• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La France : une nation du « yes we can’t do it »…et de la « (...)

La France : une nation du « yes we can’t do it »…et de la « lost » génération

Les dernières études permettent de dire sans aucun doute que ce pays vit une période de profond pessimisme, relayé par des penseurs français qui estiment que la France est en déclin, tant aux niveaux économique que culturel ou géopolitique.

Dans son blog, Romain Bernard parle des plus médiatiques d'entre eux, notamment Nicolas Baverez dans La France qui tombe, visait à démontrer que les faiblesses structurelles de l'économie française précipitent son déclin dans le monde, ce qui peut être objectivé par le recul relatif de la France par rapport à ses concurrents, notamment le Royaume-Uni.

En 2006, Dominique de Villepin a popularisé le terme de "déclinologue" en lui donnant le sens péjoratif de personnes voyant tout en noir.

«  Je vois surgir une nouvelle population dans notre pays, de nouveaux experts : les "déclinologues". De grâce, il y a vingt siècles d’Histoire dans notre pays pour nous rappeler qui nous sommes et où nous allons. Alors, ce n’est pas en levant le doigt pour savoir dans quel sens va le vent que nous devons chercher à comprendre quel est le destin de la France.

Particulièrement dans la jeunesse Française on constate cet apathie, dû à un pays qui au fil des siècles s’est trouvé un nouveau de moyen de sacrifier ses « maudits jeunes », avant on pouvait nous envoyer faire la guerre et servir de chair à canon, mais depuis les années 80, on a découvert une autre méthode, détruire toute forme d’innovation, de challenge en créant des barrières administratifs sans fin, on se perd dans les méandres des couloirs de ses multiples obstacles mise en place par un système où l’âge est toujours un problème

Les articles et les études à ce sujet sont passés dans la presse cet hiver. Comment expliquer cette déprime de la jeunesse ? Le chômage et la précarité sont des facteurs essentiels bien sûr, mais il y a également un aspect culturel de ce malaise qui devient évident si on regarde les statistiques.

Trois ans après leur sortie du système scolaire, 78 % des jeunes sont en emploi. Les 22 % restants se répartissent entre 7 % d'inactifs (dont 5 % pour reprise d'études) et 15 % de chômeurs (Quand l'école est finie ? - CEREQ 2005).

La pauvreté frappe lourdement les jeunes : 20% des 20-24 ans et 12% des 25-29 ans. Alors que le Smic a augmenté de 121 euros en quinze ans pour atteindre en2011 la coquette somme de 1 071 euros mensuel net, la jeunesse doit se battre pour joindre les deux bouts.

Le nouveau numéro d'Alternatives Economiques (n°300 du mars 2011) fait sa couverture sur la jeunesse dite « Génération galère ». Dans cette enquête, AE fait un état des lieux du chômage des 15-25 ans qui atteint les 24% en 2010. Notons qu'il s'agit là d'une enquête sur la jeunesse qui est déjà dans la vie active, ou qui essaye désespérément de l'être.

Les Français vivent depuis près de 20 ans dans un marasme, une sorte de désespoir silencieux et sous calmant, nous sommes la nation des neuroleptiques et autres poisons. Selon un sondage BVA-Gallup International pour le Parisien, les Français se classent premiers des dix pays les moins confiants en leur avenir, notamment sur la situation économique, éclipsant même les habitants de pays en guerre comme l'Irak ou l'Afghanistan.

Le sociologue, Vincenzo Cicchelli appelle cela le "syndrome de la file d'attente". "Vous avez réussi à vous glisser dans la queue, mais il y a 200 personnes devant vous. Et vous passez votre temps à vous demander si vous allez pouvoir entrer dans la salle. La société fait peu de place à la jeunesse. Elle reste profondément statutaire, hiérarchisée et, par conséquent, plutôt gérontocratique." On comprend mieux pourquoi les jeunes défendent le statu quo en matière de retraites ou d'études supérieures, par exemple, alors qu'il ne leur est pas forcément favorable : s'ils ont la force d'encaisser stages et CDD,c'est parce qu'ils pensent qu'ils pourront eux aussi, au bout du compte, trouver leur place au soleil. Si même ce Graal-là n'est plus garanti, tout s'effondre. Le rôle de l'école est tout aussi décisif aux yeux d'Olivier Galland. "En France, nous sommes obsédés par la fabrication d'une élite. Le système fonctionne comme une machine à trier les élèvesCe faisant, il laisse sur le carreau beaucoup de jeunes - 18% sortent du secondaire sans diplôme - et il provoque des dégâts psychologiques en engendrant, très tôt, la peur d'être éliminé."

Et nous avons là, le noeud gordien, l’inextricable malaise, la source de la morosité française, une nation qui ne s’aime pas, la machine à casser des destins se trouve à l’origine dans cette culture de la hiérarchisation, où briser ceux qui sont différents, atypiques non seulement est une habitude mais aussi, plus simplement en apprenant aux français à se sous-estimer, en pratiquant la politique de l’échec, et pour comprendre comment cette stratégie fonctionne il suffit de comparer avec les états unis.

Très jeunes, les américains sont encouragés, ils ont un rôle actif dans la communauté, ils peuvent travailler, faire des groupes de théâtres, du volontariat, échanger via des discussions personnelles avec leurs profs, devenir millionnaires, avoir des petits boulots, faire des projets, en un mot ils vivent ils ne sont pas emmurés dès leurs plus jeunes âges dans un carcan dont le credo est : tu es incapable car tu es jeune tais-toi, tu es en quelque sorte un rien… " Cette malaitraitance bien de chez nous" favorise un sentiment de perte et de peur, alors qu’au usa, les enfants, les jeunes peuvent avoir un impact sur leurs environnement, ils ont le " YES WE CAN CHANGE SOMETHING…", au usa on soutient qu'il est possible d'avoir un impact concret sur les choses pendant qu’en France on encourage le sentiment de ne pas être, de servir à peu de choses tout en utilisant à moindre frais toute une jeunesse que l’on formate dès l’enfance à accepter un mode de vie où il ne faut surtout pas exister…et obéir à « plus haut »que soit dans la hiérarchie.

Sous la direction d’Anna Stellinger, avec la collaboration de Raphaël Wintrebert,Préface par François de Singly : "Les jeunesses face à l'avenir"

La France est même le seul pays où où le rapport entre l’indépendance et l’obéissance est négatif. Les jeunes Français sont plus nombreux à estimer que l’obéissance est très importante, comparativement à l’indépendance.Pour les personnes âgées de 30 à 50 ans, les mêmes différences sont observées, etla France obtient là encore le seul rapport négatif.

Dans le livre Les jeunes Français ont-ils raison d’avoir peur  ? Olivier Galland,sociologue Directeur de recherches au CNRS, explique que l'obsession du diplôme crée un sentiment d'impuissance. Il cite une enquête de la Fondation pour l'Innovation Politique selon laquelle « les Français sont les moins nombreux des pays occidentaux à penser qu'ils ont une liberté et un contrôle sur leur avenir ».

En France, la seule façon d’exister pour les jeunes selon les médias c’est soit d’être un casseur, soit de manifester, en découle l’impression que c’est la seule façon d’exister, bien sûr manifester est une bonne chose parfois, mais ce n’est pas l’acte de celui qui est dans la création, dans l’innovation dans l’enfantement d’un projet

En Amérique on s’aime, on aime son pays, on se chante même à l’excès mais on adore cette exaltation, ce bonheur de vivre, en France on pratique la « détestation » de soi, de son pays, on n’aime pas l’enthousiasme qui parait fort suspect, un peu comme une folie…

L’excellence, le vivre ensemble ne peut s’atteindre en tuant la créativité, la vie elle-même qui n’existe pas dans un ordre « moral », « hiérarchisé »mais chez les individus eux-mêmes et seule, cette prise de conscience, de l’origine, de la cause du problème, de cette morosité ambiante pourra être le commencement du changement.

Dans ce pays au contraire des Usa où on peut être fier d'avoir des jeunes comme Matt Mullenweg, âgé de 24 ans seulement, il est un des co-fondateurs de la plateforme de blog WordPress.

Néanmoins ce vieux continent commence à voir apparaitre ci et là quelques jeunes et moins jeunes, qui via des sites participatifs, des blogs qui disent assez, stop avec ce système haineux, We can change the world, nous voulons aussi participer à la création d'un monde meilleur, et en être une partie intégrante et non être mis de côté ceux qui rappellent étrangement la raison pourquoi les jeunes arabes se sont révoltés, ils en avaient marre d’être mis au ban du monde.

Et pour ça il suffirait de permettre dès le plus jeune âge, la participation du jeune enfant à la vie de la société plutôt que l’infantiliser à chaque étape de sa vie…une spécialité française dont nous pourrions, devrions, nous débarrasser et l’a remplacer par une vision de la vie où l’enthousiasme, l’encouragement, la participation serait avantageux à tous les niveaux…"il serait temps de quitter le symptôme minitel et entrer dans l'ère de l'internet"


Moyenne des avis sur cet article :  2.52/5   (21 votes)




Réagissez à l'article

17 réactions à cet article    


  • 65beve 65beve 18 avril 2011 10:24

    Bonjour l’auteur,

    Vous parlez comme Rama Yade.
    En fait, ce que les jeunes désirent par dessus tout, c’est que les vieux partent à la retraite à 58 ou 59 ans pour leur laisser la place.

    cdlt


    • Bélial Bélial 18 avril 2011 11:29

      @ l’auteur(e) Lorelei (pourquoi avoir changé de nom Tri... ?) et tt le monde :

      J’approuve l’essentiel de l’article, surtout ce passage :

      « En France, nous sommes obsédés par la fabrication d’une élite. Le système fonctionne comme une machine à trier les élèvesCe faisant, il laisse sur le carreau beaucoup de jeunes - 18% sortent du secondaire sans diplôme - et il provoque des dégâts psychologiques en engendrant, très tôt, la peur d’être éliminé. »

      Et nous avons là, le noeud gordien, l’inextricable malaise, la source de la morosité française, une nation qui ne s’aime pas, la machine à casser des destins se trouve à l’origine dans cette culture de la hiérarchisation, où briser ceux qui sont différents, atypiques non seulement est une habitude mais aussi, plus simplement en apprenant aux français à se sous-estimer, en pratiquant la politique de l’échec« 


      ---->La mentalité française est très paradoxale, beaucoup crient au jeunisme et à l’égalitarisme, alors que dans les faits, le jeunisme se limite à des affiches de pub pour virgin cola radio sur les abribus, et l’égalitarisme se résume à un conformisme ambiant,
      parce que la réalité concrète c’est que les jeunes ne sont quasiment jamais écoutés, la plupart du temps dénigrés, ont un accès difficile au logement, au travail, avec pour seule perspective autorisée de se faire une place dans la société hiérarchique pyramidale mais surtout pas bousculer les choses.

      Il y a aujourd’hui en plus de la »fracture sociale" une fracture générationnelle, à laquelle il va falloir remédier, parce que personne n’a rien à gagner à ce statu quo destructeur.



      • Lorelei trinity 18 avril 2011 20:54

        Car lorelei est mon second prenom, et trinity un pseudo...quant à mon texte en fait ils concernant l’education, des jeunes français comparés à celle des jeunes amercains, dans l’une des visions on détruit dès le plus jeune âge, on refuse de laisser les jeunes tres jeunes le droit de participer à la société et apres on vient pleurer en traitant les jeunes de tous les noms, tout rejet provoque violence et une société inique et malade la preuve avec la france qui confond jeunisme et participation dès le plus jeune âge


      • Bélial Bélial 18 avril 2011 21:26

        Merci.

        Je suis d’accord avec ce que tu dis. Après sur la comparaison je sais pas, je ne suis pas béat devant la mentalité américaine, je pense que toi non plus, certains ont mal compris, en tous cas elle a des aspects positifs ; et je partage ta vision sur le fait que la jeunesse française souffre de négativité et la fait ressortir ou l’intériorise faute de pouvoir s’exprimer positivement.

        Bélial


      • Lorelei trinity 18 avril 2011 22:38

        Bélial


        Je ne suis pas beat devant la mentalité j’aime l’enthousiasme, cette naiveté, ce côté we can et même cette chose que l’on pense etre de l’arrogance se traduisant par we are the best bien sur ça peut conduire à des derives mais quand je regarde la façon dont les gens sont traités commes des esclaves, là dans le billet j’ai fais une erreure car j’ai pas bien cliqué pour mettre les liens maishttp://www.lepost.fr/article/2011/04/17/2468703_la-france-une-nation-du-yes-we-can-t-do-it-et-de-la-lost-generation_1_0_1.html, là j’ai aussi posté le billet et tu peux voir les liens et c’est parlant

        tu sais le but du billet est de parler de la participation et non des usa mais la haine de certains les aveuglent et les focalisent sur les usa, ce qui est terrible dans le fond et en dit long sur certains français

      • Bélial Bélial 18 avril 2011 22:51

        Je suis tes articles ici avec intérêt, une fois de plus on est d’accord.


      • titi titi 18 avril 2011 17:18

        Ceci dit, on peut pas vraiment dire que le royaume de Nabuchodonosor soit au mieux de sa forme, ni même celui de Pharaon...

        Pour le coup c’était un peu mieux avant...


      • Le matou 18 avril 2011 17:17

        De statistiques soigneusement choisies en comparaisons hasardeuses, on peut dire ce que l’on veut...

        Quelques perles :

        « Très jeunes, les américains [...] peuvent [...] devenir millionnaires » smiley

        « En Amérique on s’aime, on aime son pays, on se chante même à l’excès mais on adore cette exaltation, ce bonheur de vivre, »

        Taux d’homicides aux Etats-Unis : 5,4 pour 100 000 habitants, soit 7,7 fois plus qu’en France. Sans doute un dommage collatéral du bonheur de vivre et de ces pulsions d’amour qui traversent les jeunes vivant aux E-U...

        Et sinon quel est le BUT recherché par cet article ?


        • Lorelei trinity 18 avril 2011 18:53

          bjr


          le but de l’article est de montrer que notre mode d’education est destructeur empeche la creativité et la participation au usa le volontariat, l’action politiques les projets tout est possible dès l’âge de raison, vous êtes au usa congratulés, admirés, encouragés, alors qu’en france on vous casse et façonne.

          On parle de la jeunesse pourrie mais elle l’est pour une seule raison on l’a rejette, on l’empeche de vivre de participer à la vie de la société, l’âge n’attend pas la valeur.

          Enfin c’est quoi cette amalgame entre être riche jeune et des violences existant aussi en france seulement ???

        • Lorelei trinity 18 avril 2011 20:16

          odalgold si vous aimez la déprime, la pauvreté pour la majorité, les carcans l’imposssibilité de creeer et tout ceux qui va avec une france qui est sous calmant continuez à refuser toute innovation comme chez les talibans



        • Le matou 18 avril 2011 22:58

          « le but de l’article est de montrer que notre mode d’education est destructeur empeche la creativité et la participation au usa le volontariat, l’action politiques les projets tout est possible dès l’âge de raison, vous êtes au usa congratulés, admirés, encouragés, alors qu’en france on vous casse et façonne.

          On parle de la jeunesse pourrie mais elle l’est pour une seule raison on l’a rejette, on l’empeche de vivre de participer à la vie de la société, l’âge n’attend pas la valeur. »

          Je ne peux pas répondre car je suppose que ce que vous dites repose sur votre expérience personnelle et j’ignore où vous avez été à l’école. Je pourrais bien vous dire que je ne suis pas d’accord mais ça n’avancerait pas à grand chose. Pour moi le principal problème à l’école est surtout le manque d’autorité des adultes, et non un manque d’activités extra-scolaires ou de « liberté » laissée à l’enfant.

          Pour le reste, où voyez-vous un quelconque amalgame dans mes écrits ? Je ne fais aucun amalgame : ce sont des citations (de vous) que j’ai repris, suivi par un bref rappel sur les violences (qui existent partout nous sommes d’accord mais qui sont plus fréquentes dans certains endroits du monde...). C’est vous-même qui inventez un amalgame qui n’existe absolument pas dans mon texte... 

          Cordialement,


        • Lorelei trinity 18 avril 2011 22:26

          votre haine de l’amerique vous aveugle de toute evidence et vous n’avez pipé mot au billet...


          • Lorelei trinity 18 avril 2011 23:39

            je vois que la haine rend pour de bon aveugle....


            • fifilafiloche fifilafiloche 19 avril 2011 00:56

              Paye nous ton loyer, nos retraites et nos intérêts d assurance vie et ne t’avises surtout pas de l’ouvrir...normalement avec tout ça tu ne devrais pas avoir le temps de penser de toute façon !


              • Blé 19 avril 2011 06:30

                En France à chaque génération, les adultes oublient qu’ils ont été jeunes, c’est vrai.

                 Mais cela ne date pas d’hier, maintenant, il n’ y a plus de guerre coloniales pour que les mâles adultes envoient leurs concurrents plus jeûnes voir « ailleurs » pour leur initiation à la vie d’adulte. C’est la seule chose qui a changé.

                Simplifier, simplifier, simplifier, il en restera toujours quelque chose. Dans une société gouvernée par le Capitalisme, la « jeunesse » est un poids pour les politiques. Il n’ y a pas de place pour tout le monde, effectivement. Dans les classes dominantes, la jeunesse est très très bien traitée, les jeunes de ce milieux ne font pas la queue à l’ ANPE.

                Il faut aller dans les classes dominées pour faire le constat que la jeunesse n’ a pas de place tout comme beaucoup d’adultes. Ce n’est pas un problème inter-générationnel, c’est un problème avant tout social et économique. Parler de la jeunesse, comme de l’ immigration, des Roms ou des musulmans permet de détourner l’ attention des vrais problèmes, ceux qui concernent les jeunes, les moins jeunes et les plus vieux. Il n’ y a pas d’emploi et notre Petit bras ne fait rien pour en créer, ceci est valable pour toutes les générations.

                Concernant la jeunesse aux U S A, je vous propose d’aller y vivre quelques années afin de voir ce qui s’y passe de l’ intérieur.


                • Lorelei trinity 19 avril 2011 07:50

                  Le constat est terrible, la majorité des commentaires est hors sujet, la haine de l’amerique est terrible dans ce pays, et dire que le sujet concerne deux modes d’education, et que là les usa n’’ont servit que pour comparer les deux modes et leurs conséquences. Le sujet n’est pas la jeunesse non plus mais le fait que si on empeche par un systeme bien français basé sur la hierachisation l’obeissance, le formatage, l’empechement à l’innovation , la creation etc..alors on arrive à une société déprimée..


                  C’est atterant de voir tant de commentaires qui ont juste vu le mot usa, qui n’ont pas lu et qui ont répondu à côté

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès