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Accueil du site > Tribune Libre > La méthode Sarkozy, quelle méthode ?

La méthode Sarkozy, quelle méthode ?

A première vue, il existe bien une « façon » Sarkozy, à moins que ce ne soit qu’une « manière » de résoudre les problèmes.

Méthode : ensemble de procédés, de moyens pour arriver à un résultat.

L’action
Faire ce qu’IL dit...
Avocat, il sait parler de tout, du contraire de tout, et surtout il ne fait jamais rien sans utiliser la méthode Coué « Comme je vous l’ai dit ... », même quand c’est inexact.
... en agissant beaucoup plus vigoureusement ...
C’est vrai qu’une certaine brutalité semble le caractériser.
... avec pragmatisme ...
Etre pragmatique, c’est s’attacher aux faits en visant l’efficience.
C’est considérer que la réflexion (en particulier, la réflexion achevée, fermée comme l’idéologie) n’est pas un but en soi mais doit (peut) servir à guider l’action ;.
... comme un manager
...il réunit nombre de qualités reconnues aux managers performants : vision stratégique, innovation, compétitivité, leadership, ambition, capacités à convaincre et à communiquer. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de réussite, rien n’est certain.... En matière de réussite et d’ambition, le monde de la politique et celui de l’entreprise ne sont pas si éloignés.
Loin de lui l’idée que le bon chef d’entreprise est celui qui sait bien s’entourer, se compléter : savoir rassembler des talents, savoir sélectionner ses interlocuteurs ne sert à rien quand on veut être soi-même à la place des uns et des autres. Fera-t-il un jour confiance à quelqu’un d’autre qu’à lui-même ?
Pour l’instant ce n’est qu’un bon commercial (marketing et packaging compris) et un bon vendeur, pas un bon chef d’entreprise.
... décomplexé ...
Dans son esprit, ce n’est pas mélanger des problèmes différents, modernes, mais revenir un siècle en arrière, en réaction aux idées nouvelles des relations humaines ou de Mai 68, au temps béni de la droite conservatrice et du fric ostensible, le mauvais goût et le langage ordurier en plus.
... et un brin machiavélique ...
Peu soucieux de moralité quant aux moyens qu’il utilise pour atteindre son but.

J’allume l’incendie le premier, je choisis le meilleur poste pour observer (et le mieux renseigné puisque c’est moi qui suis le pyromane-pompier)
... qui se saisirait de tous les problèmes ...
"Il y a une méthode Sarkozy, qui consiste à traiter les problèmes rapidement, à agir partout où une occasion de réforme se présente. La société française doit être harcelée de réformes", souligne l’ancien patrons des patrons. "Or, le ministre de l’Economie saisit toutes les opportunités avec pragmatisme, et sans idéologie particulière."
Par contre plutôt séduisante et sympa cette idée d’être harcelé de réformes... dans une « société bloquée ».

L’activisme
Un hyperactif est-il un activiste ?
Doctrine qui prône le recours à l’action violente pour faire triompher une idée politique.


Activisme direct
Activiste, M. Sarkozy ne semble pas prôner l’action violente, ni l’action pour l’action, mais comment qualifier un volontarisme qui ne se positionne que sur l’opportunisme et jamais sur le sens de l’Histoire ou l’irrationalité.
Son passage à l’Intérieur (les déclarations de Toulouse, le Kärcher, la racaille, ...) laisse planer un gros doute.


Activisme indirect
En montant les entités (public-privé, salariés-retraités, actifs/chômeurs, ...) les unes contre les autres, il fait bien pire qu’un activiste.

Activisme pacifique
Activiste des lobbies ou activé par les lobbies ?
Activisme sur la concurrence : les aides doivent aller aux « clients », fini le bus de campagne ou l’employé rural.
Activisme sur les meilleurs (ne sont-ils pas désolés qu’on leur offre ce genre de coup de pouce).
Bien évidemment son passage à Bercy n’a pas été un grand moment d’activisme monétaire, budgétaire et fiscal pour cause de libéralisme.
Activisme juridictionnel : pas assez intéressé par le fond des problèmes pour prendre le risque d’entrer en conflit avec le législateur.
Dans son cas, on peut bien parler d’activisme puisqu’il combat les idées reçues ; cela pose d’ailleurs un problème quasi monarchique : autant une cour juridictionnelle peut-elle être isolée ou contredite en deuxième instance, autant on ne voit pas qui (voir Chirac) peut interférer avec le premier des français

A l’activisme, on peut opposer une « pensée cohérente » : les ministres vont être aux premières loges pour en juger.
On peut aussi y opposer le sensualisme : disons qu’il a un peu trop le nez au ras des pâquerettes pour jouir de leur beauté.

Populiste aussi qui se réclame du modèle Berlusconi : dominateur, c’est une machine à éliminer le rival : quand il n’y en aura plus, il sera obligé d’en inventer et il deviendra très dangereux ; avec en plus une dérive monarchique plus conforme à l’esprit français centralisateur.

Un agitateur plus qu’un activiste, un agité aussi.
Plus que tout autre ambitieux, il s’inquiète peu de l’instabilité qu’il crée en changeant constamment de poste, mais c’est aussi une tactique pour garder une main mise sur un maximum de domaines.

En fait, il utilise tous ces moyens pour focaliser l’attention sur ce qu’il fait, en sachant utiliser les médias, de telle façon que les autres sujets que ceux dont il s’occupe semblent ne plus avoir d’importance.
La communication
« ... il me fallait maintenant rassembler les Français. Il me fallait m’ouvrir aux autres, à leurs idées, à leurs convictions, à leurs croyances qui n’étaient pas forcément les miennes. .... Car il est impossible de comprendre quelqu’un quand on n’est pas capable de ressentir ce qu’il éprouve au plus profond de lui. Il me fallait me donner tout entier, il me fallait aimer, aimer sans réserve, abolir toutes les barrières, supprimer toutes les distances et par conséquent à mon tour accepter de devenir plus vulnérable et prendre le risque de souffrir, et bien c’est ce que j’ai fait. Je ne connais pas l’avarice des sentiments lorsqu’il s’agit de la France et des Français ».
Une profession de foi basée sur l’affectif comme aucun homme politique n’en a jamais faite ; quel homme responsable oserait ?

Un positionnement de tous les instants
On a beaucoup parlé de la facilité, de la faculté qu’il a à savoir mettre tout le monde en scène et nous convaincre de le suivre sur son terrain. Faire l’agenda, obliger tous les autres à se déterminer en fonction de soi et repartir très vite sur un autre terrain. Une stratégie plus subtile qu’il n’y paraît et qui anticipe les réactions de l’adversaire.
D’un autre côté, il a donné la preuve, au dernier sommet européen, que conformément à ses propos de campagne, il avait l’intention de ne laisser personne sur le bord du chemin : est-ce que Mme Royal ou M. Strauss-Kahn auraient pensé à faire plaisir aux 55 % de Non à la Constitution européenne, en faisant supprimer du nouveau traité, les références à une "concurrence libre et non faussée" ?
Encore que si on y regarde de près, cette manipulation concerne davantage ses copains-patrons-voyous (s’il en a d’autres, ceux-là m’excuseront) que le citoyen ordinaire.
Tout est bon pour donner l’illusion d’être incontournable, tout lui est bon pour charmer, pour mettre en confiance.

Conservateur
Pour donner de la force à ses idées, il use toujours autant de cette bonne vieille recette consistant à se trouver des ennemis, y compris dans son propre camp (le renoncement et le reniement), à culpabiliser tout un tas de petites catégories. Mais avec davantage de subtilité en ne généralisant jamais à grands coups de gauche et de droite.

Credo incantatoire
Comme toute « église » il s’est équipé d’un credo personnel où on est loin d’une recherche de finalités ; tout est instrumentalisé (machiavélisme). Est-ce que le beau existe pour Sarkozy ?
Je crois à la confiance et au respect de chacun, au travail et à sa récompense, à la solidarité avec les plus faibles, au pouvoir de la vérité, au mouvement, à une France respectée dans le monde, que tout peut devenir possible.
Chacun peut vérifier tous les jours ce qu’il en est en réalité.

Convictions
Il est persuadé qu’un bon mélange de volontarisme, de culot et de pragmatisme vient à bout de tout.
Il y a une part de sincérité (« je le dis comme je le pense ») et de fascination envers sa propre puissance. Mais il y a aussi une bonne part de calcul : provoquer une réaction maximale de ses adversaires mais aussi des « archaïques » de son propre camp.

Un système plus qu’une méthode
Ensemble organisé de règles, de moyens tendant à une même fin.
Et si sa fin à lui c’était une table propre, sans miette, un pays où rien ne dépasse...
Action-réaction
Quand il n’a pas (croit ne pas avoir) de matière pour agir, il provoque la réaction pour pouvoir agir (son besoin) en en tenant compte. Le gros problème de ce système est que tout le monde perd de vue les enjeux essentiels : les uns parce qu’ils ont pu jouer leur rôle d’acteurs et contents de passer en douceur, les autres parce qu’ils n’ont pas pu, ni voulu (autocensure) formuler toutes leurs réserves.
Les principes (« ces tabous ») sont désormais considérés comme des obstacles.
Nous sommes retombés dans le plus primitif des raisonnements comme si nous faisions table rase de ce qui nous a précédés (philosophie, sciences humaines, histoire,...)

Un système fermé
Saupoudrage, démagogie, populisme : certainement mais actif. Une manière Sarkozy : bien sûr puisque l’activisme se nourrit de moyens, de décisions et d’actions. Pragmatisme, donc, mais ce qui essentiel pour un « homme de terrain » - sans doute son style ne lui permet pas de prendre de hauteur -, devrait s’avérer rapidement redoutable pour le chef d’une nation.

Un demi-système
Nous avons vu que le pragmatisme c’est « être pratique et concret pour aller à l’essentiel et mener à terme ses projets ». Et si ses projets ne concordaient pas avec ceux de la France ? ou de l’Europe ?
En abandonnant tout l’aspect abstrait de la fonction, y compris dans la méthode -dans la pyramide autorégulée finalités↔projets↔moyens↔décisions↔actions- il ne sait, il ne peut que proposer des solutions à des problèmes généralement mal posés en France, et ce n’est pas en appliquant ce qui marche chez les voisins que nous les poserons correctement (fuite en avant).
Stratégie, tactique, sa pratique ne dépasse jamais l’opérationnel.
Une « méthode » simpliste qui ne regarde que ses pieds, un peu les mains et jamais la tête. Ce ne sont pas les valeurs travail ou pouvoir d’achat (?) ou nation (quelle république, quelle Europe ?) qui hausseront le débat. Curieusement si on demande valeurs et Sarkozy à Google, c’est un article sur la Bourse qui est en tête de gondole...

Les limites du systèmes Sarkozy

- dans le temps
Bien que « la mise en pratique dans la durée ne l’intéresse pas », le tour de force de M. Sarkozy est d’arriver à faire croire le contraire, qu’en particulier l’agitation médiatique peut-être une solution aux problèmes de la France. Là est son talent. Mme Royal a été battue par plus fort qu’elle.
Comme les piles Duracel, il a plus d’énergie et dure plus longtemps, mais comme les piles Wonder, il s’use quand on s’en sert. Et on peut compter sur ses « collaborateurs » pour rapidement prendre l’habitude de l’envoyer au charbon tout seul !

- dans l’espace
Il ne peut pas vivre dans le vide : quand il n’y a plus rien autour, il est comme un boxeur qui a cassé son punching-ball (on l’a déjà vu groggy au G8). Là aussi son entourage saura se créer un « monde parallèle » et laisser l’homme de paille dans son pré carré.

On l’aura compris, M. Sarkozy ne connaît que des valeurs matérielles, surtout pas de valeurs idéales. Pourquoi pas après tout ? La politique n’est pas la philosophie.
S’il est naturel qu’un chef d’entreprise (motivation) fasse coïncider ses projets personnels avec ceux de son entreprise, doit-il en être de même pour le chef d’un groupe social, association, région, nation ou continent ?
A défaut de valeurs, a-t-il au moins des principes d’actions ? Même pas, son activisme lui suffit.
Et pourtant, il transporte toutes les valeurs de droite du libéralisme, mais il ne laisse « jamais » apparaître le lien entre elles et son activisme.

Une méthode Sarkozy ? Non, tout juste une reproduction du cycle le plus rudimentaire de la vie : information décision → action → information ...

Ne comptons donc pas sur lui répondre aux grandes questions de société
et surtout pas celle du renforcement de l’esprit républicain.


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16 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 29 juin 2007 12:09

    Oui,je ne suis pas déçu en tant homme de gauche d’avoir voté 2 fois Nicolas Sarkozy.

    Il faut dire que la candidature du produit marketing « je suis une femme voter pour moi » et de son projet de société « de la compassion pour tous » ne m’attirais vers cette personne qui avait une grande admiration pour le mitterandisme ,dont ,avec le recul de l’histoire,il nous reste que des dettes et des scandales.

    De plus,j’avais perçu chez Segolene son coté femme égris (nous ne savions pas encore qu’elle vivait un divorce) et de là à penser qu’elle a regler ses comptes personnelles en manipulant les électeurs de gauche,il y a un pas que je franchis.

    Franchement,je suis pas déçu mais très content de Nicolas Sarkozy et vous ?


    • Bulgroz 29 juin 2007 15:11

      Discours basique et de bon sens :

      Moi, je suis heureux que la France ait enfin un président de la trempe de Sarkozy, intelligent, dynamique, tolérant, ouvert, animé d’une véritable force de progrès...

      Après tant d’années d’immobilité, la gauche a été en dessous de tout, pire que minable et n’a en aucun cas pu donner la preuve qu’elle était crédible. Quelle pantalonnade, dire que certains voyaient Ségo en présidente smiley smiley

      Oui, je suis fier, moi aussi, d’avoir voté Sarkozy par 2 fois.

      et quelle rigolade de voir tous ces aigris, tous ces rétrogrades, ces conservateurs, ces immobiles, nous faire et refaire les élections.

      Vive la France, vive notre président Sarkozy.


    • A30àl'heure A30àl’heure 29 juin 2007 19:47

      Bonjour, Je suis un homme de gauche et je vote à gauche (il y a du choix !) même si souvent ça me tort un peu les tripes. J’espère que le socialisme (qui est une idée superbe) arrivera à surmonter ses difficultés, justement en prenant le contre-pied de « la méthode Sarkosy » et en sachant en combler les lacunes sur les valeurs, les projets et aussi ... la méthode... en même temps que faire au moins aussi bien pour décider et agir. Cordialement.


    • h. 2 juillet 2007 12:31

      Avec toutes les variantes qui etaient proposees a gauche, il faut reellement avoir manque d’idee pour avoir vote NS au premier tour quand on se considere de gauche.

      Ensuite, exprimer une opinion sur le president aussi tot apres une election basee sur un programme de 5 ans, c’est rentrer (ou continuer a etre) dans cette logique de marketing politique qui soutient qu’une personne est plus importante que les idees qu’elle vehicule.

      Et pour finir, je trouve toujours decevant ce manque de differenciation que les gens font entre « etre de droite » et « etre pro-NS » ou encore « etre de gauche » et « etre-pro-SR » ... c’est melanger le fond et la forme.


    • arturh 29 juin 2007 13:53

      C’est l’antisarkozysme à son niveau le plus primaire, expression de l’ultraconservatisme terrorisé à l’idée que quelque chose bouge enfin.

      Il va falloir s’y habituer.


    • Claude 1er juillet 2007 15:07

      exact l’urss explose la chine reconnait le principe de la propriete privee et adopte l’economie de marche et vous voudriez quoi que le Francais retourne dans sa grotte ; trop tard ,le vaccin contre la betise a ete trouve,l’epidemie d’intelligence est en marche et fort heureusement cette fois ci il n’y a pas de remede. claude www.florideconseil.com


    • Francis, agnotologue JL 29 juin 2007 14:04

      Ce catalogue à la Prévert est pain béni pour celui que vous voulez accabler et ses sarko boys. Désolé !

      D’accord avec Athur Mage.


      • Algunet 29 juin 2007 15:04

        Article trop long.

        2062 mots au lieu de 1200 mots max : personne n’aurait rien dit si l’article avait été passionnant, à moins que celui-ci corresponde à la ligne éditorialiste d’Agoravox ?

        Excuse-moi je n’ai pas tout lu. smiley


        • moniroje moniroje 29 juin 2007 18:11

          Tiens, un article qui valorise Sarkozy !!!! c’est tellement rare !!

          La méthode de Sarkozy, si méthode il y a, est certes légère mais jusqu’à aujourd’hui elle prouve son efficacité : 1°) il a gagné les élections 2°) jamais vu autant de femmes à un gouvernement et à des postes aussi importants. 3°) pour la carte scolaire, il privilégie non pas les riches comme le chantait le PS mais... les handicapés.4°) son ouverture vers la gauche ; oser mettre un opposant à la surveillance budgétaire de son propre gouvernement, ça, ya que lui pour avoir ce courage anarchique ! bravo Sarko ! 5°) zut, vais tout de même pas en rajouter sur les bienfaits du sarkozisme !!!si, j’en rajoute : 6°) vous l’accusiez d’être un raciste ; son gouvernement est beaucoup plus coloré que ne l’aurait été celui de Ségolène.

          Par contre, je suis sidéré de voir ceci dans cet article :« ... le Kärcher, la racaille, ...) laisse planer un gros doute... » Oh !!! réveille-toi !!! le Karcher et la racaille, c’est une invention, une déformation, une médisance : je le sais, je l’ai vu à la télé : Sarko n’a fait que reprendre les mots d’une banlieusarde. La racaille dont il s’agissait n’était vraiment que de la racaille ; pas du tout les gens ou les jeunes du quartier !! comme l’ont insinué les anti-sarkozistes qui ainsi espéraient le faire tomber et se sont fait tomber tout seuls. Et oui, le résultat des élections le montre bien : le peuple n’est pas si débile que vous le pensez : il sait de quelle racaille parlait Sarko et il sait que effectivement un Karcher serait un bon outil. Et dans cette banlieue, personne ne s’est senti visé par Sarkozy hormis ceux dont la dame et Sarko pensaient.

          Allons, vivement que l’opposition se rénove ; et heureusement, yen a de très bons qui arrivent et qui déjà agissent efficacement. Mais qu’elle se débarrasse de ces armes désuètes du siècle dernier : tites phrases assassines, déformations des propos qui ont imprégné et sali Miterrand et Jospin et Ségolène... à l’instar de cet article, elles détournent les citoyens du PS et donc en amènent un peu plus à Sarko.


          • La Taverne des Poètes 29 juin 2007 20:39

            « La méthode Sarkozy, quelle méthode ? » Tiens c’est vrai ça ! (1). On savait le discours mais pas la méthode. Pourtant on le surnomme monsieur Descartes car des cartes il en fait une quasi obsession : carte scolaire, carte judicaire, carte sanitaire (ah non ! elle est supprimée celle-là !).

            I joke of course.

            (1) (Mère Denis)


            • Foudebassan Foudebassan 29 juin 2007 23:33

              @ Auteur,

              « Ne comptons donc pas sur lui répondre aux grandes questions de société et surtout pas celle du renforcement de l’esprit républicain. »

              Ce n’est effectivement par pour cette raison que nous avons voté pour Nicolas Sarkozy. En revanche, nous sommes pas contre que vous en discutaillez entre vous au cours de vos passionnants « Débats participatifs ».


              • moebius 29 juin 2007 23:40

                la méthode ? c’est plus physique chez le président de l’intérieur qui ne veut plus etre seulement de l’intérieur et qui y réussit, quoique chez Descarte le physique et la physique c’est pas rien mais bon, faut lire. La méthode, physique hein la méthode, sportive la politique, comme Chirac on mouille la chemise, meme plus, mouillez la chemise, mouillez Là, mouillez la chemise il en restera toujours quelque chose et rien ne se perd dans la nature l’energie dépensée n’est jamais intégralement perdue. Un peu comme la souris de la fable, qui tombée dans une jarre de lait continue a s’agiter desesperément et fini par se retrouver saine et sauf, flottant sur sur une motte de beurre. Tres efficace ça et je ne ris pas ! pas du tout, bien que de confession gauchiste mais marathonien quand meme, personne n’est parfait.


                • moebius 29 juin 2007 23:52

                  Foudebassan. Dans nos débats participatifs nous ne pratiquons essentiellement que des exercices physiques comme la boxe, le ping pong et le saut d’obstacle


                • Anticons 30 juin 2007 11:25

                  Sarkozy est le Le Pen des riches.

                  Il a fait passer ses messages grâce à un carnet d’adresse mêlant grands patrons, riches et influents, la bonne parole redescendant d’autorité jusqu’au plus bas par « voix » hiérarchiques. Il a séduit au sommet les patrons des métiers de la communication : TV, show-biz, presse people,... et a enchaîné les coups d’éclats du côté de la « France d’en bas » pour faire parler de lui et faire illusion « d’efficacité ». Pour cela, il s’est servi des statistiques et de sa place au pouvoir pour les faire parler dans le bon sens. De fait, ses discours démagogiques devenaient crédibles et créaient, du même coup, un climat d’insécurité et de maîtrise de la situation, tel un pompier incendiaire.

                  Le buisiness plan pour se faire élire était parfaitement adapté aux moyens de notre époque. L’homme le plus détesté de France (Le Pen) s’est fait manger à sa propre table par plus manipulateur que lui.

                  Sarkozy avait juste en plus un entourage qui le rendait fréquentable. La France à 53% des suffrages exprimés a voté pour ce qu’elle déteste le plus à 82% !!! Bravo.

                  Reste à présent à remercier les principaux acteurs de cette élection, c’est à dire les riches, pour que le bruit de fond de soutien ne vire pas au cauchemar pour lui.

                  Pour cela, il s’entourera de gens de grande popularité pour apaiser le climat social et ménager toutes susceptibilités qui pourraient lui faire obstacle dans ses marges de manoeuvres. Et si cela ne suffit pas, la violence policière aura raison des troubles fêtes... Y en a tellement qui n’attendent que cela !


                  • chmoll chmoll 2 juillet 2007 17:54

                    bon sarko pour l’instant percute dans la parole, c’est vrai ça donne un semblant qu’vote pays,a encore un peu d’poids dans l’monde

                    sarko vas falloir qu’il arrète l’moulin à vent,qu’il montre si il est capable de percuter dans l’action

                    ça commence à faire long


                    • Don Diego Don Diego 3 juillet 2007 08:37

                      Fadela Amara se faisant prochainement epingler par la cour des comptes pour sa gestion de ’ ni putes ni soumise ’ - je me rince la bouche....- soyez convaincus que Tapie est deja dans les starting-blocks ! Manque plus qu’une ex-star du porno a la condition feminine.... Voila LA methode : le balai rotatif. Quand on pense aux gogos qui ont vote pour une politique de droite.....

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