La mondialisation et le capitalisme libéral ont sauvé les mineurs chiliens !
Certains crieront à l’exagération, ou à l’indécence d’une telle affirmation, pourtant les faits sont limpides. Ce sont des entreprises privées et les innovations motivées par la recherche du profit qui ont permis à ces mineurs de survivre pendant deux mois et de sortir vivant de la mine.
Vingt-cinq ans auparavant, des mineurs bloqués à une telle profondeur en seraient morts, quelque soit l’endroit dans le monde. Aujourd’hui, dans un pays qui n’est pas encore un pays développé, ils ont survécu. Quelle différence entre temps ? La mondialisation et les progrès du capitalisme libéral.
Center Rock Inc. Center Rock est une petite entreprise privée américaine de 74 salariés, installée à Berlin, en Pennsylvanie. Apprenant la nouvelle de l’accident, le président de l’entreprise, Brandon Fisher, prit son téléphone pour offrir aux chiliens d’utiliser la foreuse de haute technologie de l’entreprise. Développée par Schramm Inc., une autre entreprise de l’état, celle-ci est un petit bijou de technologie que vous ne risquer pas de trouver chez Castorama ou Leroy-Merlin. Rien d’autre que la recherche du profit pour motiver Schramm Inc à innover et développer cet outil de pointe.
- Sauvetage des mineurs chiliens
Cette dynamique du profit tirant l’innovation était partout dans ce sauvetage chilien : partout des entreprises privées, issues de l’économie de marché mondialisée, qui ont fourni leurs produits les plus innovants pour rendre possible un sauvetage extrême. Le câble à haute résistance utilisé dans l’opération venait d’une entreprise allemande. Une entreprise japonaise a apporté à l’opération le câble de fibre optique ultra-souple qui a permis de relier au monde extérieur les mineurs bloqués sous terre. Samsung fournit depuis la Corée du Sud un téléphone qui faisait également projecteur. Cupron Inc, une entreprise américaine, fournit des chaussettes faites de fibres de cuivre qui détruisaient les bactéries alimentaires et limitaient odeurs et infections.
Face à tout cela, rien de plus intéressant que la réaction du ministre de la santé chilien, Jaime Manalich : « je n’avais jamais réalisé que toutes ces choses existaient vraiment ». En effet. Dans une économie de marché à la différence d’une économie planifiée [1], il est impossible de savoir dans quelles directions vont chacun des acteurs et quelles nouveautés ils sont en train de mettre sur pied. Mais le fond sera toujours le même derrière. Quelqu’un innove, tire profit de son idée, innove à nouveau ou incite les autres à faire encore mieux. Des emplois sont créés, la condition de tous est améliorée. Personne ne s’en rend compte, car à la différence des grands effets d’annonce de nos gouvernements, cela se fait sans bruit, mais bien plus efficacement. Et sans cela, les mineurs chiliens seraient morts.
Il faut savoir saluer l’efficacité du sauvetage, l’organisation des chiliens, la réaction du président José Piñera et de son ministre des mines, Laurence Golborne. Mais il faut surtout se féliciter de l’innovation permise par le capitalisme libéral et la mondialisation. Ce sont les véritables sauveteurs des mineurs chiliens.
Article paru originellement ici et inspiré de “Capitalism Saved the Miners” de Daniel Henninger, paru dans le Wall Street Journal du 14 octobre. Daniel Henninger écrit pour le WSJ depuis 1977, a été plusieurs fois finaliste du prix Pulitzer, et l’a partagé avec le Wall Street Journal pour sa couverture du 11 Septembre.
[1] Et encore, il serait plus juste de dire que le planificateur essayera de tout savoir, sans y arriver, pour des raisons qu’énoncèrent fameusement Ludwig von Mises, Friedrich Hayek ou Michael Polanyi.
32 réactions à cet article
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La main invisible du marché a foré de ses doigts puissants, puis s’est transformée en ascenseur, pour retirer les mineurs du trou....Rien d’humain dans tout ça ; rien que la main invisible du marché...Sacré Lexington : on se demande toujours jusqu’où il peut aller trop loin, mais rien ne l’arrête...Le mur du ridicule n’est, pour lui, qu’une haie, franchie au grand galop...Merci de ce moment de saine rigolade de bon matin... -
Il passe carrement le mur du son du ridicule.
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on sent l’influence du stylo de Friedman dans l’article...chacun ses références...
c’est vrai que d’une manière général les mineurs ont toutes les raisons d’adorer le capitalisme, de l’exploitation au 19e à la fermeture des années 80, que du bonheur pour eux...
article parfaitement idéologique. c’est beau la foi aveugle...-
"Mais il faut surtout se féliciter de l’innovation permise par le capitalisme libéral et la mondialisation. Ce sont les véritables sauveteurs des mineurs chiliens" : vous avez raison, l’état ne devrait jamais intervenir sur rien, le capitalisme se chargera de tout. J’attends impatiemment la solution pour guérir, un exemple parmi tant d’autres, du paludisme ou le chikungunya !
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L’auteur a juste oublié un détail
C’est POURQUOI les mineurs ont du etre sauvés !!!!
Car s’ils se sont retrouvés coincés 700 m sous terre,c’est à cause d’un éboulis survenu en raison de mesures de sécurité insuffisantes car couteuses et donc pénalisant le PROFIT maximal attendu par la société PRIVEE qui exploite la mine !!!!!!
Ce n’est donc que justice que le systeme qui a engendre l’accident trouve les solutions pour en minimiser les conséquences dommageables !!!!
En gros,Lexington félicite chaleureusement le chasseur de n’avoir pas oublié la trousse de secours qui lui a permis de soigner le promeneur sur lequel il venait de tirer !!
Ubu roi en somme !!!-
@ Denis84,
Votre argument serait valable, si, dans les économies planifiés, où la recherche de profits ne serait pas une priorité (Corée, Chine, Ex-URSS, Cuba, Vénézuela ...) il n’y avait jamais d’accident.
Il me semble, au contraire, que c’est justement dans les économies de marché que les travailleurs sont les plus exigeants (et les mieux « servis ») concernant leur sécurité.
Quant au texte de Lexington, si vous le comprenez bien, il ne fait qu’expliquer que c’est grâce à la compétition libre des entreprises, que de tel progrès ont eu lieu. Et ça, je vous mets au défis de prouver le contraire. Même le vol de Gagarine n’a pu avoir lieu que grace à la compétition USA vs URSS.
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mais mon raisonnement reste valable dans les économies « planifiées » !!!!!
la seule différence c’est les destinataires des profits !!
en l’occurence ,la « nomenclatura » dans ces pays (au lieu des actionnaires,banksters, et autres profiteurs dans les pays « libéraux ») -
Vous avez encore une fois raison. La différence, ce sont les destinataires de ces profits :
Soit les propriétaires légitimes de ces mines qui en ont pris les risques financiers et qui procurent du travail à ceux qui sont d’accord.
Soit une nomenklature auto-proclamée, n’assumant aucun risque, ni physique, ni financier, qui vampirise le travail des autres sans rien apporter en contre-partie si ce n’est une terreur totalitaire.
Mais, encore une fois, le sujet de l’article n’est pas là !
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Tout à fait Denis !
L’auteur est un grand comique...
Derrière cette histoire de solidarité magnifique, et d’abord celle des 33 au fond du trou, il y a
la débauche de sentimentalisme dans le traitement de l’événement, la mise en scène médiatique indécente et la récupération et instrumentalisation politique évidentes., un président venant se refaire une popularité
Et pourtant rien ne serait arrivé sans doute, si certaines règles avaient été respectées.
,Il y a eu un relâchement du côté de la sécurité
Pas de critiques sur la situation difficile de ces ouvriers, leurs conditions de travail et de rémunération, dans un Chili où les inégaités restent fortes.
___ Il reste encore 4 586 967 travailleurs à sortir du trou___-
Bonjour l’auteur,
« La mondialisation et le capitalisme libéral ont sauvé les mineurs chiliens ! »
Sauvera-t-elle les mineurs chinois. Ici
J’attends, plein d’espoir, votre analyse.
Cordialement.
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Les mineurs chinois sont pris entre la fauçille communiste et le marteau capitaliste ou la fauçille capitaliste et le marteau communiste, les deux se valent. Ils sont mal barrés.
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C’est tellement simple que certains ne peuvent comprendre.
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C’est tellement simple ...que Le péripate ne veut pas comprendre
Je comprends...
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Le petit génie sibyllin d’Avox a tout compris par contre : genre je ne dis rien mais vous m’avez compris si vous regardez où je regarde.
Bouffon. -
Bouffons...
Oui, c’est l’heure...
Bon appétit ! -
@ Zen
Ca, au moins, c’est drôle
@ Peripate,
Laissez l’agression verbale à ceux qui n’ont pas d’autre moyen d’expression.
C’est vrai qu’il est parfois pénible de lire les mêmes antiennes à longueur d’articles de ceux qui ont du mal à comprendre. Mais peut-être que la répétition des mêmes faits sous différentes formes permettra à certains de sortir du sillon dans lequel on les a enfermé à force de propagande assénée dès l’école primaire par l’Endoctrinement Nationale.A force de voir où nous conduit la technocratie, et l’état omnipotent, certains finiront par comprendre le message de La Boetie dans « La servitude volontaire ».
A plaisir de vous lire !
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@ auteur....Je vais rester poli et considérer que vous vous moquez simplement de vos lecteurs et de leur tronche !
Le capitalisme libéral et la mondialisation au niveau des mines font des ravages considérables partout dans le monde via :
- l’exploitation de mines ou de carrière dans des pays pauvres où les niveaux d’exigence sociale, de sécurité sont faibles, voire nuls
- l’exploitation de mines et de carrière dans des pays où les exigences environnementales sont faibles, y compris dans les pays « riches » (Cf les exploitations de champs bitumineux au Canada)
- la corruption généralisée de fonctionnaires ou leur collusion avec les grandes sociétés minières, vraie dans les pays pauvres, mais aussi aux USA par exemple avec de nombreux membres de l’ex-équipe de GW BushDifficile donc de croire que ce soit le capitalisme libéral qui ait sorti ces braves mineurs de « leur trou ». J’ai au contraire tendance à penser que c’est plutôt lui qui les y a placé ! C’est une mine d’or, et vu le cours de l’or....
Je cite « El Pais » :
… le mépris des règles de sécurité à l’origine de l’accident, la responsabilité des exploitants de la mine, et celle de l’Etat, qui ne disposait jusqu’ici que de seize inspecteurs pour contrôler 4 000 mines et a autorisé la réouverture de celle de San José. Nous sommes parvenus à faire fermer cette mine après la mort de Manuel Villagran en 2007, a expliqué Jorge Castillo de l’Union syndicale minière de San Esteban à El Pais. "Mais au final, elle a rouvert. Dans quelques mois, il se peut que ceux qui sont sous terre en ce moment se voient verser des indemnités en échange de quoi ils ne porteront pas plainte ni contre l’entreprise, ni contre le gouvernement. Je ne leur en voudrai pas. Mais notre obligation à nous est de lutter pour que les propriétaires investissent dans la sécurité." Il espère que les responsables seront poursuivis en justice et que la loi deviendra plus contraignante sur les conditions de sécurité. "Nous voyons à plus long terme que les journalistes. Quand tous seront repartis, ici des mineurs continueront à mourir."
C’est si vrai que le président Chilien veut une réforme de la législation du travail, effective début 2014...
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Je ne sais pas si c’est par bêtise ou par vice que les néolibéraux entretiennet la confusion entre richesse et profit.
La richesse et le profit ne sont pas de même nature : on crée des richesses par le travail, on fait du profit par l’échange.
La spéculation est le moyen le plus efficace de faire du profit, et sans créer aucune richesse. -
AW, si vous n’étiez pas aussi inculte vous auriez compris de quoi je parle dans l’article que vous évoquez, et vous auriez même pu proposer un terme plus approprié pour désigner ce que l’on met ou pas dans sa page auteur d’Agoravox : CV ou autre.
Si vous n’étiez pas si bête, vous auriez compris le sens de ma démarche et vous ne déverseriez pas ici vos interprétations ordurières.
Bref, amaury watremez, plus je vous lis, et plus je constate que j’avais vu juste la première fois que je vous ai lu. -
amaury watremez a posté systématiquement ce commentaire ci-dessus partout où je suis intervenu. Il y fait référence à une proposition que j’ai présentée en modération pour éviter que trop de lobbyistes et d’activistes intégristes ne polluent notre site.
J’ai demandé la suppression de tous ces posts copiés-collés qui collent aux miens comme si j’avais marché dans un étron. Comme je ne pense pas que je serai exaucé, et comme il est possible que mon article ne soit pas publié, j’en donne ici l’adresse, pour tous ceux qui veulent le lire.
Au fond, il suffirait que, en modération, le nombre d’articles écrits par le candidat à publication apparaisse dans la liste des propositions : ce serait déjà un progrès qui attirerait l’attention des modérateurs : je le redis ici, l’enjeu en modération n’est pas seulement la publication, mais aussi l’accès à la possibilité de voter pour ou contre la publication.
Sur ce sujet, j’aurais souhauté un débat. Peut-être aura-t-il lieu.
http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=82993 -
Le pire article que j’ai vu sur Agoravox !!!
Vous avez oublié de prendre vos pilules ce matin non ?-
J’ai oublié : c’est la médiatisation de l’évènement qui a sauvé ces mineurs, regardez bien les photos publiées un peu partout, les marques y sont omniprensentes - comme sur les vôtres d’ailleurs
)Diffusion large sur tous les médias dans le monde, c’est « bankable » et on nous a bassiné 3 mois avec ça ... remarquez heureusement sinon ils seraient morts à l’heure qu’il est !!! C’est beau le capitalisme libéral hein et si t’es pas rentable ben tu meurs, tout simplement ...
Tiens un exemple : La faim dans le monde, mais que fait le capitalisme libéral ?? Ah oui il achète du cacao pour faire monter les cours ... -
80 ou 90 % d’avis négatifs sur ses articles, peu importe, l’auteur continue de polluer le site .
Inutile de répondre à ce genre d’article-provoc. Pourquoi AGVX le publie ?
C’est la main invisible du marché ou l’antenne relai de la CIA , ou les deux ?
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Pour une information un peu plus sérieuse sur les mines chiliennes :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-10-14-mineurs-chiliens
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Selon le Salon beige : C’est Greg Hall, un catholique américain de l’archidiocèse de Galveston-Houston (Texas) qui a mis au point le système qui allait permettre de sauver les mineurs et s’est rendu sur place pour veiller à tout.
Greg, père de trois enfants, se prépare au diaconat permanent pour l’archidiocèse de Galveston-Houston, et sera ordonné le 12 février 2011.
Il est le président et co-propiétaire avec son épouse Angelica, d’une entreprise fournissant du matériel de forage et du “savoir-faire”, le Drillers Supply International, qui possède une filiale au Chili.
J’ajoute qu’en tant que catholique il ne peut être adepte de la mondialisation et de ses dérives dénoncées par Benoît XVI.-
Tout à fait d’accord avec l’auteur.
Les sociétés dans le monde qui avaient un produit apportant un plus à l’opération se sont portées volontaires pour se faire de la pub chez les spécialistes.
De mon côté, dans un premier temps en regardant les images du sauvetage, j’ai été surpris par la distance entre le réa principal et le treuil.
En fait, lors de prises de vues sur le touret du treuil j’ai vu qu’il était équipé de coquilles spéciales développées par la société allemande Lebus. Ce système est assez génial car il permet un trancannage (guide cable) pour un enroulement parfait sur le tambour du treuil, et sans obligation d’avoir un guide câble.
Les problèmes sur les treuils et les câbles, leur vieillissement prématuré, viennent toujours de l’enroulement sur le tambour.
ais c’est du matos « haut de gamme » que l’on ne trouve pas sous le pas d’un cheval. La plupart du temps c’est utilisé dans des conditions difficles de forage sur un bateau, et la compensation antipilonnement du fait des vagues.
pour sortir les mineurs, ils ont eu un peu de chance, pas de séisme, pas d’inondation à noyer le trou percé, mais il leur avait été mis à disposition du matos first class.
@+-
l’entreprise minière avec ce sauvetage payé par l’etat a occulté le fait qu’il n’y avait aucune
securité dans sa mine et que les pauvres qui descendaient tous les matins etaient des morts en
sursis !!
le president s’est refait une virginité grace à cela !!
si il n’y avait pas eu cet interêt international les mineurs auraient pu « crever » au fond... !!
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Pff l’auteur,
vos mineurs ils sont sauvés et ... virés ! La mine ferme. Vous nous referez l’article dans 2 ou 3 ans, lorsque le public sera bien lassé de leur surexploitation médiatique, et que ceux qui ne passent pas bien à la télé soient retournés dans la misère dans laquelle ils stagnaient.On verra à ce moment là les effets du libéralisme sur eux ...
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Je serai plutôt d’accord avec cet article jusqu’à un certain point. Malheureusement le secteur privé, c’est-à-dire les entreprises ne se sont pas intéressées aux mineurs avant que le public ne s’y intéresse. Lors du tsunami asiatique, JCB a proposé son équipement à certaines ONG, qui lui ont répondu qu’il serait plus utile dans des pays comme le Tchad. JCB a refusé. Il n’y avait pas de caméras au Tchad.
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« Le câble à haute résistance utilisé dans l’opération venait d’une entreprise allemande. »
Alors là, on touche le sommet de la bêtise. La nacelle et son occupant ne doivent pas dépasser les 200 kilogs. Une simple corde en chanvre aurait largement fait l’affaire (500 kg de résistance pour 12 m/m de diamètre). Mais vous avez sûrement raison. Il fallait l’appât du gain du’un patron allemand pour faire avancer la technologie des tréfileries au point de produire un câble ultra-spécial dopé à la kryptonite, seul capable de supporter le poids d’un mineur chilien.
Chacun y a mis son gadget, comme cette ceinture qui en permanence mesurait le poul de l’occupant de la nacelle. Et puis, si son coeur s’était arrêté qu’aurait-on fait de plus que si il n’avait pas de ceinture ?
Vous mélangez absolument tout et n’importe quoi. L’économie plannifiée sait aussi faire avancer les choses. Par exemple le Concorde, le TGV et la conquête de la Lune sont des purs produits de l’économié étatisée.
Cet article essaye de nous faire croire que la mondialisation c’est génial en la raccochant au train de l’avancée des sciences et techniques. La mondialisation c’est la mise en concurrence des esclaves du tiers-monde avec les travailleurs des pays riches afin d’augmenter la marge du commerçant et c’est une catastrophe. La mondialisation, en tirant les prix vers le bas, pousse à la baisse de la qualité. On le voit tous les jours avec les bons produits d’usage courant qui sont remplacés par des merdouilles. Maintenant, que l’on bénéficie des inventions faites à gauche ou à droite, et qu’un touriste japonais puisse visiter Paris au mois d’août sans trop de difficulté n’a rien à voir avec la mondialisation. Ce type de mondialisation existe depuis Alexandre le Grand ou Marco Polo et n’a jamais gêné grand monde. Vous confondez les voyages et le progrés avec la mondialisation du commerce.
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