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La gauche a disparu

Ce n’est pas une nouveauté, la gauche européenne s’est comme évaporée, tel un trou noir ayant absorbé trop d’événements rayonnés ensuite dans un vide politique sidéral alors que sur les rayonnages des bibliothèques, quelques livres d’Histoire nous rappellent que dans des temps anciens, des gens comme Jaurès, Blum ou Mendès manifestèrent quelque souci envers le peuple et notamment, le peuple qui travaille. La gauche n’existe presque plus, du moins en substance, en profondeur, car en surface, la gauche produite par le « fascisme médiatique » se porte bien et nous offre l’incroyable spectacle d’un DSK qui met des steaks à griller pendant que Madame prépare la vinaigrette. Incroyable, DSK est un être humain comme les autres. Il mange et même qu’il met ses steaks sur le grill. Ils sont marrants ces journalistes. Il y a des années, n’avait-on point observé dans le petit écran un Cohn-Bendit préparer une omelette ou un Balladur cuisant quelques œufs au plat. La gauche existe aussi dans ce plat médiatique qu’on nous sert à pratiquement tous les dîners au JT. Le sondage. Dans les sondages, la gauche se manifeste comme un ectoplasme déguisé en intentions de vote. Ce n’est pas brillant. Chez nos amis italiens ou allemands, la situation de la gauche est également mauvaise. En Italie, certains intellectuels pensent même que la gauche n’a plus aucun avenir et s’est complètement écrasée face à l’arrogance des surenchères droitières, hédonistes, populistes et égoïstes, de Fini à Berlusconi, avec entre les deux la Ligue du nord.

Pendant que la classe politique s’affole suite à un sondage donnant Marine le Pen en tête avec 23 points, personne n’a vu venir l’autre enseignement, bien plus important. La gauche est largement derrière la droite si l’on en croit ce sondage dont seul le podium a été commenté, laissant aux limbes de l’indifférence les 8 points de Bayrou, les 7 de Villepin et Joly et dans les bas fonds du classement, 5 points pour Besancenot et Mélenchon. En convenant que le vote FN est de droite, le total nous donne 23 plus 21 plus 7 et donc 51 points plus ceux de Bayrou pondérés par un coefficient ad hoc, contre 21 plus 7 plus 10 et donc 37 points pour la gauche qui affiche donc près de 20 points de retard sur la droite. A se demander si les journalistes font bien leur travail car ce constat est très important pour la suite de la campagne, laissant augurer une partie loin d’être gagnée et notamment l’éventualité d’une Assemblée à droite consécutive à une élection de DSK à l’Elysée, un DSK dont on préfère apprécier l’art avec lequel il fait cuire ses steaks.

Le déclin de la gauche au niveau national, s’il est avéré, constitue un véritable événement politique car il témoigne de cet étrange paradoxe constitué par une crise sociale grandissante et durable qu’on pourrait penser favorable à l’élection d’un gouvernement de gauche, la droite étant sans conteste responsable de cette situation sociale puisqu’elle gouverne depuis près de 10 ans. Bilan, 10 % supplémentaires de bénéficiaires du RSA en 2010. Eh bien non, cette crise sociale, marquée par des inégalités sans précédent depuis 1945 et des précarités grandissantes, incite les Français à se détourner de la gauche. Un fin connaisseur de la vie politique saurait nous expliquer que la France est un pays qui a toujours été de droite, excepté lors de cette anomalie ayant propulsé Mitterrand à la présidence en 1981. Le naturel politique a vite repris le dessus lors des législatives de 1986 puis nouvelle élection de Mitterrand qui eut le loisir de gouverner avec une assemblée de gauche à la faveur d’un scrutin offrant au FN la possibilité de troubler le jeu, pour le plus grand plaisir d’un Jean-Marie Le Pen qui se foutait bien du pouvoir et se plaisait à faire la bête de scène dans des meetings aussi passionnants qu’un show de l’autre Jean-Marie, Bigard. Le Français est en majorité de droite. Ce n’est pas qu’une hypothèse. Cette situation remonte à plusieurs décennies. Comment comprendre ? Peut-être le succès de l’économie qui a rendu les gens individualistes. Il y a quelques jours, des observateurs invités chez Taddéi ont envisagé que Marine Le Pen ait pu siphonner des voix de gauche, notamment dans le vote ouvrier qui après avoir délaissé le PC, a pris congé de Sarkozy qui n’a plus de crédibilité dans cette couche sociale et rien ne semble pouvoir recoller les morceaux. Le coup du président qui se lève tôt pour serrer la pogne du cariste de Rungis, ça ne fonctionne plus. Mais ce n’est pas pour autant que la droite française est en mauvaise posture. Loin s’en faut. C’est Sarkozy qui est impopulaire et ce fait se traduit dans les sondages.

C’est donc une grande énigme que la gauche soit en mauvaise posture en temps de crise sociale et à une époque où les gens sont informé s et instruits. Depuis plus de 10 ans, la droite est préférée au niveau national. On a dû manquer un épisode comme on dit. Cette tendance rappelle étrangement la montée des droites dans les années 1930. Comme si la crise incitait les gens à souhaiter un gouvernement fort, au lieu de susciter les solidarités. L’instruction a dû aussi rater un épisode dans l’éducation du genre humain. Seconde hypothèse, la gauche a mauvaise presse parce que les personnalités de gauche ne sont pas à la hauteur des ambitions et des enjeux, intellos inclus. C’est alors le genre politique qui a raté un épisode.

Mais si on devait extraire du flux médiatique une scène édifiante, ce serait l’intervention chez Taddéi de Julie Coudry, activiste lycéenne puis étudiante lors des manifs anti-CPE, égérie des classes moyennes qui étudient à l’université pour se classer dans l’avenir, déplorant que rien n’était fait pour aider ces enfants de bonne classe alors qu’on mettait tant de moyens, soi-disant, pour les exclus du système sans diplôme et dans les banlieues. Cette fois on a compris que la gauche est morte. On a pigé le message. Les classes moyennes sont dressées contre les pauvres. La société est divisée. La droite a gagné pour l'instant. La gauche n’a pas su mettre en valeur les idées de solidarité et les diffuser.


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40 réactions à cet article    


  • bluerage 12 mars 2011 08:43

    la gauche n’existe plus, « Mitterand l’a tuer »


    • frugeky 12 mars 2011 15:09

      vous ai vu ce matin, Calmos...au fond de la cuvette.


    • frugeky 12 mars 2011 17:49

      Ça c’est vraiment une méchanceté de votre part, berk ! smiley


    • frugeky 12 mars 2011 18:32

      Ca n’est pas possible, vous n’êtes pas équipé pour.
      Pis on n’a jamais vu un bistrot tenir un thèse.
      En plus que ras du front.
      « les émigrés y viennent pour me voler ma retraite (enfin ce qui a été déclaré, hein ) c’est à cause que la gauche c’est la droite » gnia, gnia, gnia !
      Votre connerie à vous est pas là pour le repos de l’intelligence.


    • frugeky 13 mars 2011 04:13

      te pfuit..libéralement !


    • Robert GIL ROBERT GIL 12 mars 2011 09:14

      La seule ligne de rupture pour donner espoir au peuple et à tous ceux qui souffrent du capitalisme, c’est le NON de gauche à la constitution européenne. Il est complètement incohérent que ceux qui ont voté « non » passent des accords avec ceux qui ont pris position pour le « oui » : ce sont deux choix de société complètement différents. Ce ne peut être que des accords de circonstances !

      Une vraie gauche a le devoir de porter des projets nouveaux, pas d’améliorer ceux du passé. Rien n’est utopique tout est dans la façon de faire passer le message à nos concitoyens, il faut qu’ils aient la perception de leurs réalisations. L’abolition de l’esclavage, la journée de 8H, les congés payés, les retraites et la sécurité sociale... ; ça c’était de l’utopie ! Et pourtant ! Par contre la droite veut tout nous enlever, ça c’est leur utopie à eux, et ils s’en donnent les moyens, donnons nous aussi les moyens de rêver !

      Et ne parlons pas des verts, voir ci aprés :

      http://2ccr.unblog.fr/2010/12/18/verts-de-quelle-couleur/


      • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 12 mars 2011 19:26

        Quand un système ne produit que de la misère, il est normal qu’il disparaisse !

        La pensée socialiste est née au XIX siècle, à une époque où la science semblait pouvoir tout résoudre. Il suffisait de bien étiqueter pour faire tout fonctionner.

        A la même époque, et sur un schéma strictement identique, naissait le racisme : Une théorie pseudo-scientifique qui créer des strates arbitraires dans la population puis élabore une hiérarchisation de valeur entre ces différents groupes. (Je viens de définir aussi bien le racisme que le socialisme).

        Quand on bâti une philosophie politique sur des principes de violence, de haine et de mépris, il ne peut rien en sortir de bon, même si, superficiellement, cela peut sembler généreux.

        Le mépris, c’est de considérer un groupe humain comme incapable de se prendre en mains : Les plus pauvres, par exemple, mais cette attitude existait déjà quand les leaders de gauche (Jules Ferry) glosait sur les vertus civilisatrices de la colonisation.

        La violence, quand sous prétexte de créer une monde meilleur, on vole beaucoup aux uns, pour donner un peu aux autres, tout en se gardant la meilleure part. La confusion est de croire qu’uniformité est un synonyme de justice, alors que ce n’est qu’un rêve totalitaire. Le vol organisé d’un état est la forme la plus perverse de l’esclavagisme.

        La haine, enfin, quand on lit ou entend les critiques des tenants de la pensée de gauche parler de ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils sont nécessairement de sales égoïstes, des requins assoiffés de sang, des affameurs. Et tant pis si les faits donne raison aux seconds : Alors qu’il y a deux cents ans, la pauvreté était la chose la plus répandue sur terre, comment ne pas constater que ce sont les pays qui ont adopté une économie basée sur le libre échange qui ont vu l’ensemble de leur population s’enrichir, alors que les pays s’arque boutant sur un protectionnisme d’un autre âge, ou sur une gestion planifiée des ressources ont maintenus leurs population dans la pauvreté et la dépendance.

        Quand un libéral ou un conservateur (ne pas confondre) critique un socialiste, il ne le traite pas de monstre pervers, il dit simplement que sa création est une perversion.
        A contrario, quand un socialiste parle des libéraux, c’est pour vomir sa haine en lui vouant aux gémonies en lui octroyant les motivations les plus noires. C’est donc bien de haine qu’il s’agit.

        Donc, quand l’auteur annonce la fin de la gauche, cela ne peut réjouir ceux qui ne supportent plus de voir la population méprisée, le chômage s’aggraver et le pays s’enfoncer dans la dette sur le dos de nos enfants.

        Cela pourrait annoncer qu’enfin, au delà des ratiocinations, les citoyens voyant les pays qui se développent le plus harmonieusement, décident, humblement, de s’en inspirer.

        Je ne peux qu’espérer que vos augures seront justes.


      • Alpo47 Alpo47 12 mars 2011 09:17

        En adhérant au marché et au libéralisme, la gauche n’a plus de solution alternative à proposer à la politique actuelle. Il est donc normal qu’elle disparaisse de notre vision. Du moins pour ce qui est du PS.
        Tout le monde constate ainsi qu’UMP et PS sont les deux faces du même visage : Le pouvoir des élites.


        • frugeky 12 mars 2011 09:35

          Comme Alpo
          A votre addition vous pouvez ajouter le pourcentage du PS qui EST de droite.
          Comme aux USA, on a dorénavant le choix entre la droite et l’extrême droite.


          • Yvance77 12 mars 2011 10:03

            Salut,

            Le Pen avait raison et, ce n’était pas toujours le cas ! Quand il avait sorti :

            « le peuple préfère toujours l’original à la copie »

            il avait tapé dans le mille. Rendons lui grâce sur ce coup.

            La gauche, à mon grand regret, est à la dérive. Le radeau de la méduse sans rames ni bouées de secours.

            Depuis Rocard et papa Aubry à la commission européenne, elle n’a cessé de faire comme la tour de Pise, pencher. Elle c’est sur côté droit qu’elle a pris la décision de s’incliner. OK, c’est un choix. Mais selon saint Jean-Marie, il ne faut donc pas oublier son adage.

            Si l’on en est à faire une politique de droite autant que ce soit Pipole 1er qui si colle, avec lui il n’y a pas tromperie sur la marchandise et la couleur il l’avait annoncé.

            Je l’ai ai quitté tant j’ai été dégouté par leur arrogance, leur attitude malsaine pour le saint dieu « Pognon », le manque de courage social etc... Quand tu vois DSK tu te dis non il y a mal donne.

            Après, tu as ceux qui n’y croient plus et là, Marine a une carte à jouer, tout au moins elle a les jokers pour plomber qui elle voudra.

            Moi il ne me reste que l’espoir Mélenchon ou celui d’un sursaut républicain avec ceux qui ont de vraies valeurs en partage. Peu importe qu’ils soient de droite ou gauche mais ils devraient s’entendre, il en va de notre salut.

            A peluche


            • NEPNI NEPNI 12 mars 2011 12:58

              Mélenchon est mort le jour du débat avec Marine : « donner des papiers à tous les immigrés pour qu’ils travaillent »

              quel travail ?????

              Il n’y en aura jamais plus pour tous le monde : c’est ça le progrès (robotisation, informatique etc.), semaine de 20h pour tous, sans perte de salaire et plafonnement des revenus, répartition des richesses, sortie de l’euro et des prêts bancaires, investir dans la recherches santé énergies.....voilà un vrai programme de gauche.


            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 12 mars 2011 19:49

              @ Nepni,

              Melanchon - Le Pen : Bonnet blanc et blanc bonnet.

              Concernant l’emploi, c’est une erreur de croire qu’il n’y aura plus d’emploi. Au plus il y a de monde, au plus il y a d’emplois potentiel. Le chômage en France n’est dû qu’a des blocages structurels : Coût du travail prohibitif du aux ponctions de l’état, frein à l’embauche par un droit du travail ne protégeant que ceux qui occupent déjà un emploi, mais qui pénalise les jeunes, les vieux et les chômeurs.

              Tournons-nous vers les pays dans lesquels le chômage est faible et surtout ne dure pas longtemps, et inspirons nous de leurs méthodes : Suède, Canada, Australie, Nouvelle Zélande ...


            • Francis, agnotologue JL 12 mars 2011 10:34

              Je propose un nouvel exercice sur Agoravox.

              En effet, je trouve que trop de compulsifs du clavier usent et abusent de la facilité àse faire publier ici.

              Cela ne serait pas grave, si leurs articles étaient tous de qualité. Malheureusement, souvent, leur intérêt réside dans le titre, un leurre s’appel comme dit l’un d’entre eux.

              Et en vertu du principe qui veut que celui qui ne dit mot consent, on se trouve mis devant le fait accompli : ou bien on lit pour réfuter, au risque de perdre son temps, ou bien on laisse dire !

              Le nouvel exercice que je propose, c’est le commentaire du titre : avec le risque de se planter, si le titre est justifié. Equitable, non ?

              Voilà pourquoi, face à ce titre déplorable je dis  : mensonge, désinformation ! La gauche a peut-être duisparu dans les grands médias, mais elle est de plus en plus vigoureuse pertinente et nécéssaire, incarnée dans le Front de Gauche et avec Jean-Luc Mélenchon, un homme de conviction et un tribun exceptionnel.

              Bref, tout ce que l’auteur de ce titre raccoleur et affligeant ici déteste. Ceci explique cela.


              • frugeky 12 mars 2011 12:45

                En même temps Bernard Dugué, même s’il publie tous les jours, n’est pas ce qu’on pourrait appelé un compulsif du clavier. Il y a tout de même de la réflexion dans ses textes, et votre proposition est assez malvenue, ici.
                Quant à ce titre je le trouve personnellement très pertinent devant le discours inaudible de la gauche (parti de Mélenchon, verts, pc, npa,...) dans l’ensemble des médias, y compris internet.


              • Francis, agnotologue JL 12 mars 2011 13:17

                Frugeky, 

                la gauche inaudible dans les grands médias ! Nuance ! Et c’est le signe signe que ce discours est celui qui est le plus dérangeant pour lesdits grands médias.

                C’est facile à comprendre, non ?



              • frugeky 12 mars 2011 14:12

                Oui, et je vous est compris et suis d’accord, là, avec vous. smiley


              • Kalevala 12 mars 2011 17:26

                le Front de Gauche et avec Jean-Luc Mélenchon, un homme de conviction et un tribun exceptionnel., il y n’ a pas photo. a ce demander si Mélenchon n’est pas l’avatar de Jean Marie Le Pen ?


              • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 12 mars 2011 20:00

                Je vois que les réflexes totalitaires sont bien ancrés : Un article ne vous plait pas, vite changeons les règles du jeu.

                Vous feriez un formidable commissaire du peuple !


              • Furax Furax 12 mars 2011 11:30

                « l’incroyable spectacle d’un DSK qui met des steaks à grill »

                Anal + affiche sans vergogne sa tronche nauséabonde.
                Abonnés, vous financez Apathie, Denizot, et toute la clique bobo-branchouiille qui ne roule que pour le gras pognon.
                PREMIER ACTE CITOYEN : DESABONNEZ VOUS !


                • Cocasse cocasse 12 mars 2011 11:40

                  La gauche, la droite, aucune importance, cela n’existe plus.

                  Le seul clivage qu’il reste, c’est « Souverainistes - Mondialistes »


                  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 12 mars 2011 20:03

                    @Cocasse,

                    Vous n’avez pas tort, mais on peut dire autrement, le choix entre le repliement sur soi-même ou l’ouverture au monde.

                    Ça veut dire la même chose, mais ça change l’angle de vue, n’est-ce pas ?


                  • Cocasse cocasse 12 mars 2011 23:58

                    le choix entre le repliement sur soi-même ou l’ouverture au monde.

                    Ca change pas grand chose. J’emploie des mots objectifs.
                    Ca, ce sont les termes de propagandes usuels des médias de marché.
                    Le coup du « repli sur soi », ça nous fait bien marrer dans les parages, je sais pas si tu es au courant...


                  • jpb jpb 12 mars 2011 12:12

                    DSK est en excellente posture pour l’emporter :
                    http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/strauss-kahn-devant-sarkozy-et-le-pen-au-1er-tour-selon-csa-11-03-2011-1305424_240.php
                    et ça dérange beaucoup de monde. Alors on fait les fonds de poubelles pour essayer de trouver de quoi l’atteindre. DSK est capable de faire une politique sociale qui aide tous les citoyens, et surtout la nécessaire relance économique au niveau européen pour créer des emplois bien payés, et êtreen étant résolument réformiste.


                    • aetius320 12 mars 2011 12:43

                      c’est sérieux ou c’est une blague ce que vous dites ?


                    • Yvance77 12 mars 2011 12:55

                      « DSK est capable de faire une politique sociale »

                      Bien vu jpb.

                      C’est à peu de chose près ce que se disent les Grecs en grève générale il y a peu encore, les Portugais, qui ont droit encore à un tour de vis, des Espagnols et leur chômage à plus de 20 %, des Irlandais qui ont mis fin au mandat de Brian Cowen, des Argentins avant-hier, des Islandais hier etc...

                      C’est vrai que DSK et, le FMI qu’il dirige, ont la fibre sociale anarchée au corps. C’est ce que se disent tous les jours, ces peuples aux bords de la misère.

                      Tournée générale et vive DSK !!!


                    • Furax Furax 12 mars 2011 13:06

                      C’est tout à fait l’avis des suicidés de France-Télécoms


                    • Agor&Acri Agor&Acri 12 mars 2011 13:47

                      @jbp,

                      votre commentaire partisan, contestable, non argumenté et finalement gratuit,
                      n’apporte pas la moindre plus-value au débat.

                      Vous décrétez votre vérité, exactement comme d’autres ont décrété que les marchés financiers étaient parfaitement capable de s’auto-réguler ou que l’Union Européenne se construisait au service des citoyens.  smiley

                      Quant à la recherche d« affaires » susceptibles de porter atteinte à l’image de DSK,
                      la vraie question n’est pas de savoir si elles ont été planquées dans des fonds de poubelles
                      ou dans des coffres en Suisse,
                      mais de savoir si oui ou non ces affaires existent.

                      La vérité !!!
                      La vérité contre la propagande médiatique et électoraliste.
                      Ce que les citoyens réclament, c’est la vérité, pour pouvoir voter en toute connaissance de cause.

                      La posture consistant à dénigrer les chercheurs de vérité et à suggérer :
                      « ne venez pas fourrer votre nez dans les affaires des puissants »
                      n’est plus acceptable aujourd’hui.


                    • Pyrathome Pierre-Aline 12 mars 2011 12:39

                      Pour la énième fois Bernard, DSK et le PS ne représentent plus la gauche dans le comité dirigeant , POINT BARRE...
                      Et il est totalement hors de question que j’accorde ma confiance à ces tartuffes et quel que soit le cas de figure in fine.....« qu’ils s’en aillent tous » au diable de préférence.....
                      On est pas encore dans ce cas de figure mais on va y venir, il faudra choisir dans un an entre« très à droite » ou « très à gauche », si vous voyez ce que je veux dire, et vous, quel sera votre choix à ce moment précis ???


                      • jack mandon jack mandon 12 mars 2011 12:49

                        A l’auteur,

                        Un des critère pour lequel la gauche se doit d’exister, c’est la pauvreté.

                        Il ne suffit pas de collaborer systématiquement avec tout ce qui est estampillé, labellisé « pauvre ». Une notion aussi vague que celle de « pauvre » ouvre à tous les fantasmes, à toutes les reconstructions fantasmatiques de la réalité. Il faudrait que la gauche apprenne à reconnaître ce qu’est un vrai pauvre, mais deux choses l’en empêcheront pendant longtemps : d’abord, sa position sociale, les bobos ignorent ce qu’est la vraie pauvreté, et, ensuite, son indigence intellectuelle, les bobos, hédonistes, paresseux, n’ont aucun goût réel pour l’instruction (ils n’ont qu’un verni factice). Hélas la droite est largement pourvue du même travers.


                        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 12 mars 2011 20:07

                          @ Jack Mandon,

                          Dire que la gauche ne sait pas ce qu’est la pauvreté me semble osé, c’est quand même, avec le protectionnisme, la meilleure solution pour la développer et la maintenir.


                        • bleu Marine 12 mars 2011 13:06

                          mais non elle n’a pas disparue la gauche...regardez bien...à l’assemblée, au sénat, au FMI, dans les régions...
                          il y a martine, montebourg, ségolène, hollande, DSK... la gauche quoi !


                          • Julius Julius 12 mars 2011 14:42

                            Bien sûr que la gauche n’existe plus. Sa branche totalitaire a disparu en 1989, la branche redistributif a perdu toute crédibilité après la crise et l’échec de son modèle de société. La gauche n’a pas de programme raisonnable, juste une volonté de gouverner. Et ce n’est pas suffisant.


                            • eric 12 mars 2011 14:44

                              Erreurs. Oui les droites frôlent régulièrement les 60% d’intention de vote dans les sondages. Oui, compte tenus du contexte, c’est un désaveux sans précédent depuis les élections Gaulliennes.
                              Si, les gauches existent encore, parce que même 40% ce n’est pas rien. Mais elles sont déchirées, puisque sur tous les sujets important, elles sont traversées de dissensions de fond comme la droite n’en connait pas.
                              Et ce n’est pas tout. Les gauches militantes sont enkystée dans toutes les professions qui paricipent des ministeres de la parole publique, leur donnant ainsi une audience considérable par rapport aux autres forces politiques et un effet de domination culturelle, de culture légitime, qui cache en partie le rejet dont elles font l’objet.
                              Oui, July Coudry rend compte naïvement de ce que furent les comportement de la gauche au pouvoir et explique pour quoi elle se rétrécit sur sa base sociologique.
                              Les mots de solidarités, etc... ne furent jamais que les paravents d’égoïsmes réel de partis qui sont des partis de classe.
                              Oui les gauches mentent et se mentent a elles même en pretendant croire a la solidarité, aux plus pauvres etc...Et oui, a part un discour commun vide, les gauches ne sont que l’etiquette communne d’un lobby corporatiste.

                              Allez voir tous ces sondages dans le détail : tenez, celui d’Harris interactive. Le gamin, de 18 a 25 ans, encore a l’école ou qui vient d’en sortir depuis peu, vote a gauche comme personne. 5 ans après, les scores de droite double et ensuite cela s’accroit. Des qu’ils découvrent la vie réel, les gens deviennent de moins en moins « a gauche ». Quant a ceux qui ont toute une vie de recul....Mais bien sur, on peut se consoler en se disant que ce sont de vieux con. Comme on peut faire semblant de croire que ce sont les « ouvriers abrutis » qui sont passé du communisme au frontisme, quand en réalité les militants coco, sont, après les catholiques pratiquants les plus réfractaires a ce vote.

                              Et oui, la gauche donne l’impression d’exister encore un peu plus, parce qu’elle est peuplée de professionnels a temps plein qui font face pour l’essentiel a des citoyens bénévoles.

                              En face, l adroite se divise en deux parties : ceux qui ont conscience que même cette gauche égoïste et nombrilisme appartient a la nation et qu’on ira pas de l’avant sans elle. Celle qui est tellement exaspérée qu’elle est prête a n’importe quoi en opposition frontale avec les idées de gauche.

                              Une très grande nouvelle claque serait sans doute le minimum pour que cette gauche se décide enfin a changer un peu. Il serait préférable pour le pays et pour la gauche elle meme que ce soit cette fois ci et pas dans 5 ans, et que ce soit Sarkozy et pas le FN.

                              Mais de toute façon, aujourd’hui ou demain, d’une manière ou d’une autre, elle ne pourra pas échapper a ce grand appel démocratique citoyen populaire a revenir avec nous, ici e t maintenant dans une démocratie apaisée solidaire et républicaine qu’elle s’imagine surplomber quant elle ne lui est qu’exterieure.


                              • Cocasse cocasse 13 mars 2011 00:04

                                Si, les gauches existent encore, parce que même 40% ce n’est pas rien. Mais elles sont déchirées, puisque sur tous les sujets important, elles sont traversées de dissensions de fond

                                Ouais, du genre « qui sera calife à la place du calife ».


                              • Kalevala 12 mars 2011 17:50

                                Que montre aujourd’hui cette crise de défiance de la gauche et de la droite.
                                Que l’idéologie politique de la fin du 19iemes siècles est finie, que d’un part, que la lutte des classes est un leurs, qui a servie de motif à un capitalisme agressif. Cela à engendrer deux guerres mondiales, de multitudes prétexte aux pires inactions qui à émailler le vingtièmes siècles de la part des deux antagonismes droites, gauches. Cela c’est solder par le siècle le plus sanguinaire de toute l’histoire de l’humanité.
                                Il serait temps vraiment de reprendre le sens humains de notre condition, et d’en tirer véritablement la leçon.
                                Sans la fraternité il y a pas de saluts, quoi en dise les idéologues et les doctrinaires.
                                Somme nous des hommes, où des monstres ?
                                tous l’enjeu du 21iemes siècles est dans cette question.


                                • ratapignata pascbert 12 mars 2011 20:09

                                  Comme le dit si bien ROBERT GIL à peu près sur tous les posts de politique , on se demande vraiment comment la gauche toute tendance confondue en est arrivée là et pourquoi elle ne pourrait pas rectifier le tir en se positionnant intelligemment juste histoire de changer « le cour de l’histoire » !

                                  c’est pas arrivé mais on peut réver !
                                   
                                  donc, si je vous comprends Kalevala , la fraternité serait en voie de disparition !

                                   


                                  • Kalevala 12 mars 2011 21:24

                                    @ pascbert <<Kalevala , la fraternité serait en voie de disparition !>>
                                     vous pensez que la fraternité a vraiment existé jusqu’au présent ? A part le fait , il y a toujours eu des embryons historiques dans humanité.Elle est loin d’être durable.


                                  • ratapignata pascbert 12 mars 2011 20:23

                                    Soyons réalistes , dans nos campagnes ,les gens sont hyper-individualistes et égoistes , la délation est partout ,les français se bouffent le foi entre voisins d’une force considérable ,se foutent des procès au cul pour un oui ou un non , se clanisent au maximum par le biais d’assoces à toutes les sauces pour faire plier tels ou tels , se dénoncent aux impots , à la DDE , les fumeurs , ces dangereux délinquants ,sans parler du jeunisme et de l’ostracisme que génèrent certaines idées ou formes artistiques ,etc...

                                    quand les temps sont durs , les gens se recroquevillent et ont tendance à se méfier de l’inconnu , se replient sur leurs vieux démons qui font de l’humain le pire prédateur ! 
                                    c’est bien ce que NS et MLP ont compris , jeter le doute , diviser , pour arriver à leur fin !

                                    Je ne vois pas d’espoir de fraternité dans tout cela !


                                    • LE CHAT LE CHAT 13 mars 2011 18:24

                                      la gauche est morte , mais ceux qui s’en réclament sont légion ! ils veulent profiter du label pour continuer le business
                                      c’est pareil que le gaullisme !


                                      • patdu49 patdu49 14 mars 2011 11:15

                                        Le lien de l’emission sur les classes moyennes, dont tu fais allusion dans ton article :

                                        http://minuit-1.blogspot.com/2011/03/videos-debat-sur-la-classe-moyenne-ce.html

                                        « ce soir ou jamais » 9 mars 2011 débat sur la classe moyenne

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