bonjour lisa
j’essaierai de suivre tes conseil il est vrai que je ne fais pas d’effort dans ce sens souvent je publie mes articles comme je viens de les écrire.
cadeaux
J’ai embrassé l’aube
d’été.
J’ai embrassé l’aube
d’été
Dans un chant de mai
Ou l’air sémillant
Au milieu des clés
Cherche voile à marier.
J’ai embrassé l’aube
d’été
Comme ces galets
Fait de bouts d’amour
Que la misère sème
Sur la place de grève.
J’ai rêvé d’une aube
d’été
Dans le champ de mai
Où ses fleurs ambles
Au milieu des blés
Créent le printemps de
mai.
J’ai rêvé d’une aube
d’été
Ourlé fine dentelle
Par le soleil fraternel
Qui brode un jour de
veine
L’espoir au cœur des
peines.
J’ai embrasé l’aube
d’été
Dans les pavés de mai
Où les cris se
projettent
Au milieu de leurs jets
D’amas en pierre de
haie.
J’ai embrasé l’aube
d’été
De vaines espérances
Tenu la main du marché
Comme une gangrène
Sourde qui enchaîne.
J’ai séduit par
florilège
Embrassé les chimères,
L’aube de robe rouge
D’été, né rose au dix
mai
J’ai embossé l’aube
d’été.
L’aube d’été rose de mai
A fanée son bouquet
De perle de muguet
Vendu au premier Mai
Pour ceux qui s’aiment.
L’aube d’été s’est
allongée
Dans les allées feutrées
Des banques de données
Où il faut tout garder
Sur un compte fermé.
L’aube vend ses baisers
d’été
A peine embrassé
De liberté mort-née
Vendu à la crié
Pour tuer les je t’aime.
L’aube perd ses baisers
d’été
Dans l’allée d’églantier
De pétales délavées
Où le rouge qui s’échine
Surgit du sang d’une épine.
L’aube d’été s’enfuit de
mai
Avec les songes rêveurs
D’un monde meilleur
Venu d’une utopie
Pour s’aimer à vie.
L’aube d’été récuse mai
Dans les rues aux pavés
De desseins piétonniers
Où errent les sans papiers
Sous des slogans sans
abri.
J’ai pleuré mon
espérance
Embrassé mon désespoir
L’aube rouge ténébreuse
D’été pare le
pourrissoir
J’ai endossé l’aube
d’été.
cordialement.