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Accueil du site > Tribune Libre > La question du prix du pétrole

La question du prix du pétrole

La baisse du prix du pétrole pose un réel problème de compréhension puisque l’on en voit plusieurs explications de la part d’experts économiques. Dans des exposés souvent très contradictoires.

Parmi ces analyses, il y a naturellement celles d’ « experts » autorisés, quasi officiels puisqu’ils monopolisent les plateaux de télévision, diffusées massivement par nos médias comme de coutume. Elles s’accompagnent généralement d’une réjouissance affichée à propos des problèmes engendrés en Russie par cette baisse du pétrole et l’effet des sanctions économiques.

Ces explications placent ce phénomène de baisse drastique dans le cadre de la guerre économique menée contre la Russie et l’Iran principalement, quand bien même des effets secondaires sur le Venezuela et l’Algérie ne sont pas pour déplaire.

Il est à noter que ces mêmes « experts » qui s’attachent en général à minimiser la crise économique dans la zone des pays européens liés par les traités, voient également, avec le FMI, dans cette baisse une chance de relance de nos économies.

Si l’on se tourne vers des économistes moins alignés, les « éconoclastes » par exemple, on trouve d’autres analyses plus ouvertes, qui révèlent en particulier les répercussions et problèmes que ce phénomène de baisse entraine en retour dans le camp occidental élargi, avec l’Arabie saoudite en figure de proue.

On en retire d’abord l’impression que ce prix du pétrole à un niveau très bas, alors que dix ans en arrière on prédisait qu’un baril à 150 dollars tuerait l’économie mondiale, occasionne des problèmes économiques partout dans le monde et que les prévisions du FMI sont, comme d’habitude, à côté de la plaque.

Cet article n’a pas la prétention d’expliquer les causes et les conséquences de cet état de fait, mais de mettre en évidence quelques mécanismes majeurs dans cette évolution du prix du baril et d’en tirer une conclusion, évidemment fragile, mais qui peut prendre de la consistance au fil du temps.

 

Le prix du baril

 C’est un marché de type boursier avec deux places financières, anglo-saxonnes, qui détermine le prix du baril de pétrole.

Il y a plusieurs niveaux de transactions, qui se distinguent entre physique, quantité et prix, le plus souvent dans des transactions journalières, - spot -, et financières sur un marché à terme, mais où les transactions peuvent porter jusqu’à 15 ans.

Ce sont les transactions physiques journalières sur le marché dit spot des deux principales bourses vendant d’un côté le pétrole WTI, de meilleure qualité, à New York et de l’autre le Brent à Londres qui déterminent ce que l’on donne couramment comme le prix du baril.

Ces deux prix résultent donc directement de la loi de l’offre et de la demande.

Bien que le volume des transactions sur le marché spot ne représente que de l’ordre de 10% du volume total des opérations, l’essentiel des achats se réalise donc sur un marché financier, ce sont ces deux prix qui sont directeurs parce le marché à terme colle de très près à celui du spot.

Le rôle de la spéculation

 L’aspect spéculatif joue sur plusieurs plans.

Tout d’abord une cargaison de pétrole et sa suite résultant de raffinage, peuvent être revendues plusieurs fois.

Le marché financier autorise encore mieux le jeu spéculatif. C’est d’ailleurs à ce niveau qu’interviennent des fonds d’investissements spéculatifs.

Une commission du Sénat vient de se pencher sur l’impact de la spéculation sur le prix du pétrole.

Celui-ci est estimé dans ce cadre à de l’ordre de 10 à 20%.

Ce qui est beaucoup sous l’angle des gains spéculatifs, d’où la création de bulles, mais ne donne pas à la spéculation le rôle majeur dans la formation des prix du pétrole.

Le problème spéculatif ne semble donc pas être le principal moteur de la situation actuelle.

Mécanismes de la baisse du baril

 Compte tenu des éléments précédents on peut avoir une idée des mécanismes qui interviennent dans cette baisse importante du prix du pétrole.

1) le premier facteur majeur est la baisse de la demande conséquente et constante, due essentiellement à la récession économique mondiale, qui joue sur les marchés Spot et à terme.

2) Dans ces conditions si les pays producteurs ne baissent pas leur production, le prix du pétrole a tendance à baisser. Le plafond de production des pays de l’OPEP, dominée par la production de l’Arabie saoudite est maintenu depuis assez longtemps à 30 millions de barils/jours. La production de pétrole de schistes aux USA se situe au mieux à 1 million de barils/jour. Cela n’a donc pas un effet notable. Parmi les autres vendeurs de pétrole il y la Russie, l’Iran, le Venezuela et l’Algérie, dont les économies sont plus ou moins dépendantes de leur rente pétrolière. Ces pays sont donc conduits à maintenir leur production, voir à l’augmenter dans le cas de l’Iran.

3) La spéculation est donc un facteur amplificateur des tendances. Il est évident que compte tenu de l’abondance de l’offre et des prix bas, des fonds d’investissements peuvent spéculer sur un rebond du prix du pétrole dans le courant 2015 et donc intervenir sur le marché à terme.

Quelques conséquences des prix bas du baril de pétrole

 Sans être exhaustif on peut citer quelques avantages et inconvénients de ce facteur économique de base qu’est un pétrole à bas prix.

Cela fait souffrir les économies des pays producteurs. Au premier rang l’Arabie saoudite qui dépend à 90% de la manne pétrolière et qui, au niveau actuel du baril, perdrait des centaines de milliards de dollars par an. D’autant plus que des éléments laissent à penser que cette monarchie voit son pétrole atteindre le peak oil, dont le fait qu’elle cherche de manière indirecte à mettre la main sur le pétrole syrien et irakien. Mais également et principalement celles de la Russie et de l’Iran, pays que l’axe occidental otanien auquel se joignent Israël, l’Arabie saoudite et le Qatar, cherche à faire plier.

On pourrait aussi penser que cela fait baisser les gains spéculatifs, mais il faut penser à l’aspect des achats sur le marché à court terme en vue de gains différés en cas de fort rebond du prix du baril en 2015.

Dans la mesure où le seuil de rentabilité du pétrole de schiste aux USA est de l’ordre de 50 dollars le baril, un prix du baril conventionnel qui descendrait nettement sous les 60 dollars rendrait ce type de pétrole non rentable aux Etats Unis.

Du point de vue des avantages le FMI qui par nécessité voit toujours une reprise de l’économie pour demain, met en avant l’avantage que présente un pétrole peu cher pour l’économie aussi bien de production que des services et du tourisme. Mais cela ne tient pas compte des programmes d’austérité renforcée que cet organisme a la fonction essentielle d’imposer aux peuples de tous les pays où il a de l’influence, c’est à dire beaucoup pour le moment. Cela provoque une baisse de la consommation qui ampute fortement la capacité du marché auquel s’adresserait une relance de la production par exemple.

Dans la conjoncture économique du monde d’aujourd’hui, on voit que la baisse du prix du baril de pétrole comporte énormément d’inconvénients, sans apporter d’avantages clairs.

Est-ce que l'on peut contrôler le prix du baril pour en faire une arme économique ?

 La première chose qu’il faut considérer résulte de l’analyse précédente. C'est-à-dire que dans un contexte mondial d’affrontements, avec des points chauds aux portes de la Russie et de l’Iran, si l’on veut se servir du prix du baril comme arme économique vis-à-vis de ces pays, il est nécessaire de prendre en compte les inconvénients ci-dessus.

Le but serait de provoquer des troubles à l’intérieur de ces pays qui s’appuyant sur un mécontentement populaire engendré par une mauvaise situation économique, pourrait déboucher sur une révolution orange. L’Iran ayant déjà surmonté les sanctions, cette opération s’adresserait plutôt à la Russie.

Etant donné les points relatifs aux inconvénients cités précédemment pour ce que l’on peut nommer le camp occidental, une telle action devrait être très efficace à court terme, parce que l’Arabie saoudite ne pourrait supporter un tel régime sur plus de six mois, un an sans doute et ne pas faire baisser le baril en dessous des 60 dollars.

Cela rend déjà très délicat ce type d’attaque par le biais de l’économie.

Mais en plus, dans le cadre d’une action programmée et coordonnée, il faudrait avoir la maîtrise complète du processus de formation du prix du baril.

Pour cela il faut disposer de leviers d’actions directes sur le mécanisme déterminant dans la fixation quotidienne du prix du baril, c'est-à-dire la Loi de l’offre et de la demande.

En fait on peut essentiellement jouer sur l’offre par le biais de la production. Ce qui placerait l’Arabie saoudite au cœur de la question.

La demande est avant tout déterminée par les besoins d’énergie de nature économique. La seule possibilité d’agir sur la demande est d’acheter et de stocker du pétrole.

Si le premier levier, la production, peut être actionné pendant des mois, il n’en est pas de même du second, l’achat en surplus des besoins.

Donc, on aurait plutôt tendance à conclure que l’utilisation du prix du baril comme une arme de déstabilisation dirigée avant tout vers la Russie semble à la fois trop délicate et comporter trop de risques de retour de flammes, pour être mise en œuvre. Par l’intermédiaire de l’OPEP donc.

Conclusion

Dans le contexte actuel il faut se garder de trop se fier à la logique. Quel raisonnement logique peut expliquer la non livraison des Mistrals à la Russie par la France ?

 Nous sommes dans une période de guerre économique totale menée par le clan anglo-saxon vis-à-vis de la Russie, la Chine ayant une situation différente et un peu moins innocente puisque l’on peut bien imaginer qu’elle est derrière l’escalade de l’armement en Corée du Nord et les provocations de ce pays.

L’hypothèse la plus couramment avancée est d’ailleurs celle d’une opération concertée visant la Russie, menée par l’Arabie saoudite et les USA. Celle-ci est un peu confortée par le fait que le prix du baril semble actuellement se stabiliser autour de 60 dollars.

Mon avis personnel n'a évidemment aucune valeur, mais je trouve ce type d’action extrêmement complexe à maîtriser et d’une efficacité sur la plage du court terme exigé, trop incertaine. Il en résulte que je vois plutôt cela comme une conséquence du chaos économique mondial qui s'amorce. Et dont nous n’avons aucune idée parce que nous ne disposons pas des données de bases et des analyses justes.

D’où l’intérêt du débat sous cet angle.


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56 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 24 décembre 2014 09:34

    Les bourses et les marchés sont à la base de ces spéculations...et derrière un petit groupe de gens qui gouvernent la planète économique...Faudrait commencer à ouvrir un peu les yeux.. ?


    • JMBerniolles 24 décembre 2014 11:20

      Excusez moi, l’article est consacré à ce problème vous ne devez pas l’avoir lu.


      Oui, une minorité domine le monde et impose un système économique. En fait le maintient contre vents et marées parce que l’ultralibéralisme conduit l’humanité à sa perte. Et provoque déjà la grande crise mondiale, dont on peut craindre qu’elle génère une guerre.

      Mais dans ce cas il n’est pas question de domination mais de maîtrise d’une chaine complexe où intervient, à mon avis majoritairement, la demande de pétrole, qui est liée à la situation économique générale.





    • Le p’tit Charles 24 décembre 2014 12:15

      La fin de mon commentaire n’est pas destiné à votre article mais aux incultes qui vivent dans leur cocon...

      Désolé.. !


    • JMBerniolles 24 décembre 2014 13:52

      Pas de problème. 


    • HELIOS HELIOS 24 décembre 2014 18:11

      ... mais oui, il y a un probleme !


      Qui aime se faire traiter d’« inculte » par n’importe quel pingouin de passage, fut il « français moyen » en période de fêtes !

      Vous etes l’auteur de ce billet et puisque vous intervenez ,vous vous devez de faire respecter, dans la mesure de vos moyens, une ligne respectueuse de chaque intervenant envers les autres.

      Le commentateur que vous approuvez, ne respecte pas le minimum de convenance par un propos, qui a surement dépassé sa pensée, entrainée par une forme de violence « verbalisée » sur ce type de media. Vous ne devez pas encourager ce comportement malvenu.
      Helas, la politesse, la convivialité se perdent.

      je ne souhaite pas faire le censeur, je me fais violence car je n’aime pas montrer aux autres, leur erreur, car comme vous le savez, que « celui qui n’a pas peché me jette la premiere pierre ».
      j’ai comme les autres, failli, mais je remercie en permanence ceux qui m’ont fait remarqué, avec respect, que je me trompais. je fle ais de même pour vous (et pour le commentateur plus haut) avec toute la douceur qu’il convient.

      Merci de m’avoir lu et de considerer ce message hors sujet.

    • JMBerniolles 24 décembre 2014 18:23

      Si je prends la peine de faire un article sur un tel sujet, c’est bien que je ne considère les gens comme des incultes.

      je pense que chacun ici est capable de prendre la responsabilité de ses propos.
      C’était le sens de ma remarque. 


    • HELIOS HELIOS 24 décembre 2014 18:30

      ... je vous comprends bien, sauf que si vous repondez aux intervenants, vous assurez un suivi des commentaires qui exige de votre part une autre reaction que « pas de problème » !


      Ne répondez a rien, laissez a chacun son mot et vous ne risquerez aucune remarque... sinon assumez. Dans une conversation civilisée accepteriez vous qu’on vous traite d’inculte, vous et vos interlocuteurs, et que votre seule reaction soit « pas de probleme » ?

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 24 décembre 2014 20:07

      Charles dit qu’il existe des incultes (qui pourrait en douter ?) mais il ne les a pas nommés. Le commentaire de Charles n’apporte pas grand chose, mais il n’insulte personne. 


    • HELIOS HELIOS 25 décembre 2014 13:53

      «  »« Pas de problème »«  », c’est Noël... profitez tous de cette journée de fête familiale... c’est si rare de se retrouver tous et de partager....


    • HELIOS HELIOS 25 décembre 2014 14:03

      ... et a propos du sujet principal de ce billet, lisez (si vous comprenez l’espagnol) l’article de ce matin, ici, a Santiago du Chili :



      Il est indiqué que ce jeudi l’essence (et le diesel) vont baisser pour la neuvieme semaine consecutive (le prix des carburants est re-ajusté, chaque semaine le jeudi).
      C’est une tres bonne nouvelle pour les vacanciers (Janvier et fevrier, c’est comme chez nous Juillet et aout)... mais surtout pour l’economie qui va profiter de cette diminution.

      Ce n’est pas en France que cela arriverait.... où les verts, pas si verts que cela ne desarment pas devant l’integrisme qui les caracterise.

      Encore une fois, le Papa Noël de Finlande s’occupe plutôt de l’autre hemisphere... et Bons baisers de Santiago !



    • JMBerniolles 25 décembre 2014 15:53

      merci pour le lien.... heureux chiliens !


    • jocelyne 24 décembre 2014 09:48

      Bonjour et merci de ces explications. Vous dites au début de l’article : « Dans des exposés souvent très contradictoires. »
      Cela peut s’appliquer à tous les sujets majeurs ou vous avez des « experts » avec des avis souvent opposés, en économie, climat, nucléaire/énergies,nourriture, matières premières etc etc et donc jamais de décision on reste à attendre le coup de sifflet de la fin du match.
      Bonnes fêtes à tous


      • Trelawney 24 décembre 2014 10:36

        Avec l’apport du pétrole de schiste, les États-Unis ont produit, en aout 2014, 8,6 millions de barils par jour et prévoit d’atteindre 9,5 millions de baril par jour en 2015. Un record depuis le « peak oil » de 1970, année à partir de laquelle la production avait commencé à reculer. Le taux de dépendance américain au pétrole importé est tombé de 60 % en 2005 à 30 % aujourd’hui et va continuer de descendre dans les prochaines années. Le brut que les Américains n’importent plus, notamment des pays d’Afrique de l’Ouest (Nigeria, Angola), est réorienté vers l’Europe.

        Le ralentissement économique en Europe et en Asie a réduit considérablement les besoins en pétrole. Pourtant, fin novembre à Vienne, l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait décidé de maintenir à 30 millions de barils par jour (mbj) le plafond de production malgré les appels à une réduction de l’offre pour inverser la courbe baissière des prix. Faute d’un accord avec les pays producteurs hors OPEP comme la Russie et le Mexique pour réduire la production, les Saoudiens ont donc décidé de laisser plonger le prix du pétrole pour mettre en difficulté les pétroliers du Texas et du Dakota du Nord. Ils pensent descendre les prix du baril à un niveau de prix où ces derniers ne pourront plus continuer à extraire leur pétrole de schiste sans faire faillite, ou, au minimum, réduire leurs investissements et donc, ralentir la croissance de la production

        Pour certains experts, en raison notamment des progrès de la technologie, l’extraction de pétrole de schiste continue à être rentable, à un prix du pétrole aussi bas que 40 dollars le baril. D’autres experts situent ce seuil de rentabilité à 65/70 dollars le baril. Il ne faut pas oublier que le pétrole de schiste est issu d’une bulle financière avec notamment un système d’emprunt in fine pour (si je puis dire) amorcer la pompe. Même si un crash financier est toujours possible, les innovations attendues dans la technique d’extraction susciteront un rebond avec une nouvelle vague d’investisseurs. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter sur les prévisions d’extraction de ce pétrole qui vont aller croissant.

        Le bras de fer entre les monarchies pétrolières du Golfe et les pétroliers américains continue. Un pétrole à 40 dollars le baril n’est donc pas à exclure pour l’année 2015.


        • JMBerniolles 24 décembre 2014 14:30

          Attention aux amalgames :


          * Le pétrole de schistes est un pétrole qui se trouve dans des porosités de la roche mère. Rien à voir avec une nappe de pétrole. En anglais Thight oil ; On comprend que le % en volume dans la roche mère est au mieux de 10%. Pour le thight gas c’est différent il est pressurisé à plusieurs centaines de bars dans la roche mère ;

          Donc on se doute bien qu’il ne va pas y en avoir des masses de thight oil dans un volume de roche donnée. A la différence du thight gas.

          La production US de ce pétrole spécifique thight gas est au mieux de 3 millions de barils/jour. Soit 10% du plafond de l’OPEP

          * les 8 millions de barils/jour aux USA représentent du crude oil ... du pétrole brut. 

        • Laurent 47 24 décembre 2014 16:46

          Et pour parfaire le tableau, les foreurs de roche américains produisent même de l’eau de schiste ! C’est une eau qui sort un peu marron du robinet, et même qui s’enflamme ! Et elle apporte plein d’oligoéléments, comme le baryum, le strontium, et même l’uranium ! Bien qu’elle soit très bonne pour la santé, les fermiers américains refusent de la boire, ou de la donner à leur bétail ! Qu’est-ce qu’ils sont difficiles, ces cowboys ! Pourtant, elle a pratiquement la même couleur que le Coco Cola, et elle ne coûte rien !


        • Layly Victor Layly Victor 24 décembre 2014 17:41

          a Laurent 47

          Il faut arrêter de répéter à chaque occasion les bobards issus du film de propagande écolo Gasland dont tout le monde sait qu’il est complètement bidonné, ce qui ne l’empêche pas d’être passé en boucle par les médias français et surtout la chaîne de propagande et d’intoxication allemande ARTE. Je suis déçu car vos interventions par ailleurs sont de qualité.
          Le coup des flammes à la sortie d’un robinet a été bien expliqué (je crois qu’il s’agit de gaz de houille lié à d’anciennes mines). Pour les fuites d’eau, elles ont eu lieu, exceptionnellement , sur des forages pour lesquels la cimentation des tubes de remontée avait été mal faite, avec un ciment de mauvaise qualité. Il y a partout des gens malhonnêtes, et maintenant ils sont surveillés de près par l’administration US. En tout cas, ce ne sont pas des lacs et des rivières « pollués pour des milliers d’années », selon la phraséologie habituelle des hystériques écolos, lesquels se soucient fort peu des drames de Bohpal, AZF et du Rhana Plaza (ils n’y ont pas leur résidence secondaire). De toute manière, ceci n’a rien à voir avec la fracturation hydraulique. La fracturation ayant lieu 2000 mètres en dessous des nappes phréatiques, on ne voit pas comment celles ci pourraient être contaminées si les tubes de remontée sont correctement cimentés (voir article cité en référence)
          Quand aux maisons lézardées montrées dans un autre film genre Gasland tourné en Pologne pour ARTE, sachez que la fracturation produit un séisme qui au niveau du sol est équivalent à la chute d’un livre du haut d’une table.
          Ce qui est curieux, c’est que ces anti gaz de schiste ou huile de schiste religieux aiment bien le gaz et le pétrole conventionnels dont ils ont besoin, Hulot et Artus-Bertrand en tête, et le grand savant José Bové, pour leurs déplacements incessants et à tout bout de champ en hélicoptère (sont-ils payés par les pétroliers conventionnels ?)

          Je vous conseille la lecture d’un document de l’IFP (institut français du pétrole) « gaz et huiles de roche mère » que vous trouverez sur le site de l’amicale des foreurs : www.foreurs.net. Allez à la rubrique « documents techniques » puis « huiles et gaz de roche mère » Vous y trouverez des informations très complètes et intéressantes. Je ne dis pas qu’ils ont raison sur tout, mais au moins vous aurez un autre son de cloche pour vous faire une idée.
          Cordialement

          PS : méfiez vous : les journaux français sont faits par des ignares mal-intentionnés et d’autant plus sûrs d’eux qu’ils sont nuls.


        • JMBerniolles 24 décembre 2014 18:30

          Victor,

          Merci d’avoir fait cette rectification que j’aurais du faire moi-même, mais ce n’est pas le sujet de l’article.



        • Layly Victor Layly Victor 24 décembre 2014 18:50

          à JMB

          Salut Jean- Marie

          Même si la concentration de l’huile de roche mère (appelée en France improprement pétrole de schiste car la roche mère n’est pas toujours du schiste et aux US shale oil) est beaucoup plus faible que pour un gisement conventionnel, la nappe de roche mère peut-être plus étendue ? Je n’en sais rien. Voir l’article très complet de l’IFP que je cite dans un commentaire. Au passage, on y parle d’études sur la fracturation au propane qui serait moins controversée que la fracturation hydraulique, mais ceci est soigneusement tu par nos salopards de journalistes appointés.

          A part çà, je reste persuadé qu’il y a une alliance en sous main entre Israël et l’Arabie Saoudite, le but étant de dégommer la Russie et l’Iran, et Israël ne voyant pas d’un mauvais oeil l’Arabie mettre les US en difficulté, pour pouvoir mieux manoeuvrer. Comme a dit Bassam Tahhan, la baisse de la demande n’est pas gênante pour les US qui font en ce moment des réserves (ce qui n’est pas notre cas). Justement, eux et leurs alliés profitent de cette baisse de la demande pour faire une attaque spéculative.

          Bref, comme disait Madame Claude : c’est le bordel


        • Layly Victor Layly Victor 25 décembre 2014 13:02

          J’ai fait ce commentaire parce que, en dehors des propos ultra alarmistes, qui confinent à l’apocalypse, de nos braves médias, qui ne reposent sur aucune analyse technique sérieuse des problèmes, il n’y a pas de présentation technique crédible sur ce sujet. Tout ce qu’on voit, ce sont des reportages avec des gens qui peuvent très bien être des acteurs déguisés en paysans. Malheureusement, nous sommes dans un pays où on ne peut plus faire confiance aux journalistes. J’ai donc proposé à la lecture un document de l’Institut Français du Pétrole qui fait le tour de la question d’une façon approfondie, qui me paraît honnête, et qui n’élude pas les problèmes. C’est en plus un document très instructif sur l’ensemble de la production pétrolière et gazière. Ce qui m’a valu l’ire des religieux, qui ne veulent rien savoir.
          Ceci me fait penser à la planète des singes, de Pierre Boule. Il y a les scientifiques, le père et la fille, qui veulent connaître la vérité, même si celle ci heurte leurs fondements religieux. Et il y a les religieux, représentés par Sed, qui ne veulent rien savoir.

          Un dernier mot, qui va me valoir une rafale de moins. Si le potentiel en gaz de schiste du sous sol français est ce qu’on a envisagé, et si on développait l’exploitation des hydrates de méthane (qui sont un stockage d’hydrocarbures au delà de la roche mère), il y a une possibilité pour que la France devienne une des toutes premières puissances économiques mondiales. Ce qui ne plairait pas à beaucoup (franc maçons, gaucho-écolos, sionistes). Ce n’est peut-être pas vrai, mais ça vaut le coup de ne pas se contenter de la propagande Bové-ARTE.

          Je sais bien, Jean-Marie, que ce n’est pas le sujet de ton article, c’était une remarque en passant, et je ne crois pas que les hydrocarbures de roche mère soient uniquement une bulle financière.


        • Laurent 47 25 décembre 2014 21:48

          Je ne « répète » pas ! J’ai vu plusieurs reportages sur la situation dramatique de propriétaires aux Etats Unis qui ont eu le malheur d’autoriser à des fins mercantiles l’exploitation de gaz ou de pétrole de schiste sur leur propriété, mais pas sur ARTE, car je ne regarde jamais les chaînes d’expression française quand je veux avoir des informations fiables ( le fait de comprendre plusieurs langues m’aide un peu ), et je recoupe ces informations entre elles. Je ne lis jamais les journaux français ( la présentation qu’ils ont fait de la méchante Russie et de la gentille Ukraine nazie m’en a dégoûté définitivement ). Je n’ai rien contre l’amicale des foreurs, mais s’ils sont français, leur mentalité est à des années-lumière de celle des cowboys yankees pour qui seul le profit compte, même si la planète doit en crever ! Et pour finir, je n’ai aucune idée du film Gasland, dont même le titre m’est inconnu ! Par contre, l’analyse de l’eau faite en laboratoire à la demande d’un fermier américain, et qui a révélé la présence de baryum, de strontium, et même d’uranium, et qui a une couleur marron, ne donne pas envie d’en boire, même si sa couleur se rapproche du Coca Cola !


        • Layly Victor Layly Victor 26 décembre 2014 14:18

          a Laurent 47

          Merci pour votre réponse. C’est très rare sur Agoravox les gens qui répondent avec correction et respect, même si on n’est pas d’accord, et ceci mérite d’être souligné. Je me méfie beaucoup des reportages, tout comme vous. C’est quand même triste de constater que, sur un sujet technique qui devrait faire consensus, il n’y a jamais moyen de s’entendre. C’est pourquoi je vous ai indiqué le site des foreurs, parce qu’il me paraissait honnête et qu’il n’élude pas les problèmes. Tout en étant conscient du fait qu’ils sont eux aussi partisans, forcément.

          La présence d’éléments comme le Strontium, le Baryum et l’Uranium dans l’eau prélevée ne veut rien dire en soi. Ce qu’il faut savoir, c’est si leur concentration est représentative ou non de ce qu’elle était à l’état « naturel », c’est à dire avant l’ouverture du site. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’effectivement il y a eu un transfert. Je vous crois, mais je me méfie des méthodes à la CRIRAD qui font souvent des révélations sensationnelles sur la présence d’Uranium 238 à tel ou tel endroit, sans aucune référence à la concentration « naturelle » ou héritage des essais atmosphériques.
          Bonne journée


        • Laurent 47 27 décembre 2014 18:33

          Et merci pour votre compliment, qui change des invectives habituelles lorsque deux personnes n’ont pas le même point de vue ! Pour information, je regarde plutôt Russia today ( chaine russe en espagnol et en anglais ), CCTVF ( chaine chinoise en français ), Tele Sur ( chaine vénézuélienne en espagnol ), I 24 News ( chaine israélienne en français ). Cela me permet d’avoir une ouverture sur l’Asie et l’Amérique Latine, qui n’est pas soumise au boycott médiatique français ! Bien sûr, il y a du parti-pris dans tous ces médias. A moi de faire la synthèse et de recouper les informations !

          Bonne soirée !

        • RICAURET 29 décembre 2014 00:25

           BONSOIR
          ce que personne ne dit sur les puits de gaz de schiste c est qu ils ne produisent que la première année
          et perdes 50% ensuite et ne produisent plus rien en 5 ans et vos nappes phréatiques seront bel et bien polluées ,les états unis vont a leurs pertes avec cette en énergie qui s’épuisera très vite plus vite que le pétrole 


        • Francis, agnotologue JL 29 décembre 2014 08:51

          ’’le problème des puits de gaz de schiste c est qu ils ne produisent que la première année’’

          Le socialisme généralisé en UE c’est aujourd’hui le nom donné par l’oligarchie dont nous utilisons de fait le langage, à ce système politique scélérat qui a pour mission de socialiser les pertes et privatiser les profits.

          Le TAFTA est leur dernière trouvaille qui permettra aux entreprises minières qui se seront vues confier l’exploitation des gaz des schistes de condamner les États à les indemniser dès que lesdits puits de schistes deviendront déficitaires.

          Elle est pas belle la vie des oligarques ?


        • Francis, agnotologue JL 29 décembre 2014 09:06

          J’ajoute que tous les discours hypocrites sur une prévisible crise de l’énergie confortent la position des entreprises minières lesquelles pourront d’autant plus facilement se targuer devant un tribunal Taftaïen du fait que les États nations ont été les demandeurs vis-à-vis des forages de gaz de schiste.

          C’est là peut-être le actuels des mensonges de la haïssable nomenklatura néolibérale.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 24 décembre 2014 12:47

          Le pétrole baisse simplement parce que l’Arabie Saoudite cherche à être moins chère que les autres. 


          Le but semble de dissuader les concurrents d’investir dans des outils de production et de mettre à la faillite les compagnes productrices des pays concurrents.

          Le Pétrole Américain, Vénézuélien ou Russe ont un seuil de rentabilité plus élevé. 
          En mettant son tarif plus bas c’est pousser à mettre à la faillite les concurrents. qui vont produire un pétrole invendable car trop cher.

          Une fois la faillite des concurrents réalisée, reconstruire des outils de production demandera des années et permettra une Arabie Saoudite en situation de monopole le temps pour les pays touchés reconstruire une industrie complète.

          L’exemple Vénézuélien est probant que l’industrie pétrolière est une industrie qui ne se relève pas des crises.
          Quand Chavez a licencié 20000 personnes il a perdu les compétences humaines, et n’a jamais pu revenir aux niveaux de la production de son arrivée au pouvoir. Ponctionnée par son état, la production pétrolière ne dispose pas de réserves financières et ne va pouvoir tenir longtemps.

          • goc goc 24 décembre 2014 14:37

            pour ma part, je reste persuadé que la Russie, qui maitrise parfaitement la stratégie dite de la « Terre brulée », se satisfait très bien de la situation actuelle et a largement les moyens de faire perdurer cette situation qu’on sait pouvant être catastrophique pour l’occident à moyen terme.
            Et je ne parle pas de la situation extrême de l’Ukraine dès maintenant, situation qui sera forcement négative pour nous européens à court terme.
            Bref pour les russes, pousser les USA vers un risque de crise économique majeure suite à une stratégie foireuse, aura deux avantages, le premier sera de stopper très rapidement les attaques occidentales, et le second, à plus long terme, sera d’empêcher définitivement les ricains de partir vers une nouvelle guerre économique et donc d’organiser de pseudos révolutions de couleur


            • JMBerniolles 24 décembre 2014 15:52

              Merci pour votre commentaire.

              Vous reprenez un peu l’explication de Jacques Sapir qui voit derrière cela une manoeuvre de la Russie et de l’Arabie saoudite.

              j’avoue que j’ai du mal à y croire. L’Arabie saoudite est de toute manière au centre du problème.

              Le 28 novembre 2014 Reuters l’agence de presse manipulatrice à tel point que l’on a pu dire que c’était celle de l’Otan, publiait ceci :

              (Reuters) 28 novembre 2014 - Saudi Arabia’s oil minister told fellow OPEC members they must combat the U.S. shale oil boom, arguing against cutting crude output in order to depress prices and undermine the profitability of North American producers.

              Mais attention aux manipulations d’opinion. L’Arabie saoudite (et l’OPEP) n’a pas augmenté sa production elle l’a maintenue. Et elle passe toujours par les canaux habituels pour l’écouler.

              Encore une fois cela a de l’effet, uniquement parce que la demande a beaucoup flêchi.






            • Le421... Refuznik !! Le421 24 décembre 2014 17:32

              Tiens...
              J’avais dans l’idée, mais je suis sûrement le seul, que du fait des prix pratiqués à la pompe, beaucoup de gens avaient fortement limité leur consommation.
              Du moins dans les pays, genre France, non producteurs.
              Or, cela ressemble au phénomène « poule aux oeufs d’or ». Si on supprime la demande, l’offre et le prix se cassent la gueule.
              Bon, l’économie mondiale du brut ne tient pas à la France seule.
              J’ai quand même pensé qu’en vertu de l’appauvrissement réguliers des pécores de base comme moi, les habitudes changent et se pérennisent.
              Mettez le super à 1€ le litre, c’est pas pour autant que je vais me mettre à rouler jour et nuit, surtout que la route est devenue un jeu vidéo ou les panneaux et les radars s’alternent de façon joyeuse et particulièrement menaçante pour le compte en banque...
              Les pays ne disposant que du pétrole comme ressource et n’ayant pas varié leur domaine d’influence risquent de payer cher le fait de s’être endormis sur des lauriers noirs et visqueux !!  smiley


              • izarn izarn 25 décembre 2014 18:37

                Non, le prix du brut n’est pas plus faible que l’année 2009 ni des années 2005-2007.
                On ne voit pas pourquoi cela poserait problèmes à la Russie, Vénézuela, etc....Alors qu’a cette époque ils se portaient fort bien !
                En fait, il s’agit de l’écroulement de l’économie mondiale, qui surgit dans ses pays qui profitait de l’anormalité de pétrole cher...
                Bref la hausse du pétrole est le cache sexe de la recession de l’économie globalisée depuis 2008. La thése fausse selon la quelle les BRICs tireraient vers le haut l’économie occidentale en recession manifeste.


              • JMBerniolles 25 décembre 2014 21:05

                Oui, c’est à peu près la conclusion que je tire il me semble.




              • julius 1ER 26 décembre 2014 08:37

                Bref la hausse du pétrole est le cache sexe de la recession de l’économie globalisée depuis 2008. La thése fausse selon la quelle les BRICs tireraient vers le haut l’économie occidentale en recession manifeste

                @Izarn,est
                baisse ou hausse le pétrole ne cache pas grand chose ..... c’est un produit en voie de disparition non durable ni renouvelable, et rien pour ces raisons il convient 
                d’en finir avec lui.........il ne fait que retarder l’échéance cad passer à des énergies gratuites et non polluantes, et l’addiction au pétrole n’aide certainement pas cette transformation économique !!!!!!!!!!!!!!!

              • Layly Victor Layly Victor 26 décembre 2014 14:44

                a julius 1er

                Je croyais que ce site était réservé aux adultes. Si vous connaissez des énergies gratuites et non polluantes, il faut immédiatement faire une publication dans les plus grandes revues scientifiques.
                En Allemagne, bénéficiaire supposée de ces fameuses énergies « gratuites », l’électricité est deux fois plus chère qu’en France !

                Si vous avez plus de dix ans, c’est que vous êtes totalement irresponsable ou rêveur invétéré. En dehors du nucléaire qui assure la transition, en attendant l’hypothétique fusion contrôlée, le pétrole et le gaz restent dramatiquement incontournables. Même la filière hydrogène, si elle est favorable pour l’environnement, demandera une source d’énergie (pour fabriquer l’hydrogène) qui ne peut être que le nucléaire, le pétrole et le gaz, ou les abominables bio-carburants.

                Je vous signale que la firme PROKON (je suis désolé, mais c’est son nom) qui construit des éoliennes en Allemagne est en faillite après avoir escroqué 75 000 petits épargnants. En France, des hordes de gangsters de cet acabit battent la campagne pour convaincre des ruraux crédules de cracher au bassinet. Aux US, l’action de la firme SEIF qui s’occupe de centrales solaires est passée à 0.96 Euros !

                Vos rêves sont beaux, mais la réalité l’est moins. 


              • o.man 24 décembre 2014 17:47

                Et l’origine des cette baisse du prix du pétole ne pourrais pas venir d’un quelconque détournement d’or noir ?
                On a des pays anciennement producteurs de pétrole et aujourd’hui complètement détruits et que personne ou presque ne regarde et dont on ne sais presque plus rien .

                Moins cher que le pétrole le moins cher , c’est du pétrole volé à des pays désorganisés laissés sans surveillance .
                Peut-être pour ça que les Émirats réagissent .

                Parce que le pétrole de schiste en aussi grande quantité , moi ça m’intrigue .


                • izarn izarn 25 décembre 2014 18:41

                  Non, le pétrole à 120 $ le baril c’était tout simplement de l’arnaque.
                  C’est pourquoi vous avez avalé le « peak oil » et le « rechauffement climatique anthropique »
                  L’économie mondiale est en récession depuis 2008.
                  Le reste n’est que mensonge. Meme à 30$ le baril, l’économie aura du mal à surnager...


                • dithercarmar dithercarmar 24 décembre 2014 18:35

                  Prix 105.84$ au 02.06.2014 55.44$ au 24.12.2014

                   à la pompe : entre -31 ET -16cts € CHERCHEZ L’ERREUR.


                  • Enabomber Enabomber 24 décembre 2014 18:40

                    De toutes façons ce qu’ils ne prendront pas sur le carburant ils le prendront ailleurs smiley


                  • izarn izarn 25 décembre 2014 18:44

                    Plus le pétrole baisse, plus la taxe sur l’essence baisse, et plus cela réduit les recettes de l’Etat, et plus ça augmente la dette....
                    Faut pas trop se réjouir !!!


                  • Laurent 47 27 décembre 2014 18:19

                    Ca, ça m’étonnerais ! Ne vous inquiétez pas pour ça ! Les racketteurs de Bercy vont bien trouver un nouvel impôt pour rafler la mise ! Comme je me plais à le dire : le jour où nous laisserons nos voitures au garage, ils nous colleront un impôt sur les godasses ! La TIPG ( taxe intérieure sur les paires de godasses ).


                  • Enabomber Enabomber 24 décembre 2014 18:42

                    (mais dans la même poche évidemment)


                    • dithercarmar dithercarmar 24 décembre 2014 19:24

                      Ce n’est pas forcément inéluctable ni une fatalité. Continuons et ça deviendra une volonté.


                    • coinfinger 24 décembre 2014 19:48

                      Voilà un article qui était à peu prés clair et pondéré . Avec les commentaires on sait méme plus où on habite . Je vais ajoutez encore à la confusion : y a en méme qui pensent que ce sont les marchés à terme qui font le prix ( hypothése exclue dans l’article ) .
                      Et que pensez de cette contrée du Texas , promotrice et vitrine du gaz de schste , qui n’en veut plus . Désolé je ne me souviens plus du nom .
                      Je vais m’éfforcer de calmer tout le monde par une question encore plus scabreuse . Au final , tout estimé , dans les hypothéses les plus défavorables , çà reste l’homme , éventuellement équipé d’un cheval , boeuf , chameau ou autre la principale source d’énergie , selon mes détestables estimations que chacun peut faire . Sauf erreur de virgule , çà calme . çà veut dire que le pb énergétique est secondaire par rapport à un autre dont personne ne se soucie . Et donc que l’issue de toutes ses manigances , réelles ou imaginables , pourrait étre radicalement autre .


                      • Mowgli 25 décembre 2014 01:40

                        J’ai tiqué en voyant « thight oil », le mot « thight » n’existant pas en anglais, pour autant que je sache. J’ai passé une bonne heure à vérifier. Conclusion : il s’agit bien d’une coquille pour « tight oil », qui est un synonyme de « shale oil » (voir http://en.wikipedia.org/wiki/Tight_oil)


                        • JMBerniolles 25 décembre 2014 09:58

                          Excusez moi. Effectivement, il s’agit bien de tight gas , gaz de porosités.


                          Comme le dit Victor plus haut c’est globalement du méthane qui est piégé sous haute pression dans la roche mère.

                          Cette roche mère n’est pas obligatoirement constituées de schistes, shale, c’est pourquoi certain puristes évitent le qualificatif de shale gas ou gaz de schistes, et préfèrent les termes de pétrole et gaz de roche mère.

                          A ne pas confondre aussi avec le pétrole issu des sables bitumeux.

                        • Croa Croa 25 décembre 2014 10:48

                          Enfin un bon article sur le prix du pétrole ; Il ne faut évidemment pas voir je ne sais quel complot dans cette baisse des prix ou en tout cas ce serait très exagéré !


                          • izarn izarn 25 décembre 2014 18:51

                            Non, le complotisme(Officiel, donc mensonge !) c’est de dire que cela a un effet structurel sur la Russie, le Venezuela, etc...
                            A ce tarif, 66$/baril, ces pays s’en sortaient fort bien en 2009 et 2005-2007.
                            Si cela leur cause des déboires c’est qu’ils font face à la crise mondiale sans l’aide d’un prix du pétrole totalement délirant et surévalué depuis 2010.
                            Nous sommes aussi mal lotis qu’eux.


                          • Croa Croa 25 décembre 2014 23:06

                            Il est cependant faux de dire que les les prix 2010 et suivants soient surévalués. S’ils sont délirants c’est bien dans l’autre sens, c’est à dire trop bon marché même à 150 $ le baril car objectivement l’humanité dilapide ce capital correspondant à des millénaires d’accumulation naturelle !


                          • JMBerniolles 25 décembre 2014 11:20

                            Pour répondre à des commentaires qui touchent à un point fondamental à savoir : est ce qu’un Etat, un groupe de personnes, ou d’intérêts, peuvent totalement maîtriser les composantes d’une guerre économique réposant sur des mécanismes de sanctions, des attaques sur la monnaie, des manipulations de prix de matières premières.... ?


                            je voudrais dire ceci.

                            Nous sommes sous le régime d’un capitalisme essentiellement financier où l’accumulation du capital joue un rôle majeur [c’est d’ailleurs l’érosion du taux de profit qui nous a fait passer d’un capitalisme industriel à un capitalisme financier].

                            Plus de 90% des opérations réalisées sur les places financières de la planète [à la fin des années 90 Tobin donnait un pourcentage à peine inférieur] sont de nature spéculative.

                            Comme le décrit très bien Myret Zaki par exemple, le mécanisme le plus courant d’accumulation du capital est la création d’une bulle financière. Aux USA on a connu la bulle immobilière qui a conduit à la crise des subprimes à la suite de l’hyper financiarisation qui s’y est greffée. Il y a maintenant la bulle du gaz de schistes....

                            Bien entendu tout cela profite à une infime minorité de personnes. Une des plus médiatisées est George Soros. Qui ont donc le pouvoir d’intervenir sur les marchés financiers et d’imposer des tendances. George Soros est ainsi réputé avoir attaqué la Grèce, dans d’une action essentiellement spéculative. Il est clair que le rouble a été attaqué avec d’autres desseins.

                            Un autre élément à prendre en compte, qui n’est jamais considéré par les « experts » économiques officiels, est le fait que l’économie financière est déconnectée de l’économie réelle.
                            C’est ainsi que les mesures financières telles que les QE au Japon inclus dans des interventions essentiellement financières plus larges, les Abenonics, pratiquées par le gouvernement Abe, ne sortent pas le Japon de la déflation dans laquelle il s’enfonce depuis presque 20 ans.

                            Tout cela pour dire que des attaques purement financières, contre le rouble par exemple, ne créent pas automatiquement des dommages économiques profonds.

                            C’est évidemment moins vrai pour des sanctions qui bloquent les échanges commerciaux, Iran, Cuba, ... Là c’est un lourd handicap, mais il faut aussi remarquer que cela n’a pas empêché l’Iran de se développer.

                            Le monde actuel est donc dominé par un système financier qui s’organise, dans des institutions, organismes,. pour accumuler le capital au profit d’une minorité.

                            Et le gros problème de l’humanité est que ce système est devenu incontrôlable.
                            A mon humble avis, le problème de la baisse du baril de pétrole est le véritable indicateur de l’état de l’économie mondiale.

                            C’est pourquoi un prix du baril bas qui devrait à priori faire rebondir l’économie mondiale, celles des pays industrialisés, n’aura pas cet effet.

                            Ainsi en quelques années on sera passer du : un baril à 150 dollars c’est terrible pour l’économie mondiale, à un baril à 60 dollars c’est encore pire.... 
















                            • Laurent 47 25 décembre 2014 21:20

                              La Russie et la Chine peuvent s’enorgueillir de posséder les deux réserves d’or les plus importantes au monde, et la Russie en outre, des gisements de pétrole et de gaz. Vous me direz : il y a la réserve fédérale de Fort Knox aux Etats-Unis, qui dispose d’une énorme réserve de lingots d’or...sauf qu’il s’avère que ces fameux lingots sont tous « fourrés » au tungstène comme une dinde de Noël, ce qui a été démontré après analyse par la Bourse de Hong Kong qui en possédait quelques-uns, . Les numérotages de ces lingots ont indiqué qu’ils provenaient de la réserve fédérale de Fort Knox ( ces transferts se sont effectués sous l’administration de Clinton ). Ce scandale a été révélé par Rob Kirby, éditorialiste vedette de Goldseek.com, et grand spécialiste du marché de l’or depuis très longtemps. Actuellement, ces faux lingots sont partout ( Londres, New York, Paris, Singapour, Frankfort, Hong-Kong, Moscou ), et surtout dans les coffres des gens qui vendent de l’or papier, qu’ils soient de bonne foi ou pas !

                              Dernière précision : l’or vaut 30796,95 € le kilo, et le tungstène 41 € ! Elle est-y pas belle, l’arnaque ? Alors que le petit monde du commerce de l’or est au courant depuis Juillet 2010, rien n’a filtré dans les médias ( je me demande un peu pourquoi ). Pour les sceptiques, et ils doivent être nombreux, je les engage à taper : « or tungstène » sur Google. Ils ne vont pas être déçus du voyage !
                              Quant aux chinois, ils font maintenant des trous dans les lingots pour les vérifier ! Que voulez-vous, avec les américains, on n’est jamais trop prudents !

                              • Croa Croa 25 décembre 2014 23:16

                                « .sauf qu’il s’avère que ces fameux lingots sont tous « fourrés » au tungstène »
                                Et alors ? 
                                Peu importe que cette monnaie soit fausse, le dollar est devenu INCONTOURNABLE pour le commerce international. Autrement dit il a remplacé l’or ce qui fait de leur monnaie un atout maître aux mains des USA.


                              • Croa Croa 25 décembre 2014 23:33

                                Et j’ajoute : De toute façons TOUTES LES MONNAIES SONT FAUSSES car elles ne sont couvertes que par une faible proportion d’or (par rapport aux liquidités en circulation.) Le fait est connu et reconnu (étonnant mais vrai !) En fait la plupart des émissions d’argent correspondent à des avances sous forme de dettes : Ces avances sont si énormes qu’elles ne correspondent plus à rien depuis longtemps ! (Par effet dit de levier cela a généré des valeurs fictives en immobiliers, capitaux d’entreprises, etc... mais tout cela pourrait bien se dégonfler un jour. En effet beaucoup de ces valeurs ne sont plus amortissables sans rajouter encore de la dette.)


                              • Laurent 47 26 décembre 2014 13:06

                                Et sur quoi s’appuierait cette fameuse « monnaie incontournable », d’après vous ? Sur la dette énorme contractée auprès des banques chinoises ( elles ne veulent plus être remboursées en dollars ) ? Sur le flot de « billets verts de Monopoly » qui sont imprimés à tours de bras par la Banque Fédérale américaine, quand il ne s’agit pas de faux billets, presque aussi nombreux que les vrais ? Sur les exportations qui sont quasi nulles ? Sur le flot continu d’importations en provenance de Chine ? Sur la prise de contrôle par la Chine de nombreuses entreprises aux Etats-Unis ? Un petit détail qui a son importance : la Russie, la Chine, et l’Inde, commercent actuellement entre elles en roubles, en yuans, ou en roupies, et se foutent totalement de cette fameuse « monnaie incontournable ». Et ce sera bientôt le tour de tous les pays constituant les BRICS, et de l’Amérique Latine, puisque les pourparlers vont dans ce sens avec la Russie et la Chine ! Pour tous ces pays, l’or conserve toute sa valeur, alors que le papier reste du papier s’il ne s’appuie sur rien !


                              • Ruut Ruut 26 décembre 2014 06:02

                                Les réserves basses expliquaient un pétrole fort.
                                Donc c’est du pure pipo le prix du pétrole.
                                Nous nous somme bien fait tondre pendant trop longtemps.

                                Je note surtout qu’aux USA le litre de diesel est a 0,5 euro le litre et en France a plus d’1 euro.
                                Acheté au fournisseur le même prix et vendu aux USA avec une grosse marge.


                                • Laurent 47 26 décembre 2014 12:50

                                  Ce sont les taxes qui font le prix du gasoil en France, ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis. Si quelqu’un se gave avec ce prix élevé, ce n’est pas la compagnie pétrolière, c’est le Trésor Public ! Total se gave à l’étranger, là où sont réalisés ses bénéfices, et n’a pas besoin de menue monnaie !


                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 26 décembre 2014 15:42

                                  Que cette saleté qui n’enrichit que les hors la loi et les voleurs descende à 5 dollars !!! Cette puante saleté a créé les plus grands milliardaires qui n’ont jamais travaillé une journée de leur vie !


                                  • phyto 28 décembre 2014 18:15

                                    La conclusion me semble juste, il s’agit sans doute du chaos économique actuel,
                                    1) Les dettes et la planche à billet de dollars
                                     chaos dû à la planche à billets des USA et des dettes infinies que l’on a de plus en plus de mal à cacher sous le tapis. Au USA comme en Europe ou autres pays occidentalisé les dettes sont cumulées :
                                    Etats ; Région ; Département ; Mairie ; Hopitaux ; Caisse de retraite ; particuliers ; entreprises publiques et privée et avant tout les Banksters qui favorise l’endettement pour mieux asservir les peuples.
                                    Des endettements colossaux au Japon en Italie en GB et un peu partout sur la palnète.
                                    2) Le RC qui commence vraiment à se faire sentir et qui limite la consommation de pétrole des pays les plus consommateurs Europe, Amérique du Nord, voire Chine et Russie
                                    3) La rupture avec l’équilibre de la nature qui rend impossible la croissance économique

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