La loi de la jungle (fable dystopique ?)
Avertissement : Le texte qui suit n’est pas l’introduction à une dystopie !
Vladimir Poutine rêve de reconstituer, d’une manière ou d’une autre, l’Union soviétique, sans le communisme.
Recep Tayyip Erdogan rêve de rétablir le califat et de reconstituer l’Empire ottoman.
L’OTAN rêve de sa gloire passée celle du moment de la chute de l’Union soviétique, quand l’organisation pensait qu’on se trouvait devant la fin de l’histoire, que c’était gagné définitivement, quoi.
L’Union européenne rêve de réglementer la taille des concombres et légifère sur la possibilité de consommer les fruits et les légumes difformes.
Chacun ses priorités, me direz-vous.
Effectivement !
Les dommages collatéraux, les Syriens, les Libyens, les Arméniens, les Irakiens, les Kurdes, les chrétiens orientaux, cela ne compte pas ; il s’agit de quantités négligeables aux yeux de l’histoire, qui, de toute façon, sera écrite pas les vainqueurs.
La guerre des Gaulles, est signée Jules César, après tout. Celui qui a conquis la Gaulle, effacé la culture gauloise, imposé sa langue et sa civilisation, a écrit également l’histoire et la façon dont cela s’est déroulé ! Bien évidemment, il était très objectif et il a respecté les droits des vaincus !
Mais revenons aux temps modernes et à la civilisation sophistiquée que nous connaissons.
Et laissons les esprits brillants et grassement payés s’occuper de notre sort ; laissons les Bruxellois mesurer la taille des concombres et la courbure acceptable des carottes…
Et pendant ce temps-là, les Arméniens de l’Artsakh sont en train d’être effacés des tablettes de l’histoire.
Le grand turc s’en charge ; il finit le travail commencé il y a une centaine d’années, car, à l’époque, il n’a pas pu le finir, pour des raisons indépendantes de sa volonté.
Puisque l’Union européenne cherche des endroits où jeter le surplus de sa production agricole plutôt que de nourrir la planète, puisqu’il est important de règlementer les échanges et de contrôler qui a des subventions indues et qui fraude (dans le cas où le fraudeur est faible, bien entendu), laissons se régler - jusqu’à un certain point - les problèmes de frontières, d’égo surdimensionné. Bref, laissons les dictateurs faire le sale boulot. Nous, nous viendrons après distribuer le butin à nos amis banquiers et à nos amis fabricants d’armes et à nos amis qui contrôlent les médias depuis la production jusqu’à la distribution chez les gens…
D’ailleurs, ces personnes, et c’est bizarre, sont souvent ( ?), je dirais plutôt tout le temps, les mêmes et ils mettent des guignols à la tête des États impuissants pour les amuser avec leurs grands airs de dirigeants d’opérette.
Mais ça, le grand public n’est pas capable de le discerner car laissé dans l’ignorance et l’incapacité de décider et de raisonner de lui-même (Voltaire, réveille-toi !).
Après avoir réglementé la taille des concombres donc, l’Union européenne s’est tourné vers le problème posé par l’agressive Turquie du sultan et aspirant calife Erdogan.
A ce propos, elle a été très claire et surtout très dure à l’égard de Recep Tayyip.
Elle lui a clairement signifié et l’a même menacé (si, si, je ne rigole pas !) avec des termes très sévères (encore re-si !) que s’il continuait à violer le droit international en Méditerranée, elle allait sévir.
Cela fait la centième fois qu’elle prend des tons belliqueux à l’égard de la Turquie… Nous attendons la cent unième…
Et Recep Tayyip tremble. Il tremble à tel point que dès la prise de cette centième décision, il renvoyait ses navires militaires, violer les espaces maritimes grec et chypriote. Il tremble à tel point qu’il a engagé des mercenaires djihadistes, ceux-là mêmes que l’ « Alliance internationale », dont fait partie la Turquie, voulait éliminer et les a envoyés faire le sale boulot pour le compte du grand démocrate de Bakou, Aliev, qui rêve d’éradiquer les Arméniens, rêve commun avec Erdogan, soit dit en passant.
Le texte qui précède n’est pas l’introduction à une dystopie ; je vous l’assure !
Il s’agit de la réalité édulcorée en plus, car privée de ses détailles sordides de décapitation de prisonniers de guerre, de gros contrats d’armement, de gros sous engrangés par les banquiers et par les propriétaires des médias complaisants à l’égard des dictateurs, car propriétés de leurs amis ou financés grassement par ces mêmes dictateurs.
Quand je vois certains reportages sur le Caucase, ça me donne la nausée.
Et bien évidemment donner la parole aux dictateurs participe à la démocratie car le pluralisme des idées doit être respecté !
Je rappelle juste qu’un certain moustachu a été élu aussi dans les années trente du siècle dernier…On connait la suite…
Enfin, les leçons de l’histoire ne sont jamais apprises. D’ailleurs, arrêtons d’enseigner l’histoire : elle risque de réveiller certains esprits curieux et c’est dangereux !
C’est tout pour aujourd’hui… Quoi que…
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