La lutte du peuple
Temps que les hommes auront peur de ne pas être assez riches et puissants face à autrui et à l’inconnu, ceux-ci continueront d’essayer de devenir le plus puissant possible, quitte à écraser les autres, mais surtout, avec l’objectif de rendre son hégémonie éternelle, de réaliser sa propre vision du monde.
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Le comportement naturel de l'Homme implique des conflits de société sur quatre axes : la lutte de gouvernements (guerres), la lutte des classes, la lutte des genres et la lutte des organes. Il n’est pas question ici de revenir sur les trois premiers, bien connus, mais surtout d’insister sur l’existence du dernier : celui de la lutte entre l’organe privé, l’organe public et l’organe social. La compréhension des forces en question est primordiale pour comprendre la situation du monde, la direction qu’il prend, et les mesures à prendre pour empêcher la réalisation de l’asservissement général de l’humanité au profit d'un groupe restreint.
L’organe public a pour but de défendre la politique des organes sociaux et privés vis-à-vis de l’un et de l’autre. Le problème étant que l’organe public n’a aucune intelligence intrinsèque et est naturellement polarisé, que l’organe social doit s’unir pour pouvoir avancer et que l’organe privé concentre les intelligences et a simplement à diviser l’organe social et les plonger dans la confusion pour prendre le pouvoir. La stratégie la plus importante pour cela est la désinformation, l’« occupation de cerveaux ».
Les questions qui concernent ce conflit sont des questions de politique et d’économie. Aujourd’hui tout ce qui est dit et entreprit est toujours à l’avantage des banques. Quels que soient les discours mis en place pour faire croire au peuple qu’il s’agît de réformes bonnes pour eux, des discours qui seraient trop long à démonter ici, il faut comprendre que l’objectif fondamental des opérations est tout autre. Il suffit de se rappeler la nature humaine pour le comprendre.
Les conflits de société qui ne peuvent pas être compensés, ils ne peuvent qu’être neutralisés par une structure paralysante, une fédération. Ici est le rôle fondamental de l’Europe qui est souvent oublié aujourd’hui : celui de ne pas pouvoir bouger, pourtant si des hommes se battent pour faire bouger les choses au niveau européen c’est bien parce-qu’au niveau de l’organisation et des discours nous sommes face à une stratégie de débilisation qui nous fait passer totalement à côté des choses qui comptent vraiment.
L’objectif fondamental des banques est de s’enrichir et comme vu précédemment, plonger le monde dans la confusion, la division et la souffrance pour mieux pouvoir les posséder. Et étant donné qu’il s’agît de la plus grande concentration d’intelligences au monde, il est inutile d’essayer de démonter leurs opérations (qui d’ailleurs se développent depuis un bon moment) car vous serez très vite noyer et pour certains même, convertis.
La seule chose à faire aujourd’hui est d’analyser simplement l’évolution des organisations dans l’histoire et le rapport entre la banque et l’Etat. Et cette histoire se résume très simplement : la banque est parvenue à prêter à l’Etat parce que le peuple n’avait plus confiance dans la capacité de l’Etat à gérer elle-même l’économie. Aujourd’hui cet état de fait est fermement maintenu par les banques qui jouent désormais avec les économies des Etats. Un grand « sauveur » s’est érigé dans le monde en tant qu’organisation privé : le Fonds Monétaire International. Le plus triste est de voir que les gens arrivent à avaler qu’un organisme privé qui prête des milliards le fait par soucis du monde… une farce. Les plus sceptiques crieront à la théorie du complot fumeuse mais en ce qui me concerne si j’étais le patron du FMI, mon seul objectif aujourd‘hui, serait l’effondrement de l’Europe (et encore une fois, inutile d’essayer de démonter leur plan, c’est certainement le plan le plus dingue de l’histoire !).
Il existe pourtant un troisième chemin. Sans revenir sur les questions philosophiques de la monnaie ou les questions techniques de l’économie, la solution est très simple : En maintenant le système des banques privées actuelles Il suffirait que l’Etat prélève sur chaque intérêt un intérêt social correspondant aux emprunts non honorés, en accordant ailleurs aux banques privées la liberté totale, et en prélevant sur chaque salaire une taxe sociale correspondant aux salaires perdus. Le tout permettant de responsabiliser les acteurs privés et sociaux en libéralisant l’économie privée et en rationalisant la politique économique de l’Etat. Et ce fonctionnement doit être mis en place dans une structure fédératrice qui n’aurait aucune autre fonction que d’assurer cette responsabilisation directe. La solution est une interface qui recompose les flux entre agents (un salarié représentant 1% du salaire global reçoit 1% du chèque de chaque salarié depuis leurs entreprises respectives…). Une interface à établir au niveau européen. La seule organisation de taille aujourd’hui capable de faire face à l’organisation bancaire devenue très largement supranationale.
« Si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre. Suivez-le. Il y a surement quelques profits à prendre. » Voltaire
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