• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La France, ses dirigeants et le monde ou le naufrage vertigineux du (...)

La France, ses dirigeants et le monde ou le naufrage vertigineux du réel

« Voilà un étrange monstre que je vous présente. Le premier acte n’est qu’un prologue ; les trois autres font une comédie imparfaite (c’est-à-dire inachevée), le dernier est une tragédie et le tout cousu ensemble fait une comédie »

 

P. Corneille, L’Illusion comique (1635)

 

PNG

 

Parlons plutôt d'une tragédie.

 

A qui donc le Premier ministre a-t-il cru s’adresser et pour dire quoi ?

 

Réponse : à des sourds-muets aveugles qui ne comprennent rien à rien et ne veulent surtout rien voir et rien entendre de l’urgence majeure du moment : l'impasse économique et sociale associée à une catastrophe politique, économique et sociale qui entraînent le pays vers l’abîme, la France en particulier et l'Europe en général, alors que nous devrions mobiliser toutes nos énergies pour coller à la réalité d'un monde en complète mutation géopolitique, géoéconomique, géofinancière.

Qu'il me soit ici permis de procéder à une introduction en confrontant deux ordres d'événements tant le sujet est important, par simple contraste :

D'un côté les détails de la photo sont implacables : un pays de vieux à l'horizon intellectuel et mental barré (casquette et oeillères) qui n'a que faire de l'avenir de ses enfants et des générations futures. Des classes moyennes passées à la paille de fer qui continuent de voter contre leurs intérêts dans un combat perdu d'avance pour tenter de maintenir un niveau de vie en capilotade. Une France qui s'éreinte financièrement dans une course dont les règles sont faussées par ceux-là mêmes qui les édictent et les imposent. Des dirigeants - politicards maléfiques - qui jouent contre les intérêts du pays et obèrent son avenir comme celui de ses habitants, leurs regards et préoccupations rivés sur des objectifs politicards à court terme (les "municipales, les régionales, les sénatoriales, la présidentielle") alors que la déglingue et la débine se généralisent partout en France, n'épargnant plus personne et aucun endroit.

Alors que de l'autre côté la géopolitique est précisément en train de reconfigurer les cartes du monde à un train d'enfer comme le montre la dernière réunion eurasiatique sino-russe face aux délires de la guerre techno-financière américano-chinoise et à la pince atlantiste qui enserre l'Europe jusqu'à lui faire rendre gorge économiquement, financièrement, socialement.

A-t-on en effet bien réalisé - je devrais dire nos "dirigeants" ont-il vraiment réalisé, sont-ils même au courant ?- pour citer ici les propos du journaliste Aleksandr Khaldeï dans un article en date du 9 juin 2019 (https://regnum.ru/news/polit/2644245.html, cf. références in fine) que ce que V. Poutine a déclaré le deuxième jour du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg de 2019 , ce qu'il a dit depuis la tribune principale du forum, le vendredi 7 juin 2019, restera dans l’histoire comme le deuxième discours de Munich ?

On peut chercher des analogies dans le discours de Churchill à Fulton, à la différence près que le discours de Poutine n’était pas aussi passionné et péremptoire. V. Poutine, écrit l'essayiste A. Khaldeï, a depuis longtemps acquis la réputation d’un homme politique dont la main de fer porte toujours un gant de velours.

Mais cela ne change pas son essence : V. Poutine a annoncé pour la première fois au monde que désormais la Russie ne reconnaissait plus le système établi de domination mondiale des États-Unis.

Qui plus est, la Russie lance un défi total à ce système et s’unit à la Chine et au reste du monde dans cette confrontation, ou plus précisément à ses parties qui n’ont pas perdu la volonté d’échapper au joug américain et qui cherchent une force à laquelle ils peuvent se joindre.

J'invite les Lecteurs à lire très attentivement le remarquable article de Christelle Néant publié sur Agoravox ainsi que la traduction de la conférence précitée (nous y reviendrons).

 

https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/poutine-annonce-la-doctrine-de-la-215817

 

I- Et pendant ce temps, à Vera Cruz, je veux dire à Clochemerle ou en France, voici que l'on nous offre un aimable tour d'horizon qui nous promène gentiment entre constat et pensée magique dans la basse-cour de la volaille politique d'une camarilla qui conduit en réalité le pays dans le mur là encore à un train d'enfer et à grands coups de Klaxon.

https://www.youtube.com/watch?v=tabwwbF9Ohg

Acclamé par sa majorité à plusieurs reprises, M. Edouard Philippe a en effet prononcé le 12 juin 2019 sa deuxième déclaration de politique générale depuis 2017 devant les députés, inaugurant ainsi les chantiers de l'acte II du quinquennat Macron.

En propos liminaire, le Premier ministre a affirmé qu'après deux ans de quinquennat, « il y a[vait] toujours urgence » : « Urgence économique, [...] urgence sociale, [...] urgence écologique. » « Cette urgence nous rassemble », a-t-il insisté à la tribune de l'Assemblée nationale.

« C'est l'acte II du quinquennat, une nouvelle étape qui marque une césure à travers un profond changement de méthode mais qui va de pair avec deux impératifs : la constance et la cohérence qui sont bien les seuls choses que notre pays n'ait jamais tenté », a donc déclaré M. Edouard Philippe pour illustrer son propos, assurant que « l'ennemi » de la France était le « statu quo ».

 

Beau discours, belles périodes oratoires, tout y est donc passé, sauf le principal :

-L’écologie ? « Ces 12 prochains mois [...] seront ceux de l'accélération écologique », a-t-il assuré en promettant la réduction de la part du nucléaire d'ici 2035 à 50% – confirmant au passage la fermeture de la centrale de Fessenheim d'ici 2020 – avec le développement, en parallèle, de l'éolien en mer. Sans plus de précision. M. Jadot et son électorat verdissant sont rassurés tout comme son électorat en force d'appoint pour la REM.

-La « transition énergétique et son financement » ? « Nous transformerons le crédit d’impôt sur la transition énergétique », a-t-il également soutenu, constatant que celui-ci ne bénéficiait qu'aux ménages les plus aisés. Le gouvernement le modifiera ainsi en une aide plus massive pour permettre à plus de foyers d'en bénéficier. Les contours de cette idée n'ont toutefois pas été précisés. Rendez-vous à l’automne pour la saison II des Gilets Jaunes car il n'est pas du tout sûr que les détonateurs de la guerre sociale des Gilets jaunes ne puissent se rappeler au bon souvenir de l'exécutif.

-Le chômage et le travail ? Il faut que « le travail paie plus que l'inactivité », a asséné M. Edouard Philippe, proposant la dégressivité de l'allocation chômage pour les salariés percevant un salaire élevé. Le Premier ministre et la ministre du travail Muriel Pénicaud présenteront la réforme le 18 juin. Conformément à une promesse de M.Emmanuel Macron, M.Edouard Philippe a également promis l'instauration d'une assurance chômage pour les démissionnaires et pour les travailleurs indépendants tout en annonçant la chasse aux contrats de courte durée.

-La baisse des impôts pour les plus démunis ? Avec le président de la République, nous avons entendu cinq sur cinq, fort et clair, le message d'exaspération fiscale que les Français nous ont adressé », a admis le Premier ministre. Il a par exemple confirmé que la taxe d'habitation serait « intégralement supprimée » pour l'ensemble des Français : dès 2020 pour les plus démunis, lors des trois années suivantes pour le reste de la population. Il s'est par ailleurs engagé à une baisse de 350 euros d'impôt sur le revenu sur la première tranche et de 180 euros en moyenne, par foyer, sur la tranche suivante. Des réductions d'impôts qui seront approuvées dans le projet de loi de finances pour l'année prochaine, selon M. Edouard Philippe. Au total, il y aurait ainsi 27 milliards d'euros de réduction de la fiscalité sur les ménages sur le quinquennat. « Le réel ce sont souvent nos sous », a alors lancé le chef du gouvernement devant les députés. On eût aimé plus de précisions sur le financement compensé par la suppression de niches fiscales. On attendra...

-Les retraites ? « Nous définirons un âge d'équilibre », a-t-il poursuivi, sans énoncer un âge précis de retraite à taux plein. « Ainsi, chacun pourra faire son choix, en liberté et en responsabilité », a-t-il certifié, sans donner, non plus, de date sur cette prochaine réforme des retraites. Nul doute que le candidat Macron aurait dû être plus prudent lorsqu’il a promis en 2017, au cours de sa campagne, qu’il ne ferait pas de réforme paramétrique des retraites. Sous-entendu : lui président ne jouerait pas, comme ses prédécesseurs, sur les bornes d’âge, de durée de cotisation ou de niveau de prélèvement, et ce, rappelez-vous, au motif que, d’après le rapport 2016 du Conseil d’orientation des retraites (COR) sur lequel il avait construit son projet, l’ensemble du système serait à l’équilibre au début des années 2020. C’est pourquoi, élu, il ne ferait qu’une réforme systémique pour bâtir un régime universel plus simple, plus juste et plus transparent dans lequel « un euro cotisé donnera le même droit à pension pour tous ». Mais voilà : la donne a changé. Fatalitas ! À l’horizon 2022, sans nouvelle réforme paramétrique, le système de retraites sera déficitaire, avec un besoin de financement estimé à 0,4 % du PIB, soit peu ou prou une dizaine de milliards d’euros. Et pour cause. Durant cette période, la part des dépenses va se stabiliser mais celle des ressources va diminuer. Et cela en raison de la modification de la masse salariale : la part des régimes équilibrés (notamment celui des fonctionnaires de l’État) va baisser dans la masse salariale totale.

Un résultat pour le moins paradoxal. En fait, plus l’État réduit le nombre de fonctionnaires ou modère leurs rémunérations, plus il contient l’évolution des dépenses publiques, mais moins les ressources du système sont importantes. Ce qui participe de facto à une dégradation du solde. Le système des retraites resterait en besoin de financement jusqu’en 2042, et non 2036, comme le COR l’avait annoncé voici un an, en juin dernier. Dans le meilleur des cas, il ne reviendrait donc à l’équilibre que dans… 23 ans (avec une croissance de 1,8 %), voire seulement en 2056 (si la croissance est de 1,5 %). Entre-temps, le système aura connu des besoins de financement de l’ordre de 0,5 % à 0,6 % du PIB par an entre 2023 et le milieu des années 2030. Il reviendrait ensuite dans le vert et dégagerait des excédents entre 0,9 % et 0,2 % du PIB, en 2070.

Mais cela ne tient que si la croissance est forte.Autant dire qu’il va sérieusement falloir étudier attentivement et revoir certaines projections car dans le cas contraire, le système de retraites restera durablement en déficit. Avec une croissance à 1,3 % par exemple, le besoin de financement atteindrait 0,6 % à 0,7 % du PIB entre 2025 et 2050 puis se réduirait pour se stabiliser avec un excédent de 0,3 % en 2070. Avec une croissance de 1 %, le besoin de financement se stabiliserait au milieu des années 2030 aux alentours de 1 % du PIB.

Mais que l’on se rassure ! La solution est sous nos yeux. Le président l'a affirmé, a déclaré M. Edouard Philippe : "Nous devons travailler plus longtemps, c'est la clé de la réussite du pays".

Sacré Mirliflore ! Sacré Guizot barbu, va ! Il était moins une avant que l'on nous serve la formule que le principal ministre de Louis Philippe 1er n'a probablement jamais prononcée mais qui aurait paraît-il été : "Enrichissez-vous par le travail et par l'épargne et vous deviendrez électeur", assortie en 2019 d'un : "Soyez heureux, c'est le secret du bonheur !", suppositoire en prime...

A la fin de son discours, et comme pour se convaincre de leur ambition commune, M. Edouard Philippe a alors tendrement regardé les membres de sa majorité en les réconfortant : « Nous sommes et nous demeurerons des réformateurs. » « Mais nous devons davantage associer les Français à la fabrique de nos décisions », leur a-t-il dit, vantant le développement de la démocratie directe. L'acte II sera-t-il référendaire ? D'autres Grands débats émergeront-ils ? En clair : le changement de méthode sera-t-il visible et concret pour les concitoyens ? Je dirais que tout dépendra de qui sera sur la liste des heureux bénéficiaires.

Magie du verbe ou pensée magique : lors du vote de confiance à l'Assemblée, M.Edouard Philippe a en tout cas obtenu 363 voix, soit une large majorité.

 

II- Un maigre sursis, en réalité.

Car pour ce qui est d'associer davantage les Français à la fabrique des décisions de la majorité présidentielle, il semblerait que la réalité soit toute autre et que tout se mette en place pour la suite des opérations à l’automne avec un exécutif qui donne le change, gagne du temps et a en réalité parfaitement compris, par-delà un discours purement formel auquel il ne croit pas un traître mot, que l'horizon social risque fort de s'assombrir. On se réarme :

https://francais.rt.com/france/62921-40-000-nouvelles-grenades-a-main-forces-securite-interieures

 

Il n'est pas sûr par ailleurs que la condamnation par M. Emmanuel Macron des dérives d'un "capitalisme devenu fou", devant l'Organisation internationale du travail (OIT), à Genève, le mardi 11 juin dernier, ne résolve les problèmes. Comme si le fait de reconnaître "avoir fait une erreur non de fond mais de méthode" pouvait tout régler : "Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu'il y avait des sachants et des subissants. C'était une erreur fondamentale."

Effectivement, d'autant plus que ne rien changer en constitue une autre. On appréciera le message subliminal que réserve la distinction entre « sachants » et « subissants », lesquels ne sont en réalité dans la pensée présidentielle que des « ignorants » fermement invités à obéir face aux « zélites », qui « savent » ce qui est bon pour elles.

 

Plus globalement, M. Emmanuel Macron a réclamé le retour à une "économie sociale de marché où chacun trouve sa part", au lieu d'une "captation des richesses par quelques-uns". Sinon "on nourrit les extrêmes", a-t-il estimé, comme l'an dernier au Forum de Davos.

Triste tropisme de ce hors-sujet permanent qui mélange le réel et l’affectif, les expressions creuses et empruntées à un gaullisme social réchauffé pour la circonstance et auquel, là encore, il ne croit pas un mot dans la mesure où la feuille de route est bien celle des Recommandations du Conseil concernant le programme national de réforme de la France pour 2019 et portant avis du Conseil sur le programme de stabilité de la France pour 2019, mais aussi les GOPE, les Grandes Orientations de la Politique Economique Européenne et celles qui engagent la France et l'Europe à l'international avec pour le volet économique et social - et leur impact financier - les chimères du Pacte de Marrakech.

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/file_import/2019-european-semester-country-specific-recommendation-commission-recommendation-france_fr.pdf

https://www.senat.fr/rap/r07-113/r07-11347.html

https://www.upr.fr/actualite/france/fin-de-la-plaisanterie-mediatique-du-barrage-a-macron-lors-des-elections-europeennes-la-politique-economique-et-sociale-de-la-france-pour-2019-2020-est-sortie/

https://www.touteleurope.eu/actualite/qu-est-ce-que-le-pacte-de-marrakech-sur-les-migrations.html

 

III- Voilà en effet que la réalité des faits reprend ses droits, avec les bonnes vieilles habitudes et surtout l'existence d'un point aveugle soigneusement évité : la question de l'immigration démentielle qui sera le tombeau politique de ce quinquennat et à coup sûr celui de la France, chaque jour de plus en plus ruinée par la charge financière mortifère d'une immigration en roue libre, dans une France "open-bar", un Palace Hôtel déjà transformé en favelas où chacun est invité à séjourner et à se servir gratuitement aux frais de l'accueillant futur exproprié auquel on n'a rien demandé, auquel on impose des "invités" indésirables, infréquentables et qui se conduisent mal, en le priant d'être poli avec, de se taire et surtout de payer comptant et sans discuter les notes qu'on lui présente.

 Faut-il privatiser les routes nationales ? Quid de la privatisation d’ADP ? Les « Gilets Noirs » – un collectif d'immigrés illégaux qui ne devraient pas être sur le territoire national et qui avait fait parler de lui en mai, via l'occupation d'un terminal de l'aéroport de Roissy – ont investi le 12 juin le siège du groupe Elior à La Défense pour réclamer notamment des papiers. M. Edouard Philippe a révélé que le gouvernement organiserait un débat annuel au Parlement sur les orientations de la politique d’immigration et d’asile, le premier débat étant prévu en septembre. A ce titre, il a alors annoncé que le gouvernement soutiendrait un projet de refondation complète de Schengen au niveau de l'Union européenne.

Parlons-en !

On connaît ce propos de l'essayiste et écrivain André Ruellan : "la mort est un rendez-vous avec soi : il faut être exact au moins une fois" (Manuel du Savoir-Mourir).

Nous y sommes et l'exécutif est déjà plus qu'en retard sur l'heure du rendez-vous : le carnaval a déjà commencé et le sambodrome est manifestement très encombré.

 

 

III- La course à l’abîme a désormais un vainqueur : la France.

Car s'agissant d'immigration, ce trou noir, cet angle aveugle de la pensée politique du chef de l’Etat, de son Premier ministre et de leur action commune, voici en effet ce que je viens de lire sous la plume de l’essayiste Jacques Guillemain et que je reprends ici ne varietur.

« Il y a réellement une volonté délibérée de la part de M. Macron, écrit-il, de couler la nation. Non seulement la France devient la cible privilégiée de tous les demandeurs d’asile, y compris ceux que nos voisins refusent, mais nous avons le bonnet d’âne des expulsions avec seulement 12 % de reconduites effectives de clandestins.

Les derniers chiffres de l’Ofpra sont catastrophiques.

https://www.ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/actualites/publication-du-rapport-d-activite-7

Sur les 4 premiers mois de 2019, les chiffres 2018 sont pulvérisés.+ 89 % pour les Géorgiens, + 32 % pour les Albanais, + 34 % pour les Guinéens, + 86 % pour les Maliens, + 70 % pour les Haïtiens, + 26 % pour les Nigérians, 22 % pour les Bangladais. (Figaro)C’est toute la planète qui a compris que la France de M.Macron était le paradis des migrants, réfugiés ou clandestins. Tous les déboutés d’Allemagne viennent chez nous, puisque la France n’expulse plus.Outre-mer, la situation est pire.

Aux Antilles et en Guyane, les demandes d’asile ont augmenté de 71 %.

À Mayotte, elles ont triplé, avec une hausse de + 191 %.

En Martinique, Guadeloupe et Guyane, la quasi-totalité des demandes provient d’Haïti.À la Réunion, 90 % des demandeurs sont des Sri Lankais (phénomène récent).

À Mayotte, 50 % de demandes proviennent des Comores.

La CNDA, Cour nationale du droit d’asile est au taquet, faute de moyens personnels et matériels. Depuis 2015, la France aura accordé 100 000 demandes d’asile et en aura refusé 300 000, lesquels restent définitivement en France et finiront par être régularisés… avec l’espoir d’une naturalisation à terme !À ces chiffres de l’asile s’ajoutent ceux des clandestins. La plupart des demandeurs d’asile et des clandestins arrivent par des filières mafieuses. Un juteux trafic d’êtres humains qui prospère sur le laxisme des autorités, incapables d’expulser les clandestins et les déboutés de l’asile.Il faut savoir que la France expulse trois fois moins que la moyenne européenne, laquelle est de 36 %. Et 12 % pour la France (Sénat).Il n’y a aucune volonté politique de renvoyer les clandestins.

En Suède, le taux de renvoi effectif est de 74 %.

En Allemagne, il est de 89 %, comme au Royaume-Uni.

« L’éloignement des clandestins est un fiasco absolu », déclare le sénateur LR François-Noël Buffet. Selon le Sénat, sur 100 000 obligations de quitter le territoire en 2018, seulement 12 % ont été exécutées. Procédures alourdies et recours multiples accordés aux hors-la-loi font que les expulsions sont insignifiantes.« Les refus d’embarquer dans les avions des clandestins expulsables se comptent par milliers ».Un retour forcé coûte 14 000 euros !Un retour aidé coûte 3 fois moins cher, mais c’est un encouragement à l’immigration clandestine. Car à peine expulsés, les hors-la-loi sont de retour. Car en Afrique, le PIB par habitant est de 1 500 à 2 000 euros par an, voire beaucoup moins au Sahel. La prime au retour, c’est le jackpot. Et dans les villages, on se cotise pour envoyer un jeune en France, qui sera inexpulsable, sera régularisé et devra envoyer de l’argent aux familles, lesquelles bénéficieront du regroupement familial. Toute l’Afrique rêve de ce scénario mirifique. La France doit durcir sa législation, conditionner ses aides au développement et le nombre de visas accordés, à la bonne volonté des États de coopérer.

Refus d’un pays d’accorder les visas consulaires nécessaires au renvoi de ses ressortissants ? Plus de visas accordés et plus aucune aide au développement. Mais ne comptons pas sur M.Macron pour sévir. Il a planifié la destruction de la France au nom de mondialisme et du multiculturalisme, qui sont pour lui l’avenir du monde.

M.Macron vit dans ses délires d’une planète post-nationale. Nous courons à la catastrophe. Nous finirons ruinés, en guerre, dans la libanisation ethnico-religieuse d'un pays du tiers-monde islamisé. 

 

Sources :

Texte particulièrement intéressant et inquiétant mais qui traduit une actualité dont peu de gens réalisent l'importance et les perspectives.

Source :

Путин огласил доктрину глобального противостояния с США

Traduction :

https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/poutine-annonce-la-doctrine-de-la-215817

Remarquable article de Christelle Néant publié sur Agoravox

Подробности : https://regnum.ru/news/polit/2644245.html
Любое использование материалов допускается только при наличии гиперссылки на ИА REGNUM.

Aleksandr Khaldeï

https://regnum.ru/news/polit/2644245.html

Jacques Guillemain, https://ripostelaique.com/demandeurs-dasile-la-grande-invasion.html

 

OFPRA :

https://www.ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/actualites/publication-du-rapport-d-activite-7

https://ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/actualites/les-donnees-de-l-asile-a-l-ofpra-en

Pour l’ensemble de l’année 20181, la demande d’asile globale introduite à l’Ofpra atteint les 122 7432, en hausse de près de 22 % par rapport à 2017. Les principaux pays d’origine de la demande d’asile4 sont l’Afghanistan (10 221), l’Albanie (8 261 demandes), la Géorgie (6 717), la Guinée (6 621) et la Côte d’Ivoire (5 256). On note une tendance à la baisse des demandes albanaises (- 28 % par rapport à 2017) et haïtiennes (- 59 %), tandis que la demande géorgienne a progressé (+ 256 %). Si la demande afghane a augmenté par rapport à l’année passée (+ 55 %), elle a toutefois connu un net recul au second semestre. Quant à la demande d’asile des pays de l’Afrique de l’Ouest, elle a poursuivi sa progression (Guinée et Côte d’Ivoire, soit + 61 % et + 45 %). En 2018, plus de 46 700 personnes (mineurs inclus) ont été placées sous la protection de l’Ofpra aux titres du statut de réfugié et de la protection subsidiaire, en hausse de 9 % par rapport à 2017.

http://www.leparisien.fr/politique/impots-retraites-pma-les-10-annonces-a-retenir-du-discours-d-edouard-philippe-12-06-2019-8091663.php

A. RUELLAN : https://www.quarante-deux.org/archives/curval/chroniques/Fiction/121-Manuel_du_savoir-mourir

 

JPEG


Moyenne des avis sur cet article :  2.46/5   (24 votes)




Réagissez à l'article

25 réactions à cet article    


  • sophie 13 juin 2019 17:19

    "Pour l’ensemble de l’année 20181

    ", on a encore du temps.


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 13 juin 2019 21:35

      @sophie
      Bonsoir et merci autant pour votre visite que pour votre lecture attentive.

      Il fallait lire 2018. Je ne puis malheureusement corriger le chiffre en trop..
      Vos commentaires éventuels m’obligeraient.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • Arogavox Arogavox 13 juin 2019 23:59

      « un pays de vieux à l’horizon intellectuel et mental barré (casquette et oeillères) qui n’a que faire de l’avenir de ses enfants et des générations futures. Des classes moyennes passées à la paille de fer qui continuent de voter contre leurs intérêts dans un combat perdu d’avance  »
            
      « Cette urgence nous rassemble »

       « l’ennemi » de la France était le « statu quo »
         
      Tout le monde ayant forcément ça en ligne de mire : http://lemurjaune.fr  !


    • Christian Labrune Christian Labrune 13 juin 2019 21:46

      M.Macron vit dans ses délires d’une planète post-nationale. Nous courons à la catastrophe. Nous finirons ruinés, en guerre, dans la libanisation ethnico-religieuse d’un pays du tiers-monde islamisé. 

      ..................................

      @Renaud bouchard

      Je me permettrai une seule critique : je ne comprends pas que vous utilisiez le futur dans cette phrase conclusive. j’ai bien l’impression que, déjà, les carottes sont cuites : nous touchons le fond. Tout ce qu’il nous reste à espérer, c’est que la France puisse ressembler au géant Antée de la mythologie grecque, mais rien n’est moins sûr !


      • rhea 1481971 13 juin 2019 22:10
        • La population ne bouge plus, les gilets jaunes est un mouvement
        • contrôlé, ils manifestaient que le samedi, tout la population est
        • sous contrôle psychiquement et les personnes libres en pensée
        • sont sous traitement chimique. Exemple un exercice de comptabilité
        • simple : sur certaines chaînes de télévision il y a des pubs de
        • sociétés qui n" ont pas les moyens de se payer le spot, le patron
        • de BFM TV vit avec une montagne de dettes , les banques
        • continuent à lui prêter de l’argent.Il faut tenir l’opinion.

        • Sozenz 13 juin 2019 22:59

          Vous en voulez encore une bonne de la part de la clic Lerm ?

          accrochez vous ça decoiffe ...

          il va y avoir de la formation de jeunes délinquants dans l air ( comme s il n y en avait pas assez ) . des minos formés dès le plus jeune age a deal de la drogue , voler , et faire tous les coups pendables ; on va se croire à l époque d Oliver Twist :

          https://francais.rt.com/france/62932-nicole-belloubet-souhaite-mettre-fin-aux-poursuites-de-tous-les-delinquants-de-moins-de-13-ans

          c est juste une équipe de tarés .

          soit ils sont crétins , soit ils cherchent la merde . dans les deux cas ... pfffffff

          les lapins de six semaines vont finir à la casserole sans comprendre ce qui leur arrive...ils sont totalement inconscients .

          ils vont faire quoi avec les gamins ? leur mettre une petite tape sur la main et leur dire c est pas bien et à 14 ans les mettre en maison de redressement ?
          ce sera a cause d’ eux qu’ une multitudes de pauvres gosses vont se retrouver out


          • [email protected] 13 juin 2019 23:17

            bon c est bientot la fin et l explosion la france va partir en feu d artifesses, ils tirent sur les peu de mec qui n ont pas le choix de bosser et gagnent un peu de pognon normal il y a plus a radis ds le bastringue


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 14 juin 2019 01:15

              Aux lecteurs.

              Bonsoir et merci pour vos commentaires.

              Le processus continue.

              Irresponsabilité pénale pour les mineurs de 13 ans ? Tous aux abris.

              http://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-ministre-de-la-justice-veut-instaurer-un-seuil-d-irresponsabilite-penale-a-13-ans-20190613

              Répression en guise de dialogue ? Qui peut sérieusement penser que les victimes que l’on voit ci-après accepteront de rentrer tranquillement chez elle méditer sur les dangers d’une manifestation de rue ? 

              http://lemurjaune.fr 

              "Comment ne pas voir qu’aujourd’hui c’est toute une société qui file droit vers des formes renouvelées de pouvoir autoritaire depuis des positions libérales ou prétendument démocrates ? Si l’on dit parfois qu’ils font avancer la société sur le plan des mœurs, ces hommes et ces femmes politiques inaugurent par ailleurs quelque chose d’ignoble sur le plan policier, et par contrecoup sur le plan des mentalités (frilosité, peur ou effroi dès lors qu’on se retrouvera face aux services de l’Etat, quels qu’ils soient). Ils empêchent le débat public, l’expression d’une détresse ou d’une colère, ou ne serait-ce que son début – des gens ont été arrêtés à Nantes parce qu’ils préparaient une banderole avec laquelle ils voulaient partir en manifestation.

              Comment ne pas voir que la rareté du travail est utilisée comme un moyen de pression pour supporter des conditions de plus en plus dures, et par conséquent un struggle for life que tout un chacun validera secrètement. La dureté de ce monde rend indifférent ; inquiétés par la précarité, et la perspective ou la réalité du déclassement, hypnotisés par la compétition individuelle, on a de plus en plus de mal à se sentir concernés par ce que devient « la société ». Mais à ce jeu là – l’histoire le prouve – on est tous perdants. En croyant s’endurcir devant la tombe de son collègue suicidé, on creuse en fait la sienne. Fondateur du cabinet Technologia, Jean-Claude Delgènes montre qu’on « a banalisé les actes suicidaires. En 2006, 2007, 2009, on était sous le coup de la sidération autant nationale qu’internationale au moment des crises suicidaires dans les entreprises françaises. Aujourd’hui, (…) parce que les grands groupes ont repris en main la communication relative à ce sujet, on parle beaucoup moins des crises suicidaires qui pourtant demeurent assez présentes. On l’observe y compris dans les services publics, à l’hôpital, chez les policiers, chez les agriculteurs... On a une situation où la présomption d’imputabilité professionnelle est très présente. » Sauver la réputation de l’entreprise et sa cotation en bourse, plutôt que les salariés qui produisent de la valeur.« 

              Texte à lire ici en entier, en considérant avec attention le cliché mis en exergue.

              https://lundi.am/Ajouter-au-malheur-de-ce-monde-Arno-Bertina

              Tous les textes de ce site sont à lire. Ils traduisent plus qu’un »moment" ou des événements. Ils sont la manifestation non pas tant d’un malaise profond que d’une réaction vitale face à un nivellement, un enfermement, un étouffement mortifère.

              L’expression d’un droit à la Vie, tout simplement.

              Bien à vous,

              Renaud Bouchard


              • njama njama 14 juin 2019 08:16

                Bonjour Renaud Bouchard

                « en promettant la réduction de la part du nucléaire d’ici 2035 à 50%... »

                Nous avions eu à connaître le culot de Monsieur Cahuzac qui mentit effrontément à l’Assemblée Nationale et aux français mais il n’était somme toute qu’un petit délinquant, un banal petit escroc fiscal sans envergure. Nous trouvons en Mr Edouard Philippe une toute autre pointure car il est impensable que Premier ministre ne connaîtrait pas le dossier du nucléaire en France avec ses 58 réacteurs qui fournissent quelques 75 % de notre électricité.

                Croit-il que quelques bouquets d’éoliennes off-shore par-ci par là pourraient remplacer la moitié du parc nucléaire en si peu de temps et en offrant suffisamment de garanties de fournir en cas de faible vent (ça arrive) les besoins en électricité des industriels, des services publics et des particuliers et en cédant par obligation de l’U€ un % de sa production aux opérateurs étrangers.

                Nous prend-t-il pour des demeurés ? Les écolos vont-ils croire ces ubuesques bobards ? ne s’agirait-il pas plutôt d’une annonce « populiste » pour les municipales de 2020, voire même les prochaines présidentielles et législatives ?

                Cette annonce est une farce ! un boniment qui ne lui coûte rien, les promesses n’engagent que ceux qui y croient comme dit l’adage, ou pense-t-il que plus c’est gros plus ça passe ?


                • njama njama 14 juin 2019 08:44

                  correction : pourraient remplacer un tiers (et non pas la moitié) du parc nucléaire


                • njama njama 14 juin 2019 08:49

                  J’en profite pour inviter les journalistes à questionner Edouard Philippe sur la question de la mise hors service de 20 réacteurs (lesquels) pour atteindre cet objectif de réduction de la part du nucléaire à 50 % ainsi que sur les procédures de démantèlement et de décontamination des sites...


                • njama njama 14 juin 2019 08:33

                  "– confirmant au passage la fermeture de la centrale de Fessenheim d’ici 2020..."


                  Ah la fermeture une promesse (populiste) de la campagne présidentielle de François Hollande que Emmanuel Macron reprend à son compte ?

                  Ce dossier avait-il avancé sous son mandat ? aurais-je loupé un épisode de cette saga ?

                  encore faudrait-il que les dirigeants d’EDF acceptent...

                  Fessenheim un combat symbolique entre pro et anti-nucléaire qui dure depuis 50 ans... que l’incident de Tchernobyl avait ravivé à juste titre, de même que la catastrophe de Fukushima

                  https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/fessenheim-pres-de-50-annees-de-divisions-entre-anti-et-pro-nucleaires-1515778553


                  • njama njama 14 juin 2019 08:40

                    @Renaud Bouchard

                    La réalité est que le 21ème siècle en France sera nucléaire, COP 21 oblige, faible émission de CO2 et pattin-couffin, et Jean-Bernard Lévy l’a dit !

                    On voit mal comment Edouard Philippe ou Bercy pourrait s’opposer à cette stratégie énergétique véritable enjeu national

                    Nucléaire : EDF veut remplacer tous ses réacteurs par des EPR

                    EDF projette un renouvellement du parc nucléaire français actuel, qui devrait se traduire par le déploiement à terme de « plusieurs dizaines » de réacteurs EPR NM (nouveau modèle), avec le soutien éventuel de partenaires extérieurs, a déclaré vendredi son PDG.

                    « A partir de 2028, 2030, ce n’est pas une science exacte, nous allons commencer à installer en France des EPR nouveau modèle. (...) Et puis en 2050, 2055, on n’aura plus de (réacteurs de) la génération actuelle. On aura les EPR NM : on en aura 30, 35 ou 40. On aura plusieurs dizaines qui seront le produit de remplacement du parc actuel », a précisé Jean-Bernard Lévy.
                    ...
                    Avant de commencer à renouveler son parc nucléaire, EDF prévoit d’investir environ 50 milliards d’euros pour prolonger jusqu’à 60 ans la durée de vie de la plupart de ses 58 réacteurs actuels, répartis dans 19 centrales.
                    http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/10/23/nucleaire-edf-veut-remplacer-tous-ses-reacteurs-par-des-epr


                    • Olivier Perriet Olivier Perriet 14 juin 2019 09:32

                      Bon, pour résumer la synthèse du trio Néant-Khalfine-Bouchard :

                      « votez Poutine ».

                      C’est bien, c’est consensuel, et il n’y a pas de dissidence, pas comme dans ces foutus pays occidentaux au bord de l’abîme, qui passent leur temps à blablatter.

                      Au temps de Brejnev, c’est ce qui se disait aussi.

                      Surtout maintenant que les vieux réacs votent Macron

                      Allez, vive l’URSS libre, euh, je veux dire la Russie smiley


                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 juin 2019 10:15

                        @Olivier Perriet

                        Bonjour et merci pour votre visite.
                        Pas de dissidence ? Voyez l’actualité. Un journaliste arrêté et libéré après une manifestation importante.
                        En France et, en UERSS, cela gronde aussi.
                        Quant aux vieux’et aux jeunes) qui votent Macron, voyez la parabole du crocodile tout heureux et honoré d’entrer dans une maroquinerie.
                        Bien à vous,

                        Renaud Bouchard


                      • Ruut Ruut 14 juin 2019 14:41

                        Le pire est que le gouvernement et les journalistes sont en train de croire en leurs propres mensonges.

                        C’est vrai que Facebook et YouTube aide énormément avec le cloisonnement des profils.


                        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 15 juin 2019 10:23

                          @Ruut

                          Gouvernement et clique journalistique ont vocation à s’étouffer sous leurs propres mensonges.
                          Plus personne n’écoute, plus personne ne lit.
                          L’actualité est ailleurs.
                          Tous ces gens ont oublié une donnée fondamentale qui tient au fait qu’en France, non seulement les gens ont une capacité de réflexion et d’analyse insoupçonnée et qu’ils finissent un jour où l’autre par dire ce qu’ils pensent.
                          Voyez le referendum relatif à la privatisation d’ADP....

                          Bien à vous,
                          Renaud Bouchard


                        • Odin Odin 14 juin 2019 15:25

                          Bonjour,

                          Cette immigration massive est prévue de longue date et elle n’est pas pour des raisons humanitaires mais politiques. 

                          L’humain du lointain futur sera un métis (…) La race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Egypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples

                          « Praktischer Idealismus » Coudenhove-Kalergi (1925)


                          • BA 15 juin 2019 16:50

                            Nous, à l’UPR, nous devons toujours avoir en tête la journée du 26 avril 1944.


                            Le 26 avril 1944, Philippe Pétain quitte Vichy et arrive à Paris. Ce jour-là, il traverse la ville de Paris sous les acclamations de la foule. Un million de Parisiens acclament Philippe Pétain.


                            Sous l’Occupation, il y avait 40 millions de pétainistes.


                            Sous l’Occupation, il y avait 98 % de pétainistes.


                            Sous l’Occupation, 40 millions de pétainistes acceptaient de rester dans l’Europe unie, car l’Europe unie les protégeait de la grande Russie bolchévique, comme ils disaient à l’époque.


                            40 millions de pétainistes qui criaient : « Vive Pétain ! »


                            40 millions de pétainistes ... qui ont très vite retourné leur veste à la Libération.


                            Quatre mois seulement après le 26 avril 1944, ils ont vu la Libération de Paris le 26 août 1944 … et ils ont crié : « Vive De Gaulle ! »


                            Aujourd’hui, nous vivons nous-aussi une période qui s’appelle « l’Europe unie », une période de soumission de la France, une période d’effacement de la France, une période durant laquelle les Français acceptent de rester dans l’Europe unie, car l’Europe unie les protège soi-disant de la grande Russie, de la grande Chine, des grands Etats-Unis, comme ils disent.


                            Quand la prochaine crise financière éclatera, les Français comprendront que l’Europe unie ne les a pas protégés dans le passé, que l’Europe unie ne les protège pas dans le présent, que l’Europe unie ne les protégera pas dans l’avenir.


                            A ce moment-là, les Français retourneront leur veste.


                            L’Histoire est un éternel recommencement.


                            Regardez bien cette vidéo du 26 avril 1944 :


                            https://www.youtube.com/watch?v=508EWoNE4fM


                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 16 juin 2019 21:28

                              @BA
                              Bravo !
                              Que dire de plus ? Tout y est !
                              Population soudainement frappée d’amnésie générale de 1945 à 1971, jydqu’à la parution de l’ouvrage de Robert Paxton intitulé « La France de Vichy ».
                              Rien n’a changé.

                              "Quatre mois seulement après le 26 avril 1944, écrivez-vous, ils ont vu la Libération de Paris le 26 août 1944 … et ils ont crié : « Vive De Gaulle ! »

                              Aujourd’hui, nous vivons nous-aussi une période qui s’appelle « l’Europe unie », une période de soumission de la France, une période d’effacement de la France, une période durant laquelle les Français acceptent de rester dans l’Europe unie, car l’Europe unie les protège soi-disant de la grande Russie, de la grande Chine, des grands Etats-Unis, comme ils disent.


                              Quand la prochaine crise financière éclatera, les Français comprendront que l’Europe unie ne les a pas protégés dans le passé, que l’Europe unie ne les protège pas dans le présent, que l’Europe unie ne les protégera pas dans l’avenir.


                              A ce moment-là, les Français retourneront leur veste.

                              L’Histoire est un éternel recommencement."

                              Regardez bien cette vidéo du 26 avril 1944 :

                              https://www.youtube.com/watch?v=508EWoNE4fM

                              Les Français retourneront leur veste, dites-vous. Puissiez-vous être entendu !

                              Cordialement,

                              Renaud Bouchard



                              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 16 juin 2019 23:14

                                Aux Lecteurs.

                                Ambiance générale :


                                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 17 juin 2019 15:26

                                  Aux Lecteurs.

                                  Illustration :

                                  Editorial du numéro 1170 de « Royaliste » – juin 2019

                                  http://www.bertrand-renouvin.fr

                                  "C’est toujours la même comédie. Quand une entreprise est menacée de fermeture, quelqu’un, au gouvernement, assure les salariés et la France entière de sa « vigilance », de sa volonté de promouvoir les « champions nationaux » et de défendre nos « intérêts stratégiques ». Et quand l’usine ferme, on souhaite en haut lieu qu’il y ait un bon plan social, d’heureux reclassements et une « relance de l’activité, donc de l’emploi », puisque la croissance redémarre ou va redémarrer ! De droite ou de gauche, les ministres ont toujours jeté la même poudre aux yeux et les présidents de la République en déplacement sur les sites de Florange, de Whirlpool ou d’ailleurs ont apporté leurs éminentes contributions au mensonge généralisé.

                                  Le résultat de ces décennies de postures et d’impostures officielles, c’est la désindustrialisation de la France. Nous avons perdu Péchiney, Rhodia, Lafarge, Alcatel-Lucent, Arcelor, les Chantiers de l’Atlantique, Total, Technip, Alstom, Airbus… et de nombreuses entreprises moyennes dans les secteurs du luxe, de l’alimentation, du sport – y compris les fameuses « entreprises innovantes » qu’on laisse partir à l’étranger en même temps que le quart des diplômés français (1).

                                  C’est ainsi que la France a perdu la moitié de ses emplois industriels depuis 35 ans et que la part de l’industrie dans le PIB est tombée de 24% en 1980 à 12% en 2017 – contre 15% en Italie et 23% en Allemagne. Et ce n’est pas fini. Au mois de mai, nous avons appris la suppression à Belfort de 1 044 emplois par General Electric, la fermeture de l’usine Ford de Bordeaux, la mise en liquidation judiciaire de British Steel qui avait repris l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve, la fermeture de la papeterie Arjowiggins…

                                  Depuis le « tournant de la rigueur » en 1983, la France perd sa puissance et tombe dans la dépendance. Au fil des privatisations et des abandons, nous perdons notre indépendance militaire – General Electric produit désormais les turbines des bâtiments de la Marine nationale – nous perdons notre indépendance technologique et nos capacités de développement dans les secteurs de pointe. Cette perte de puissance a provoqué la formation d’une France périphérique et elle engendre d’innombrables souffrances qu’aggrave le délabrement des services publics.

                                  La désindustrialisation de la France a été voulue par la droite comme par la gauche. L’abandon de toute politique industrielle est le fruit d’une décision. Le refus de soutenir les secteurs en difficulté, c’est une décision, de même que le reflux des commandes publiques. Le choix des « services » – et surtout des services financiers – au détriment de l’industrie, c’est une décision inspirée par Michel Pébereau et quelques autres fascinés par l’Angleterre thatchérienne. Les ministres ont employé des grands mots – « compétitivité », « politique de l’offre » – et se sont livrés aux délices de l’affairisme, d’abord en amateurs, puis sous la férule d’un banquier d’affaire entré « par effraction » à l’Elysée. Ne doutons pas qu’ils continueront dans cette voie, qui assure le financement discret des opérations politiques et de fructueux atterrissages dans le secteur privé.

                                  Nous sommes nombreux à savoir ce qu’il faut faire pour arrêter ce désastre et relancer l’activité économique en vue d’un développement orienté par les impératifs écologiques : nationalisation des secteurs-clés, planification, protection de l’économie nationale, politique fiscale redistributive… Mais il nous faut constater qu’il n’existe pas en France de force politique capable de présenter un tel programme de redressement. La gauche « socialiste » agonise dans le déshonneur après avoir activement contribué au naufrage industriel. La gauche « radicale » va continuer à donner le spectacle de ses incohérences. Le Rassemblement national est hostile à la planification et aux nationalisations et a renoncé à défendre le principe de souveraineté monétaire.

                                  Il faudra encore beaucoup de révoltes pour que la bataille politique réponde à la fois aux impératifs nationaux et aux exigences de la guerre de classe qui voudraient qu’un bloc patriotique populaire se constitue pour affronter et battre la caste des liquidateurs."

                                  ***

                                  (1) Cf. Laurent Izard, La France vendue à la découpe, Editions L’Artilleur, 2018, et ma présentation dans « Royaliste » n°1163.

                                  Editorial du numéro 1170 de « Royaliste » – juin 2019



                                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 17 juin 2019 22:54

                                      Comment va la France ?

                                      Comme cela.

                                      Avec une « bien-pensance » à sens unique, « sociologiquement correcte ».

                                      Il devient urgent d’enrayer les dérives d’une législation qui autorise désormais tout et n’importe quoi.

                                      A la suite de plaintes de plusieurs associations de défense LGBT, une élue municipale de Saint-Germain-en-Laye a été convoquée par la police pour des tweets jugés homophobe. Ses sorties choc régulières lui ont valu une exclusion des rangs de LREM.

                                      17 juin 2019

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité