La Grande Vadrouille
La France vient de voir sa note dégradée par Standard & Poors avec, de plus, une perspective négative. L’Italie vient de perdre 2 points. De son côté, l’Allemagne garde son AAA, mais aussi la Grande-Bretagne. Cela amène les réflexions suivantes.
Tout d’abord, ceux qui voyaient dans l’euro une sorte de ligne Maginot en seront pour leurs frais. La Grande-Bretagne, sur laquelle la France et Nicolas Sarkozy en particulier ont dit pis que pendre, ont eu le nez creux en restant à l’écart de la zone euro : malgré une situation réelle probablement plus dramatique que la nôtre, ils sont mieux considérés. Cela s’explique très bien et nous ne ferons pas ici l’affront au lecteur de lui dire pourquoi, tant c’est évident.
On remarquera aussi la dépendance des états, la France en particulier, au système financier. En effet, alors que la monnaie est l’émanation d’un peuple et d’un gouvernement, il est quand même étonnant que des personnes non élues, venues d’on ne sait où, puissent avoir un tel pouvoir sur la stabilité du monde. Si un jour cela devait exploser en une guerre, par exemple, avec des morts, « à la libération », il faudrait un procès de Nuremberg nouvelle mouture pour juger les coupables réels de ce qui se serait passé.
Cet article étant un article d’humeur, il restera court. Pour finir, donc, nous nous souviendrons des nombreux films sur la Deuxième Guerre mondiale qui montraient les Français et leur système D : des gens malins et débrouillards, qui, comme dans la Grande Vadrouille, arrivaient à berner les Allemands. Force est de constater que depuis que nous sommes devenus presque Allemands, nous avons changé de rôle dans le film, nous sommes devenus manifestement moins malins… Pour leur salut, il semblerait que les Britanniques n’aient pas commis la même erreur. Et quand on n’est pas malin, on sait comment cela finit…
4 réactions à cet article
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« malgré une situation réelle probablement plus dramatique que la nôtre, ils sont mieux considérés. »
Le pétrole de la mer du Nord explique passablement de choses. Effectivement, si la GB n’avait pas de pétrole, les Grands-Bretons seraient dans un merdier pas possible.
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Et surtout la CITY !!!
C’est la plaque tournante de la finance européenne ............
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Si un jour cela devait exploser en une guerre, par exemple, avec des morts, « à la libération », il faudrait un procès de Nuremberg nouvelle mouture pour juger les coupables réels de ce qui se serait passé.
Hélas, a t-on jugé, Blum, Daladier, Raynault ?-
à l’auteur :
Vous avez eu raison d’exprimer votre « humeur ».Il faut espérer qu’au printemps prochain, on ne les revoie plus « plastronner » à la télé (comme l’a encore fait Fillon ce midi).
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