La France, ses dirigeants et le monde ou le naufrage vertigineux du réel
« Voilà un étrange monstre que je vous présente. Le premier acte n’est qu’un prologue ; les trois autres font une comédie imparfaite (c’est-à-dire inachevée), le dernier est une tragédie et le tout cousu ensemble fait une comédie »
P. Corneille, L’Illusion comique (1635)
Parlons plutôt d'une tragédie.
A qui donc le Premier ministre a-t-il cru s’adresser et pour dire quoi ?
Réponse : à des sourds-muets aveugles qui ne comprennent rien à rien et ne veulent surtout rien voir et rien entendre de l’urgence majeure du moment : l'impasse économique et sociale associée à une catastrophe politique, économique et sociale qui entraînent le pays vers l’abîme, la France en particulier et l'Europe en général, alors que nous devrions mobiliser toutes nos énergies pour coller à la réalité d'un monde en complète mutation géopolitique, géoéconomique, géofinancière.
Qu'il me soit ici permis de procéder à une introduction en confrontant deux ordres d'événements tant le sujet est important, par simple contraste :
D'un côté les détails de la photo sont implacables : un pays de vieux à l'horizon intellectuel et mental barré (casquette et oeillères) qui n'a que faire de l'avenir de ses enfants et des générations futures. Des classes moyennes passées à la paille de fer qui continuent de voter contre leurs intérêts dans un combat perdu d'avance pour tenter de maintenir un niveau de vie en capilotade. Une France qui s'éreinte financièrement dans une course dont les règles sont faussées par ceux-là mêmes qui les édictent et les imposent. Des dirigeants - politicards maléfiques - qui jouent contre les intérêts du pays et obèrent son avenir comme celui de ses habitants, leurs regards et préoccupations rivés sur des objectifs politicards à court terme (les "municipales, les régionales, les sénatoriales, la présidentielle") alors que la déglingue et la débine se généralisent partout en France, n'épargnant plus personne et aucun endroit.
Alors que de l'autre côté la géopolitique est précisément en train de reconfigurer les cartes du monde à un train d'enfer comme le montre la dernière réunion eurasiatique sino-russe face aux délires de la guerre techno-financière américano-chinoise et à la pince atlantiste qui enserre l'Europe jusqu'à lui faire rendre gorge économiquement, financièrement, socialement.
A-t-on en effet bien réalisé - je devrais dire nos "dirigeants" ont-il vraiment réalisé, sont-ils même au courant ?- pour citer ici les propos du journaliste Aleksandr Khaldeï dans un article en date du 9 juin 2019 (https://regnum.ru/news/polit/2644245.html, cf. références in fine) que ce que V. Poutine a déclaré le deuxième jour du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg de 2019 , ce qu'il a dit depuis la tribune principale du forum, le vendredi 7 juin 2019, restera dans l’histoire comme le deuxième discours de Munich ?
On peut chercher des analogies dans le discours de Churchill à Fulton, à la différence près que le discours de Poutine n’était pas aussi passionné et péremptoire. V. Poutine, écrit l'essayiste A. Khaldeï, a depuis longtemps acquis la réputation d’un homme politique dont la main de fer porte toujours un gant de velours.
Mais cela ne change pas son essence : V. Poutine a annoncé pour la première fois au monde que désormais la Russie ne reconnaissait plus le système établi de domination mondiale des États-Unis.
Qui plus est, la Russie lance un défi total à ce système et s’unit à la Chine et au reste du monde dans cette confrontation, ou plus précisément à ses parties qui n’ont pas perdu la volonté d’échapper au joug américain et qui cherchent une force à laquelle ils peuvent se joindre.
J'invite les Lecteurs à lire très attentivement le remarquable article de Christelle Néant publié sur Agoravox ainsi que la traduction de la conférence précitée (nous y reviendrons).
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/poutine-annonce-la-doctrine-de-la-215817
I- Et pendant ce temps, à Vera Cruz, je veux dire à Clochemerle ou en France, voici que l'on nous offre un aimable tour d'horizon qui nous promène gentiment entre constat et pensée magique dans la basse-cour de la volaille politique d'une camarilla qui conduit en réalité le pays dans le mur là encore à un train d'enfer et à grands coups de Klaxon.
https://www.youtube.com/watch?v=tabwwbF9Ohg
Acclamé par sa majorité à plusieurs reprises, M. Edouard Philippe a en effet prononcé le 12 juin 2019 sa deuxième déclaration de politique générale depuis 2017 devant les députés, inaugurant ainsi les chantiers de l'acte II du quinquennat Macron.
En propos liminaire, le Premier ministre a affirmé qu'après deux ans de quinquennat, « il y a[vait] toujours urgence » : « Urgence économique, [...] urgence sociale, [...] urgence écologique. » « Cette urgence nous rassemble », a-t-il insisté à la tribune de l'Assemblée nationale.
« C'est l'acte II du quinquennat, une nouvelle étape qui marque une césure à travers un profond changement de méthode mais qui va de pair avec deux impératifs : la constance et la cohérence qui sont bien les seuls choses que notre pays n'ait jamais tenté », a donc déclaré M. Edouard Philippe pour illustrer son propos, assurant que « l'ennemi » de la France était le « statu quo ».
Beau discours, belles périodes oratoires, tout y est donc passé, sauf le principal :
-L’écologie ? « Ces 12 prochains mois [...] seront ceux de l'accélération écologique », a-t-il assuré en promettant la réduction de la part du nucléaire d'ici 2035 à 50% – confirmant au passage la fermeture de la centrale de Fessenheim d'ici 2020 – avec le développement, en parallèle, de l'éolien en mer. Sans plus de précision. M. Jadot et son électorat verdissant sont rassurés tout comme son électorat en force d'appoint pour la REM.
-La « transition énergétique et son financement » ? « Nous transformerons le crédit d’impôt sur la transition énergétique », a-t-il également soutenu, constatant que celui-ci ne bénéficiait qu'aux ménages les plus aisés. Le gouvernement le modifiera ainsi en une aide plus massive pour permettre à plus de foyers d'en bénéficier. Les contours de cette idée n'ont toutefois pas été précisés. Rendez-vous à l’automne pour la saison II des Gilets Jaunes car il n'est pas du tout sûr que les détonateurs de la guerre sociale des Gilets jaunes ne puissent se rappeler au bon souvenir de l'exécutif.
-Le chômage et le travail ? Il faut que « le travail paie plus que l'inactivité », a asséné M. Edouard Philippe, proposant la dégressivité de l'allocation chômage pour les salariés percevant un salaire élevé. Le Premier ministre et la ministre du travail Muriel Pénicaud présenteront la réforme le 18 juin. Conformément à une promesse de M.Emmanuel Macron, M.Edouard Philippe a également promis l'instauration d'une assurance chômage pour les démissionnaires et pour les travailleurs indépendants tout en annonçant la chasse aux contrats de courte durée.
-La baisse des impôts pour les plus démunis ? Avec le président de la République, nous avons entendu cinq sur cinq, fort et clair, le message d'exaspération fiscale que les Français nous ont adressé », a admis le Premier ministre. Il a par exemple confirmé que la taxe d'habitation serait « intégralement supprimée » pour l'ensemble des Français : dès 2020 pour les plus démunis, lors des trois années suivantes pour le reste de la population. Il s'est par ailleurs engagé à une baisse de 350 euros d'impôt sur le revenu sur la première tranche et de 180 euros en moyenne, par foyer, sur la tranche suivante. Des réductions d'impôts qui seront approuvées dans le projet de loi de finances pour l'année prochaine, selon M. Edouard Philippe. Au total, il y aurait ainsi 27 milliards d'euros de réduction de la fiscalité sur les ménages sur le quinquennat. « Le réel ce sont souvent nos sous », a alors lancé le chef du gouvernement devant les députés. On eût aimé plus de précisions sur le financement compensé par la suppression de niches fiscales. On attendra...
-Les retraites ? « Nous définirons un âge d'équilibre », a-t-il poursuivi, sans énoncer un âge précis de retraite à taux plein. « Ainsi, chacun pourra faire son choix, en liberté et en responsabilité », a-t-il certifié, sans donner, non plus, de date sur cette prochaine réforme des retraites. Nul doute que le candidat Macron aurait dû être plus prudent lorsqu’il a promis en 2017, au cours de sa campagne, qu’il ne ferait pas de réforme paramétrique des retraites. Sous-entendu : lui président ne jouerait pas, comme ses prédécesseurs, sur les bornes d’âge, de durée de cotisation ou de niveau de prélèvement, et ce, rappelez-vous, au motif que, d’après le rapport 2016 du Conseil d’orientation des retraites (COR) sur lequel il avait construit son projet, l’ensemble du système serait à l’équilibre au début des années 2020. C’est pourquoi, élu, il ne ferait qu’une réforme systémique pour bâtir un régime universel plus simple, plus juste et plus transparent dans lequel « un euro cotisé donnera le même droit à pension pour tous ». Mais voilà : la donne a changé. Fatalitas ! À l’horizon 2022, sans nouvelle réforme paramétrique, le système de retraites sera déficitaire, avec un besoin de financement estimé à 0,4 % du PIB, soit peu ou prou une dizaine de milliards d’euros. Et pour cause. Durant cette période, la part des dépenses va se stabiliser mais celle des ressources va diminuer. Et cela en raison de la modification de la masse salariale : la part des régimes équilibrés (notamment celui des fonctionnaires de l’État) va baisser dans la masse salariale totale.
Un résultat pour le moins paradoxal. En fait, plus l’État réduit le nombre de fonctionnaires ou modère leurs rémunérations, plus il contient l’évolution des dépenses publiques, mais moins les ressources du système sont importantes. Ce qui participe de facto à une dégradation du solde. Le système des retraites resterait en besoin de financement jusqu’en 2042, et non 2036, comme le COR l’avait annoncé voici un an, en juin dernier. Dans le meilleur des cas, il ne reviendrait donc à l’équilibre que dans… 23 ans (avec une croissance de 1,8 %), voire seulement en 2056 (si la croissance est de 1,5 %). Entre-temps, le système aura connu des besoins de financement de l’ordre de 0,5 % à 0,6 % du PIB par an entre 2023 et le milieu des années 2030. Il reviendrait ensuite dans le vert et dégagerait des excédents entre 0,9 % et 0,2 % du PIB, en 2070.
Mais cela ne tient que si la croissance est forte.Autant dire qu’il va sérieusement falloir étudier attentivement et revoir certaines projections car dans le cas contraire, le système de retraites restera durablement en déficit. Avec une croissance à 1,3 % par exemple, le besoin de financement atteindrait 0,6 % à 0,7 % du PIB entre 2025 et 2050 puis se réduirait pour se stabiliser avec un excédent de 0,3 % en 2070. Avec une croissance de 1 %, le besoin de financement se stabiliserait au milieu des années 2030 aux alentours de 1 % du PIB.
Mais que l’on se rassure ! La solution est sous nos yeux. Le président l'a affirmé, a déclaré M. Edouard Philippe : "Nous devons travailler plus longtemps, c'est la clé de la réussite du pays".
Sacré Mirliflore ! Sacré Guizot barbu, va ! Il était moins une avant que l'on nous serve la formule que le principal ministre de Louis Philippe 1er n'a probablement jamais prononcée mais qui aurait paraît-il été : "Enrichissez-vous par le travail et par l'épargne et vous deviendrez électeur", assortie en 2019 d'un : "Soyez heureux, c'est le secret du bonheur !", suppositoire en prime...
A la fin de son discours, et comme pour se convaincre de leur ambition commune, M. Edouard Philippe a alors tendrement regardé les membres de sa majorité en les réconfortant : « Nous sommes et nous demeurerons des réformateurs. » « Mais nous devons davantage associer les Français à la fabrique de nos décisions », leur a-t-il dit, vantant le développement de la démocratie directe. L'acte II sera-t-il référendaire ? D'autres Grands débats émergeront-ils ? En clair : le changement de méthode sera-t-il visible et concret pour les concitoyens ? Je dirais que tout dépendra de qui sera sur la liste des heureux bénéficiaires.
Magie du verbe ou pensée magique : lors du vote de confiance à l'Assemblée, M.Edouard Philippe a en tout cas obtenu 363 voix, soit une large majorité.
II- Un maigre sursis, en réalité.
Car pour ce qui est d'associer davantage les Français à la fabrique des décisions de la majorité présidentielle, il semblerait que la réalité soit toute autre et que tout se mette en place pour la suite des opérations à l’automne avec un exécutif qui donne le change, gagne du temps et a en réalité parfaitement compris, par-delà un discours purement formel auquel il ne croit pas un traître mot, que l'horizon social risque fort de s'assombrir. On se réarme :
https://francais.rt.com/france/62921-40-000-nouvelles-grenades-a-main-forces-securite-interieures
Il n'est pas sûr par ailleurs que la condamnation par M. Emmanuel Macron des dérives d'un "capitalisme devenu fou", devant l'Organisation internationale du travail (OIT), à Genève, le mardi 11 juin dernier, ne résolve les problèmes. Comme si le fait de reconnaître "avoir fait une erreur non de fond mais de méthode" pouvait tout régler : "Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu'il y avait des sachants et des subissants. C'était une erreur fondamentale."
Effectivement, d'autant plus que ne rien changer en constitue une autre. On appréciera le message subliminal que réserve la distinction entre « sachants » et « subissants », lesquels ne sont en réalité dans la pensée présidentielle que des « ignorants » fermement invités à obéir face aux « zélites », qui « savent » ce qui est bon pour elles.
Plus globalement, M. Emmanuel Macron a réclamé le retour à une "économie sociale de marché où chacun trouve sa part", au lieu d'une "captation des richesses par quelques-uns". Sinon "on nourrit les extrêmes", a-t-il estimé, comme l'an dernier au Forum de Davos.
Triste tropisme de ce hors-sujet permanent qui mélange le réel et l’affectif, les expressions creuses et empruntées à un gaullisme social réchauffé pour la circonstance et auquel, là encore, il ne croit pas un mot dans la mesure où la feuille de route est bien celle des Recommandations du Conseil concernant le programme national de réforme de la France pour 2019 et portant avis du Conseil sur le programme de stabilité de la France pour 2019, mais aussi les GOPE, les Grandes Orientations de la Politique Economique Européenne et celles qui engagent la France et l'Europe à l'international avec pour le volet économique et social - et leur impact financier - les chimères du Pacte de Marrakech.
https://www.senat.fr/rap/r07-113/r07-11347.html
https://www.touteleurope.eu/actualite/qu-est-ce-que-le-pacte-de-marrakech-sur-les-migrations.html
III- Voilà en effet que la réalité des faits reprend ses droits, avec les bonnes vieilles habitudes et surtout l'existence d'un point aveugle soigneusement évité : la question de l'immigration démentielle qui sera le tombeau politique de ce quinquennat et à coup sûr celui de la France, chaque jour de plus en plus ruinée par la charge financière mortifère d'une immigration en roue libre, dans une France "open-bar", un Palace Hôtel déjà transformé en favelas où chacun est invité à séjourner et à se servir gratuitement aux frais de l'accueillant futur exproprié auquel on n'a rien demandé, auquel on impose des "invités" indésirables, infréquentables et qui se conduisent mal, en le priant d'être poli avec, de se taire et surtout de payer comptant et sans discuter les notes qu'on lui présente.
Faut-il privatiser les routes nationales ? Quid de la privatisation d’ADP ? Les « Gilets Noirs » – un collectif d'immigrés illégaux qui ne devraient pas être sur le territoire national et qui avait fait parler de lui en mai, via l'occupation d'un terminal de l'aéroport de Roissy – ont investi le 12 juin le siège du groupe Elior à La Défense pour réclamer notamment des papiers. M. Edouard Philippe a révélé que le gouvernement organiserait un débat annuel au Parlement sur les orientations de la politique d’immigration et d’asile, le premier débat étant prévu en septembre. A ce titre, il a alors annoncé que le gouvernement soutiendrait un projet de refondation complète de Schengen au niveau de l'Union européenne.
Parlons-en !
On connaît ce propos de l'essayiste et écrivain André Ruellan : "la mort est un rendez-vous avec soi : il faut être exact au moins une fois" (Manuel du Savoir-Mourir).
Nous y sommes et l'exécutif est déjà plus qu'en retard sur l'heure du rendez-vous : le carnaval a déjà commencé et le sambodrome est manifestement très encombré.
III- La course à l’abîme a désormais un vainqueur : la France.
Car s'agissant d'immigration, ce trou noir, cet angle aveugle de la pensée politique du chef de l’Etat, de son Premier ministre et de leur action commune, voici en effet ce que je viens de lire sous la plume de l’essayiste Jacques Guillemain et que je reprends ici ne varietur.
« Il y a réellement une volonté délibérée de la part de M. Macron, écrit-il, de couler la nation. Non seulement la France devient la cible privilégiée de tous les demandeurs d’asile, y compris ceux que nos voisins refusent, mais nous avons le bonnet d’âne des expulsions avec seulement 12 % de reconduites effectives de clandestins.
Les derniers chiffres de l’Ofpra sont catastrophiques.
https://www.ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/actualites/publication-du-rapport-d-activite-7
Sur les 4 premiers mois de 2019, les chiffres 2018 sont pulvérisés.+ 89 % pour les Géorgiens, + 32 % pour les Albanais, + 34 % pour les Guinéens, + 86 % pour les Maliens, + 70 % pour les Haïtiens, + 26 % pour les Nigérians, 22 % pour les Bangladais. (Figaro)C’est toute la planète qui a compris que la France de M.Macron était le paradis des migrants, réfugiés ou clandestins. Tous les déboutés d’Allemagne viennent chez nous, puisque la France n’expulse plus.Outre-mer, la situation est pire.
Aux Antilles et en Guyane, les demandes d’asile ont augmenté de 71 %.
À Mayotte, elles ont triplé, avec une hausse de + 191 %.
En Martinique, Guadeloupe et Guyane, la quasi-totalité des demandes provient d’Haïti.À la Réunion, 90 % des demandeurs sont des Sri Lankais (phénomène récent).
À Mayotte, 50 % de demandes proviennent des Comores.
La CNDA, Cour nationale du droit d’asile est au taquet, faute de moyens personnels et matériels. Depuis 2015, la France aura accordé 100 000 demandes d’asile et en aura refusé 300 000, lesquels restent définitivement en France et finiront par être régularisés… avec l’espoir d’une naturalisation à terme !À ces chiffres de l’asile s’ajoutent ceux des clandestins. La plupart des demandeurs d’asile et des clandestins arrivent par des filières mafieuses. Un juteux trafic d’êtres humains qui prospère sur le laxisme des autorités, incapables d’expulser les clandestins et les déboutés de l’asile.Il faut savoir que la France expulse trois fois moins que la moyenne européenne, laquelle est de 36 %. Et 12 % pour la France (Sénat).Il n’y a aucune volonté politique de renvoyer les clandestins.
En Suède, le taux de renvoi effectif est de 74 %.
En Allemagne, il est de 89 %, comme au Royaume-Uni.
« L’éloignement des clandestins est un fiasco absolu », déclare le sénateur LR François-Noël Buffet. Selon le Sénat, sur 100 000 obligations de quitter le territoire en 2018, seulement 12 % ont été exécutées. Procédures alourdies et recours multiples accordés aux hors-la-loi font que les expulsions sont insignifiantes.« Les refus d’embarquer dans les avions des clandestins expulsables se comptent par milliers ».Un retour forcé coûte 14 000 euros !Un retour aidé coûte 3 fois moins cher, mais c’est un encouragement à l’immigration clandestine. Car à peine expulsés, les hors-la-loi sont de retour. Car en Afrique, le PIB par habitant est de 1 500 à 2 000 euros par an, voire beaucoup moins au Sahel. La prime au retour, c’est le jackpot. Et dans les villages, on se cotise pour envoyer un jeune en France, qui sera inexpulsable, sera régularisé et devra envoyer de l’argent aux familles, lesquelles bénéficieront du regroupement familial. Toute l’Afrique rêve de ce scénario mirifique. La France doit durcir sa législation, conditionner ses aides au développement et le nombre de visas accordés, à la bonne volonté des États de coopérer.
Refus d’un pays d’accorder les visas consulaires nécessaires au renvoi de ses ressortissants ? Plus de visas accordés et plus aucune aide au développement. Mais ne comptons pas sur M.Macron pour sévir. Il a planifié la destruction de la France au nom de mondialisme et du multiculturalisme, qui sont pour lui l’avenir du monde.
M.Macron vit dans ses délires d’une planète post-nationale. Nous courons à la catastrophe. Nous finirons ruinés, en guerre, dans la libanisation ethnico-religieuse d'un pays du tiers-monde islamisé.
Sources :
Texte particulièrement intéressant et inquiétant mais qui traduit une actualité dont peu de gens réalisent l'importance et les perspectives.
Source :
Путин огласил доктрину глобального противостояния с США
Traduction :
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/poutine-annonce-la-doctrine-de-la-215817
Remarquable article de Christelle Néant publié sur Agoravox
Подробности : https://regnum.ru/news/polit/2644245.html
Любое использование материалов допускается только при наличии гиперссылки на ИА REGNUM.
Aleksandr Khaldeï
https://regnum.ru/news/polit/2644245.html
Jacques Guillemain, https://ripostelaique.com/demandeurs-dasile-la-grande-invasion.html
OFPRA :
https://www.ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/actualites/publication-du-rapport-d-activite-7
https://ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/actualites/les-donnees-de-l-asile-a-l-ofpra-en
Pour l’ensemble de l’année 20181, la demande d’asile globale introduite à l’Ofpra atteint les 122 7432, en hausse de près de 22 % par rapport à 2017. Les principaux pays d’origine de la demande d’asile4 sont l’Afghanistan (10 221), l’Albanie (8 261 demandes), la Géorgie (6 717), la Guinée (6 621) et la Côte d’Ivoire (5 256). On note une tendance à la baisse des demandes albanaises (- 28 % par rapport à 2017) et haïtiennes (- 59 %), tandis que la demande géorgienne a progressé (+ 256 %). Si la demande afghane a augmenté par rapport à l’année passée (+ 55 %), elle a toutefois connu un net recul au second semestre. Quant à la demande d’asile des pays de l’Afrique de l’Ouest, elle a poursuivi sa progression (Guinée et Côte d’Ivoire, soit + 61 % et + 45 %). En 2018, plus de 46 700 personnes (mineurs inclus) ont été placées sous la protection de l’Ofpra aux titres du statut de réfugié et de la protection subsidiaire, en hausse de 9 % par rapport à 2017.
A. RUELLAN : https://www.quarante-deux.org/archives/curval/chroniques/Fiction/121-Manuel_du_savoir-mourir
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