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La France se suicide

C’est avec consternation et inquiétude que j’ai lu la dépêche publiée par l’AFP mardi dernier, révélant les proportions dramatiques du problème du suicide en France. A en croire le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), 10 464 suicides ont été enregistrés dans notre pays en 2009. Pire encore, 5,5% des 15-85 ans auraient déjà fait une tentative de suicide dans leur vie ! De tels chiffres devraient sans nul doute faire réfléchir nos hommes politiques, mais à cinq mois de l’élection la plus décisive de notre République, aucun des candidats de l’hyperclasse n’a jugé nécessaire de faire la moindre déclaration sur un problème qui concerne directement le destin et les perspectives d’avenir des Français.
 
En vérité, ce que révèlent ces 10 000 suicides annuels et ce nombre toujours croissant d’idées suicidaires, c’est qu’il a cessé de « faire bon vivre » en France. Il suffit d’ouvrir les yeux sur le monde actuel pour s’en rendre compte. Un français moyen, aujourd’hui, a toutes les chances de se retrouver au chômage : s’il n’a pas fait d’études, il est « sous-qualifié » ; s’il en a fait, on lui préfèrera un diplômé étranger coûtant moins cher arrivé chez nous au titre de « l’immigration choisie » ; s’il est un « senior », on estimera qu’il n’est pas avantageux pour son entreprise de l’embaucher. Sans profession, ne percevant pour revenus que les modestes allocations versées par l’Etat, envoyant son CV à travers toute la ville sans résultat ou multipliant les emplois précaires à durée plus que limitée, il se sentira rapidement dépourvu de toute utilité sociale, réduit au rang de « parasite », en plus de ne pas pouvoir payer ses factures et faire vivre sa famille s’il en a une. Si, par chance, il trouve enfin un emploi, il n’est pas certain qu’il soit beaucoup plus gâté : fréquemment, il viendra grossir les rangs de ce nouveau prolétariat sous-payé et maltraité que l’on emploie aujourd’hui dans le secteur tertiaire, des rayons de supermarché aux bureaux de France Telecom, où les suicides à répétition ont récemment défrayé la chronique. Il faut ajouter à cela sa vie familiale, qui, dans un pays où près d’un mariage sur deux se termine par un divorce, a toutes les chances de péricliter suite à un éventuel licenciement.
 
Ce tableau dramatique qui, hélas, ne relève pas de la caricature, est tout aussi sombre pour les adolescents, l’une des catégories les plus touchées par le suicide. Dans cette période délicate, ils connaissent de plus en plus souvent le chômage et le divorce des parents, et, selon le quartier où ils habitent, les voitures brûlées dans leur cité, le racket dans leur lycée, et parfois même le viol pour les jeunes filles. Au-delà même de tous ces problèmes, c’est la question de l’avenir que nous pouvons leur offrir qui se pose à nous. Peut-on réellement avoir envie de vivre avec enthousiasme dans une société qui a pour seul horizon la consommation de masse et la société des loisirs, même lorsqu’il devient de plus en plus difficile de consommer et de s’offrir des loisirs ?
 
Nos hommes politiques nous ont vendu un rêve qui se transforme jour après jour en cauchemar. Dans la société de demain, des gourous de sectes écriront des best-sellers sur « comment trouver le bonheur en 20 leçons ? » pendant que leurs futurs adeptes continueront à faire de la France le pays où l’on consomme le plus d’antidépresseurs au monde. Il y aura de plus en plus d’émissions de télévision consacrées à la cuisine et de pages « recettes » dans les magazines féminins, mais on ne mangera plus que des organismes génétiquement modifiés dans des chaines de fast-food anglo-saxonnes car l’agriculture européenne aura été démantelée et les restaurants de qualité auront fermé sous le poids de la fiscalité. Il y aura de plus en plus de publicités pour agences de voyage et il n’aura jamais été aussi facile d’aller à l’autre bout du monde, mais alors qu’autrefois changer de région c’était changer de coutumes et d’univers, demain nous trouverons à l’autre extrémité de la planète les mêmes bâtiments en béton, les mêmes vêtements fabriqués par des enfants chinois à la demande d’entreprises américaines, les mêmes « stars » vendant leur sous-culture à des populations pour lesquelles l’obéissance aveugle à la mode aura remplacé le bon goût naturel. Il y aura de plus en plus de revues pornographiques affichées sans pudeur sur nos kiosques et de films douteux en accès libre sur Internet, mais les hommes devront acheter en masse des pilules contre l’impuissance pour échapper à un monde désormais dépourvu de toute sensualité et oublier leur propre misère sexuelle. Il y aura de plus en plus de femmes sur le marché du travail pour le plus grand bonheur des féministes, mais elles serviront d’armée de réserve pour le patronat qui les utilisera comme caissières payées la moitié du SMIC pendant que leurs enfants seront élevés dans des écoles dont ils sortiront sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter comme c’est déjà le cas de 20% d’entre eux en classe de sixième aujourd’hui. Tout le monde aura accès à l’art, mais en guise d’ « art » il n’y aura plus que des excréments étalés sur du papier glacé pour être vendus plusieurs millions de dollars par des « artistes » cyniques passant leur vacances à Dubaï. Tout le monde aura accès à la parole médiatique, mais ce sera pour permettre à des Français qui ne pourront plus s’exprimer dans les urnes sur leur avenir de raconter leurs problèmes de couples à la télévision, et de voter pour les candidats de la Star Academy à défaut de voter pour des élections politiques qui n’auront plus aucun intérêt à leurs yeux. Il n’y aura jamais eu non plus autant de « séries familiales » l’après-midi à la télévision, sans doute pour oublier que les familles n’existeront plus, totalement détruites et disloquées, dans ce « meilleur des mondes » où, comme disait déjà Ernest Renan, « on naît enfant trouvé et on meurt célibataire ».
 
Peut-on vraiment s’étonner que certains choisissent la mort physique dans une société qui ne leur offre plus que la mort économique, sociale, intellectuelle et morale ? Si nous voulons redonner l’espoir à nos compatriotes, c’est contre ce monde-là qu’il faut nous battre, un monde où une poignée de trusts commerciaux s’apprêtent à transformer la planète en un gigantesque marché de consommateurs abâtardis au nord et d’esclaves misérables au sud.
 
Le véritable débat qui se posera l’année prochaine, ce n’est pas de savoir comment gagner quelques points de croissance en plus, ni comment conserver notre triple A pour rester dans les petits papiers des agences de notation. Le débat, et disons même le défi, qui s’offre à nous est celui d’un changement profond de nos pratiques et de nos mentalités, pour revenir aux sources de notre civilisation : l’honneur, le courage, le respect, la mesure en toute chose, cette éthique qui depuis les Grecs jusqu’aux soldats de la Révolution en passant par les Romains a fait la grandeur de notre espace européen, et à laquelle il nous faudra revenir si nous voulons survivre. En laissant s’appauvrir notre peuple, en laissant le pouvoir à quelques oligarques dont la capacité de nuisance se vérifie tous les jours, en laissant se dégrader notre culture au point d’anéantir tout ce qui, pendant des générations, avait donné de l’espoir en l’avenir à nos parents et à nos grands-parents qui pensaient souffrir pour un monde meilleur, ce n’est pas seulement quelques 10 000 français, c’est la France toute entière qui se suicide chaque jour.

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18 réactions à cet article    


  • JEAN LE PEREGRIN JEAN LE PEREGRIN 21 décembre 2011 13:07

    Taux de suicide à rapprocher de la consommation en France des anti dépresseurs et autres drogues, douces ou non, légales ou non. Et aussi des taux d’avortement,qui sont un indicateur de l’optimisme, ou du pessimisme ambiant, dans un temps où la pilule et le préservatif sont courants.

    L’analyse de l’auteur quant aux causes de ces suicides me semble occulter quelques faits.
    1- Une part importante de ce suicides concerne des populations qui semblent les mieux intégrées (elles ont un boulot et pas de probléme financier « majeur ») : les paysans, les policiers, les fonctionnaires des Telecoms ou des Eaux et Forêts.....
    2- Pour les jeunes les suicides concernent essentiellement là encore des jeunes apparemment « bien intégrés » avec des familles , pas de soucis d’argent...
    En fait quand on examine bien les chose on s’aperçoit que c’est « vieille France », la « France rance » comme dirait BHL, qui se suicide en masse. Une France prise au collet dans une ére de libéralisme économique et démographique ravageuse. 
    En Amérique, lors de la Conquête Espagnole, la cause principale de mortalité avec les maladies infectieuses ramenées d’Europe, a été le suicide des Indiens , sidérés par une invasion qui impliquait leur anéantissement. 

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 décembre 2011 13:49

      Cet article a l’intérêt de mettre le doigt là où ça fait mal et de montrer l’absence de réponse adéquate.

      Donc, oui, il y a matière à réflexion mais comme vous dites, « l’analyse de l’auteur quant aux causes » n’est pas suffisante.

      Or, il nous faut connaître les causes pour traiter le problème.

      Et m’est avis que, n’en déplaise à Durkheim, elles ne sont pas seulement sociologiques.

      Je dirais même qu’elle ne peuvent être que psychologique (même si, bien sûr, le psychologique peut ensuite être appréhendé sous l’angle sociologique).

      En un mot comme en cent, il nous manque une bonne théorie du suicide (car il n’est rien de plus pratique qu’une bonne théorie).

      D’où il appert que la science expérimentale est souvent « vaine » et que contrairement à ce qu’on voudrait nous donner accroire en sciences humaines, on ne peut remplacer une élaboration théorique de qualité par les élucubrations conceptuelles au ras des données empiriques qui sont actuellement de rigueur.

      Bien entendu, je ne parle pas de théorie psypsykakanalytique. Sauf erreur de ma part, rien de bon n’est venu de ce côté concernant le suicide.


    • pragma 21 décembre 2011 14:17

      Le tableau est noir, mais intéressant.
      Reste que nous sommes dans un monde qui a toujours existé : il y a les malins, qui surfent sur les évènements et savent en tirer profit, et les autres, qui ne comprennent pas ce qui leur arrive, ou qui ne veulent pas comprendre que les « zélites », de quelque bord qu’elles soient, se contrefoutent de leurs problèmes, pourvu qu’elles gagnent ou conservent le pouvoir.
      La démocratie a bon dos : c’est une belle forme d’enfumage !
      Le suicide, oui... encore faut-il avoir un certain courage !


      • appoline appoline 21 décembre 2011 15:30

        Le mal de vivre s’il existe depuis toujours, mine de plus en plus de personnes. Quand vous ne voyez plus l’intérêt d’avancer avec un sentiment fort d’inutilité et une peur qui prend de jour en jour davantage de place ; le détonateur est prêt, il suffit juste d’une simple étincelle.


        • efarista efarista 21 décembre 2011 19:39

          bien dit.
          Et quand vous ne vivez que pour bosser de fin de mois en fin de mois sans rien de plus a espérer.... tel un brave petit robot.... effectivement on peut avoir des envies de prendre le large dans la mesure de ses moyens !


        • moussars 21 décembre 2011 15:48

          Si je ne m’abuse, c’est 3 fois plus que le nombre de décès sur la route ?!
          En outre,et pour enfoncer une porte ouverte, contrairement aux accidents, ces décès sont volontaires...
          Alors que fait l’État ? Je ne parle pas du Gouvernement bien sûr, son idéologie et sa praxis ultralibérale encourageant cet état de fait...
          C’est pourquoi, silence radio des politiques, de l’opposition (UMPS), de la presse, de ce qui sert d’intellectuels...


          • Grégory Gennaro Grégory Gennaro 21 décembre 2011 16:16

            Totalement d’accord avec vous. Pour synthétiser, l’un rapporte de l’argent à l’Etat. L’autre doit en dépenser pour sauver les êtes humains. Le libéralisme c’est le gain de l’argent.... On comprend mieux certains choix.


          • lisez les excellents articles d’une psychologue et nos commentaires sur CAREVOX

            LES POLITIQUES VEREUX DEVRAIENT ETRE CONDAMNES VU LE NOMBRE DE MERES

            ISOLEES non aidees qui se suicident et les jeunes chomeurs

            PARIS AIDE LES FEMMES SEULES ISOLEES SURALLOCATION LOGEMENT DE 200 EUROS

             ...CE GOUVERNEMENT DE MERDE NE FAIT RIEN DANS LE BON SENS.IL N AIDE QUE LES RICHES COMME BETTENCOURT 

            EN CONTINUANT COMME CELA MEME SI HOLLANDE PASSE OU SARKO-FN NOUS AURONS UNE BELLE GUERRE CIVILE
            RAS LE BOL DE VOIR DES JEIUNES DE MOINS DE 35 ANS 1/4 AU CHOMAGE ET DE JEUNES FEMMES OU PARENTS SUICIDER LEURS ENFANTS ET SE SUICIDER..APRES
            C EST UN SCANDALE....SARKO NE S INTERESSE QU AU FRIC...C EST UN POURRI ET HOLLANDE-BAYROU SONT TROP MOUS


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 21 décembre 2011 16:22

            Bonjour,

            voilà ce qui arrive dès qu’une société abonne le peuple au jeu et qu’il n’y a plus de pain...suicide interrompu en direct : http://www.youtube.com/watch?v=k8BLmRo08eo Le pastis est une drogue légale en vente libre, merci Pasqua autre bienfaiteur du suicide social permanent.


            • christian pène 21 décembre 2011 18:47

              DES femmes françaises n’ont pas de désir d’avenir puisqu’elles se font avorter à raison de quelques 200.000 foetus annuels ; l’URSS en était au même stade par refus de faire des enfants .....une société qui aime si peu les enfants est une future moribonde ; les suicides restent , qu’on le veuille ou non , marginaux , même SI JE LES DÉPLORE par respect systématique envers autrui...Les avortements égalent UNE SHOAH depuis 1973 ......c’est du pur génocide , mais pour Sarkozy , c’est un droit , une valeur républicaine (du moment que le législateur a accepté)...

              Simple oubli , le législateur est fluctuant....d’où fluctuation des valeurs républicaines ? curieuse vision de l’avenir : ce que je croyais juste un jour est faux le lendemain parce que la majorité a changé.....ça va bien la tête ?

              L"s pouvoirs publics taisent que c’est la minorité musulmane à laquelle l’avortement est interdit qui fait le renouvellement démographique

              Que direz vous quand le président sera musulman et proclamera la charia mysogyne ? La société française l’aura laissé faitre par lâcheté : quelques suicides en plus ? la peine de mort au sabre , égorgement , pendaison ?


              • Catherine Segurane Catherine Segurane 21 décembre 2011 20:49

                Excellent article !



                • bert bert 21 décembre 2011 21:35

                  mauvais article qui donne envie de se suicider .....

                  heureusement que j’écoute THE SOUND 
                  et je laisse l’auteur avec « ses » hommes popolitiques smiley

                  • easy easy 21 décembre 2011 22:36

                    Il y a des individus qui ont clairement voulu que leur suicide soit utilisé, donc qu’on en parle, tels Mishima, Thích Quảng Đức, Jan Palach, Mohamed Bouazizi, le colonel Robert Jambon. 


                    La plupart des suicidés n’ont pas cherché à dire quoi que ce soit au Monde en commettant leur dernier geste. Les faire parler, les utiliser soit nomminativement soit massivement, soit statistiquement, c’est faire de la ventriloquie avec des cadavres, c’est abuser de morts, c’est arroser son jardin du jus de désespérés.

                    ( Philosopher du suicide, c’est en parler en s’introspectant sincèrement. On cherche alors sa propre vérité sans faire de spectacle. On ne tire aucun argument du nombre de suicides pour se hisser en chaire )

                    Même le fait de rendre hommage à un mort est une comédie ne rendant hommage qu’à son propre chagrin, qu’à sa propre perte, qu’à sa propre personne.
                    Ce n’est pas forcément une mauvaise chose que de profiter des morts pour se faire valoir. C’est peut-être même indispensable dans une culture comédienne, théâtrale, hystérique qui veut, ailleurs, qu’on se roule par terre ; ici, qu’on porte de grosses lunettes noires. Nous verrons bientôt Françoise Bettancourt jouer cette comédie devant le cadavre de sa mère.

                    On ne rend vraiment hommage aux gens qu’en appréciant leur présence. Si l’on n’a pas su exprimer cela de leur vivant, c’est pantalonnade que d’en jouer la comédie quand ils ont disparu.


                    La mort est une chose bien trop sérieuse pour être confiée aux vivants


                    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 22 décembre 2011 07:58

                      J’ai travaillé pendant plusieurs années pour l’association SOS Solitude. Le facteur numéro 1 impliqué dans le suicide m’a rapidement sauté aux yeux : l’absence de liens conjugaux satisfaisants !

                      J’ai aidé des centaines de personnes en détresse. Pas une seule n’avait de liens conjugaux satisfaisants. Je dis bien Pas une seule  ! Certaines étaient seules, d’autres vivaient des solitudes à deux. Le deuxième cas était plus fréquent chez les femmes.

                      Les problèmes d’emploi étaient souvent impliqués mais ils n’étaient pas systématiques. J’ai même aidé un type qui se présentait comme « Golden boy ». Il avait énormément misé sur son travail mais sa femme l’avait quitté. Il envisageait le suicide.


                      • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 22 décembre 2011 10:35

                        Rien d’étonnant à cette vague galopante de suicide, on se tape depuis 1995 des présidents de droite, l’UMP est au pouvoir depuis 17 ans. Le mini condukator (dit la petite crapule) a succédé au grand Jacquot (dit la grande ordure), de plus on a eu aussi le borgne craignos au second tour des présidentielles et maintenant sa fille menace de rééditer le truc (avec son physique de gardienne de camp de concentration), on voit bien ce que tout ça ça donne pour le pays. Je ne veut pas dire que ce serait bien plus brillant si le PS avait été au pouvoir mais quand même.

                        Vous voyez donc que les français ont toute les raisons de désespérer, je crains hélas que la situation n’ai pas fini d’empirer, quand à moi je refuserais toujours d’en venir à cette extrémité je préfère que les salauds qui sont responsables de cette situation le fasse et au besoin de les aider un peu...


                        • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 22 décembre 2011 18:51

                          « 130 000 tentatives et plus de 11 000 morts par an, un record et un drame ! Le taux de suicides en France est aujourd’hui l’un des plus élevés de l’Union européenne. »

                          Voilà ce que je pêche vite fait sur le net, un décès sur 50 est un suicide. Il me semble que ça fait un peu beaucoup, non ? De là à dire que c’est plutôt vous qui dite des conneries est un pas que je franchis sans hésitation. C’est bien dommage que ce ne soit pas vos amis de l’UMP qui se suicident, ça nous ferait un air plus pur à respirer.


                        • Radix Radix 22 décembre 2011 16:03

                          Bonjour

                          Comme le disait Coluche : « Le suicide est une vengeance personnelle et personnellement je ne m’en veux pas ! ».

                          J’ajouterais que c’est un manque flagrant de curiosité, la mort arrivera bien assez tôt.

                          Que l’État ne s’intéresse pas au problème n’a rien de surprenant : cela ne lui rapporte rien !

                          Ce n’était pas le cas des accidents de voitures qui coûtaient cher aux assurances et pour les gogos qui croyaient que l’État s’intéressait gratuitement à leur petite santé suite aux mesures anti-tabac, ils sont d’une naïveté qui frise la débilité mentale !

                          Radix


                          • benevole 16 janvier 2012 18:20

                            Quand je pense qu’il n’a fallu qu’un suicide en Tunisie pour déclencher une révolution....

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