La nouvelle cartographie politique, les acteurs, les projets, les blocages
Allons à l’essentiel, on nous dit que nos représentants politiciens sont soumis au système : à la mondialisation, la robotisation, l'informatisation, le libre échange, des produits, des capitaux, des travailleurs détachés, les sociétés de l'internet qui ne payent pas d'impôts en France, le commerce des traders, les paradis fiscaux, les lobbies bancaires et pétroliers, les allégeances à Bruxelles, la perte de souveraineté, le chômage, idem en politique étrangère inféodée sur Washington etc.. Le constat : le PS et l’ex l’UMP sont des copiés/collés au niveau des leaders et des idéologies en terme de stratégies d’alliance. C’est la bourgeoisie triomphante qui reste en vie ; ils sont LE Système.
Reste malgré tout la dynamique des frontistes -les extrémes- les vrais, tels : FDG et FN qui proposent des alternatives. L’inconvénient c’est qu’ils sont opposés et encore minoritaires car sans alliances.Il y a un réel clivage en ce qui concerne l’immigration et la gestion des frontières. Mais ils ne sont pas si éloignés sur la régulation marchande, des capitaux, du libre échange européen et de la monnaie. Ces deux partis représentent -avec le ventre mou des votants- les classes populaires. Mais..ils ne sont pas en adéquation du tout, sur ce thème de l’immigration. Du coup les classes populaires (revenus inférieurs au salaire médian, subissant les délocalisations, le dumping social, etc..) sont écartelées par ce sujet de la gestion des frontières (le verrou en sorte). L’ABSTENTION fait le reste. L’exemple matérialisé du verrou c’est le référendum européen de 2005. Le NON avec 55%, donc majoritaire, faisant fi des partis dit de « gouvernement » restera de fait une construction hybride (du fait des postures) faisant que la bourgeoisie renverse la décision en douceur, pas vu, pas pris. C’est LA PROBLEMATIQUE. Et c’est paralysant si l’on ne regarde que ça.
On se crée des ennemis, sans discussion, même si il y a objectivement les mêmes intérêts. La détestation par la diabolisation de l’autre -l’axe du bien contre l’axe du mal- constitue la faiblesse depuis la nuit des temps.C’est biblique, "il faut" des ennemis, c'est too good... Au total, LE SYSTEME retombe sur ses pattes et les classes populaires suivent les postures.. car elles n'ont qu'un pseudo pouvoir avec ce vote majoritaire, mandaté, pendant 5 ans, sans votation,sans référendum sur des problématiques. C’est une matrice systémique. Comme « la crise ».. une crise qui dure depuis 40 ans n’est plus une crise. C’est endémique. Un mouvement perpétuel. Lorsque j ’entends le président du MEDEF, les Brice Hortefeux ou Estrosi l'atlantico-sioniste, dire qu’ils sont "le rempart au FN", c’est de l’enfumage on le sait mais on accepte ?? Le vote FN n’est plus en 2015 le vote néo fasciste des années 70, à ce que je vois des programmes. On n’est pas obligé d’adhérer, ni voter FN bien entendu, cela serait bouleversant. Mais il faut réagir, se prendre en main. Sinon cette simplification binaire c’est diviser pour régner, par la peur, POUR QUE RIEN NE CHANGE.
Le seul « Front Républicain » qui compte c’est celui des classes sociales populaires c’est celui qui est séparé par un plafond de verre. Le vrai clivage c'est celui des « élites » par rapport aux « classes populaires ». Point barre. Les labels actuels ne sont plus crédibles. Le reste est une construction qui empêche une révolution des esprits du type de celle de 1789, car nous avons peur au sein des mêmes familles de renverser le ROI, pourtant si décrié. Le camp progressiste et communiste vs un camp réactionnaire néo fasciste il faudra en sortir, se serrer la main..s’écouter. Bien entendu les alliances méritent une clarté et les nostalgiques exploiteurs/esclavagistes, les néo royalistes, ceux des intégristes religieux, les bureaucrates de la nomemklatura, ceux qui n’aiment pas la la France et la République doivent êtres sortis du jeu de droit constitutionnel.
Admettre que les gens lambda, les travailleurs, sont loin d’être dans ces théories obsessionnelles des années 30 ou des dogmes du chimiquement pur. Ils cherchent à vivre ensemble dans une seule communauté, la communauté nationale. avec du travail. Il faudra bien un jour regarder QUI sont les vrais opposants des classes populaires. ? Cette oligarchie que nous ne cotoyons que trop, qui parle bien sur les plateaux, qui présente bien, ces experts agents du système, ces journalistes des journaux tv, ces animateurs d'émission people du samedi soir Qui sont ceux au MEDEF qui gèrent cette usine à gaz à 42 milliards du contribuable ? qui habitent les beaux quartiers de Paris et pas des banlieux difficilles. Des banlieues ou villages de populations aculturées ou délinquantes après deux générations et qui ne veulent pas de la culture française, de la Laïcité, des Lumiéres. Il faut voir cela, tout excés de concentration forcée est contre productif.
De Gaulle a fait l'union en réunissant toute la résistance par le CNR. Quoi de dramatique (sauf pour les atlantistes) dans cette époque ? Rien n’était insurmontable. Ce n’est pas le vote de la démocratie bourgeoise mondialisée et le TAFTA qui pourra être la réponse (parenthèse pour 1936, 68, 81). Mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs. Le pouvoir des banques, des lobbies de Bruxelles, le complexe militaro-industriel, le prosélytisme religieux, etc...ne sont vivaces que par la démission politique du pouvoir (mon ennemi c’est la finance).. Renverser la table pour la volonté émancipatrice et ...de la tolérance entre les uns. Sinon la « novlang » constituera toujours une inhibition.
Le seul vrai changement qui prévaut passe par une Constituante donnant le pouvoir au peuple, dans sa souveraineté intérieure et extérieure par une union nationale agrégée et sans chiens de faïence. Certains philosophes devraient nous aider à cultiver ce ressort d’insurgé, vaincre un conformisme petit bourgeois. Ce n’est pas demain la veille mais il ne faudra pas attendre un homme providentiel. Confirmation récente qu’un Tsipras pouvait-être l’un de ceux là mais il n’a pas osé, il a flanché.. Les leaders devront êtres réellement interchangeables, sans glorification, pas des députés « à vie ». Au nom et au service du peuple c’est déjà ça la motivation, pas la gloire arriviste. Les orientations/décisions devront êtres fortifiées, fluidifiées par des votations vivantes, dynamiques, qui rendent le pouvoir au plus grand nombre, en flux tendus.
Il n’y a pas de certitudes, l’équilibre en sciences humaines, comme sciences sociales est toujours instable. Alors le destin autant le provoquer. Sinon c'est lui qui s'occupera de nous. La France a su montrer la voie en plusieurs périodes. Peut-être que les autres pays européens comptent sur nous pour désobéir et imaginer. La balle est dans notre camp.
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