La ligne des exécutions en Iran
L’apathie des défenseurs des droits de l’homme encourage le régime islamique d’Iran à continuer ses exécutions. Sous les yeux de la communauté internationale et en plein silence de la part de la presse occidentale, le régime des mollahs continue triomphalement ses exécutions quotidiennes en Iran. Le Conseil de l’Europe et l’ONU sont solennellement demandés d’intervenir pour que le régime islamique arrête la chaîne d’exécutions en Iran. La Convention européenne des droits de l’homme, qui abolit la peine de mort "en toutes circonstances, doit y réagir concrètement.
En Iran, les poteaux de pendaison sont dressés aux quatre coins du pays pour faire peur au peuple en colère. Chaque fois un nombre des prisonniers du régime sont arbitrairement pendus depuis ces poteaux, sinon des grues mobiles. Les charges routines contre ces condamnés sont : trafic de drogue, délinquance, viol, vol à main armée, homicide, l’homosexualité, et violation des normes islamiques. Le régime islamique pend ces condamnés, même sur les places publiques.
A part d’autres procès politiques, le régime islamique exécute aussi les activistes politiques sous le prétexte d’être des « voyous ». Ainsi le régime malignement se débarrasse en même temps de ses opposants politiques. Cette année, lorsqu’une douzaine de « voyous » ont été collectivement pendus le 22 juillet à l’intérieur de la redoutable prison d’Evin, les sources d’opposition disaient qu’il y avait parmi ces voyous « au moins trois prisonniers politiques. »
Le nombre d’exécutions arrive un chiffre inquiétant. On a enregistré une augmentation brutale du nombre d’exécutions lors des manifestations massives dénonçant le résultat de l’élection présidentielle de 2009, lorsqu’ Ahamadinejad s’est imposé avec l’aide d’une manipulation électorale comme le grand vainqueur.
Sur l’ensemble de l’année 2009, pas moins de 388 prisonniers ont été exécutés en Iran – chiffre record enregistré par Amnesty International. Cette année, le nombre de pendaisons arrive au moins 108. Jusqu’à présent, l’Iran présentait le taux d’exécutions par habitant le plus élevé de tous les pays du monde.
Entre-temps, la chaîne d’exécutions ne diminue pas ; une douzaine d’autres prisonniers du régime sont sur la liste des prochaines exécutions, parmi eux aussi un nombre de mineurs. Mme Sakiné Ashtiani Mohammadi, mère de deux enfants, est, se figure sur la liste. Elle attend son exécution malgré des campagnes internationales de grande ampleur contre sa lapidation.
Certains condamnés subissent des châtiments supplémentaires comme peine de prison, l’amputation, et plus souvent coups de fouets avant l’exécution, ce qui était le cas d’un accusé, Reza Hosseini, selon l’agence iranienne IRNA, 16 Septembre 2010. Il avait été condamné par deux fois à l’exécution et 173 coups de fouet comme châtiment corporel pour viol.
Pourtant ces exécutions-là ne sont que des exemples annoncés par le régime. Ceux qui sont tués sous la torture ou bien discrètement par les sbires du régime ne se figurent pas sur une liste officielle. L’appareil judiciaire du régime ne cache pas à dire qu’il affronte les « corrompus commettant des crimes et menaçant la sécurité du régime". La République islamique accélère le rythme des exécutions ces derniers mois, dans le cadre d’une campagne visant officiellement à améliorer la « sécurité. »
C’est dans cette situation délicate qu’au nom de l’humanité, je demande à la communauté internationale de réagir contre ces condamnations arbitraires qui d’ailleurs ne respectent aucun principe judiciaire comme le droit d’avoir un avocat, le droit de recours et d’autres droits juridiquement reconnus pour les accusés.
Apathie des défenseurs des droits de l’homme encourage le régime islamique d’Iran à continuer ses exécutions. Sous les yeux de la communauté internationale et en plein silence de la part de la presse occidentale, le régime des mollahs continue triomphalement ses exécutions quotidiennes en Iran. Le Conseil de l’Europe et l’ONU sont solennellement demandées d’intervenir pour que le régime islamique arrêter la chaîne d’exécutions en Iran. La Convention européenne des droits de l’homme, qui abolit la peine de mort "en toutes circonstances, doit y réagir concrètement.
L’indifférence de la communauté internationale peut toujours aggraver la situation des droits de l’homme en laissant la balle dans le camp des mollahs qui ont la main libre d’appliquer les leur system judiciaire, autrement dit les lois islamiques (la charia). La charia contient des lois d’origine coranique qui doivent être appliquées dans une société musulmane. D’après ces lois archaïques, sévères formes de punitions comme la lapidation, l’amputation, coup de fouets seront de plus en plus pratiquées en Iran.
Pour moi, le problème n’est pas le fait que l’islam soit une religion de la vie privée, par contre le problème s’impose lorsque l’islam est la religion d’Etat, et encore plus abusivement, elle est une idéologie d’Etat. Quant à cet Etat, malgré toute sa capacité d’application de la charia, il est un Etat économiquement dépendant qui a besoin d’aides des pays occidentaux pour sa survie. Quant à la communauté internationale, elle peut faire pression sur les mollahs enfin de sauver la vie des prisonniers en danger de mort. Nos expériences présidentes ont montré que chaque fois que la pression internationale est pesante, les mollahs reculent un pas.
Les vagues montantes de la répression et d’exécution, visant les femmes, les étudiants, les travailleurs, les journalistes ont pris une allure très violente en Iran. Alors cet article est aussi un appel à toutes les organisations, associations et à tous les esprits libres et humains qui peuvent soutenir le droit de vie en Iran.
Quoi qu’il en soit vos réactions individuelles ou collectives, on peut sauver la vie des prisonniers en danger de mort. Au nom de la légitime défense d’un peuple sous le joug des mollahs, agissons-nous ensemble pour sauver des vies qui normalement ne doivent pas être éteintes.
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