La mesure de toutes choses
La propagation du terme "changer de système" évoque un appel de détresse exprimé dans un langage minimaliste.
La notion de ce qu'est un système est très vague, en gros c'est le pourquoi des actes malveillants, ce dans quoi on est embrigadés, et même comment ça influe sur l'humanité du comportement.
Le paradigme de l'instrument de mesure
Or comment on change de système ?
On a pu observer, par exemple, comment un paradigme simple comme la rondité de la terre a été lent et graduel à être accepté, et encore aujourd'hui "le système" repose sur des fondements qui présupposent que les ressources sont illimitées.
Les paradigmes sont des clefs de voûte de la compréhension du monde, et bien que souvent les disciplines soient déconnectées, si un paradigme permet d'en connecter plusieurs ça paraîtra toujours plus intéressant à adopter. On est toujours contents de pouvoir généraliser grâce à notre nouveau paradigme tout neuf qui se fait jauger par la réalité.
On obtient la capacité nouvelle de déduire le réel depuis une situation donnée, mise en rapport avec le paradigme. Il clarifie le monde. Après coup, les anciennes discussions circonspectes à propos d'un mystère irrésolu à l'époque, paraissent à la fois désuètes et charmantes, car une fois la problématique résolue, il ne reste que le spectacle de la distorsion qu'engendrent les humeurs des uns et des autres.
Quand il s'agit d'aller contre l'ordre dominant, les murs à abattre sont des tautologies obstinées et crasseuses.
La plus importante des conséquences d'un nouveau paradigme, avec le fait d'y voir plus clair, est très notable puisque ça concerne directement le niveau de vie moyen.
Bien que ce ne soit que par ricochets, c'est à l'échelle historique qu'un changement de paradigme montrer ses bienfaits.
A l'échelle humaine il reste parfaitement silencieux, puisque la plupart du temps l'idée nouvelle est entièrement niée, ensuite de quoi c'est ce rejet qui est hypocritement nié, arguant que ça a toujours existé, ayant été éduqué sans en avoir vraiment conscience.
C'est ce en quoi l'humilité est la promesse de ne pas tomber dans le déni la prochaine fois qu'on percute un nouveau paradigme, qu'il serait dommage de ne pas pouvoir saisir.
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Récemment j'en ai trouvé un, de changement de paradigme fatal qui peut servir d'exemple, c'est après que Planck ait découvert sa fameuse constante, dont Einstein pu déduire que E=h*mv (h c'est la constante, * masse accélérée = énergie), alors que si on considère la matière et sa fréquence (tout corps est à la fois corpusculaire et ondulatoire), non pas comme le second découlant du premier, mais les deux comme découlant d'une réalité inaccessible aux instruments de mesure, alors il apparaît logique que le ratio de la fréquence et de la masse soit constant (comme est constant le ratio de l'ombre d'un objet et de sa taille, s'il en change).
(et donc en fait il n'y a plus rien d'étonnant à ce que ce soit une constante, même si la valeur de cette constante est une intrigue, ce qui compte c'est surtout le principe quantique qui en découle, et en particulier le principe d'une unité de mesure qui dépend de chaque élément de la table périodique, et dont la croissance a la forme d'une suite de Fibonacci).
C'est tout bête mais tout d'un coup ça résout énormément de problèmes*.
En particulier sur le plan philosophique (qui prend de l'importance dans ce qu'on nomme "la science") puisque toute la réalité constatée, mesurée, ne l'est qu'au moyen d'instruments de mesure, de telle sorte que ceux-ci sont directement responsables de ce qui est "observé de la réalité", et non plus "de la réalité observée". En effet c'est ça qui découle de cette compréhension, la réalité n'est plus "observable" ; Tout comme le dernier paradigme a avoir sauté, qui disait que 'rien ne se perd, rien ne se crée", ça aussi c'était entéléchique (car masse, énergie, temps et espace sont interchangeables). En fait ce sont des "trucs" qui s'expriment, dans un instrument de mesure, de la manière dont celui-ci le permet.
Ceci pour dire que "l'homme est la mesure de toutes choses" revêt un sens bien plus que poétique, mais opérationnel, au regard de ce qui peut constituer une société et une civilisation humaine : les instruments de mesure de la réalité sont l'homme lui-même.
C'est à dire que les humains sont les plus légitimes instruments d'évaluation de la réalité.
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Ces instruments de mesure propres à l'humain, sont ses sens. En fait le corps humain (formé d'organismes qui fonctionnent ensembles) est avant tout un super multi capteur de réalité. Sa santé relève surtout de la qualité de l'information qu'il obtient à propos de son environnement. Il est intimement concerné par les événements du monde car il peut en faire une estimation.
On n'a jamais prit soin de sonder ces sens, les nommer, les étudier, outre les 5 sens habituels. On découvre à peine que l'odorat est capable de déceler des nuances d'ordre quantique, on sait que la vue, la couleur, parle directement du nombre d'emplacements libres sur la dernière pelure électronique de l'atome, on sait aussi que les oiseaux peuvent "voir" le champ magnétique terrestre, tout ça parle de la confiance qu'on peut avoir en nos propres sens.
En fait plus un sens est aiguisé, plus le résultat de son analyse apparaît clairement.
Et de la même manière qu'une raie spectrale détermine la température et la composition de la fusion qui en est à l'origine, les sens permettent de sonder très profondément la réalité, mieux par exemple que si on envoyait un thermomètre à la surface du soleil, ou qu'un oscilloscope peut comprendre à la musique...
Le sens de la déduction est très actif lors de la captation de la réalité, en cela l'intelligence constitue aussi un sens, d'où l'intérêt d'avoir l'esprit clair, surtout que 30% (à vue de nez) du temps on oublie de capter la réalité (genre les gars qui pensent à autre choses en lisant ceci).
Chaque situation sociale peut activer des sens endormis et une échelle de valeurs ainsi adaptée en conséquence.
(Un jour lors une grève totale dans les années 90, tout le monde était bloqué dans les rues, mais en même temps il y régnait une ambiance d'entraide et de proximité qui était très surprenante.)
Rien que pour parler du sens moral, qu'on peut estimer plus ou moins développé selon les individus, on a là une échelle de mesure, un cadre de définition du réel qui a lui seul peut invalider la plupart de l'activité humaine.
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Un cadre d'étude est une échelle et c'est un sens, et c'est une dimension.
Ce qui est observé de la réalité est corpusculaire si on combine trois dimensions pour l'observer, mais si on n'en n'utilise qu'une on ne voit qu'une onde.
On a besoin d'un cadre pour observer, exprimé par des bornes, ce qu'est une dimension.
Il y a des choses qui n'appartiennent pas encore, ou plus à ce cadre ; par exemple la lumière n'est visible que sur une gamme (du spectre spiral électromagnétique). Dans ce cas il faut simplement changer d'instrument, plutôt que de créer des super-super yeux.
Mais surtout il est possible de faire appel à ces sens de façon intempestive, on peut écouter un arbre (si les bruits ne sont pas des coïncidences, les bruissements sont des paroles), on peut voir les déroulements, on peut sentir l'odeur de la dictature, ou simplement avoir une lueur d'intelligence subite, qui casse le rythme de ce qu'on est en train de faire. Ah oui, tout d'un coup un instrument de mesure à sonné une alerte, alors pourtant qu'on ne lui avait rien demandé.
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On peut s'imaginer qu'il existe aussi des sens, ou instruments de palpation de la réalité, qui sont une émergence de réseau, et qui n'appartiennent à personne en particulier, mais dans ce cas, ce dont on parle, c'est de l'argent, l'unique étalon existant d'évaluation de la réalité partagée.
(tout ça pour en arriver là, mais bon)
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La gestion rationnelle des richesses
Connaissant l'importance déterminante de l'instrument de mesure sur la réalité qu'il décrit, on peut s'interroger sur la pertinence du cadre de réalité que constitue la valeur en argent, qui dépend du bon vouloir des avides.
C'est cette façon d'évaluer le réel qui est responsable de ce qui existe et n'existe pas (dans le monde, du fait du Système). Et quand on compare cela avec ce qui devrait exister, et ce qui ne devrait pas exister, on voit que personne et tout le monde est responsable de cet échec, et on s'aperçoit en passant que c'est à l'endroit de chaque transaction que le système, tel qu'il existe, trouve sa justification.
En fait ça veut dire que chaque transaction possède la responsabilité à l'échelle collective de faire le meilleur choix. Et évidemment, cette responsabilité dépasse allègrement le plafond de deux personnes qui font une transaction. Et finalement le Système dans son ensemble n'est que l'addition de ces transactions.
C'est ce en quoi ce "système" n'est pas un système mais une croyance, une sorte de convention sociale dans laquelle la civilisation s'est laissée engouffrer (avec plein de conséquences néfastes qui tombent sur la tête). Car au final la pression sociale motorise les pratiques les plus efficaces, du point de vue de cette échelle de mesure qu'est l'argent.
L'humain est ainsi fait, il teste tout et mémorise ce qui marche, et c'est ainsi que se forge sa culture et ses réflexes. C'est purement empirique et donc, totalement conditionné par le Système.
Et c'est ce en quoi l'instrument de mesure de la réalité, l'argent, est inepte. Et c'est de cette ineptie, toute philosophique qu'elle soit, que découle la réalité.
C'est pas seulement qu'elle est observée mais elle est surtout fabriquée par l'instrument de mesure.
C'est ça la grande nouveauté du jour, la réalité est inobservable, ce qu'on peut voir, ces paquets d'onde froids disposés dans un espace 3D généré par le cerveau, n'est qu'une conséquence de ce que nos sens produit sur la réalité, comme un écho. Ils ne sont pas passifs, contrairement à ce que croit la doxa occidentale, qui se voit comme étant "devant" la nature. (cet indice aurait dû suffire à dénoncer son erreur).
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On peut aussi s'interroger sur la merveilleuse idée que constitue le fait de vouloir établir une sorte de "sens collectif", une dimension, qui soit une émergence de société.
Je veux dire, cette fois, consciemment.
C'est dans cet esprit que je fantasmais sur un algorithme d'attribution de Droits, et en fait, un "code du Droit" qui soit algorithmique, relativiste, intelligent, capable de prendre en compte une infinité de paramètres simultanément dans l'établissement de "la justice", et constamment nourri par une "politique algorithmique" ouverte au public.
Cela supposait que le Droit devienne relatif, donc possible à exprimer sous forme d'algorithme auquel on injecte des paramètres.
Et surtout c'était sensé garantir la cohérence des lois entres elles, étant donné qu'elles sont adaptées à chaque personnes ou institutions, au lieu d'être génériques, approximatives, et dépassables.
C'est ainsi que j'en avais conclu qu'il fallait séparer l'argent en deux objets distincts, ce qui appartient au Droit, et ce qui ne sont que des Moyens, deux choses que l'argent associe le plus souvent de manière immorale, puisqu'ils sont confondus (le droit dépend des moyens).
Car de cette manière on peut utiliser plusieurs instruments de mesure pour estimer la valeur des choses, et ainsi justifier l'existant.
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Ce qui est opposable au Système de l'appât du gain s'appelle "la gestion rationnelle des richesses".
Les gens posent la question comme si l'air s'était soudainement rafraîchît : "Quel autre Système existe-t-il possiblement ?" Réponse, une gestion rationnelle des richesse. ça casse, c'est cash, ça veut tout dire.
Non seulement "le Système" procède du chantage pour perdurer (ce qu'est le principe du commerce), ce qui produit l'effet (stupéfiant) que plus les industries sont grosses plus elles sont nocives, mais en plus il se substitue à la raison, c'est à dire à ce qui est rationnel.
L'ensemble des activités humaines, aussi démentes qu'elles soient, sont étalonnées sur ce seul et unique instrument de mesure de la réalité qu'est l'argent. Et qui plus est cet argent excite l'avidité.
Vouloir rationaliser le système de répartition des richesse signifie que dès le départ, cette fonction ne sera pas considérée comme une résultante approximative du système, mais comme son but.
Et le terme "rationaliser" du coup, revêt une acception qui a la liberté de s'étendre au champ moral.
Car il apparaîtra évident que l'injustice ne fait que découler de l'inanité d'avoir bâti tout un système autour du stupide principe du commerce. Et qu'elle peut être résolue massivement d'un coup.
C'est à dire que l'ensemble des biens et services de première nécessité devraient faire l'objet de gratuité et d'abondance, car ils sont peu polluants, peu onéreux, et absolument nécessaires pour garantir les Droits de l'Homme, c'est à dire, ce qui justifie qu'un système soit non-injuste.
Si on se mettait à évaluer le niveau de vie moyen (en terme d'homogénéité) comme cadre directeur des activités humaines, automatiquement elles seraient dirigées vers le bien public.
En fait il faut voir cela, cette disposition dont je parle, comme une couche logicielle antérieure au capitalisme.
Il ne s'agit pas de changer de logiciel, car le Système tel qu'il existe tient en joue la vie des gens, et qu'ils y sont attachés par des liens de survie.
C'est donc extrêmement difficile de s'en défaire, et donc impossible d'envisager de simplement "changer de système".
Même quand on parle à des gens des fois on a l'impression de parler directement avec "le Système", au détour de remarques telles que "il faut bien gagner sa vie, hein !".
Par contre on peut placer l'appât du gain comme une liberté, qui reposera sur un vrai système, qui lui sera vécu comme une nécessité d'ordre organisationnelle et évolutive. Ce socle serait de conception complètement nouvelle. On l'a dit souvent, les contraintes pour concevoir, imaginer le système tel qu'il devrait exister, sont les Droits de l'Homme (cette question très complexe est ainsi vite réglée).
Son but est d'assurer une vie digne à tout être humain de façon équitable sans qu'aucun argument de quelque sorte que ce soit n'ait la moindre chance de venir contredire cela (à part les limites physiques).
De manière formelle ça revient à ce que les principales industries soient rendues publiques. Le fait qu'une industrie appartienne à ses consommateurs et le plus logique, si leur vie dépend de ce qu'elle produit.
De nombreux biens doivent être considérés comme des propriétés publiques, de façon définitive et organisée, comme l'eau, l'alimentation, la santé, l'éducation, l'électricité, l'habitation, le transport, l'information et la culture.
Le fait des les produire ne doit pas être lui-même ce qui génère les moyens de les consommer (sinon c'est stupide, mais c'est ça notre système). Ils doivent être produits sans but lucratif, puisque le but de la production est d'accomplir le but du système (par de permettre aux gens de grappiller des richesses pour qu'ensuite, peut-être, s'accomplisse le pseudo-but du système).
Et leur consommation est régie par l'usure de ses Droits.
C'est de ça qu'il est question quand je parle de scinder l'argent en deux objets, les Droits et les moyens, d'une part ce qui est produit est le fruit d'heures de travail * une somme de compétence, et d'autre part ce qui est consommé est le fruit d'une attribution de Droits, mais à aucun moment le travail humain n'est confondu avec la valeur des marchandises. Ainsi un objet devrait être évalué sur deux échelles simultanément, sa valeur en terme de coût matériel, et sa valeur en terme de travail humain, les deux pouvant être mis en rapport lorsqu'on veut optimiser l'une ou l'autre chose. D'ailleurs à l'ère de l'informatique, qui permet l'automatisation des tâches, on est totalement réceptifs maintenant à cette notion de productivité (rapport temps/production) dont on sait comment elle va évoluer : 1 homme suffira à produire les besoins de 1000 autres. C'est certain.
Alors, monsieur le Système pour qui l'humain est un quanta, qui fouette les gens en leur disant que leur salaire leur permet de produire ce qu'ils consomment, comment tu vas faire quand on aura mit des robots partout ? (bah tu iras appartenir au luxe le plus rustique et folklorique qui soit).
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La culture, le dernier dans la liste des choses qui devrait faire l'objet d'une gratuité organisée, est pourtant le premier à bénéficier des nouvelles méthodes nées d'internet. Et l'injustice continue de croître.
(et la presse menteuse fait des appels au dons, tout comme les associations humanitaires, et l'injustice grandit encore).
Alors qu'une gestion rationnelle des richesses, qui sont surtout humaines, consisterait à fournir tous les moyens disponibles aux activités désirables, toutes les réparations d'injustices, dans le but de faire du zèle auprès d'un robot qui produit des graphiques, issus de capteurs aussi nombreux que divers à propos de la réalité.
(et c'est pas plus bête que de faire du zèle à un banquier)
En somme, l'addition de tout ce que je viens de raconter peut se faire en deux alinéas, applicables immédiatement, et qui dépendent l'un de l'autre sans quoi c'est stupide :
- Redistribution radicale des richesses : tout citoyen reçoit des crédits qui lui donne accès aux biens vitaux, sans condition ;
- Ces droits ne peuvent concerner que l'acquisition de biens publics : ça implique que toute production d'état, à prix coûtant tout au long de la chaîne, optimisé et robotisé à outrance, et de conception basée sur des modèles publics, partageables et améliorables.
C'est pas dur.
Voilà un usage de l'esprit de la gratuité, qui se définit comme la manière de produire plus qu'on ne consomme (comme dans la nature).
Le fait que les deux soient liés permet de créer un réseau indépendant du cycle commercial. C'est ce réseau public qui doit être développé, aspirant à assurer le quotidien d'un nombre de membres en rapport avec la quantité de personnel actif dans ce secteur.
Par exemple si on arrive à un ratio de 10:1 ça veut dire qu'une personne peut subvenir aux besoins de 10, grâce au système (qu'il faudra encore améliorer).
Quand on y pense, des biens publics plutôt que privés, ça peut aussi changer beaucoup de choses :
- les biens sont fabriqués pour être durables plutôt qu'obsolescents ;
- les objets sont testés avant d'être distribués, au lieu d'utiliser les premiers acheteurs comme testeurs...
- aucun secret de fabrication et totale transparence sur les fournisseurs ;
- biens vendus à prix coûtant (une voiture ça coûte 1000 euros, chaussures 5 euros, etc...) ;
- logiciels : lorsqu'ils sont libres, tous les utilisateurs ont toujours la version la plus récente, le développement de logiciels est facilité ;
- médias : aucun compte à rendre ça doit grandement améliorer la qualité de l'information ;
- médecine : remplacement des médicaments par des plantes médicinales ;
- logements sociaux pour tout le monde ;
- propriété publique opposable à la propriété privée ;
etc...
On peut même se figurer des habitations qui soient des complexes prévus dès l'origine pour le transport des marchandises ainsi que des lieux publics destinés à permettre aux gens d'y vivre ensemble. Même l'architecture peut être bouleversée par un changement de système. D'ailleurs une ville bâtie en raison de la répartition de la lumière est une ville ayant une vie sociale.
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Bon...
et avec quel argent, tout ça, demande le frais d'esprit ?
Changer de système, c'est définir prudemment et vaillamment à la fois ce qui justifie l'existence du réel, ce qu'on veut voir exister. Si observer le réel nécessite un outil, ce même outil est responsable de la réalité qui est créée.
Et une fois qu'on a défini le réel qu'on veut obtenir (un socle vital) il ne reste plus qu'à ausculter pourquoi c'est ça qu'on veut.
Pourquoi ? (demande le frais d'esprit)
Parce que quand on est petits on ne s'imagine pas que la vie va consister à se faire dépouiller de tout ce qu'on possède dès lors qu'on ose se diriger sur le chemin de ses rêves.
On cherche un monde meilleur, là où on ne dit pas "se battre" mais "accomplir". C'est ça qu'on obtient après avoir réglé tous les problèmes.
(version courte 2)
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