La Grosse Marmite
Un manque d’imagination tenace affecte la zélite mondiale. Voilà des lustres qu’elle radote. Hélas, ses scénarios grotesques se trouvent régulièrement appliqués, pour le malheur des masses à la ramasse.
Sa dernière lubie dangereuse, c’est le grand reset, dont la zélite a fait un livre de recettes, et qui nous met actuellement sous verrous et menaces, en phase accélérée, à l’approche du Jour des Morts.

The Great Reset, (Le grand chaudron, la grosse citrouille), c’est le baveux baby de Rosemary, le méchant babil d’un certain Forum Économique Mondial, qui nous assène ses intentions mortifères sans le moindre complexe. Ces gens, qui n’ont jamais tenu dans leurs paluches crispées la faucille qui moissonne, le marteau qui construit, nous refont sur parchemin le vieux coup de la table rase. Vous serez le jour d’après, dit le bouquin, des imbéciles exploitables ou de la chair à corbeaux. C’est bon pour les riches.
Et c’est dit comme ça, sec, dans un style ampoulé à méandres pervers, tout droit sorti de bureaux grisâtres, l’unique horizon de leurs contemplations.
Le fil conducteur du plan : comment mijoter l’humanité dans la grosse marmite en Terre ? Car notre planète voyageuse, si élégante et rêveuse dans ses tulles nébuleux, n’est à leurs yeux qu’un chaudron de sorcière. Creuse, implosée, ligotée/dépecée en zones, revêtue d’une peau de chagrin bleu océan et ver(t) de terre, elle cuira l’âme universelle dans un brouet infâme, avant d’être démantelée, zone après zone, puis refaite à neuf. Sous quelle forme ? Carrée, oblongue, concave, convexe ?
Une tour de Babel vraisemblablement, grimpant jusqu’à la lune, voire jusqu’à Mars en mars 2030, et toute garnie d’éphémère humanité bouclée en cellules, sabotée/conçue pour l’obsolescence programmée, sécurisée de force tout au long de sa courte vie par les robocops, les dingues à seringue et de petits gardes rouges cruels autant qu’écervelés, qui veilleront virtuellement à la correction en tous genres.
Tout là-haut dans le ciel, les gâteux « du monde » – avec leur descendance – réunis en forum inaccessible au commun des mortels, feront des spéculations, ne se priveront de rien et vivront, comme avant, leur enfer paradisiaque. Ils se feront greffer des organes jusqu’à l’âge de 200 ans. Vivre, ô vivre ! gémiront-ils en chœur, à tout âge ; car ils n’y arriveront pas plus qu’aujourd’hui.
Vous l’avez compris, ils sont incapables d’innover, de s’imaginer en dehors du cocon, et se vengent de leur incapacité sur les pays pris en otage. Ils ont dépensé, les nations paieront.
Il paraît (lu sur Agoravox) que l’actuel confinement français sous drapeau sanitaire − simple phase du big reset − est en grosse partie dû à un problème de gaspillage d’énergie. Les classes moyennes du pays tireraient trop fort sur le pipeline ; les classes riches n’étant pas concernées, évidemment.
Trop de voyages en avion, en bateau, trop de petits gueuletons de gueux dans des petits caboulots, qui coûtent cher à la communauté, trop de balades en voiture individuelle. La solution reset ? Dégommer le tourisme, hors luxe : c’est à dire les touristes et les entrepreneurs qui en vivent.
Du reste toutes les dépenses ordinaires de la classe moyenne doivent être empêchées : la fabrication des biens de consommation nécessite trop d’énergie, qu’il faut réserver presque uniquement aux transports de biens, de travailleurs essentiels et aux éternelles vacances de l’oligarchie accrochée.
Donc : disparition programmée du petit commerce, de l’artisanat, de l’artiste et du petit auto-entrepreneur.
La France dispose de centrales nucléaires, mais elles ont besoin d’être entretenues et modernisées. À Hinkley Point, la Chine contrôle par l’investissement une centrale nucléaire à venir, dernière génération. Le North Stream 2 pourrait fournir toute l’Europe en gaz ; et là-bas vers l’Ouest, Donald Trump compte bien vendre le gaz de schiste texan.
Le gouvernement français a donc un vrai problème et de vrais choix à assumer. N’ayant plus trop les moyens d’assurer une vie moyenne ou même modeste à sa population jugée dépensière (elle vivrait au-dessus de ses moyens), il aurait pris aux Chinois l’idée et la méthode tout orientales de restreindre la consommation et l’espérance de vie des individus les plus énergiques, sans avouer les raisons véritables de cette tyrannie. Il y a pourtant une logique que les gens peuvent comprendre, acceptant de se priver s’il le faut, ce qui rend superflus l’usage à gros jets importés de la brutalité et du mensonge.
Pourquoi raconter des fariboles à propos d’un virus surfant sur des vagues invisibles et inévitables ? Les mesures prises de distanciation sociale sont a priori illogiques. Le petit verre au zinc ne coûte pas cher et remonte le moral. Pourquoi supprimer le café du coin, le salon de coiffure, l’emploi culturel ? Pourquoi coller tout le jour un masque sur les visages des enfants ? Pourquoi, lors du premier confinement, prohiber l’air marin et le parc ? Pourquoi interdire aux gens de gagner leur vie ? La plupart des jobs sont des bullshit jobs ? La faute à qui ?
Ô zélite feignante et bigleuse, tu sais fort bien que, si l’énergie qui chauffe, éclaire et transporte les personnes et les biens que tu juges « essentiels » est primordiale, il y a encore mieux chez nous : à savoir l’énergie humaine. Elle a créé toutes les civilisations, soulevé les montagnes, édifié au long des siècles les ponts et les cathédrales, nourri et logé les vieux et les enfants, soigné les malades, impulsé les petites reines… Elle a aussi chassé les gros mercantis du temple. C’est bien ce qui t‘inquiète.
Table rase ? Comment manger la soupe indigeste de ton chaudron fracturé, sans assiettes ni cuillers ? A moins de revenir à l’âge de pierre ou de mourir de faim et de bêtise : ce que semble souhaiter le bouquin. Les auteurs ne cachent même pas leurs répugnantes intentions. À mon humble avis, ils ricanent en rédigeant leurs menus projets. Deux exemples soutiennent cette hypothèse :
1. Ils souhaitent éduquer le mougeon à faire du vélo chez lui, en regardant tout seul d’instructives vidéos sur le comment-rester en selle : c’est moins cher que pédaler dehors. Et moins cher que d’apprendre en réseau interconnecté avec d’autres « sportifs » (toujours chez soi). Le prix à payer ? Souffrance, sous-France, cœur en berne ! Tant pis, puisque c’est moins cher !
2. Les auteurs souhaitent appauvrir les classes moyennes européennes, tout en affamant simultanément l’Afrique, ce qui déclenchera une invasion de la soucieuse Europe tour-de-vissée à répétition, par des populaces qui ont les crocs ! La souffrance générale sera compensée par des avantages : c’est pas cher pour les croqueurs et ça rapporte à la zélite !
Ils nous racontent ces plans-là tout fiérots, les zécrivains. Normal, non ? Ah visser, revisser le tournebroche dans la chair vive. Une obsession de psychopathe.
Autant il est nécessaire d’économiser l’énergie fossile, autant il est criminel d’empêcher l’énergie humaine des gens qui ne demandent qu’à travailler. Mais il y a une issue naturelle à tout cela : l’énergie non libérée s’accumule et finit en explosion, tout comme l’air rejeté/aspiré dans un masque finit en contamination.
Et puisque ces forumeurs n’ont que des tourments ou des mauvaises farces à proposer, nous étudierons dans un article ultérieur le seul auto-investissement qui rapporte : l’énergie libre et déployée du travail indépendant. Comment l’entrelacer aux économies d’énergie nucléaire ou fossile.
Le brouet du chaudron : crapauds, chauves-souris, vipères et pangolins, c’est une recette d’Halloween. À trop mitonner les déchets recyclés, les changeurs de carrosses en citrouilles risquent bien de se retrouver dans un vieux sac sur une brouette, le jour d’après.
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