La Journée de la jupe
Ce film est un émouvant témoignage d’un milieu que l’on ne fréquente plus depuis la vie active, mais est assez révélateur de son évolution et bien mené sur les problèmes qui y sont effleurés. Bien des scènes semblent miroitement refléter la réalité, mais après tout, il ne semble pas difficile à chaque élève de jouer le pitre et l’espiègle, chacun d’entre nous se souvient l’avoir été, et certains le sont encore. C’est vous dire...
Un certain nombre de réponses cinglantes sont apportées par la professeure que tous les jeunes en mal de repères devraient absolument entendre. Le pitch : Au bord de la crise de nerfs, Sonia, professeure dans un collège de banlieue, bascule dans la prise d’otages. Un état des lieux sans concession de l’impasse éducative et un rôle à la démesure d’Isabelle Adjani.
Professeure de français dans un collège "sensible", Sonia Bergerac s’obstine à venir en cours en jupe, malgré la désapprobation de son principal, dépassé par la déliquescence de son établissement. Au bord de la dépression nerveuse, récemment quittée par son mari, elle vit de plus en plus mal sa difficulté à enseigner, la discrimination dont les filles sont victimes comme le racisme de certains élèves. Lorsqu’elle découvre une arme dans le sac de l’un d’eux, elle s’en empare et, paniquée, prend sa classe en otage. Intervention du Raid, angoisse des parents, négociations, vacarme médiatique... Dans le huis clos de la classe, l’envers de la cité se révèle...
(France, 2008, 87mn) ARTE F Réalisateur : Jean-Paul Lilienfeld Image : Pascal Rabaud Montage : Aurique Delanoy Son : Philippe Richard. Acteurs : Anne Girouard, Denis Podalydès, Isabelle Adjani, Khalid Berkouz, Kévin Azaïs, Marc Citti, Mélèée Bouzid, Sonia Amori, Yann Collette, Yann Ebongé, Jackie Berroyer (Le principal), Nathalie Besançon (La ministre). Auteur : Jean-Paul Lilienfeld Production : ARTE France, Fontana, Mascaret Films, RTBF. Producteur : Ariel Askénazi, Bénédicte Lesage
En effet, on demande aux professeurs de se renseigner sur les problèmes que leurs élèves peuvent rencontrer chez eux, mais on ne renseigne pas les élèves sur les problèmes que peuvent connaître les profs dans leurs couples respectifs, ni face à leurs supérieurs. Entre une administration parfois tatillonne, parfois sourde, parfois plus attachée à son fauteuil confortable...et une meute de garnements qui reprennent le pouvoir passé le portail de l’école dans ce monde qui leur appartient, la rue. Et qui fait le tampon entre ces marteaux et cette enclume ?
Ce film relate également de la manière dont l’information est véhiculée jusqu’aux médias, incluant toutes les dérives que les relais peuvent être tentés de dissoudre dans leur interprétation. En effet, pour établir un débat entre un preneur d’otage et le négociateur, le médiateur, un seul canal est utilisé et un seul intervenant s’y applique. C’est le seul moyen d’arriver à s’assurer de la confiance des parties.
Un autre film en parle actuellement : La fille du RER . Il témoigne du processus engagé à la demande de la presse auprès du ministre concerné, avec son feu vert, et du parcours insensé que prend l’actualité entièrement sous la responsabilité des Autorités. Le cortège des m’as tu vu à la radio se sont précipité pour dénoncer un fait dont il leur est impossible d’avoir aucune précision, la fille en question ayant fui au vu de la tournure des évènements.
Il est important de se souvenir de tous ces faits que bien des dirigeants semblent avoir effacé d’un revers de manche, et cela explique en partie la désaffection des citoyens envers leur lucarne. Même si 2008 était une année électorale présidentielle aux États-Unis, les cotes d’écoute des émissions d’informations télés locales ont été à la baisse et les revenus publicitaires ont chuté de 7%. Je l’ai appris avec ravissement hier, sur un article de michel Monette
Je dédie ce texte à tous les élèves indisciplinés, à leurs profs parfois dépassés, et à mon ami Serge Meurisse.
13 réactions à cet article
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JONAS,
Je vous remercie pour votre lecture, mais dites moi, si vous vous faites jeter des autres fils c’est peut-être que vous ètes hors sujet ? Il est vrai que beaucoup essaient d’en ddécoudre à tout va sur n’importe quel fil et ramènent tout à leur combat...un peu comme vous le faites ici.-
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@ L’auteur : Lisa SION 2.
Merci pour votre réponse.
Isabelle Adjani a le rôle de l’enseignante, moi, sur le Site d’AGV, j’ai celui de Don Quichotte ! Je me bats contre des moulins à vents ! Et c’est lassant ! D’où, les copiés collés de Mes commentaires. /
Personne, ne m’oblige à commenter, Mais je m’en fais un devoir pour : mes ancêtres qui se sont battus pour la Liberté de ce pays et son indépendance.
En seconds lieux, pour mes enfants, pour qu’ils puissent jouir des privilèges qui sont les nôtres, grâce à cette Liberté et Indépendance, dont certains ont oublié le goût du sang !Les profs, reçoivent des crachats, des injures, mes hommes et moi, en tant que Pompiers, avons reçu des injures et des " cailloux " et bien d’autres objets… ! Nos collègues Policiers, des injures des " Cailloux " et même des coups de fusil !
Alors, les truffes qui s’expriment sur ces Articles ! Avec compassion pour " les jeunes gens ", et qui continuent d’alimenter la pompe aspirante ! Qui collaborent avec ces gens-là ! Il faudra qu’ils prennent des cailloux ou des coups de flingues pour comprendre ? OK !
Mais, je peux vous dire dore et déjà, que les vocations pour ces nobles métiers, il y en a de moins en moins !
Que certains de mes jeunes collègues sont prêts, à rendre " Cuirs et Casques ! ".Des leçons nous n’avons à en recevoir d’aucun de vous, Auteur ou commentateurs !
Lorsque vous viendrez risquer votre peau pour nous, nous vous entendrons, je vous entendrai !
Pour l’instant ! Je vous suggère de m’écouter attentivement ! Je n’ai jamais crié au feu ! Pas plus que mes collègues, nous donnons des conseils préventifs, le feu couve, c’est une combustion lente, mais, en l’état actuel la maison peut s’embrasser d’une semaine à une autre.
Bien à vous.
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@ JONAS,
L’espace abus est ouvert aux multiples milliers d’inscrits et je n’ai pas jugé votre commentaire digne de disparaitre. C’est pour cela que j’y ai répondu. Comment expliqueriez vous que je puisse répondre à une question que j’aurais pris soin d’effacer... ? Si quelqu’un vous poursuit pour vous censurer, c’est parce que vous ètes plus prêt à m’accuser à tort et en cascade, qu’à vous remettre vous même en question. -
@ L’Auteur :
Drôle de méthode ! Vous répondez à un de mes commentaire, après l’avoir censuré !
" 23/03
23h57Je suis un commentateur invisible ? ! ! ! Sauf pour vous….. ! ! !
> La Journée de la jupe ...
@ L’auteur : Lisa SION 2.Merci pour votre réponse.Isabelle Adjani a le rôle de l’enseignante, moi, sur le Site d’AGV, j’ai celui de Don Quichotte ! Je me bats contre des moulins à vents ! Et c’est lassant ! D’où, les copiés collés de Mes commentaires. /Personne, ne m’oblige à commenter, Mais je m’en fai ...-
Jonas,
« j’ai celui de Don Quichotte »N’est pas Don Quichotte qui veut. Je te conseille de revoir l’Homme de la Mancha avec Jacques Brel aux commandes. Là, on fait rêver. Pas ici. Le monde que tu veux voir installer est un monde de l’arrière-pays, révolu, du rétro à la petite semaine. Le monde évolue bien plus vite que tu le crois et malgré tous les Jonas de la Terre. Aucun Dieux, ni Pape, ni gourous d’aucunes sortes ne parviendront à trouver la machine à retourner en arrière. Ou tu suis ou tu disparais. Pas d’autres alternatives. Mon dernier article encore uniquement sur mon site ne fait que le gueuler une fois de plus.
Personne n’y peut rien, et tout le monde en peut. C’est comme ça. Tout le monde responsable et pas coupable selon la formule consacrée aujourd’hui.
Le monde meilleur prôné par les chrétiens et les autres, cela paradis cela n’existe que dans les têtes qui ne savent pas évoluer. Les martyres seront des martyres vénérés qui entreront dans le dictionnaire mais ne seront en définitive très peu recherchés dans ce beau bouquin qui contient autre chose que des noms propres.
Vous n’avez pas de leçons à recevoir. Absolument et ce n’est pas les copier/coller partout qui m’en donneront aussi. Je ne ferai que passer. Sans laisser de traces. Je l’ai aussi dit dans un article.
Alea jacta est.
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L’Enfoiré :
Fermes les parenthèses, il y a des courants d’air qui vont faire tourner les moulins encore plus vite et il n’y a plus rien à moudre… !
Tu veux absolument me coller une étiquette religieuse ! Ma religion n’est pas de ce monde. D’ailleurs, ce monde n’est peut-être qu’une fiction.
Saint Exupéry, " Le Petit Prince ".
Le roi dit au Petit Prince " Tu veux être mon sujet ? ". Évidemment ! Aucun des deux n’existe sans l’AUTRE !
Je ne vais pas jouer au plus malin avec toi, tu as un certain savoir, j’en ai un autre.
J’ai fait un chemin initiatique personnel, le tien, je ne le connais que très vaguement.
Je ne me prends pas pour un " dieu ", ni pour un juge, je critique, je commente selon des valeurs qui sont les miennes, et qui sont un assemblage de mes expériences, des leçons du passé, pour que l’avenir soit viable. (Pour mes enfants).
Je ne fais plus du sentimentalisme, je ne suis plus un humaniste, je suis devenu pragmatique.
Je ne suis plus acteur, je suis spectateur ou témoin, et en tant que spectateur, je critique le monde.
Depuis quelque temps, ça sent la fumée dans ce théâtre, sans crier au feu ! J’indique le chemin des Issues de secours.
Si j’écrivais ce que je sais en langage informatique, tous les processeurs de cette planète grilleraient instantanément !
Ce monde n’est que prédations et vanité !
Mais, l’expérience valait le déplacement et la visite…. !
Le Copain..... -
Jonas,
« ma religion n’est pas de ce monde »
Ça je le sais. La mienne est très très proche au contraire. Grosse différence. Plus rassurante, plus tangible.
Je n’ai jamais cherché les idoles dans n’importe quel monde d’ailleurs.
Mon chemin initiatique est très scientifique, très pragmatique, très numérique.
Je me critique d’abord parce que je m’évalue avant de juger les autres.
Prend le temps de lire les Réflexions du Miroir, c’est plus rafraichissant qu’on le croit. Critique mais positif.
Que le monde soit viable ? Pour qui, un monde de Mad Max ?
Pas d’accord, peu importe qui se trouve face à l’autre.Humaniste, absolument. Car, tant qu’on est là, vaut mieux que cela soit le mieux possible.
Pour les issues de secours, je regarde les panneaux au dessus des portes. Je trouve toujours et quand elles n’y sont plus, je râle pour qu’on les y mette.
Tu écris en langage informatique pour faire griller les processeurs de la planète. C’est du combien de GigaHertz pour en arriver là ? Des TeraHertz peut-être ?
Les prédations viennent tout simplement des gourous qui nous entourent et cela je les sens à des kilomètres à la ronde. Tu ne t’est pas demandé pourquoi j’étais par ici ?
Celui qui ne te veux que du bien, mais ne m’oublies pas surtout dans le même processus, car là, je me sentirais lésé.
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L’Enfoiré :
Tu veux mieux me situer, je vais t’en donner les moyens :
Si tu ne l’as pas lu ? Je te propose " Jonathan Livingston le Goéland " de Richard BACH. Il existe un film et un disque, (pas désagréable à voir et la musique est sympa).
C’est déjà une petite approche de ma personnalité… !Dommage que ne soyons pas plus proches, je suis presque certain, que nous finirions par nous apprécier. (Après quelques conversations houleuses et passionnées…).
Amicalement à toi.
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Jonas,
J’ai été voirde quoi il retournait. On y lit :
"On ne sait pas trop où l’auteur veut nous mener dans cette période du livre et il s’éloigne grandement du coup de départ. C’est dommage, car si l’histoire avait été plus resserrée, ça aurait sans doute été meilleur. Quant aux images de goélands... certaines m’ont fait arrêter quelques secondes, mais dans l’ensemble, je n’ai pas été séduit tant par la bête... que par le livre."
>>> Comme quoi les idées ne sont aussi unanimes. -
à JONAS,
" Je ne me prends pas pour un " dieu ", ni pour un juge "
vous ètes un accusateur sans proçés, c’est différent. -
Très bon film, bien joué par l’ensemble des agents de l’éducation nationale et des jeunes.
Le scénario pourrait éventuellement devenir une ralité un jour.
Mais cela ne devrait pas se généraliser, il reste encore beaucoup d’adultes raisonnables, courageux et bénévoles pour défendre la démocratie et la culture.
Ce type de jeunes, du film, existent hélas, mais il ne faudrait pas généraliser à l’ensemble des jeunes et encore moins aux jeunes émigrés.-
Bizarrement, et jusque dans les années 60, c’est le pantalon qui était mal vu dans L’E.N. J’ai souvenir d’un Inspecteur qui, la bouche en cul de poule , avait clairement signalé aux collègues féminines cette "inconvenance" intolérable, à la veille de 68...
"Contrairement au dicton, dans notre métier, l’habit fait le moine !" avait-il même ajouté. il est vrai que les futals étaient portés pas trop près du corps à cette époque-là....Le pôvre ! S’il avait pu imaginer Nathalie Rihouet en jean’s !
En fait, ce qui fait frémir les p’tits loubards , ce n’est pas la suggestion d’un beau corps de femme, c’est la "troussabilité" de la gamine. La jupe , c’est (entre autres) un "système ouvert" selon Jacques Laurent (Les Bétises) T’es en jupe = t’es une pute, car "c’est trop facile" pour nous !
La burka, et cadenassée, en plus, y’a que ça de vrai...Peut-être l’uniforme futur des collégiennes ?
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