• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La philosophie rend-elle sage ?

La philosophie rend-elle sage ?

Avant même de nous poser la question : la philosophie rend-elle sage, demandons-nous d’abord : qu’est-ce que la philosophie ? Le mot philosophie vient du mot grec philosophos qui signifie ami de la sagesse. Le philosophe est donc quelqu’un qui, sans être à proprement parler un sage, aspire à la sagesse, car il y a un pas entre être sage et désirer le devenir. D’ailleurs Pythagore ne disait-il pas : il n’y a qu’un sage : Dieu. La recherche de la sagesse est donc à l’origine de la philosophie qui est l’art d’appréhender le monde et l’être par la voie de la raison. Les premiers philosophes ambitionnaient le savoir total. Démocrite écrivait non sans audace : "Je vais parler de tout". Et Aristote lui-même n’avait-il pas inclus dans son oeuvre, la logique, la rhétorique, une théorie sur l’univers, une physique, un traité de l’âme, une morale, une poétique et une étude de l’être, sans oublier une histoire des animaux ? Cette prétention au savoir universel, qui pourrait nous sembler prétentieuse aujourd’hui où la connaissance s’est considérablement enrichie des acquisitions nouvelles des sciences et techniques, avait néanmoins une motivation respectable : la passion de s’informer et de comprendre afin de mieux éclairer sa conduite et de vivre, non dans l’illusion, mais à partir d’une conception exacte du bien et du mal et selon une attitude empreinte de raison et de réflexion.

La philosophie, contrairement à la science, s’intéresse donc principalement aux réalités qui ne sont pas d’ordre matériel, ne sont saisissables que par l’intelligence : le vrai, le bien, le juste - et en règle générale ne tombent pas sous le sens : à l’homme par la psychologie et la morale, à la transcendance par la métaphysique. Le philosophe s’est de tout temps consacré à la découverte de ce qui est au-delà des apparences. Il a voulu savoir ce que les choses sont en elles-mêmes et sa question fondatrice fut celle-ci : qui sommes-nous et pourquoi sommes-nous ? Tant il est vrai que la philosophie est le lieu d’une réflexion, d’une interrogation sur le sens de la vie, les buts à atteindre, les situations à anticiper, les conséquences à prévoir, les solutions à trouver, les décisions à prendre, et, également, sur la valeur de nos actes, le bien et le mal, le droit, la liberté, la justice. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? En quoi consiste le bonheur ? Il est de notre dignité de les poser et de tenter d’y répondre ? Si Pascal a parfois dénoncé la vanité d’une certaine philosophie, il a su choisir les termes qui exaltent la grandeur de l’homme qui, se sachant mortel, s’interrogeait à ce sujet.

Instruit par les leçons du passé, le philosophe contemporain est plus que jamais conscient qu’il ne pourra jamais prétendre à la construction d’un système absolu. A ce propos, Jaspers n’a pas hésité à écrire qu’en philosophie les questions étaient plus essentielles que les réponses, parce que chaque réponse était en quelque sorte une nouvelle question et comme aucune réponse ne pouvait s’octroyer le pouvoir de satisfaire tout le monde, elle ne devait en aucune façon s’imposer au terme d’une démonstration péremptoire. Pour philosopher, il est donc nécessaire de poser pour principe que tout n’est pas de l’ordre du démontrable et que, sans la sagesse, l’homme s’égare ou, pire, se perd et s’arroge ainsi le triste privilège de se faire le complice d’une défaite de l’intelligence, tant le domaine de l’évidence intellectuelle est étroit. S’arracher à la subjectivité pour atteindre l’objectivité est sans doute le seul moyen d’exercer notre jugement critique de la façon la plus probe. Mais l’objectivité est-elle possible ? Dans la pratique du jugement, il est important de distinguer ce qui sépare le croire du savoir, car ce que je crois n’est pas obligatoirement ce que je sais. Le savoir définit ce dont nous sommes intellectuellement certain, alors que le croire sous-entend une part de foi et de confiance. Or, l’amour, qui conduit à la sagesse, n’est-il pas la démarche qui implique autant d’intelligence que de coeur, de discernement que d’intuition ? Nous voyons qu’il serait hasardeux de s’en remettre à la seule raison, puisqu’à l’évidence il n’est pas nécessaire de comprendre pour croire et de croire pour comprendre...

Et puisque nous nous interrogeons sur la vérité, ne serions-nous pas avisés en supposant qu’en ce monde nous ne l’atteindrons jamais ? D’ailleurs l’enseignement commun de toutes les grandes philosophies est d’avoir placé la recherche de la vérité dans la vie terrestre, mais sa possession dans l’au-delà. Nous nous doutons bien que le meilleur des mondes proposé par Aldous Huxley est une utopie et que le bonheur n’est pas quantifiable, que ce souverain bien n’est accessible que dans l’ordre de l’amour. Or, la sagesse procède de ce bonheur- là, c’est-à-dire d’une connaissance vraie, d’un affranchissement de la connaissance approximative et immédiate. Si l’intelligence ne doit jamais abdiquer, car ce serait indigne de l’homme, l’amour ne doit pas faillir, car ce serait indigne de l’espérance qui est au coeur de la plupart de nos actes.

Il est courant de dire de nos jours que le monde compte plus de savants que de sages, l’homme moderne s’étant peu à peu éloigné de ce qui est inhérent à la sagesse : la vertu. La philosophie de ce début de XXIe est plus une philosophie du rationnel que du spirituel, de l’inquiétude que de la tranquillité, alors même que ce ne sera que dans une forme de vie contemplative que l’on parviendra tout ensemble au Bien et au Bonheur. A la quête de la sagesse, étroitement liée au bon usage des vertus, s’est substituée celle des plaisirs, de la consommation immédiate, des intérêts particuliers et, davantage, du bien-être de l’individu que de la plénitude de la personne. Soyons-en conscients et n’attribuons pas à la raison tous les pouvoirs. Nous savons qu’il y a dans l’univers, autant qu’en nous-même, une part immense de mystère que notre intelligence seule ne parviendra jamais à dévoiler. Aussi posons-nous cette autre question : et si l’amour était l’intelligence suprême, autant que la sagesse suprême ? Ce ne serait donc pas l’exercice de la philosophie qui rendrait sage, mais l’amour, ce don invisible... C’est pourquoi la philosophie reste, comme on l’a dit souvent, un non-savoir, le désir d’une participation humble et partielle à une sagesse, dont la source est intime (et approchable que dans cette intimité) et vers laquelle l’homme de bonne volonté ne cesse de tendre.


Moyenne des avis sur cet article :  3.59/5   (17 votes)




Réagissez à l'article

13 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 18 mars 2008 12:03

    La notion de "sagesse" est d’une telle équivocité et son sens varie tellement avec les systèmes philosophiques , qu’il est quasiment impossible de répondre à votre article-question...


    • Bretzel man 18 mars 2008 12:07

      La redécouverte de l’antiquité est pour bientôt.

      Et toute la philosophie nihiliste actuelle va être jeté à la poubelle.

      Et croyez-moi, on va gagner au change.


      • Michel.S 18 mars 2008 12:22

        Voici qui confirme que nous sommes tous les spécialistes de nos manques...


        • haddock 18 mars 2008 13:59

          C ’ est finalement plus simple de dire  : passe-moi le sel , que  : que  pensez-vous de ma demande pour me passer le sel  ?


          • Lisa SION 2 Lisa SION 18 mars 2008 15:02

            Et puisque nous nous interrogeons sur la vérité, ne serions-nous pas avisés en supposant qu’en ce monde nous ne l’atteindrons jamais ?...avez vous écrit.

            Je ne suis pas d’accord. Je pense que nous l’avons atteinte..et puis oubliée.

            Ah, si jeunesse savait, et si vieillesse pouvait ? N’est ce pas là la plus lourde question à laquelle nous avons eu un jour la réponse que nous nous sommes refusé de mettre en pratique...


            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 mars 2008 15:25

              "Le mot philosophie vient du mot grec philosophos qui signifie ami de la sagesse. Le philosophe est donc quelqu’un qui, sans être à proprement parler un sage, aspire à la sagesse, car il y a un pas entre être sage et désirer le devenir"

              Une étymologie n’est pas une définition. Le "donc" est donc abusif.

              La philosophie est née de la découverte de la raison et de la rupture avec la mythologie. Elle a rendu possible les sciences et la critique des religions.

              Une de ses caractérisations les plus simples est : la valorisation de la connaissance.


              • Stéphane Swann 18 mars 2008 22:08

                 Etymologie d’autant plus abusive qu’elle est traduite dans un faux-sens. Il faut entendre la racine sophos dans le sens de connaissance. L’objet de la philosophie n’est pas la sagesse (au sens moderne) mais la connaissance.


              • vincent p 18 mars 2008 16:32

                 

                 

                Apparemment ceux qui ont voté contre votre article, n’aspirent guère à la sagesse,
                n’est-ce pas la voix du plus grand nombre ?

                Pourtant la vie nous incite souvent à être plus sage, à moins bien sur que certains
                préfèrent vivre davantage encore dans le mal-être d’être moins sages, moins heureux.

                 

                 

                 


                • Kookaburra Kookaburra 18 mars 2008 19:51

                  Je viens de mettre un plus pour votre article parce que je suis tout à fait d’accord avec votre pensée. Les votes négatifs s’expliquent peut-être par le fait que le texte se lit comme une introduction à la philosophie au lycée. Trop générale pourrait-on dire. Ou peut-être parce qu’il s’oppose au rationalisme-matérialisme qui prédomine dans les colonnes d’Agora Vox. C’est pourquoi il me plaît !  


                  • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 18 mars 2008 20:29

                    Il est vrai que j’ai écrit cet article, tout d’abord pour mon propre blog, où il m’arrive - dans la rubrique "littérature" - d’inciter, par un texte d’ouverture, mes visiteurs à exprimer leurs opinions sur des questions que l’on se pose ou des textes qui nous interrogent. Aussi, je me permets d’inviter ceux qui en auraient la curiosité à se rendre sur le lien ci-dessous, afin de prendre connaissance des commentaires suscités par cet article, qui se sont révélés être d’un réel intérêt. ARMELLE

                    http://mon-bloghauteloire.blogs.allocine.fr/mon-bloghauteloire-92457-la_philosophie_rend_t_elle_sage_.htm


                    • Jason Jason 19 mars 2008 08:06

                      A l’auteure :

                      Vous dites : "D’ailleurs Pythagore ne disait-il pas : il n’y a qu’un sage : Dieu." Là, je ne suis pas tout à fait d’accord. N’étant pas hélléniste je ne me prévaudrais pas d’une traduction précise dans cette allusion au divin. Je crois plutôt qu’il s’agit là en termes plus généraux de la divinité ou des dieux, ce qui, d’emblée, exclut l’homme. C’est à dire que la sagesse ne peut être atteinte par l’homme, et que la perfection ne serait pas unique (Dieu=monothéisme), mais éparpillée. Cette image serait plus fidèle à l’idée et aux personnages du panthéon grec.

                      Vous avez, par ailleurs, raison de vous préoccuper de vouloir vivre "la bonne vie". Pour cela les écoles philosophiques, les tentations et les poses ne nous manquent pas. J’aime ce qu’un grand sceptique (Diderot) dit de la sagesse : "Il est fou de vouloir être sage dans un monde de fous". la vie sociale n’étant pas avant tout mimétique ? donc tout est dit. Je crois plutôt que nous sommes embarqués dans "la nef des fous".

                      Quant à l’amour du prochain, il se satisfait de peu, hélas.

                       


                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 mars 2008 11:53

                        Au sens où la sagesse consiste à prendre la mesure de notre pouvoir de connaître et d’agir pour vivre mieux, tout dépend de quelle philosophie on parle. Ne peut rendre plus sage qu’une philosophie raisonnable et rationnelle qui définit les limites relatives et historiques de notre pouvoir de connaître et d’agir et qui opère une mise en cause des illusions enthousiastes et enthousiasmantes du désir d’absolu. En, cela la philosophie n’est pas la religion, car, sauf à déraper dans la mystique, elle ne peut confondre croire et savoir.

                        De plus la philosophie est multiple et contradictoire et dans la mesure où elle oblige au débat rationnel et critique son étude elle ne peut que nous rendre plus sceptique et donc plus sage.


                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 19 mars 2008 12:15

                          bonjour,

                          j’ai lu votre article avec une forme d’étonnement, tant ça forme de question ouverte orientée par quelque références et désignation de champs de possibles ( et si l’amour était l’intelligence suprême, autant que la sagesse suprême ?) me reste confus, enchassé dans une gangue terminologique aux saveurs idéalistes.

                          la philosophie, si elle vous est externe, perçue comme une matière scolaire qui sert a quelques historiens de la pensée pour justifier leur salaires, a quelques lobbyiste pour donner un vernis intellectuelle a leur outils réthoriques, a quelques herméneutes pour essayé de crier euréka, a quelques érudit a essayé d’en imposer a l’ignorance d’une majorité de leurs interlocuteurs, n’apporte pas la sagesse, elle apporte des outils de communications.

                          lorsque un nom s’affuble de l’étiquette philosophe aujourdh’ui, cela n’est malheureusement souvent guère plus qu’un packaging, un code barre pour cerveaux engagés, un label qui souvent rime avec attachement aux valeurs du passé pour critiquer le présent, sans fournir une once de solution aux problèmes directes ni une vision long terme capable, avec l’attachement a des valeurs que l’on souhaite éternel. Bref, une posture d’impuissance qui n’a trouver d’application dans le présent que dans ce que socrate dénonce a mainte reprise, le sophisme et la réthorique.

                          aujourdh’ui tout les corps composé de citoyens sous diverses activités et identité n’ont de but que de vouloir convaincre, d’acheter tel produit, d’adhèrer, de voter, d’etre pour ou contre, d’exprimer dans l’unique perspective de l’obtention d’un but pratique ou idéologiquement orienté vers un intérét spécifique a l’émetteur.

                          la lecture des textes philosophique apporte ce qu’elle peut en fonction du lecteur, mais si ce lecteur y cherche de quoi nourrir sa conversation, obtenir son diplome, en imposer par un florilège de citations, pour finalement s’autoriser a mal cherhcher mais a mieux dire, elle ne lui apportera rien d’autre.

                          Si le lecteur essaye d’en faire une hygiène de pensée, ce qui l’oriente vers une hygiène de vie, il parviens a s’approprier dans son quotidien ce droit a se poser des questions par lui meme, sans ce laisser fournir et la question et les réponses par son environnement, familiale, religieux, laique, national, médiatique.

                          Il parviens rapidement a cette sensation d’avoir été dans l’erreur faute d’avoir pris le temps de réflechir, constate qu’il a cru, et c’est trompé, et apprend l’humilité intellectuelle tout comme l’importance de ne jamais prendre d’opinion ou de vérité toute faite sans faire l’effort de chercher sa limite de véracité, 

                          Lorsque il cherche encore plus sainement la vérité, il cherche a ne pas refaire les meme erreurs, et ce rend compte que bien des fois, par envie de séduire, par amour des siens, pour ne pas blesser, il s’est conformer a des opinions que maintenant qu’il a plus rechercher que les autres, il dévellope et critique autrement qu’étant pour ou contre par simple "amour", ou erreur de jeunesse.

                          Il améliore ça capacité a chercher les arguments les plus probants sur des critères qu’il souhaite propre a faire émerger la vérité, le juste, et le beau.

                          Il se rend compte que le monde connu par l’intelligence partagée de la civilisation humaine évolue par essai/ erreur, que les convictions les plus fausses comme la terre plate n’ont pas moins été universellement partagée que les plus vrais, que si on ne lui avais pas appris a lire et compter, mais a simplement croire, il n’aurait pas pu progresser plus loin, on l’en aurai décourager.

                          et que l’important c’est ne jamais perdre cette capacité proprement humaine de se poser des questions, ne jamais croire sans l’aval de sa raison en se donnant le temps de l’utiliser, ne pas se laisser convaincre par le coeur, ne pas remettre le soin de gérer ses ignorances par d’autres sans s’etre donné le soin d’éviter les charlatans, les abus de faiblesse intellectuelle, les envies de croire sans preuves dans le désespoir d’une situation sans issue apparente pour son esprit.

                          Et une fois arrivé a quelque vérité, ne pas la laissé ni a portée du doute déraisonnable de l’ignorance ou du préjugé, ni de la conviction la plus aveugle, mais la garder le mieux possible dans son seuil de véracité effective.

                          Lorsqu’ on lit les textes philosophiques pour inscrire sa vie et nourrir sa pensée dans une démarche qui ne se contente pas de vous faire grandir a l’adolescence physiquement, mais qui permet de grandir intérieurement, de celle qui apporte une maturité a l’esprit bien plus solide, même quand la force physique s’affaiblie, la on commence a comprendre a quoi sert la philosophie. 

                          A avoir une qualité de vie intérieurs, qui ne s’achète pas, ne se vend pas, ne se limite pas par autre chose que sa capacité a voir et a chercher par l’esprit.

                          C’est ce qui fait la différence entre passé une soirée a se retourner sur un problème, la tête confuse et la mine fatiguée le lendemain,

                          et savoir se tenir intérieurement a une discipline sereine qui permet de regarder le meme problème comme un défi, une étape, un risque, une fatalité de trop mais qu’il doit etre possible, meme si on n’a pas les moyens financier ou humain de régler ce problème, de chercher les meilleurs informations, chercher a comprendre pour mieux faire éviter se problème a ses enfants plus tard, voir les moyens meme les plus faibles de changer ce qui peut l’étre, éviter de qui peut l’etre, réparer ce qui peut l’etre, et d’accépeter l’inévitable ou l’irréparable d’un espace temps de la vie, pour mieux concentré ses forces ce qui ne l’est pas.

                          La philosophie permet de donner de l’importance au moins pour soi meme, a son opinion propre, de celle qui permet d’extraire a l’empirisme de son vécu les moyens d’avancer meme dans la douleur, le deuil, la précarité, 

                          en confortant cette expérience dans une perspective d’extraction de soi de la plus grande quantité d’ignorance et de doutes déraisonnables possible, de sortir des peurs puérils, de l’appréhension, des préjugés, de ce qui vous empeche de sortir la tete du mur, ou du fond de la grotte, mais au contraire vous permet de voir le mur ou l’impasse par l’usage sain de son cogito/ esprit/ ame bien avant qu’il n’arrive et ainsi mieux l’éviter, ou en valoir deux parce qu’on s’est mentalement avertie.

                          la philosophie, c’est ce qui permert un jour, par la preuve de l’exemplarité de ses choix, de la qualité des questions et des réponses qu’on s’est trouvé pour guider sa vie, d’avoir des bons conseils, une bonne pédagogie, et l’amour de transmettre au plus jeune l’art d’éviter les pièges que vous avez rencontrer, l’importance de vivre debout en humain lucide, pret a affonter enfin la vérité sur l’immortalité de l’âme, non par conviction mais constat de fait.

                          amicalement, barbouse.

                           

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès