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Accueil du site > Tribune Libre > La présomption de culpabilité

La présomption de culpabilité

L’égalité des hommes et des femmes n’est pas dans la condamnation identitaire des hommes, telle qu’elle est pratiquée partout et tout le temps. L’égalité des hommes et des femmes n’est pas au bout de la condamnation identitaire des hommes.

L’homme est la seule catégorie humaine dont on peut dire du mal de façon collective, indifférenciée, en faisant porter ce mal sur chacun des individus, dans chacun de ces actes, dans la situation, sans aucun discernement. 

Nous avions choisi l’égalité en droit de tous les humains. Il en découlait une présomption d’innocence. Eh bien, c’est fini. Les hommes naissent coupables. Seules les femmes naissent innocentes. Il va de soi que cette nouvelle disposition, qui n’est pas proclamée encore mais qui est en usage n’enlève pas l’accusation que nous vivons sous une « domination masculine » !

Nous avons changé de civilisation sans nous ne rendre compte, sans nous l’être dit, sans qu’aucun de nos universels professeurs d’université, urbains sociologues, sages philosophes ne l’ait vu et dit. Nous avons changé de civilisation implicitement. Nous ne vivons plus avec la valeur de l’égalité de tous les humains devant la loi.

Les hommes (les mâles) sont coupables de naissance. Tout le monde l’admet, tout le monde le colporte ; personne ne l’exprime de façon explicite mais les seuls discours publiés (dans des institutions sérieuses, crédités : universités, éditions, mass-médias) ne peut exister qu’avec ce préalable : le mâle est coupable, de nature, de tout temps, de toute éternité. Et quand il ne l’est pas, lui, il doit bien se rendre compte qu’il appartient au groupe qui est coupable de violences permanentes envers les femmes et qu’il doit bien faire attention à ses actes, ses paroles… à lui-même.
 
C’est devenu une valeur. En tant que telle, elle n’est jamais exprimée, elle est implicite dans la permanence des déclarations qui font des femmes des victimes. Elles sont victimes des non-femmes. Mais qui sont donc, ces non-femmes ? On se le demande.
 
Si la question arrive frontalement, comme je la pose ici, le déni est absolu : nous défendons les femmes ; nous n’accusons pas les hommes.
Il y a une coupure absolue, une dichotomie complète entre les déclarations faites au niveau général, philosophique des principes et les déclarations faites au niveau de cas singuliers.
 
Des groupes que l’on nomme « féministes » déclarent que DSK serait le symbole de la domination masculine ! D’autres groupes étaient déjà venus crier sous ses fenêtres. Aucune attention à « l’histoire » du téléphone portable de DSK, aucune attention au fait qu’il ait téléphoné lui-même pour se faire prendre, ce que n’aurait pas fait un humain qui se savait coupable. Aucune attention à ce qu’en a dit la « justice », non pas qu’elle soit parfaite, il n’y a tout simplement aucune attention. Ces femmes qui s’auto-proclament « féministes » jugent sans rien savoir et s’autorisent à conspuer un homme parce qu’elles le croient coupables. Leur action est connue, passe dans les mass-médias. Elles ont l’attention, elles.
 
Un homme a été condamné parce qu’il ne faisait pas jouir son épouse ! L’homme a toujours tort ! L’homme et seulement l’homme. La femme est innocente de façon identitaire. L’homme est coupable de naissance, de tout et de son contraire, sans qu’aucun acte, ou fait n’ait d’importance.
 
Nous avons changé de civilisation.
 
Ces femmes qui reçoivent cette complaisance et qui ont les mass-médias avec elles pour promouvoir leur vision du monde, devraient au contraire être condamnées, moralement, mais aussi juridiquement.
 
Nous ne devrions pas accepter d’appeler féminisme cette condamnation identitaire des mâles, cette séparation nette entre les mâles qui sont du côté du mal et les femmes qui sont du côté du bien. Ces représentations binaires sont destructrices.
 
Il ya des milliers d’hommes en prison pour des condamnations sans preuve sous des accusations de pédophilie ou de viol. Personne ne se soucie d’eux. Personne ne se soucie du déni de justice qu’est une condamnation qui découle seulement de l’accusation (comme celles dont je parle ci-dessus ; celle de l’homme qui n’a pas de relation sexuelle et celle de l’homme qui en a trop et trop vite). http://blogs.lexpress.fr/media/2011/07/06/affaire-dsk-la-colere-delisabeth-badinter/
 
Il nous faut un féminisme partagé. C’est-à-dire un chemin vers l’égalité qui passe par le respect des deux sexes. Actuellement, le seul sexe respectable et respecté est le sexe féminin. Le sexe masculin est mauvais par nature. Ce qui, de plus et bien entendu dans ces perspectives idéologiques, n’excuse aucunement les individus de sexe masculin.

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7 réactions à cet article    


  • sleeping-zombie 13 mars 2012 16:32

    Sors de ce corps yang !

    « Il ya des milliers d’hommes en prison pour des condamnations sans preuve sous des accusations de pédophilie ou de viol. »
    T’as raison, c’est bien connu, les juges balancent 20 ans de taules sans preuves.

    Tu m’remets un p’tit jaune georges ?


    • rpplbis rpplbis 13 mars 2012 23:07

      T’as déjà bien trop bu. Surtout pour un magistrat. On pourrait te reconnaître.


    • kali 13 mars 2012 17:01

      @l’auteur
      Bravo, magnifique rhétorique ! On prend prétexte de l’anti féminisme ambiant pour repasser une couche de victimisation et d’innocence à son pote DSK ! C’est le nouveau filon en vogue chez les DSKistes ! ça commence à prendre, continuez. La campagne de com qui vient de s’achever en queue de poisson à Cambridge mérite bien un petit coup de pouce smiley


      • rpplbis rpplbis 13 mars 2012 23:13

        Vous écrivez :  On prend prétexte de l’anti féminisme ...


        Le on c’est moi, je suppose.
        Je suis féministe. Pas pour cette « vengeance » verbale qu’on appelle en ce moment féministe et qui n’est que domination féminine paranoïaque.
        A la fin de mon article, j’appelle à un féminisme partagé qui respecte l’égalité de tous les humains, d’où découle la présomption d’innocence pour tous les humains.
        Répondez aux éléments que je mets dans cet article, et pas de généralisations qui relèvent de cette idéologie appelée féminisme que je combats.

      • rpplbis rpplbis 13 mars 2012 23:22

        J’ai été traîné plus bas que terre par les experts et les « juges » au tribunal aux affaires familiales. Mon ex épouse refusait toute participation à la vie familiale, que ce soit, l’accompagnement des enfants, leur éducation, ou les travaux répétitifs du ménage. Je faisais tout. Sauf le linge dont elle s’occupait. Tout le reste était pour moi.

        Les experts ont « postulé que ma mère était dépressive » et que je « voulais faire la père et la mère ». C’était donc moi par ces inventions délictueuses mais provenant du tribunal qui créait tout le mal dans ma famille.
        Les juges m’ont donc éliminé et fait payer.

        J’étais coupable de naissance. 
        Allez lire les actes de ma lutte (pas seulement de mon indignation) : http://rpplbis.blog.lemonde.fr/

        • JC_Lavau JC_Lavau 12 mai 2016 12:50

          La musique de Pierre de Geyter pourrait servir à chanter le triomphe du féminazisme dans nos Temples de Grande Inexactitude (TGI pour les intimes) :
          C’est la fraude triomphante !
          Groupons-nous ou sinon
          Le Féminazisme
          Tuera le genre humain !

          Madame opprime, l’avocat triche.
          La juge saigne le malheureux.
          La juge est au service des riches,
          Des femmes, de leurs faux témoins.
          Combien de nos chairs se repaissent !
          Mais si les corbeaux, les vautours,
          Un de ces matins disparaissent,
          Le soleil brillera toujours.

          Refrain (2 fois) :
          C’est la fraude triomphante !
          Groupons nous ou sinon
          Le Féminazisme
          Tuera le genre humain !
          .


          • rpplbis rpplbis 9 juin 2016 14:59

            un exemple de présomption de culpabilité qui arrive par une « Mission de prévention, de signalement et de traitement des risques d’infraction sexuelle sur des mineurs par des agents de la ville »

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