La grippe A (H1N1) est en net repli, mais pas la fumisterie sanitaire

En net repli, en effet, un peu comme le Cac 40 quand les entreprises n’ont plus la cote. Net repli de ce fléau annoncé comme une épidémie galopante il y a un mois et qui en fin de compte, semble se stabiliser. Bref, rien que de l’ordinaire. Les épidémiologistes savent pertinemment que l’épidémie de grippe saisonnière commence vers décembre et s’achève fin février. C’est chaque année la même chose. On ne sait pas pourquoi la grippe A « nouvelle » a été déclarée épidémie en septembre 2009. Il est pratiquement certain que l’effet nocebo a joué et que l’hypochondrie diffuse a poussé les Français à consulter pour des maux respiratoires banals et que les médecins pas très futés ont répertorié des cas de grippe qui sont remontés aux autorités. Bref, rien de bien extraordinaire. La chute des consultations pour syndromes grippaux est de plus confirmée par les données fournies grâce au réseau SOS médecins. Cela fait trois semaines que les cas signalés diminuent. C’est assez étrange eu égard aux propos de la ministre Bachelot qui annonçait un tsunami grippal pour ce mois d’octobre. Tout ceci ressemble à une vaste fumisterie. Si les Français veulent se faire vacciner, qu’ils y aillent, on s’en fout. Pour ma part, je ne fais même plus confiance aux chiffres qui déjà, signalent un repli du virus. Il est logique que les autorités livrent des données surévaluées. Et même dans ce cas de figure, le constat est édifiant. Suite aux prélèvements, le nombre statistiquement évalué de cas H1N1, par l’InVS est de 30 000 pour la France. Soit bien en deçà du seuil épidémique et des 180 000 cas de consultations répertoriées par les instances de l’InVS et les grogs.
Il est clair qu’il y a eu mensonge d’Etat de la part de la ministre Bachelot. Il est tout aussi clair que cette grippe est banale et pas si galopante au vu des analyses. Les autorités de l’InVS insistent par ailleurs sur la présence de virus non grippaux occasionnant des affections pulmonaires. Alors à quoi bon se vacciner pour un virus si bénin dont la science a de surcroît montré que l’un de ses gènes est tronqué, rendant le virus moins virulent. Nous assistons sans doute à un véritable scandale de l’incompétence. Des salles de sports réquisitionnées, des collégiens privés de cours d’éducation physique. Ici à Bordeaux, les citadins privés de conférences car l’Athénée municipal a été fermé pour servir de centre de vaccination. La France nage en plein délire. Il n’y a aucun garde-fou face à cette hystérie collective, celle folie des autorités. Quel parlementaire osera réclamer une commission d’enquête sur des dysfonctionnements majeurs tolérés au nom de ce stupide principe de précaution devenu une référence pour nos sociétés moribondes de la raison et de l’esprit ?
C’est étrange mais la situation semble si claire, si limpide. Enfin, c’est vite dit. Disons que le citoyen n’a pas les éléments pour comprendre la genèse de cette folie sanitaire. Laissons cette énigme en suspens. Le citoyen aura les réponses bientôt s’il le veut vraiment. L’épidémie de grippe n’a pas eu lieu à l’automne 2009. Mais l’épidémie de grippe saisonnière va commencer en décembre car c’est un fait d’hiver dont il s’agit. Comme toute les années. Je peux même vous assurer avec une inébranlable certitude qu’il va faire froid et qu’en janvier, le thermomètre descendra au dessous de zéro. Et même qu’il va neiger !
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