• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La fraternité, une réponse à un surplus de production qui entraîne la (...)

La fraternité, une réponse à un surplus de production qui entraîne la servitude

Ce qui se nomme la solidarité égoïste dans laquelle les hommes assurés des vicissitudes de l’existence se garantissent d’elles par des systèmes mutualisant à but non lucratif est devenu de l’assistanat, de l’Etat providence, et il est devenu irresponsable de le soutenir voir même être traiter d’archaïsme.si nos malheurs ne remplissent pas les comptes de quelques assureurs à but lucratif.

De fait l’on se retrouve avec une inversion de la notion de société de responsabilité. Une responsabilité qui se focalise au niveau de l’individualisme mercantile (la capacité individuelle à consommer) et entretient le discours qu’être responsable c’est se plier aux exigences du marché. Sinon l’on est péjorativement un « assisté » dés lors que l’on espère une solidarité et une entraide de la communauté humaine ou de sa communauté nationale, si celle-ci n’est pas fixée par l’organisation du marché dirigé par/où vers l’intérêt de l’Entreprise.
C’est à dire qu’être responsable n’est alors pas se soucier de l’existence de ses semblables, mais de celle de l’Entreprise dont chaque individu, en fonction de ses capacités d’autonomies acquises, sera exercé à se faire une place en son sein.


Une quasi-superposition c’est établi entre l’Entreprise et Société, et beaucoup de citoyens gèrent leur existence comme une entreprise gère ses salariés, après avoir accepté que leurs communautés urbaines, dans une concurrence électoraliste du mieux disant , les gèrent comme une entreprise.
On peut toutefois considérer que la responsabilité citoyenne est aussi de s’entraider (fraternité) ; mais dans ce cas la fraternité républicaine est devenue péjorativement « assistance » quand l’État l’exerce, et elle est acceptée et incitée quand elle est caritative , dés que les bénéficiaires de cette aide ne peuvent s’offrir les prestations de services sociaux dans le marché privé des assurances et garanties en tout genre.


Un phénomène qui n’a rien d’anormal, et qui est même d’une banalité séculaire, consiste à considérer que d’autres sont attardés s’ils ne sont pas dans la mouvance de ceux qui ont la capacité d’affirmer que c’est leur point de vue qui représente l’avenir, la modernité, voire une nouvelle civilisation.
C’est le phénomène de tous les groupes humains dans lesquels se détache un groupe qui, par ses capacités, ses qualités, son savoir est en mesure d’aider, de convaincre ou d’obliger les autres à lui ressembler. Et partant de cela, les réfractaires sont vus comme des archaïques, des sous développés, ou dans le cas indiqué ci-dessus (ceux qui ne s’inscrivent pas dans une société dite et définie par un groupe de « responsabilité »), se voient catalogués d’assistés.


C’est le rapport de l’homme « civilisé » à l’homme « sauvage », et chaque civilisation, chaque organisation ou réorganisation crée ses « hommes sauvages » ; c’est le rapport de l’homme à l’homme dans son évolution, et ce débat est toujours capital, sans qu’il puisse y être apporté une réponse.
Mais il n’est pas interdit d’analyser ce qui constitue une efficace domestication de l’homme qui s’hominise, de ce qui le ramène au seul rapport de domination exercé par l’Un sur l’Autre.


Des statistiques nous indiquent que d’une autre manière, les Français attendent tout d’eux-mêmes (l’Un), mais aussi que les autres (l’Autre) s’occupent de leur intérêt individuellement par la représentation étatique « du groupe communautaire national » , et que l’Entreprise (nominative ou anonyme) personnifiée pense pour eux.
Il semblerait donc qu’être dans une société « responsable », serait de ne pas devoir assumer sa responsabilité de citoyen (d’Un dans le groupe), hormis au moment des votes.

Ensuite ce serait se laisser diriger, tout en y participant, par les vocations de « l’Entreprise » qui se présente comme étant la plus compétente à apprécier et gérer la loi du marché qu’elle suscite. Ce serait accepter les conditions d’autonomies nécessaires qu’elle a définie et fixée aux individus pour en faire partie.
Bref être responsable serait attendre, serait attendre de tous des autres en affirmant que l’on ne compte que sur soi, et attendre de son maître.
Ce serait attendre l’offre et/ou la demande suscitée, car demander autre chose que ce que les groupes dominants autorisent est devenu indécent.
Être responsable ne serait pas pour la majorité (qui n’est pas aux postes de « commandes » ou dans l’élite) être responsable comme acteur décisionnaire, mais comme acteur exécutant, responsable de l’exécution de décisions fixées par d’autres qu’eux. En parlant de l’entreprise, du marché, de l’État objectivé, nous ne parlons que de structure qui servent, éludent, dictent, prétextent nos comportements.


Nous ne pouvons éviter d’analyser comment nous répartissons le pouvoir du peuple, le pouvoir de l’individu sur son destin, ni quand ce pouvoir acquis sur le principe de la liberté et du droit à la propriété devient pour certains l’exercice de la puissance dominatrice.
Cela ne pourrait exister sans l’ambiguïté de l’usage d’un type de vocabulaire qui satisfait aux rêves des individus et transforme la servitude en autonomie. Quand les français disent ne pas compter sur l’État, certes ils renoncent à compter sur eux-mêmes, alors qu’ils ont affirmé à 82% l’inverse. Et quand ils disent attendre tout de l’Entreprise, n’attendent-ils pas tout d’eux-mêmes puisque c’est eux qui la composent.


Or tout en étant présents partout, de quel eux-mêmes parlent-ils ?
Nous n’apercevrons cela qu’en examinant comment chacun rétrocède son pouvoir pour se mettre en état de servitude, et comment nous nous protégeons de cet état de servitude en nous répartissant l’autonomie de la décision. Car d’évidence cette courte analyse d’opinion des français laisse assez clairement entrevoir qu’ils se sentent dépouillés de leur pouvoir, qu’il soit politique ou économique et ils se sentent « seuls ». Et comme tous les individus qui se sentent « seuls » ils se tournent soit vers leurs familles, soit vers leurs amis, soit vers des référents réels ou imaginaires, en clair ils se retournent sur eux-mêmes car se sont eux qui composent la famille, les amis et les groupes référentiels.
Ils tournent en fait dans la structure qu’ils ont contribuée à élaboré par leur participation ou leur démission, et qui a fait d’eux ce qu’ils sont.
On peut se demander alors ce qu’est une société de responsabilité dans laquelle les individus tournent en rond sur eux-mêmes sans s’investir dans les instances décisionnaires confiscatoires de la liberté de décision qu’ils se sont construites. Le surplus de production en leur donnant la civilisation leur a apporté la servitude.
Ils ne leur restent qu’à débattre des formes de cette servitude, alors qu’ils s’épuisent par la sémantique à se définir individualistes et autonomes par souci de valorisation de leur puissance individuelle qu’ils cherchent à exercer sur la moindre des situations qui se présente à eux, tout en abandonnant les lieux où la réalité concentrée de cette puissance n’est exercée que par quelques-uns.
Tout simplement parce que la majorité des singularités des individus a délégué ou s’est démise de son « pourvoir », devant l’impossibilité d’exercer sa « puissance » sur les autres qui en disposent autant qu’eux-mêmes. Et le seul moyen de faire face à cette dichotomie s’appelle encore la fraternité.


Moyenne des avis sur cet article :  5/5   (6 votes)




Réagissez à l'article

6 réactions à cet article    


  • Béguin Etranger 29 juin 2007 15:20

    « la notion même de fraternité nous paraît chargée des ambiguïtés d’un autre temps, où l’idéologie religieuse est la pluie et le beau temps parce qu’elle contrôle plus ou moins directement la génétique corporelle et intellectuelle, c’est à dire le (non) partage du savoir et du pouvoir et la banalisation de cet état de fait ; nous parlons plus volontiers d’amitié ou de bonne intelligence - plus significatives de la liberté d’esprit que nous envions et non entravées par le joug héréditaire et légaliste. » Cette précision nous permet de donner une répondre pratique à votre interrogation : « On peut se demander alors ce qu’est une société de responsabilité dans laquelle les individus tournent en rond sur eux-mêmes sans s’investir dans les instances décisionnaires confiscatoires de la liberté de décision qu’ils se sont construites. » Nous dirions, en effet : un malade dans la salle d’attente, et le remède est un mouvement dans le sens du Trésor Public inconnu. Lequel ne privilégie pas un des trois aspects constitutifs d’une même chose - la jouissance de la chose publique ; il ne sépare pas la liberté, la vérité et la bonne intelligence.

    Madame, Monsieur, individus vifs et aventureux quelque soit votre âge,

    On sait bien que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ; l’idée est donc d’appliquer ce principe au champ social.

    On se laisse dire que rien n’est simple : nous pensons au contraire que le plus difficile est de s’entendre, de se comprendre. C’est pourquoi toute action nécessite une phase de concertation : nous avons donc visé au plus ouvert et au plus précis. Mais il semble que, ce faisant, nous excitons quantités de préjugés, jusque chez ceux qu’on imaginait les plus souples.

    Les mouvements révolutionnaires (de changements sociaux profonds), jusqu’à aujourd’hui, procèdent des provocations des maîtres. Et dans ces mouvements même le mouvement réellement offensif est timide en un sens, la défense monopolise beaucoup d’énergie, la confiance ne gagne pas ; les maîtres conservent le plus souvent l’initiative. C’est pourquoi il nous semble prépondérant de soutenir un discours offensif qui dise la confiance radicale que nous voulons opposer pratiquement à la méfiance et à la superficialité ambiantes. Il s’agit pour nous de favoriser le plus possible la liberté individuelle la plus élémentaire (fondamentale), le plus vite ; car c’est la meilleure base pour les échanges humains et avec soi pour commencer. Et avant même la liberté de faire, c’est à la liberté d’être que nous pensons (au vrai nous ne les distinguons pas). Bref, nous ne transigerons pas sur les questions du travail, de l’argent et de la survie.

    Mais soyons clairs, ce qui favorise ce projet ce ne sont pas des critiques de détail et des états d’âmes, plutôt la communication des évolutions pratiques que le TPi (ci-joint) vous incite à instaurer et leurs résultats. Nous ne nous soucions pas tant des opinions et des marottes de « notre » chapelle que de son action auprès du tout-venant. Tout au plus nous faudra-t-il donner quelques précisions (certains par exemple confondent le TPi avec de l’assistanat ; le coup de l’inflation ne devrait plus guère tarder). Et il nous faudra encore aborder l’esprit du détournement des lois pour avancer vers la maturité du genre humain. Car en plus de paraître spontanément assez incontestable et enviable, pratiquement et théoriquement, notre proposition/discrimination est corroborée par le fait que seule sa perspective nous enthousiasme de façon conséquente : la vie tronquée, châtrée, stérilisée, débile, nous est un poids de plus en plus insupportable. Sans haine congénitale, acquise ou autres, nous en venons à nous découvrir des ennemis indignes. Nous sommes si peu de chose socialement, politiquement, écologiquement, cosmiquement, spontanément, comment ne pas prétendre y remédier de toute urgence ?

    Le TPi défie la puissance fabuleuse de l’Argent, du travail et de la peur (survie). Aujourd’hui, c’est de voter qui est antidémocratique puisqu’on ne choisit qu’entre des partisans de l’esclavage. Ce qu’on ne peut imaginer à notre place il nous faut le prendre. Nous partons de cette hypothèse, du constat que voter est inutile. Ai-je la force de soutenir cette thèse publiquement comme elle l’exige (une enquête sur la chose publique par le public même) ? Ai-je le droit de solliciter la chose publique de façon systématique et spontanée dans le sens de la liberté et de la bonne intelligence ? C’est à vous de le dire, de décider, pour vous-même, tous.

    Béguin Etranger, mandataire du parti du monde, pour le journal officiel du pauvre

    Trésor Public inconnu :

    POUR TOUT LE MONDE, AU PLUS TARD LE 7 MAI 2008, 2000 € net / MOIS

    Parce qu’il n’y a plus d’Etats nationaux - mais que nous vivons tous dans un état d’esprit qui domine le monde

    Mais ne vous inquiétez pas, vous comprendrez toujours l’essentiel, l’utile et l’agréable. Ainsi :

    1. transmettez, communiquez cette idée naissante au plus grand nombre de gens, en tous genres, autour de vous, tout le temps, partout / puis essayez de rester en bonne intelligence sur ce seul sujet (TPi)

    2. croyez en ce projet devenu votre ou n’y croyez pas / veuillez nous préciser en quelques mots pourquoi vous ne pouvez pas y croire

    En fait ceci est une expérience démocratique, un pari laïc

    parce qu’il nous semble que nous pouvons simplement résoudre de nombreux problèmes sociaux (qui pèsent sur les discours et les réjouissances publiques : vie commune, emploi, logement, discriminations, immigration, éducation, infantilisation, sécurité sociale, dette publique...) ; et dans le même mouvement critiquer pratiquement la domination du travail sur la vie.

    nous estimons donc que tout le monde, quand il le demande, devrait recevoir 2000 € net / mois pendant 9 mois (puis demander à nouveau, aussi longtemps qu’il jugera avoir besoin de cet argent). Ce revenu équivaut au coût de la survie (matérielle et morale) de la basse classe moyenne dans le lieu où vous êtes (par exemple 2000 € en France en 2007). Ce revenu n’est pas imposable (l’imposition commence au-delà de 2000 € selon les barèmes actuels) ; pas automatique, pas obligatoire (il faut le demander quelque soit son âge ; cela vaut pour ceux que l’on définit encore comme « mineurs »).

    C’est une expérience démocratique parce qu’elle est provoquée par une vieille idée qui prouve la lâcheté et la passivité du personnel politique. C’est une expérience démocratique parce que nous, les gens, décidons que la réalisation de cette proposition est la première urgence ; et que nous commençons de comprendre et d’apprécier que rien d’important ne se fasse sans nos impulsions. C’est pourquoi nous devons solliciter le personnel politique en occident et partout dans le monde si nous voulons le moindre accomplissement de notre volonté de vivre. Nous sommes fatigués d’attendre ; nous sommes assez matures pour imposer notre sens de la responsabilité (de la dignité). Nous avons confiance en nous-mêmes comme en quiconque, comme en notre parole.

    Les médias découvriront officiellement notre projet à partir du 7 mai 2007. Le personnel politique aura jusqu’au 7 mai 2008 pour le réaliser mondialement. Nous, les gens, avons juste à nous mobiliser, ainsi que notre attention commune, dans cette seule perspective (TPi). Certains demanderont peut-être comment nous mesurerons nos forces : mais pour atteindre notre but nous devons considérer que d’autres vont tenter de récupérer le mouvement que nous sommes. Cette résistance d’arrière-garde nous mobilisera et manifestera assez nos dispositions comme communes à la majorité de gens à travers le monde - ou pas (considérant que les exigences pratiques excluent les tièdes). Si votre principale inquiétude est financière, comme on peut s’y attendre, écoutez ceci : la Bourse, l’argent, les dettes publiques etc. ne sont que des conventions, des accords internationaux. Mais les nations sont mortes, agonisent. Nous, les anonymes, sommes le seul monde réel. Nous considérons même que la dette publique est le signe de notre recherche du meilleur pour tous (liberté) ; ainsi une profonde et énorme dette est un bon signe qui signifie la richesse du monde selon nous. Mais si vous laissez les dames penser statistiquement que cette société n’est pas si mauvaise, nous ne pourrons pas nous entendre. Bien que nous ne semblions pas dans la pire situation, même pour nous c’est trop de luttes stériles et de martyr insensé qui violent et renfrognent notre subjectivité.

    Toutes les actions doivent être envisagées, considérant toujours les médias dominants comme des ennemis que nous pourrions avoir à occuper et à utiliser éventuellement.

    MAIS D’ABORD NOUS DEVONS ENGAGER NOTRE PAROLE DANS LA BATAILLE

    Ce texte est un prétexte.

    http://ecrivainpublik.free.fr/quefaire.htm


    • aurelien 29 juin 2007 16:50

      En attendant, tout les prix augmentent au premier juillet (y compris ceux des logements sociaux), sauf les minimas sociaux :

      "MINIMA SOCIAUX :

      . Les minima sociaux, revalorisés au 1er janvier, ne bougent pas au 1er juillet. Le montant du Revenu minimum d’insertion (RMI) reste, pour une personne seule sans enfant, à 440,86 euros net, à 661,29 euros pour une personne seule avec un enfant ou pour un couple sans enfant, et à 793,55 euros pour une personne seule avec deux enfants ou pour un couple avec un enfant."

      Personnellement, j’ai été radié des assedic parce que je cherchais une formation ( ce qui n’est pas considéré pour cette institution comme un « effort de reclassement suffisant »- qu’est-ce que ce sera quand ANPE et UNEDIC vont fusionner ! (projet du gouvernemetn)), donc je suis quand même bien content que ce RMI existe et d’être hébergé.


      • La Taverne des Poètes 29 juin 2007 17:13

        Votre constat pertinent de « quasi-superposition entre l’Entreprise et Société » est intéressant. En effet, non seulement cela délite encore davantage le lien social entre les individus mais cela discrédite ceux qui ne travaillent pas dans une entreprise, comme les fonctionnaires et bien sûr tous ceux qui ne sont pas dans la norme des « travailleurs d’entreprise » : les chômeurs, les artistes, ceux qui ne se « lèvent pas tôt »...

        La fraternité est l’équilibre toujours à rechercher entre la liberté et l’égalité, et sans y mettre de connotation trop morale ou religieuse. Un équilibre.


        • moebius 30 juin 2007 02:21

          Absence de lien social dite vous mais celui ci existe de fait mais demeure cependant invicible. La solidarité est bien là mais c’est son « senti » qui fait défaut, et qui n’implique aucun échange affectif. Je pense qu’il faut en prendre son parti, nous vivons dans un état « moderne » quitte pour ceux qui sont vraiment en manque de chaleur humaine et de pulsion altruiste a participer à l’occassion des fetes a quelques téléthons mais il faut le repeter le lien social existe et celui ci quoique invisible est trés fort et putain de bordel de merde on est pas dans la charité mais dans l’efficacité de ce qui est un du


          • moebius 30 juin 2007 02:25

            Vous nous emmerdez avec vos jérémiades de petites soeurs des pauvres ou pire encore ce rapport assisté assistant particuliérement abject


          • moebius 30 juin 2007 02:31

            Le lien social c’est le du ,la dette, pas l’affect, ça c’est autre chose c’est de l’esthétisme, du senti et parfois du sentimentalisme, du contact pas du lien, le lien c’est beaucoup plus fort

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès