• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La gauche déclare forfait pour 2012

La gauche déclare forfait pour 2012

Et la droite a déjà un maître.

Mais je dois tout de suite rectifier mon propos en précisant que la gauche ne se limite qu’au PS, puisque c’est le parti que la presse considère comme apte à gouverner. Les autres, elle les qualifie de l’ultra gauche ou les extrêmes de la gauche en signifiant ainsi leur inaptitude à assumer des charges gouvernementales ou encore que leurs propositions sont inadaptées à la réalité de la France actuelle.

Je ne vais donc parler que du PS. Nous sommes en mai 2010 et à la suite de deux mois où l’incompétence et l’indifférence sont portées haut comme pavillon de la fameuse gouvernance de l’Europe, aucun signal n’a été envoyé au peuple français de la part de l’opposition.

Que dit le PS sinon la même chose que le gouvernement, en enrobant le contenu de sa vision de la France avec des phrases types de genre la politique du gouvernement de droite est brutal et injuste, encourage les inégalités etc.

Jamais de remise en cause franche et entière de sa politique cautionnant la libération à outrance de l’économie.

Dans une tribune publiée dans Libération par la social démocratie, sous l’appel « Europe réveille-toi  », comme si cette gauche n’est pour rien dans sa léthargie, voire son agonie. Cette social démocratie à laquelle se rattache le PS, a publié une déclaration incantatoire pour dire les mêmes choses que ce qu’a été fait pendant ces quelques semaines, c’est à dire céder au marché financier : « La réaction face à la crise grecque a été trop tardive, mal ficelée et incomplète. »

D’après cette pseudo gauche la réaction fut tardive, mais de qui se moque-t-on ?? Elle avait fait l’essentiel pour que le non des Français au traité de la constitution européenne refusé par référendum soit bafoué en ratifiant le traité de Lisbonne en Congrès. Donc, c’est effectivement trop tard pour faire quelque chose sinon d’inciter les États membres de l’Europe à penser autrement la mondialisation et comment y faire face. Mais à vingt sept, c’est plutôt demander la lune. « Le dispositif de bric et de broc qui a été retenu, nécessitant une intervention individuelle de chaque État européen et du FMI, ne protège pas de la contagion car il est difficilement reproductible à d’autres États  ». S’il est reproductible, ce plan aurait bénéficié de la bénédiction de la gauche décomplexée vis-à-vis d’une Europe au service de la finance mondialisée. On parle de la spéculation comme on parle d’un fantôme, elle est partout mais insaisissable, elle fait peur et il faut s’en protéger comme du loup-garou. On lit plutôt une sorte de fatalisme, se serrer les coudes et faire appel à la solidarité, mais nulle question d’une riposte, de rendre coup pour coup, voire de donner le coup fatal à une situations intolérable aux peuples de l’Europe. C’est quoi la finance ? c’est quoi le marché financier ? c’est quoi la bourse ? Tout le monde utilise ces termes pour diluer les responsabilités, cela arrange pas mal de monde. Ainsi personne n’est responsable, mais tout le monde fait le nécessaire pour redresser la situation. « La zone euro a besoin d’un dispositif de sauvetage des États en difficulté qui puisse être activé rapidement et désarme par anticipation la spéculation. L’Europe en tant que telle aurait très bien pu intervenir sur la base des articles 122 et 143 du traité, comme l’a proposé le Parti socialiste européen, au travers d’un mécanisme européen de stabilité financière, préfigurant un Fonds monétaire européen  », C’est maintenant qu’on nous parle des articles 122, 123 et 143 d’un traité d’environ 145 pages qui n’est en fait qu’un corpus hermeticum à la gloire de Dieu le libéralisme à outrance.

Disons un mot sur ce fameux traité avant de revenir aux article susmentionnés.

http://www.traite-de-lisbonne.fr/

http://www.diploweb.com/Le-traite-de-Lisbonne-un-traite-a.html

Ce traité signé le 13 décembre à Lisbonne remplace le feu traité instituant une constitution européenne. C’est le fameux mini traité ou traité simplifié promis par un candidat à la présidentiel de 2007. Mais il n’a de mini et encore moins de simplifié que l’illusion des mots. De son nom véritable « Traité modificatif »,il a fait la compilation et parfois des modifications des anciens traités, les protocoles et la charte des droits fondamentaux de l’union. Ce n’est jamais gagné pour trouver un texte ou une disposition ; il est même fort probable de se perdre dans son labyrinthe si l’on a pas le fil d’Ariane.

Ce traité supposé entrée en vigueur le 01 décembre 2009, mais ce n’est même pas sûr parce que l’Allemagne l’a ratifié le 25/09/2009, et les Pays-Bas le 12/09/2009, voilà un traité qui entre en vigueur avant la ratification de la totalité des pays. On aura tout vu avec cette Europe.

http://europa.eu/lisbon_treaty/countries/index_fr.htm

http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2009/09/lisbonne-avant-referendum/index.html

Quoi qu’il en soit nous subissons les méfaits de cette construction sans vision globale, les promoteurs manifestent un déni et un autisme de la réalité des enjeux de la puissance, se retranchant obstinément derrière un discours angélique d’un monde fraternel et libre où s’épanouit une concurrence libre et non faussé, un dogme religieux qu’il n’est pas bon de discuter.

Revenons à nos articles, et bien pour tout vous dire voici l’article 122 « 1. Sans préjudice des autres procédures prévues par les traités, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider, dans un esprit de solidarité entre les États membres, des mesures appropriées à la situation économique, en particulier si de graves difficultés surviennent dans l’approvisionnement en certains produits, notamment dans le domaine de l’énergie.

2. Lorsqu’un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d’événements exceptionnels échappant à son contrôle, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut accorder, sous certaines conditions, une assistance financière de l’Union à l’État membre concerné. Le président du Conseil informe le Parlement européen de la décision prise. » Il en a fallu de temps avant qu’on entende parler de la possibilité d’une entraide et de solidarité entre États. Seulement l’article est imprécis et ne présente aucune visibilité quant au moyens à mettre en œuvre pour venir en aide à l’État en difficulté, bien sûr la notion même de situation difficile n’est pas précise. Le plus grave c’est de se référer à ce texte au lieu d’avoir le courage de faire face à l’origine du mal. Tout fait pour ménager la susceptibilité du marché financier, ce manitou des temps moderne. Rien concernant, la séparation des banques d’investissement et des banques de dépôt, sur la traçabilité des transactions financières et leur taxation voire même leur limitation. On limite la vitesse sur la route, on met un peu partout des radars, on instaure des règles sécuritaires à peu partout, à tort ou à raison, des caméras, des passeports biométriques, des listes de données, des lois contre le téléchargement etc. Mais des actions et de comportement de prédation, ne suscitent que des déclarations de principe et l’appel à la solidarité entre États quand ce n’est pas la main directement dans la poche des salariés et des contribuables.

Quant à l’article 123 « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de crédit. »

C’est bien la fameuse disposition qui interdit à la BCE de prêter aux États. C’est bien ce que la gauche avait ratifié sans sourciller. Elle n’est pas non plus choquée de voir la mise en place d’un plan qui permet à un système qui a mis à genoux un État européen de le renforcer au lieu de tout simplement le casser. 750 milliards d’euros n’est pas assez aux yeux de la gauche, il faut allez plus loin et donner davantage, question de bien rassasier le marché financier et qu’il ait une petite sieste nous laissant un peu de répit.

Enfin l’article 143 « 1. En cas de difficultés ou de menace grave de difficultés dans la balance des paiements d’un État membre faisant l’objet d’une dérogation, provenant soit d’un déséquilibre global de la balance, soit de la nature des devises dont il dispose, et susceptibles notamment de compromettre le fonctionnement du

marché intérieur ou la réalisation de la politique commerciale commune, la Commission procède sans délai à un examen de la situation de cet État, ainsi que de l’action qu’il a entreprise ou qu’il peut entreprendre conformément aux dispositions des traités, en faisant appel à tous les moyens dont il dispose. La Commission indique les mesures dont elle recommande l’adoption par l’État intéressé. Si l’action entreprise par un État membre faisant l’objet d’une dérogation et les mesures suggérées par la Commission ne paraissent pas suffisantes pour aplanir les difficultés ou menaces de difficultés rencontrées, la Commission recommande au Conseil, après consultation du comité économique et

financier, le concours mutuel et les méthodes appropriées. La Commission tient le Conseil régulièrement informé de l’état de la situation et de son évolution.

2. Le Conseil accorde le concours mutuel ; il arrête les directives ou décisions fixant ses conditions et modalités. Le concours mutuel peut prendre notamment la forme :

a) d’une action concertée auprès d’autres organisations internationales, auxquelles les États membres faisant l’objet d’une dérogation peuvent avoir recours ;

b) de mesures nécessaires pour éviter des détournements de trafic lorsque l’État membre faisant l’objet d’une dérogation, qui est en difficulté, maintient ou rétablit des restrictions quantitatives à l’égard des pays tiers ;

c) d’octroi de crédits limités de la part d’autres États membres, sous réserve de leur accord.

3. Si le concours mutuel recommandé par la Commission n’a pas été accordé par le Conseil ou si le concours mutuel accordé et les mesures prises sont insuffisants, la Commission autorise l’État membre faisant l’objet d’une dérogation, qui est en difficulté, à prendre les mesures de sauvegarde dont elle définit les conditions et modalités. Cette autorisation peut être révoquée et ces conditions et modalités modifiées par le Conseil. »

Cet article parle de la politique économique commune comme s’il en existait une. Et la tribune publiée dans Libération exhorte à « une coordination efficace des politiques macro-économiques, pas seulement pour consolider les budgets mais aussi pour relancer l’économie, avec des délais raisonnables pour réduire les déficits tout en investissant dans la croissance et l’emploi. ».

Tout porte à croire que la le PS se garde d’avancer des propositions pour un changement dans la politique de l’Europe et de la vision libérale des rapports des forces des protagonistes. Que le plus fort ait plus de droit devient tout à fait naturel, attendre uniquement qu’il daigne nous concéder quelque broutille.

Ajouter à cela les conflits de personnes, tout y est pour laisser le champ libre à une droite arrogante estimant qu’elle a carte blanche pour continuer le sac de la France. Quand l’un des ténors du PS déclare du projet socialiste « un programme sans vision neuve » voulait-il dire par là que le parti est dans la continuité, c’est-à-dire que ses membres refusent de travailler ensemble, par peur de faire profiter l’adversaire, qu’il appartienne au même parti ou au parti de gouvernement.

http://www.parti-socialiste.fr/articles/benoit-hamon-lever-le-tabou-du-financement-des-retraites (à la 5’).


Moyenne des avis sur cet article :  3.55/5   (22 votes)




Réagissez à l'article

13 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 19 mai 2010 10:42

    peut on qualifier le PS devenu ultralibéral et qui vote tout ce que désirent Sarko et Barosso au niveau européen et dont l’opposition n’est qu’une posture , voire une imposture , de parti de gauche ??????


    • FRIDA FRIDA 19 mai 2010 10:52

      @le chat
      C’est cette imposture ou trahison qu’il faut dénoncer.


    • LE CHAT LE CHAT 19 mai 2010 11:23

      @Frida

      je ne suis pas de gauche ( Momo dira pas le contraire  smiley ) , mais j’ai beaucoup plus d’estime pour un Mélenchon qui ne parle pas la langue de bois UMPS


    • Gabriel Gabriel 19 mai 2010 11:03

      Bien qu’il y est conflit d’égo à droite comme à gauche, je trouve votre analyse un peu prématurée. En effet, Il y a a gauche des personnes qui se remettent en cause sérieusement, ce qui à droite est pratiquement inexistant ! Avant de faire un jugement impartial pour 2012 laissez les personnes s’exprimer, après on jugera. Cependant comme vous je suis très méfiant. Mais peut-il y avoir pire que ce que l’on a aujourd’hui ?


      • FRIDA FRIDA 19 mai 2010 11:13

        @Gabriel
        J’aurais aimé avoir votre optimisme. Mais je crois et j’aimerai me tromper, rien ne donne à présager que le PS changera de posture au vue de ce qu’il a fait depuis 2007, peut-être que l’on aura des surprises, rien n’interdit de rêver et d’espérer.


      • Traroth Traroth 19 mai 2010 12:08

        « Il y a a gauche des personnes qui se remettent en cause sérieusement » : Première nouvelle. Vous pouvez préciser ?


      • djib 19 mai 2010 11:26

        En attendant une inespérée introspection du PS rien n’empêche d’écouter d’une oreille distraite ce que certains expatriés racontent ... genre Mélanchon.


        • Bulgroz 19 mai 2010 13:23

          Mais non, il ne faut pas désespérer du PS, il est encore capable de nous faire rigoler.

          Tenez au hasard, prenez la nouvelle politique du « Care » approuvé massivement par le LCVIII polit buro du PS réuni en congrès extraordinaire. Le « Care » est plus mieux que la vile et rétrograde politique de rigueur, et plus à même de régler les problèmes de la grave crise financière.

          Le « care », à l’inverse de la rigueur, c’est le souci des autres contre le seul souci de soi, c’est la société des égaux contre la folie des egos ainsi que le décrit magnifiquement Martine Aubry : « Yes, we care ! »

          Ce qui me paraît fécond dans ce concept, c’est la volonté de promouvoir une société plus douce par rapport à celle, très dure, qu’incarne Nicolas Sarkozy, qui semble dire au plus grand nombre : « I don’t care » (dixit un nabot du PS)

          La politique du « Care » a été défini dans le cadre du renouvellement du logiciel socialiste. C’est tout nouveau, c’est compatible passage à l’an 3000 et a reçu le grammy award de la plus grosse rigolaterie involontaire.


          • LE CHAT LE CHAT 19 mai 2010 15:27

            VOTEZ PS et ça sera Care le toi dans le fion !  smiley


          • kiouty 19 mai 2010 14:47

            Quoi qu’il en soit nous subissons les méfaits de cette construction sans vision globale, les promoteurs manifestent un déni et un autisme de la réalité des enjeux de la puissance, se retranchant obstinément derrière un discours angélique d’un monde fraternel et libre où s’épanouit une concurrence libre et non faussé, un dogme religieux qu’il n’est pas bon de discuter.

            Mais bon sang, c’est le contraire qui se passe : ces fameux « promoteurs » savent très exactement ce qu’ils font et ont au contraire une excellente vision de ce qu’ils font.

            Le Traité de Lisbonne est la codification des politiques ultra-libérales mises au point par Milton Friedman en Europe (après le Chili, la Russie, l’Asie du Sud-Est, l’Irak et j’en passe et des meilleurs) : « privatiser, déréglementer et diminuer les dépenses publiques ». Cette politique n’a pas spécialement pour but l’intérêt des peuples, mais celui des mégaprofits et des dividendes de quelques groupes d’entrepreneurs/investisseurs ultra-puissants liés à l’élite politique. Il était prévu à la base que le petit peuple bénéficie de ces richesses incroyables par percolation (des miettes qui tombent d’en haut), mais ça ne s’est évidemment jamais produit partout ou ces politiques se sont appliquées.

            Alors bien sur, cette idéologie est absolument désastreuse pour le petit peuple, mais ça ce n’est pas ce qui intéresse vraiment ces fameux promoteurs de l’ultra-libéralisme, ni les élites politiques, sauf au moment des élections, bien évidemment.

            Le PS étant vendu à cette idéologie n’est guère plus « socialiste » aujourd’hui que le crédit agricole n’est une banque spécialisée dans l’agriculture. On est bien d’accord la-dessus.

            A ce titre, que le PS remporte les élections de 2012 ne changera rien au fond ! Il y aura des nuances bien sur, le ministère de l’immigration et du racisme disparaitra probablement, par exemple. Les heures supplémentaires seront peut-etre annulées afin de tenter de baisser les chiffres du chomage, la TVA de la restauration sera peut-etre annulée, la taxe professionnelle réinstaurée, que sais-je. Peut-etre que la redistribution sera faite un poil mieux en surface. Mais ce seront des pansements sur la jambe de bois quoi.

            Ce que je reproche à tous ces articles qui dénoncent « le manque de vision » de nos dirigeants, leur « aveuglement » devant l’évidente impasse ou leur politique nous mène, c’est d’ignorer que, bien au contraire, tout ceci est soigneusement réfléchi et mis au point.
            Il faut sortir du cadre de pensée implicite qui prétend que les dirigeants de droite ou sociaux-démocrates veulent le bien du peuple mais s’obstinent à se tromper de solution sans s’en rendre compte. Ils ne veulent PAS le bien du peuple et par ailleurs, ils savent très bien ce qu’ils font et ce qu’ils veulent.

            La solution, avant tout, c’est deja de sortir de l’Union européenne telle qu’elle est faite à l’heure actuelle, qui est un piège économique et un piège de la démocratie tendu par l’élite financière et politique. APRES seulement on réfléchira à nous unir aux autres pays européens et dans quel but.


            • FRIDA FRIDA 19 mai 2010 20:54

              @Kiouty

              Bien que je sois tentée de penser comme vous, il m’est difficile d’affirmer qu’il y a collusion entre les responsables du PS et une oligarchie mondiale cherchant à mettre en place un gouvernement mondial fonctionnant uniquement dans l’intérêt d’un petit groupe.
              Personnellement, il n’y a plus aucun doute que le PS ne défend plus les plus faible, le peuple, mais qu’il est imprégné de la doctrine ultralibéral, son discours le trahis, ses prises de position également. Comme vous le dites, même si le PS gagne les élections présidentielles en 2012, ce n’est pas les valeurs de la gauche qui auraient gagnées, c’est pour cela que je dis qu’elle déclare forfait, dans un double sens, qu’elle gagne ou non cela ne change rien pour le peuple, puisque le plus grave c’est qu’elle a passé outre le non du peuple français contre la constitution européenne, et elle continue dans le même sens ne remettant jamais en cause cette Europe qui démolit les les Etats et leurs peuples au profit de la finance anglosaxonne et internationale.
              Chevènement a fait une critique de la gauche qui me semble pertinente.
              http://www.chevenement.fr/Peut-on-sortir-du-piege-dans-lequel-la-Gauche-a-ete-enfermee_a923.html
              Ceux qui ont quitté le PS soulèvent les compromissions de ce parti.
              Un article sorti sur AV aujourd’hui, intitulé « PS : bad or goog Godesberg » critique la dérive de PS. Je me demande si effectivement ils n’ont pas intérêt à changer de nom, et mettre en cohérence leur programme avec le nom du parti.


            • Fenris 19 mai 2010 15:42

               smiley Article sans intérêt


              • Charles Martel Charles Martel 19 mai 2010 23:58

                c’est sur que si la gauche c’est strauss khan en 2012 on aura le choix entre deux candidats de droite.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

FRIDA

FRIDA
Voir ses articles







Palmarès