemark était viré de l’Europe. C’est ça la démocratie ?
[3] Major désigne le candidat terminant premier d’un concours d’une grande école. Pour l’exemple, major désignera le candidat vainqueur des élections fictives.
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