Pas, mais alors pas du tout d’accord.
On ne critique pas la voiture et son utilité, ou ce qu’elle représente.
On critique l’exploitation industrielle par quelques très grands
intérêts de la voiture pour son profit. Ne pas choisir les solutions
d ;avenir, choisir les solutions qui enrichiront toujours les mêmes,
parce que ceux là même dirigent les politiques.
Aucun progrès n’est réalisé sur la voiture. Ni sur le voiture électrique, dont la première a été fabriquée il y a 110 ans et qui foncait déjà à 100km/h, ni sur la voiture à hydrogène, ni sur les rendements des moteurs à explosion traditionnels, on ne peut plus consommateurs.
La voiture est un symbole de liberté d’aller s’installer où on le veut, c’est le point de vue du consommateur, du « petit » citoyen. Mais que représente-t-elle de l’autre côté de la barrière ? Si vous vous posiez la question vous comprendriez peut-être le problème des agrocarburants.
"On peut donc dire qu’il s’agit d’une energie renouvelable. Il reste
seulement a s’assurer la bonne organisation des choses en diminuant, et
eliminant, l’apport de produits chimiques « non renouvelables ». il
existe des alternatives connues aux engrais et aux produits
phytosanitaires, tous d’origines naturelles et eux aussi renouvelables.« : les alternatives ? vous pensez que nous avons l’option de travailler à 100% sur base organique ? Je travaille dans le tiers monde, justement dans le thème de la gestion du carbone, des énergies alternatives et des traitements des eaux résiduaires. En plein dans un pays producteur de palme africaine. Nous vendons des systèmes de compostage industriels, entre autres, pour ces huileries. Mais prétendre fertiliser à 100%, ou même à 10% avec des sources organiques, implique que la MO en question, soit importée dans les pays expeortateurs d’huile de palme, par exemple. Puisque l’huile part, et bien les déchets qui seront générés là où elle arrivera devront être compostés et rappatriés au pays pour assurer une survie à 100% organique.
»Prefereriez vous que quelques pays, favorisés climatiquement viennent
une fois de plus piller nos emplois et notre developpement ?« Celle là c’est la meilleure. Les pays favorisés climatiquement au niveau agricole sont pour la plupart des pays tropicaux, où les rendements par hectare sont les plus éleves en règle général. Qui dit pays tropicaux dit pour la plupart en développement. De plus, si nous souhaitons alimenter nos moteurs avec de l’huile végétal, et que les rendements sont 10 fois supérieurs dans les pays tropicaux, vous préconisez tout de même une production nationale ? C’est la mondialisation que vous remettez en question ?
» L’ethanol, lui, peut etre produit a partir des « chutes » de tout un
tas de vegetaux mais sa production est « captée » par des industriels
qui vont, comme pour le petrole, imposer leur loi. S’il faut
reglementer, c’est plutôt a ce niveau qu’il faudrait le faire.« Avez-vous une idée des productions potentielles que l’on pourrait obtenir avec tous ces déchets ? Une misère face à la demande.
»Les terres utilisées pour produitre du riz et du blé sont largement
suffisantes d’autant qu’il existe des ressources locales immenses qui
ne sont plus exploitées.« : accepter les agrocarburants c’est aussi accepter l’établissement de très très grand producteurs, de très grands propriétaires, qui détruiront les économies locales de petits paysans. C ;est rentrer dans un système qui s’oppose a la diversification de l’agriculture dans les pays tropicaux par exemple, et qui s’opposera donc a l’autonomie alimetaire de ces pays, qui exporteront des milliers de tonne d’huile et importeront du lait, du blé, du maïs...Le jour où les cours du produit en question s’effondreront, évidemment on vera le résultat.
»Vous savez, celui qui fait que lorsque vous n’habitez pas Paris, avec
le metro a vos pieds, vous DEVEZ prendre votre voiture pour aller
travailler..." On ne critique pas la voiture et son utilité, ou ce qu’elle représente. On critique l’exploitation industrielle par quelques très grands intérêts de la voiture pour son profit. Ne pas choisir les solutions d ;avenir, choisir les solutions qui enrichiront toujours les mêmes, parce que ceux là même dirigent les politiques.
C’est aussi simple que ça.