La réforme des retraites forcée contre la démocratie poursuit le président Macron et son épouse jusqu’au théâtre
La réforme des retraites forcée contre la démocratie poursuit le président Macron et son épouse jusqu'au théâtre.
Le président Macron assistait avec son épouse, vendredi 17 janvier, à une représentation de la pièce « La Mouche » au théâtre des « Bouffes du Nord » situé dans le 10eme arrondissement de Paris (Métro La Chapelle). Les militants anti-Macron ont été alertés sur leur smartphone via les réseaux sociaux par plusieurs personnes présentes dans la salle, et par le reporter Taha Bouhafs (22 ans) à 20h58 situé trois rangs derrière le président Macron.
« Je suis actuellement au théâtre des bouffes du Nord 3 rangées derrière le président de la république. Des militants sont quelque part dans le coin et appelle tout le monde à rappliquer. Quelque chose se prépare… la soirée risque d’être mouvementée. » pic.twitter.com/0mfwQPwdzr
Le journaliste David Dufresne a signalé sur Twitter qu'un autre message publié 10 minutes avant celui de Taha Bouhafs, signalait la présence du président. Il appelait à venir manifester devant dans le théâtre.
Un convoi présidentiel ne passe pas inaperçu, et la présence de policiers alerte systématiquement la curiosité des habitants et autres surtout du côté du métro Porte de la Chapelle. Tout le monde ayant un smartphone, l'information se propage automatiquement comme une traînée de poudre surtout avec tweeter et Facebook, avec ou sans la présence de journalistes. Des manifestants se sont très vite rassemblés devant le théâtre pour tenter de rentrer dans la salle. Pendant la représentation dans le théâtre, une autre se déroulait en chanson à l'extérieur. Des dizaines de manifestants ont chanté pour réclamer la démission du président Macron et le retrait de la réforme des retraites : « Macron démission » et « Et on ira, et on ira, et on ira jusqu'au retrait ». Le président et sa femme ont été mis à l'abri dans une bulle de sécurité pendant quelques minutes. Au lieu d'être exfiltré, le président est resté jusqu'à la fin de la représentation car il n'y avait pas de danger, et il fallait laisser le temps aux CRS d'arriver. Le journaliste de Brut Remy Buisine présent à l'extérieur a précisé que les forces de l'ordre sont intervenues quand des manifestants ont tenté de rentrer dans le théâtre. Ceux qui ont réussi à pénétrer ont été contraints de sortir par les policiers.
A la fin vers 22 heures, une charge policière a été ordonnée pour permettre l'exfiltration du convoi du président Macron et de sa femme. « Charge policière pour la sortie du cortège présidentielle sous les sifflets de manifestants contre la réforme des retraites. » pic.twitter.com/lZBfsVc8oU Le reporter et militant Taha Bouhafs a été interpellé vendredi soir après la manifestation et mis en garde à vu. Cela a déclenché un début de polémique sur la liberté de la presse, même chez des gens simples qui ne font pas du tout de politique.
« On arrête un journaliste pour avoir tweeté sur la présence du Méprisant au théâtre. Bienvenue en #Macronie » Twitt, Danièle Obono, députée de la France insoumis.
« Dans quel régime sommes-nous pour qu’un président, furieux que des manifestants le conspuent à l’extérieur d’un théâtre, fasse arrêter un journaliste qui s’y trouvait qui et avait osé communiquer sur sa présence ? » #monarchie #liberezTaha https://t.co/0ZNicyRXtr — Eric Coquerel (@ericcoquerel) January 17, 2020
Le reporter Taha Bouhafs est ressorti libre samedi soir sans être mis en examen. Il a été relâché mis sous le statut de témoin assisté. Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir samedi une information judiciaire pour « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations » et « organisation d'une manifestation non-déclarée », selon une source judiciaire. C'est Taha Bouhafs qui avait aussi filmé Alexandre Benalla qui avait violenté un couple à Paris le 1er mai 2018. Il avait là aussi mis en garde à vue en juin pendant qu'il couvrait une manifestation à Paris. Il doit être jugé le 22 février à Créteil pour « outrage et rébellion ».
Sous le mandat Macron, il n'y a jamais eu autant de de manifestants passés à tabac, éborgnés, et de journalistes arrêtés, et même blessés. Ainsi un journalistes de guerre qui était rentré en France sans une égratinure par une balle de kalachnikov ou un éclat d'obus, avait été éborgné, blessé par une balle de LDB lors d'une manifestation de gilets jaunes. A plusieurs reprises des journalistes ont été visés volontairement. La Macronie s'est livrée à des atteintes contre la démocratie, le peuple, et la presse, les nombreuses vidéos sur Youtube sont là pour le prouver.
L'entourage de l'Elysée précise « que le président continuera de se rendre au théâtre comme il a l'habitude de le faire et veillera à ce que des actions politiques ne perturbent pas la liberté d'expression, la liberté des artistes et la liberté de création ».
Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État à la Transition écologique, a déclaré sur Franceinfo. « Lorsqu'on essaie de faire pression sur les représentants (d'un gouvernement) (du peuple), sur des députés, sur des organisations gouvernementales (...) sur finalement tous les corps intermédiaires et les représentants du peuple, dont certains sont élus – et d'ailleurs tous, puisque les représentants syndicaux sont également élus –, c'est une atteinte à la démocratie (...) C'est au fond une volonté, par la pression, par la violence, de changer le regard qu'on porte sur certains sujets ». « Je comprends très bien qu'on ne soit pas d'accord, (...) mais il faut retrouver le respect normal, de base, qui permet à une vie démocratique de s'exercer »
Sauf que l'inverse est aussi vrai, car en attendant c'est le pouvoir macronien qui viole la démocratie, sans parler de ses députés qui n'arrêtent pas de diffuser des mensonges. Ceux qui reçoivent le plus de menaces sont ceux d'ailleurs qui ont dit le plus de mensonges à la télé. Il faudra d'ailleurs qu'on m'explique ce qu'est « un âge pivot systémique », un nouveau truc inconnu évoqué cette semaine par un syndicaliste sur BFMTV le 17 ou 18 janvier matin, que personne ne connaît mais qui devrait être présent dans la réforme des retraites.
La politique de la répression policière contre le peuple, qui a été déclenchée par le pouvoir Macron dès les premières manifestations des gilets jaunes en novembre 2018, a largement contribué à amplifier l'ambiance de haine contre tous les politiques, et même la presse ''officielle''. La police avait eu ordre de charger dès le départ les manifestants pacifique, personnes âgées et enfants, alors qu'il n'y avait aucun motif, c'est ce qui a provoqué par la suite les tensions. Cette information sera confirmée par plusieurs personnalités, mais aussi par Patrick Sébastien lors de sa présence dans une émission Punchline sur CNEWS début 2019. La politique de l'escalade a été pratiquée surtout pour empêcher un risque de fraternisation entre les forces de l'ordre et les gilets jaunes comme nous avons pu le voir sur des vidéos postées sur Youtube, car cela aurait signé l'effondrement et la fin du pouvoir de la Macronie. Voilà pourquoi en France au lieu de pratiquer la politique de la désescalade comme dans les autres pays d'Europe, le pouvoir a pratiqué la politique de l'escalade et de la tension et de la répression policière. Plusieurs vidéos ont été publiées sur internet, elles sont suivies de très nombreux commentaires anti-Macron au vitriole. Ainsi certains forum ont dépassé les plus de 1000 commentaires en moins de douze heures. Pour de nombreux français c'est le pire président que nous ayons eu.
Des manifestants ont tenté de pénétrer dans un théâtre où Macron assistait à une représentation
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