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La Marche des Migrants Honduriens, causes, racines et enseignements

Des milliers Honduriens migrants économiques et victimes de la violence, marchent vers les Etats Unis, pays qui leurs a promis un refus d’entrée et les baïonnettes de l’armée américaine pointées vers eux comme cadeau.

Des migrants de l’Afrique, de l’Amérique Latine, très probablement de l’Asie, vont dans l’avenir se trouver dans la même situation.

Ce nouveau phénomène mérite une réflexion approfondie. Nous essayons de signaler quelques causes et dégager quelques conséquences de cet événement dramatique.

 

 Le malheur des migrants et les enseignements à en tirer.

 

Six mille ou sept mille Honduriens migrants économiques et victimes de la violence, marchent vers les Etats Unis, pays qui leurs a promis un refus d’entrée et les baïonnettes de l’armée américaine pointées vers eux comme cadeau.

Paradoxe de la situation, les citoyens Etasuniens depuis plus d’un siècle peuvent entrer et sortir des pays latino-américains selon leur plaisir et leurs besoins d’exploitation de ces peuples ; il n’y a pas eu de frontières fermées pour eux ; la mondialisation bénéficiant aux plus puissants, existe déjà depuis longtemps, mais dans un seul sens.

Le président étasunien James Monroe le 2 décembre 1823 avait formulé et résumé sa politique vis-à-vis de l’Amérique Latine sous cette phrase bien connue : « Amérique pour les Américains », sous-entendu pour les nord-américains. Formulation qui était déjà une continuation de la pensée de son prédécesseur Thomas Jefferson quand il l’a formulée dans des termes similaires : « l’Amérique a un continent pour elle seule ».

L’orientation politique de ces deux phrases s’est concrétisée par le vol des richesses naturelles, minières, voire humaines par les Etats Unis. Mais elle s’est aggravée dernièrement rendant l’Amérique Latine plus dépendante et en conséquence plus fragile et pauvre. En vérité cette domination et emprise n’a pas cessé depuis bien longtemps de la part des étasuniens.

On dit comme sophisme de distraction, que la pauvreté a diminué dernièrement dans toute l’Amérique Latine. Cette diminution de la pauvreté est calculée selon ces indices utilisant la moyenne arithmétiques, ils sont bien menteurs. Ceci parce que si on prend l’homme le plus riche du Mexique et du monde Monsieur Carlos Slim et les avoirs misérables du paysan mexicain, bien évidement cette moyenne montre un progrès par rapport à il y a 50 ans. Le problème c’est que Monsieur Slim est plus riche maintenant et le paysan mexicain est plus pauvre. 

Avec certaines différences et nuances, il y a une similitude avec la situation qui se présente en Europe avec les vagues de migrants venus de l’Afrique et des pays du Moyen Orient. Les causes et les raisons de leurs efforts pour migrer sont les mêmes : une souffrance presque millénaire due à leur exploitation, et en conséquence une misère permanente et galopante. Ceci rend chaque année qui passe, leur vie plus instable, la transformant dans une situation plus dramatique et insoutenable.

Bien évidemment, toujours dans les relations entre les peuples, il y a eu l’imposition de la loi du plus fort, ceci est un constat de l’histoire. Sinon comment expliquer la présence militaire des Etats Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et d’autres pays dominateurs, en dehors de leurs frontières. L’empire romain agissait d’égale manière.

L’excuse morale pour calmer leurs remords s’ils existent, et les critiques que ces faits provoquent, se traduisent souvent par l’affirmation que les pays colonialistes, dominateurs et en conséquence exploiteurs, ont apporté comme un cadeau inestimable : les bienfaits de leurs cultures ; ils ont appris à ces peuples à lire et à écrire leur langue. Ces arguments devraient prêter à des véritables éclats de rire, face aux grandes civilisations de la Mésopotamie, de l’Inde, de l’Egypte, du Guatemala, du Pérou, de la Turquie, du Maghreb, du Mali, etc., elles auraient disparu sans laisser des traces dans la vie quotidienne de ces peuples. De ce fait pour les dirigeants des pays colonisateurs de l’époque, sauf exceptions, les traces de ces civilisations et grandes cultures de ces pays conquis, n’ont pas eu d’importance et beaucoup ont été effacées au plus vite. Seuls quelques savants et amoureux de ces régions ont pu maintenir et reconnaître leur importance.

La réalité c’est que ces pays dominateurs une fois sur place, ont procédé à effacer toute empreinte de la culture autochtone. Bien évidemment les peuples de ces pays ne parlaient pas n’écrivaient l’anglais, ni le français, ni l’espagnol ou le portugais. L’autodafé des livres aztèques par les espagnols, de même que les vols des œuvres d’art qui se trouvent actuellement dans les musées des pays « barbares » européens, est la preuve évidente de cet agissement des pays conquérants.

Or il existait et il existe dans ces pays de l’amour pour la beauté, de la science et des arts. Les belles sculptures, la musique, le chant, la danse, la littérature sont la démonstration palpable que ces peuples ont eu, et ont une culture.

Un autre argument vis-à-vis de ces peuples pauvres voire miséreux, c’est qu’ils ne sont pas reconnaissants vis-à-vis de la générosité des pays occidentaux. Un jour il va falloir demander aux peuples des pays occidentaux s’ils savent lire correctement, parce que tous les rapports économiques objectifs, signalent que pour chaque euro ou dollar donné ou investi dans ces contrées, c’est plus de 100 fois sa valeur qui sort en richesse de ces pays pauvres, vers les pays riches occidentaux.

Alors de quoi s’étonner qu’il puisse exister des migrants qui veulent franchir les frontières des pays occidentaux, quand en réalité ils viennent d’une certaine manière à réclamer leur dû : un bien être que ces pays les ont empêchés d’avoir pendant des décennies de domination et d’esclavage. 

S’il y a globalisation, il doit aussi exister pour faciliter les échanges, une comptabilité juste de la richesse due et de la richesse reçue par les uns et par les autres.

Mais il ne faut pas rester à une analyse purement de justice comptable, il faut aller plus loin et se demander pourquoi c’est maintenant que les pays appelés du tiers monde se réveillent et prennent massivement le chemin de la migration.

Toujours les peuples ont eu une compréhension profonde des éléments indicateurs d’un changement radical dans la vie d’un territoire ou dans notre cas : du monde actuel. A côté de cette perception profonde, ils ont fait preuve de sagesse et d’une quête de justice quand il fallait le faire. La marche de ces migrants Honduriens est une belle démonstration. Ce phénomène sociologique, économique de déplacement des populations se fait toujours dans un contexte général et avec des facteurs de déclanchement singuliers ou particuliers. Il nous semble que ces phénomènes plus que le reflet ou le résultat d’une simple crise économique ou sociale, sont annonciateurs et pathognomoniques d’un changement radical dans la situation du monde et en conséquence de sa domination impériale. Dans d’autres mots, la répartition impérialiste du monde actuel incarné par l’Europe et les Etats Unis est entrée définitivement vers sa disparition. Vouloir effacer les limites ou frontières est un signe et un symbole qui ne doit pas nous tromper, ni rester sans analyse.

Les pays colonialistes et néocolonialistes ont cru que tout leur était permis. Les Etas Unis comme plusieurs pays européens ont utilisé l’immigration quand elle convenait aux objectifs économiques et au développement de leurs nations. C’est leur droit. Mais le problème c’est que ces Etats ont continué à voir dans les enfants de ces migrants de la première heure, des étrangers. Alors ces enfants qui n’ont pas été acceptés et assimilés, se trouvant ainsi exclus de la culture de leur nouveau pays où ils vivent, n’ont pas eu d’autre chemin que de refuser cette exclusion et ils ont créé leur propre culture à la marge de la culture dominante. C’est ainsi qu’ils ont construit et élaboré dans les quartiers les plus délaissés de New York, de Chicago et d’autres grandes villes, les ghettos du crime, de l’alcool, de la drogue, de la prostitution et du trafic de tout genre. Tout ceci ayant comme soubassement et ciment la violence. C’est de là qu’émanent  et prennent existence ces groupes de criminels qu’on a appelé les « Maras ».

Le gouvernement étasunien a eu la « géniale idée » d’exporter ces jeunes au pays de leurs grands-parents et parents et ceci principalement vers le Honduras. Là-bas ils sont arrivés dans un pays gangréné déjà par la corruption, corruption patronnée par les dirigeants des multinationales de ces mêmes pays développés.

Ces jeunes intégrants des « Maras » sont arrivés ainsi dans un terrain préparé pour le crime, l’extorsion, la corruption et ils se sont bien installés pour exercer leurs activités criminelles.

Le peuple de Honduras assassiné, extorqué, violé, appauvri, ne pouvant plus supporter cette situation, a décidé six ou sept mille parmi eux, d’aller demander des comptes de pourquoi cette injustice, de pourquoi les avoir envoyé ces criminels formés et formatés comme tels dans ce grand pays qu’est les Etats Unis vers eux. Mais il nous semble que ces honduriens ont pris cette décision par leur capacité subtile de perception que cet empire est un empire affaibli et en déliquescence. Alors ce fait est annonciateur que certainement dans l’avenir il y aura d’autres peuples qui demanderont justice vers les pays colonialistes et néo-colonialistes.

Des migrants de l’Afrique, de l’Amérique Latine, très probablement de l’Asie, vont dans l’avenir se masser et forcer les frontières des pays développés pour réclamer ce bien-être volé par l’injustice impérialiste, et aggravé par les périls climatique, économique, sociaux et culturels. Périls stimulés et augmentés par ces multinationales en écho à nos appétits démesurés en tant que consommateurs insatiables, ont provoqué la destruction de l’habitat de ces régions.

Il nous reste un seul cri d’alarme à exprimer et une leçon à signaler, afin de ne pas précipiter les événements qui se produiront inéluctablement : nous espérons que la France ne fera pas la même bêtise que les Etats Unis ont faite, en envoyant ces hommes et femmes vers le pays qu’est origine de leurs grands-parents. Ces citoyens français à part entière parce qu’élevés ou même nés ici en France, sont devenus des terroristes et de criminels par l’insouciance et la mésestime envers eux des différents gouvernements pendant des années. La France a formé dans nos banlieues ses propres bourreaux à longueur des années de mépris vers eux. Il est temps de bien ouvrir les yeux et de ne pas croire que la répression épaulée par des baïonnettes est la réponse à donner.

 

H. Ramirez A.

Neuilly sur Seine le 23/10/2018  


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24 réactions à cet article    


  • zak5 zak5 25 octobre 2018 11:07

    Cette marche est probablement une aubaine pour Trump

    vous dites d’une façon péremptoire :

    Des migrants de l’Afrique, de l’Amérique Latine, très probablement de l’Asie, vont dans l’avenir se masser et forcer les frontières des pays développés pour réclamer ce bien-être volé par l’injustice impérialiste, et aggravé par les périls climatique, économique, sociaux et culturels.

    c’est pourtant simple, que ceux qui ont a cœur l’ouverture libre des frontières aux migrants constituent des listes de ceux qui certifient sur l’honneur (de façon officielle) pouvoir les accueillir chez eux et les prendre entièrement en charge jusqu’à ce qu’ils puissent voler de leur propres ailes

    c’est un peu facile de s’acheter une conscience en déversant des migrants soit dans les quartiers déjà saturer de misère ou carrément dans les rues et ensuite venir faire la morale a ceux qui ne veulent pas faire comme vous


    • Paul Leleu 25 octobre 2018 22:13

      @zak5


      ce n’est pas tellement la question de l’accueil, mais plutôt celle du départ... moi aussi je suis contre les migrations à la base... chacun chez soi... 

      mais expliquez nous comment vous faites pour empêcher des gens de quitter un pareil pays, comme le Honduras ? Le Honduras n’est pas uniquement un pays pauvre, c’est aussi un pays violent. C’est la violence que ces gens fuient. 

      Je crois que vous ne savez pas ce que sont les « maras » (ces gangs locaux) liés à la route de la drogue... ce ne sont pas juste des délinquants comme chez nous... ils pratiquent des rituels morbides hardcore depuis bien avant Daesh... c’est une drôle d’ambiance... 

    • quijote 25 octobre 2018 11:30
      Penser que cette « marche » serait un phénomène spontané dû à des « causes économiques et à la violence » me semble relever, au mieux, d’une charmante naïveté. Au pire, d’une volonté de manipulation de l’opinion de la part d’un sympathisant de l’idéologie immigrationniste. Je penche plutôt, car je suis complotiste, en faveur de la seconde solution. Sans vouloir remettre en cause votre honnêteté personnelle : les antifas croient aux conneries dont on leur a farci la tête.
      7000 personnes abandonnant tout, spontanément et en même temps, pour partir ensemble vers les USA et devant, pour cela, traverser le Mexique... Ouiiiii... Bien sûr !
      Qui a dit « Soros » ? J’ai entendu « Soros ».

      • Paul Leleu 25 octobre 2018 22:00

        @quijote


        d’un autre côté, vous devriez aller faire un petit tour au Honduras... ça vous fera un peu réfléchir... ce ne sont pas que des pays pauvres, il y a aussi une véritable culture de la violence, des armes à feu et de la délinquance... c’est le pays le plus dangereux du monde à l’exception des zones de guerre... et là-dedans San Pedro Sula est la pire ville du Honduras (exception faite des petites villes « hors catégorie » encore plus hard)... 

        je connais un peu les lieux (j’y suis allé à l’époque plusieurs fois pour le travail), et ça ne me surprend pas. 

        Je ne dis pas qu’il n’y a pas de manipultion. Mais franchement il n’y a pas besoin de beaucoup manipuler pour que ça pète... 

      • quijote 26 octobre 2018 11:14
        @Paul Leleu

        « ce ne sont pas que des pays pauvres, il y a aussi une véritable culture de la violence, des armes à feu et de la délinquance... c’est le pays le plus dangereux du monde à l’exception des zones de guerre... »

        J’avoue que je ne vais pas aller vérifier vos affirmations. 
        « Une véritable culture de la violence, des armes à feu et de la délinquance... » , dites-vous ?

        Quelques remarques.

        Un : c’est bien connu, aux USA, il n’y a ni « culture de la violence, ni armes à feu ni délinquance ».

        Deux : pour fuir ce que vous évoquez, on traverse à pied le Mexique. Pays bien connu pour sa culture non-violente, sans armes à feu ni délinquance.

        Trois : dans l’autre sens, il y a le Costa Rica ( pays sans armée ), relativement prospère, où on parle espagnol. A moins de 300 km. Mais c’est aux USA qu’il faut aller. Bien sûr. Bien sûr !

        Quatre : 7000 migrants ? Je connais personnellement un continent qui en a reçu + de cent fois + dans les dernières années. Sans aller plus loin, un gros tas de Méxicains tentent chaque année de traverser ( et traversent de fait ) la frontière avec les USA. Différence avec les 7000 Honduriens ? La mise en scène. Une mise en scène, c’est destiné à qui ? A un public. Qui est le public ? Les médias et l’opinion des pays occidentaux. Vous ne niez pas la possible manipulation ? Sans blague ? Quelle honnêteté !

        Cinq : votre courant de pensée ( générosité avant tout, « droits de l’homme », etc ) est aussi celui qui est allé détruire l’Irak, la Libye sans compter l’attaque de la Syrie, qui, Dieu merci, a échoué pour le moment.
        La Libye avant l’attaque ? Pays le plus prospère d’Afrique. Ah, mais j’oubliais... Kadhafi ! Echec et mat.

        Je m’incline et je redeviens de gauche. C’est-à-dire mondialiste. A bas les frontières ! Merci de m’avoir montré la voie.





      • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 octobre 2018 12:01
        Article qui fait semblant de s’indigner d’une escroquerie montée de toutes pièces par les amis de Soros contre Trump. Mais les militants du mondialisme font feu de tout bois, même le plus pourri.


        • lloreen 25 octobre 2018 13:09

          @Gilles Mérivac


          C’est effectivement une option à prendre en compte mais il ne faut pas balayer le constat trop rapidement d’un revers de la main. On ne peut pas s’épargner de voir la -triste- réalité en face qui ne date d’ailleurs pas de l’accession à la présidence de monsieur Trump.

          La situation actuelle est ce qu’elle est car elle est une suite d’événements qui ont permis à de lointains individus dont la descendance est aux manettes de s’accaparer de territoires, de leurs ressources, des populations -ou plutôt de ce qui en restait après moult massacres-et de la gestion comme si elles en étaient les créateurs. Ces gens ont conçu et continuent d’entretenir un système qui sert leur seul intérêt tout desservant celui de la majorité, peu importe d’ailleurs la localisation, cette gestion étant maintenant uniformisée par la pratique de la mondialisation financière.

          Je considère, jusqu’à preuve du contraire, que tous ceux qui naissent sur terre ont le droit d’y passer le temps de leur séjour dans l’abondance que donne naturellement la planète- lorsqu’un certain équilibre est maintenu - et dans la paix.
          Cependant, tant que certains se considèreront comme les propriétaires planétaires une vie équilibrée pour tous ne sera pas à l’ordre du jour.

          Je ne pense pas que la solution consiste à émigrer par centaine de milliers ou davantage du lieu respectif où les gens sont nés mais plutôt de rendre l’espace agréable et vivable pour tous,ce qui n’est pas encore -et même très loin de l’être- à l’ordre du jour de ces éminences, et ne le sera d’ailleurs jamais si les individus concernés par la situation rendue désastreuse préfèrent fuir plutôt que s’allier autour d ’un projet viable là où ils se trouvent.
          Pour améliorer la situation des autochtones, il faut d’ailleurs que ceux-ci prennent aussi leurs responsabilités en cessant de se faire le bras armé des pillards qui n’hésiteront pas, leurs exactions commises, à sacrifier ces alliés momentanés devenant inutiles sur le long terme.Les exemples à ce sujet foisonnent d’ailleurs partout...nourrissant le terreau du terrorisme.

          Voici des exemples dignes d’intérêt qui prouvent que toutes les solutions sont dans la nature à condition de réfléchir autrement.

          Le monde est en pleine mutation. Je ne pense que monsieur Trump ou d’autres dirigeants soient les créateurs de cette planète, jusqu’à preuve du contraire et donc je ne vois pas ce qui pourrait le légitimer à « accueillir ces gens avec des baïonnettes ». Même s’il est facilement compréhensible qu’il n’est pas possible de regrouper des milliards de gens sur un territoire restreint, cette déclaration le fait apparaître comme l’émule d’une politique tristement célèbre appliquée à l’échelle du territoire qu’il administre, ayant consisté par le passé à une chasse impitoyable aux populations amérindiennes...

          Le développement sain des territoires respectifs en fonction des impératifs locaux et non pas l’invasion menant au déséquilibre et donc au pourrissement de la situation vécue par le du plus grand nombre au profit exclusif, passager, aléatoire et illégitime d’un petit cercle est la seule option viable.


          Depuis le 18 juin 2015, il existe un conseil national de transition en France, créé par un collectif dont le porte-parole est Eric Fiorile et l’objectif consiste précisément à organiser une transition vers une société plus équilibrée en France. Un programme bien ciblé tout comme les moyens d’action afin ont été pensés pour mettre cette transition sur les rails grâce à l’aide de tous ceux qui veulent un changement dans le pays.

          Cette dernière vidéo d’Eric Fiorile est un appel à toutes les énergies pour l’instauration de la transition.

          Le site de la démosophie.


        • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 octobre 2018 13:18

          @lloreen

          "Je considère, jusqu’à preuve du contraire, que tous ceux qui naissent sur terre ont le droit d’y passer le temps de leur séjour dans l’abondance que donne naturellement la planète- lorsqu’un certain équilibre est maintenu - et dans la paix."

          Qui donne ce prétendu droit ? Dieu, l’ONU ? En quoi un homme aurait-il plus le droit de vivre qu’une tortue ? Je trouve ce verbiage ridicule. Tous les animaux connaissent la loi de la vie par instinct, mais l’homme dans sa prétention, et parce la protection dont il jouit l’a complètement éloigné de la réalité, ne la reconnait même plus.



        • lloreen 25 octobre 2018 17:49

          @Gilles Mérivac


          « la protection dont il jouit ».
          De quelle protection parlez-vous ? Pensez-vous que tous ceux qui se font allègrement massacrer aux quatre coins du monde sont protégés ?
          Il y a l’ordre naturel des choses et une éthique qui ont de plus en plus tendance à passer aux oubliettes.

          Chaque espèce a le droit à la vie -les tortues aussi- et lorsque l’ordre naturel est respecté la Nature a plutôt tendance à faire bien les choses.
          Il suffit de voir comment certaines civilisations-notamment amérindiennes- ont su préserver les espaces dans lesquelles elles vivaient même si évidemment tout n’était pas paradisiaque. Mais dans l’ensemble, je ne suis pas sûre que ceux qui les ont remplacés aient gagnés au change, surtout les plus faibles.
          Et la descendance des amérindiens « protégée » et parquée dans des réserves font l’objet d’une maltraitance -une de plus- dont la société américaine n’a pas à se glorifier.

        • lloreen 25 octobre 2018 17:51

          @lloreen
          pardon :(aient) gagné


        • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 25 octobre 2018 18:34

          @lloreen

          Je n’ai pas précisé le contexte de mon expression parce que je pensais qu’il était évident. Ceux qui sont protégés sont ceux qui font partie des pays et surtout des grandes villes où ils peuvent se faire soigner, manger, et obtenir un toit pour la nuit.

          Toute phrase n’est vraie que dans un contexte particulier, et il existe bien des endroits par le monde où cette protection n’existe pas. Mais ce n’est pas le cas chez nous.

          Le droit à la vie ne veut rien dire, la poule qui succombe à l’attaque du renard a aussi droit à la vie, mais le renard a aussi le droit de manger, les deux s’annulent. La loi de la vie s’énonce ainsi : certains doivent mourir pour que d’autres puissent vivre.

        • lloreen 25 octobre 2018 18:50
          "Ceux qui sont protégés sont ceux qui font partie des pays et surtout des grandes villes où ils peuvent se faire soigner, manger, et obtenir un toit pour la nuit."

          Ce n’est pas de la protection ; c’est de l’assistanat. L’assistanat est le contraire de la protection, c’est de la servitude.
          Certains ne meurent pas parce que les autres vivent, ce n’est pas une loi de cause à effet parce qu ce serait vraiment ignoble...c’est dans l’ordre des choses parce que la mort n’est pas une fin et heureusement.

        • jymb 25 octobre 2018 12:46

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Camp_des_saints


          la réalité rejoint la fiction 
          On s’est moqué du livre ou de ses lecteurs
          La réalité est têtue 

          • Zolko Zolko 25 octobre 2018 13:17
            La population du Honduras a été multipliée par 4 en 50 ans : de 2 346 010 en 1965 elle est passée à 9 417 167 en 2018 :
             
             
            C’est comme si la population Française était de 180 millions aujourd’hui !!! (elle était de 45 millions en 1965) Forcément, aucune société ne peut absorber ça. Et ce n’est pas la faute des USA ou de l’homme blanc, faut arrêter de nous gonfler.
             
            Qu’ils se débrouillent comme ils veulent pour contrôler leur croissance démographique. Si nous intervenons ça sera encore de notre fôte, alors laissons les faire. Mais là-bas, pas ici.

            • zak5 zak5 25 octobre 2018 14:38

              @Zolko
              La population du Honduras a été multipliée par 4 en 50 ans : de 2 346 010 en 1965 elle est passée à 9 417 167 en 2018 

              le politiquement correct n’osera jamais parler du problème de la démographie, tout simplement parce qu’il est un problème dans les pays dits pauvres, le résultats des familles dites pauvres


            • leypanou 25 octobre 2018 15:44

              @Zolko

              La population du Honduras a été multipliée par 4 en 50 ans : de 2 346 010 en 1965 elle est passée à 9 417 167 en 2018 : que voulez-vous, copuler fait partie des rares loisirs à la portée du manant, engrosser ou être enceinte n’est qu’une conséquence car je suis sûr que le contrôle de naissance, avec l’église catholique ou autre pentecôtiste ne doit pas faire partie de leurs objectifs.

              Rappelons-nous que l’empire n’a pas hésité à déposer un président élu pour faire élire tout de suite un laquais aux ordres, donc les états d’âme du président états-unien, les prolos latino-américains, ils ont vu pire.

            • eric 25 octobre 2018 15:45

              A en croire internet,c’est une manif traditionnelle depuis un dizaines d’années, sponsorisée par une ONG au nom genre « Peuples sans frontières », avec des participants qui s’ajoutent où se retranchent au gré de la marche. Faut être résolument antifa. pour imaginer 7000 personnes dépourvues du moindre kopeck, avec enfants, se taper des milliers de bornes à pieds, sans boire, ni manger. Quand à la grandiloquence obscène de ce texte... Rien que« l’exploitation millénaire » de pays, avec lesquels cela ne fait pas mille ans que l’Occident est en contact, l’esclavagisme, qui fût la règle partout, avant que le christianisme n’en vienne a bout. On souhaiterait plus d’économie de moyen.


              • quijote 25 octobre 2018 16:50

                @eric


                Eh bien voilà. En trois lignes, on en sait suffisamment. Maintenant, il faut s’attaquer au sigle ONG. Si je ne m’abuse, il signifie « organisation non gouvernementale ». En gros donc, « organisation financée par des fonds privés ». Mais si tu t’arrêtes là, t’as rien dit. Ou pas grand-chose. Je propose « organisation privée de propagande mondialiste ». OPPM. C’est déjà plus clair que « organisation non gouvernementale », qui se donne des airs de neutralité idéologique à laquelle ces organisations ne sauraient prétendre.

              • Paul Leleu 25 octobre 2018 22:05

                @eric


                vous êtes certainement mal informé sur le Honduras et l’Amérique centrale en général. Les migrations au péril de la vie datent depuis des décennies, et sont un véritable problème là bas... il suffit d’aller y faire un tour... pour la sécurité, donc, au contraire, en voyageant en « caravane », les migrants se protègent relativement... 

                Je ne dis pas qu’il n’y a pas de manipulations... qui peut savoir... mais d’un autre côté, la migration des Honduriens vers les USA est un phénomène continu depuis des décennies... ils ont pas attendus la semaine dernière pour partir par milliers... 

                c’est juste que c’est la première fois que ça s’organise comme cela. 

              • eric 25 octobre 2018 23:00

                @Paul Leleu Ce n’est pas ce que l’on trouve en faisant des recherches sur internet. Au contraire, cette caravane est une manif. Traditionnelle organisée par une ONG. Il n’y a pas que des gens du Honduras. Du reste, pour le Honduras, on parle de pas mal moins parti de là bas, dont pas mal déjà rentré chez eux. Par ailleurs, les migrations depuis cette zone sont anciennes et nombreuses, oui, notamment pour des raisons économiques. Quand s’ajoute des persécutions de régimes totalitaires, on voit bien que les peuples se cachent au plus prêt. Ainsi, les masses de vénézuéliens fuyant la terreur et la misère socialiste, dans ce pays qui est un Eldorado pétrolier, se réfugient dans les pays proches.


              • eric 25 octobre 2018 20:44

                Pas d’accord. Les Ong, en général, c’est fonds publics, mais sans contrôle populaire.


                • foufouille foufouille 26 octobre 2018 09:07
                  "parce que tous les rapports économiques objectifs, signalent que pour chaque euro ou dollar donné ou investi dans ces contrées, c’est plus de 100 fois sa valeur qui sort en richesse de ces pays pauvres, vers les pays riches occidentaux."
                  c’est faux. sinon les colonies seraient restés des colonies.
                  en étant un bon gros bourgeois de neuilly .............
                   

                  • Oceane 27 octobre 2018 07:24

                    @foufouille

                    On ne decolonise pas par choix, mais par contrainte. Si on passe de la colonisation à la neocolonisation, c’est bien parce que c’est rentable. Sinon, à quoi ça sert d’investir dans « shithole » si c’est pour perdre ?

                    Ton racisme crade obstrue ton raisonnement, au point que tu en arrive à te ridiculiser en niant de simples évidences.


                  • hans-de-lunéville 29 octobre 2018 11:26

                    C’est écrit comme du panda.... bourré de fautes et de contre-sens, mais cela vient de neuilly, donc il faut beaucoup pardonner smiley

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