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Accueil du site > Tribune Libre > La République m’a « tuer » : en finir avec la démocratie (...)

La République m’a « tuer » : en finir avec la démocratie d’apparence

Déprédatrice, la Ve République, aujourd'hui asthmatique et augurant pour nos concitoyens un avenir des plus sombres, n'a désormais qu'un seul mérite : mettre au jour les travers d'une démocratie d'apparence n'offrant au peuple ni véritables choix ni moyens d'action, et laisser deviner l'avantage que la France aurait à se doter d'un chef d'Etat affranchi de toute course élective, condition sine qua non pour garantir un exercice serein du pouvoir.

Car l'Etat, indubitablement, marche aujourd'hui à rebours du Bien commun.

D'une part une caste dirigeante administre l'ensemble des populations locales constituant nos terroirs et départements, suivant un modèle de gouvernance monolithique, tant sur le plan économique que social, et qui ne tient compte ni des exigences concrètes, ni des spécificités dues à une histoire et une géographie propres, ni des préoccupations de terrain des citoyens. Voyons-nous les députés, une fois élus, défendre à l'Assemblée nationale les intérêts des citoyens de LEUR département ? Ou se contentent-ils, leur mandature durant, d'obéir docilement aux consignes de vote d'un parti auquel ils doivent leur siège ? Il n'y a pas ici une once de démocratie, car faits et gestes des représentants directs des citoyens ne sont en réalité jamais l'expression de la volonté de celles et ceux qui les ont élus.

D'autre part et dans le même temps, l'Etat montre une incurie patente à assumer des fonctions relevant pourtant de sa stricte compétence : la démission est en effet généralisée en matière de souveraineté, de politique étrangère, de santé ou encore de justice, avec à la clé l'allégeance aux instances européennes et le délitement des services publics. Voyons-nous, élection après élection, un président de la République soucieux de défendre les intérêts d'une France forte et préservant l'harmonie sociale ? Ou assistons-nous depuis plusieurs décennies à une politique consistant à prêter cyniquement main forte aux lobbies financiers et sociaux, tout en poliçant toujours davantage notre société ? Il n'y a pas, là encore, une once de démocratie, car le peuple se choisit un chef d'Etat, non pour ses réelles capacités à prendre en main le destin du pays, mais pour l'idée qu'il se sera forgée d'un candidat dont le seul mérite aura été de décrocher la palme démagogique.

Ainsi, le système actuel, sur le papier "démocratique", n'en a que l'apparence : il privilégie un interventionnisme étatique débridé jusqu'au niveau local où l'Etat n'est pas le plus apte à légiférer, cependant que ce même Etat abandonne les tâches régaliennes dont, théoriquement, l'exercice lui incombe. Inversion des valeurs, inversion des priorités, dont la première victime est un peuple dont la seule liberté est de légitimer, par bulletin de vote interposé, un régime politique qui l'asphyxie.

Un fonctionnement réellement démocratique suppose, à l'évidence, d'avoir d'un côté un chef de l'Etat non tributaire d'une quelconque échéance électorale - la monarchie s'impose naturellement ici aux esprits les plus avertis -, ceci afin de lui permettre d'exercer pleinement les tâches régaliennes qui lui incombent ; de l'autre des citoyens qui, en votant chacun en fonction de ses champs de compétences et de connaissances au niveau départemental, disposent réellement de la capacité à agir et à sanctionner au niveau local, tandis qu'aujourd'hui leur liberté d'action est actuellement totalement confisquée par des représentants de façade.

H.B.


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22 réactions à cet article    


  • jaja jaja 13 mai 2011 07:25

    La démocratie d’apparence que fustige l’auteur naît de la représentation qui amène toujours au pouvoir une oligarchie exploiteuse, parfois issue de la base, qui se détache à la longue des préoccupations des gens du peuple qui composent la majorité de la population. Ainsi cette « démocratie » représentative ressemble, avec le temps, de plus en plus au pire des systèmes : l’absolutisme monarchique.

    Ceci parce que le « chef » n’est pas meilleur que les autres hommes (ou femmes) et que ce qui pouvait le motiver au départ disparaît avec son idéal une fois entrevus les ors de la République. Il n’est plus alors qu’un hypocrite, défendant en paroles, sans y croire, une politique de Janus à double face où il fait tout le contraire de ce qu’il dit.

    Seule la démocratie directe exercée à tous les niveaux de la société, donc au niveau politique comme dans le monde de l’entreprise, permet d’appliquer la volonté de la majorité et surtout celle de tous ceux qui n’ont ni le pouvoir de l’argent ni eu l’habitude, par leur origine et leur éducation de diriger, de décider.


    • Robert GIL ROBERT GIL 13 mai 2011 08:08

      Aujourd’hui, nous vivons dans une democratie de façade . L’Etat est au service des plus riches, il
      multiplie les cadeaux au patronat et aux actionnaires. Pour défendre ses privilèges la
      bourgeoisie prend des mesures : licenciements massifs, gels des salaires, chantage
      à l’emploi. Dans le même temps on fait voter le bouclier fiscal et des exonérations
      de cotisations sociales, pendant que les hausses des loyers et des prix appauvrissent
      la majorité des citoyens.....

      http://2ccr.unblog.fr/2010/11/16/le-communisme-le-fascisme-leglise-et-le-capitalisme/


      • bobbygre bobbygre 13 mai 2011 12:06

        Bonjour,

        Vous défendez avec vigueur la Vème République qui sans doute n’a pas fait que du mauvais mais l’auteur parle de l’évolution de cette république me semlble-t-il, de son état actuel plus que de ses réalisations passés.
        Et effectivement ce qu’il dit, pourrait être réproché à des tas d’autres républiques y compris étrangères, mais ça n’en reste pas moins problématique !

        Comment un système que l’on croyait être démocratique (le régime représentatif) peut en arriver à un tel niveau de corruption, de dysfonctionnement et de mauvaise politique (ou du moins d’une politique en faveur de l’oligarchie) ? N’est il pas regrettable de lire cet article dont je ne partage pas la conclusion (je suis fondamentalement démocrate, mais pas forcément républicain ceci dit) et de constater que les reproches qu’il fait sont fondés.

        Je ne pense pas qu’un despote soit la solution mais je crains également que beaucoup finissent par le penser... Ce qui je crois était la réflexion à laquelle l’auteur voulait nous emmener.


      • COVADONGA722 COVADONGA722 13 mai 2011 11:22

        @kerjean , tout à fait la monarchie n’est tolérable que tempérée par le régicide ce qui déja limiterai les actes de candidature au trone yep


      • Gargantua 13 mai 2011 10:51

        C’est bien beau d’utilisé du vieux pour faire du neuf, << la monarchie s’impose naturellement ici aux esprits les plus averti >> et en plus il ne s’adresse pas aux pékins - c’est aux esprits les plus averti-.
        Là il y a pas de doute nous avons la confirmation évidente que l’école publique est en total faillite, et qu’elle à produit une élite d’ingrat.
        Pour qu’un système marche il faut une convention, et la V énièmes et en est une, certes elle a des défauts et mérite pour cela quelques transformation, car elle doit tenir compte de notre époque qui est l’évolution des consciences et de la diversités des intérêts de tous à chacun. Elle doit receler dans sont fondement l’impossibilité de s’accaparer le pouvoir par le dictat, elle doit ’être le garde fou à la colluvion des pouvoirs et à la dérive du pouvoir en pouvoir personnel, sa dernière fonction elle doit garantir l’intérêt général par l’intérêt pour la Nation. De ce fait il doit avoir une évolution pour que le pouvoir devienne collégiale par des contre pouvoir efficace qui garantie la diversité des pouvoirs. En ce sens le pouvoir Régalien doit être le socle, et par ailleurs reconnaitre le monde Sociale et économique conne deux pouvoir autonomes et interactifs comme régulateur naturelle de contre pouvoir. Pour arrivé à une Nation qui vit l’équilibre Démocratie, il faut que l’État renonce à la tutelle de tous ce qui concerne nos affaires privés et favorise une évolution du monde économique vers une économie fraternel. Car la crise démocratique que l’on observe est due en autre à la croyance que le progrès social doit s’exprime dans la croissance économique et que maintenant on sait que cette croissance ne peut plus se maintenir du fait que son fondement se base sur des matières premières qui sont en voies d’épuisements. Ce que nous assistions aujourd’hui équivaux à des maladies malicieuses qui préfigure à l’avenir des changements radicaux.
        Cette fiévres du totalitarisme économique, va arrives à son paradoxisme  qui va s’effondre de lui même et laissera un champs libre à vivre autrement. c’est pourquoi qu’il est important de se prend en main et de pas céder à des fantasmagorie politique telle un retour vers une royauté fût républicaine car ses modelés ne correspond plus à notre exigence intérieure. 
           


        • lloreen 13 mai 2011 11:19

          http://www.dailymotion.com/video/xiic5b_esclavagisme-pouvez-vous-voir-la-cage_webcam
          Gargantua : oui, vivre autrement.
          Sans fermiers.Car l’humain n’est pas une volaille.


          • Gargantua 14 mai 2011 02:17

            il y aura toujours le grain de sable, imprévisible, irrationnelle qui fera capoté la machine bien huiler.
            Le Chaos est créateur de métamorphose, et la métamorphose c’est la vie.
            Dans ce capharnaüm Mondial ce qui parait inéluctable est en réalité éphémère cela passera par une immense souffrance pour un plus grand bien. 
            Car le matérialisme à aussi une fin.


          • LE CHAT LE CHAT 13 mai 2011 11:36

            une raison de l’abstention massive et le fossé séparant l’élite dirigeante des citoyens ordinaires , les gens ordinaires ne sont plus écoutés par la France d’en haut qui vit une autre existence .


            • kiouty 13 mai 2011 11:53

              Un fonctionnement réellement démocratique suppose, à l’évidence, d’avoir d’un côté un chef de l’Etat non tributaire d’une quelconque échéance électorale - la monarchie s’impose naturellement ici aux esprits les plus avertis -, ceci afin de lui permettre d’exercer pleinement les tâches régaliennes qui lui incombent

              traduction : un fonctionnement démocratique impose de ne plus avoir de démocratie en gros.

              C’est le premier avril ou quoi ?


              • Gargantua 13 mai 2011 12:50

                la monarchie c’est pour ce qu’ils veulent restés irresponsables et penses qui est plus confortable de ne pas s’assumer et préfère subir


              • ffi ffi 13 mai 2011 21:37

                En effet, l’autorité politique doit être totalement indépendante de toute partie du peuple.

                Or, pour candidater avec succès à l’autorité politique, cela coûte cher, très cher. Les candidats sont donc obligés, pour ce faire, de quémander des soutiens à qui peut fournir de l’argent frais.

                Considérez Sarkozy : Soutenu à outrance par Bouygues TV. En vacances sur le yoatch de Bolloré. Recevant des chèques de Bettencourt...

                C’est le clientélisme « à la romaine ». 2012 ne s’annonce pas mieux. Les deux personnalités mises en avant état Sarkosy et DSK.

                Ce n’est pas du tout un fonctionnement démocratique, puisque l’élu étant redevable de certaines parties puissante du pays, les sert.

                D’ailleurs le titre de démocratique dont s’affuble la République est grossièrement mensonger. Est-ce la peuple qui gouverne ? Non ! Le peuple élit ! LNotre système est donc une démolecture, et la démolecture n’aboutit visiblement pas à la démocratie mais plutôt à la démagogie avant les élection, puis une douce tyrannie après...

                Tout le monde comprend qu’avec la sécurité de l’emploi, un travailleur fait mieux son métier. C’est aussi valable pour le métier de l’autorité...

                Le métier de l’autorité, son but, sa fin, c’est de servir autrui afin qu’autrui parvienne à ses fins (dans la limite où cela n’entame pas le bien commun).
                Le tyran, en revanche, a sa propre fin et il se sert d’autrui pour y parvenir...

                Du fait de la nécessité de gagner l’élection, le candidat se fait redevable des fins de ses soutiens. Par conséquent, la démolecture aboutit à mettre au pouvoir un tyran à la solde de ses patrons.

                Mais, heureusement, ce tyran est relativement impuissant du fait de la division des pouvoirs.

                Le système actuel est donc une malako-tyrannie démolectée (malakos -> mou en grec). Ca n’a rien à voir avec la démocratie...

                Seule une personne non élue peut nous faire sortir de cette tyrannie. Un Roi, en effet, peut seul nous assurer d’avoir un arbitre impartial, et ainsi le maximum de décisions pourront être déléguées au peuple, selon l’échelon adapté (commune, région, etc...).


              • Traroth Traroth 13 mai 2011 12:28

                Le postulat non dit de l’auteur, c’est qu’un chef d’état désigné sans contrôle démocratique sera obligatoirement plus préoccupé du bien commun qu’un chef d’état élu. L’Histoire regorge de 10000 ans de contre-exemples !

                La démocratie, c’est le contrôle démocratique du pouvoir. Comment un tel contrôle peut-il s’exercer sans élection ? L’auteur n’en dit rien, bien entendu, se contentant d’énoncer de fausses évidences et des affirmations péremptoire comme « le système actuel (...) privilégie un interventionnisme étatique débridé », déclaration dont n’importe qui peut comprendre l’absurdité, tant il est vrai que la situation actuelle est clairement causée par la démission de l’état à tous les niveaux, de la souveraineté monétaire à la protection de notre marché contre les importations en provenance de pays esclavagistes.

                Ma phrase préférée reste quand même « Un fonctionnement réellement démocratique suppose, à l’évidence, d’avoir d’un côté un chef de l’Etat non tributaire d’une quelconque échéance électorale ». C’est tellement absurde que ça en devient comique. Ça veut dire en gros que pour que le peuple contrôle la politique de la nation, il faut qu’il abandonne le peu de contrôle qu’il a.


                • perlseb 13 mai 2011 13:12

                  La démocratie, c’est le contrôle démocratique du pouvoir. Comment un tel contrôle peut-il s’exercer sans élection ?

                  Oui sauf que l’élection n’est qu’un don de pouvoir, certainement pas un contrôle. Dans notre Vème république où l’exécutif règne en maître absolu, il n’y a justement aucun contrôle du pouvoir. On ne peut ni révoquer, ni juger un homme qui a été élu, même si, comme c’est le cas aujourd’hui, il ne respecte strictement rien de son programme initial (celui-là même qui l’a placé sur le « trône »). Il faut une nouvelle constitution (rédigée par des personnes qui ne prendront jamais part au pouvoir), et le tirage au sort (avec possibilité de révocation et jugement des actions après mandat) d’Etienne Chouard semble être une très bonne idée pour une vraie représentativité (corruption impossible et pas de dérive vers une aristocratie d’énarques achetée par l’oligarchie).


                • Gargantua 13 mai 2011 13:28

                  Il ne faut pas désespérer on va de plus en plus vers une démocratie participative, la suisse est un bon exemple


                • enréfléchissant 13 mai 2011 14:59

                  On va de plus en plus.. Ah bon ?

                  Non, il faudra se battre pour obtenir des avancées !

                  DEMOCRATIE DIRECTE

                • ffi ffi 13 mai 2011 21:59

                  @traroth !
                  Et oui, c’est incroyable, mais c’est comme ça.

                  Pour avoir une autorité indépendante de toutes les oligarchies économiques, il suffit que l’autorité soit désignée de manière automatique par le coup du sort de la naissance...

                  En fait vous confondez monocratie et monarchie. Monocratie, c’est le gouvernement d’un seul. C’est la pratique actuelle. Le monarque, lui, il ne gouverne pas, il arbitre. C’est lui qui contrôle si le gouvernement agit dans le sens du bien commun.

                  Le peuple n’a jamais lui-même le pouvoir de contrôle sur le gouvernement (il peut faire grève, mais bon). Aujourd’hui, le peuple n’a aucun recours.
                  Dans la monarchie française historique, toute personne du peuple a un droit de remontrance : il peut saisir directement le Roi s’il considère que sa dignité est remise en cause.
                  En monarchie, c’est donc le Roy qui contrôle le gouvernement.
                  Le Roi, lui, est contrôlé directement par Dieu.
                  Il suffit donc que le Roy croit en Dieu et à un jugement après la mort, pour s’assurer de la bonne foi de ses arbitrages.

                  S’en remettre à Dieu, ou aux élections, il va falloir choisir.

                  Il suffit de comparer les productions de la monarchie et celles de la République...


                • enréfléchissant 13 mai 2011 13:56

                  Je ne vous suis pas sur la fin.

                  Non, un fonctionnement démocratique, ce n’est pas un quelconque chef d’état, entrainé dans la course électorale ou pas. 
                  Un fonctionnement réellement démocratique, comme son nom l’indique, c’est la démocratie directe, car la politique c’est la vie de la cité, et qu’il n’y a aucune raison morale ou logique pour que la politique soit accaparée par une minorité, qui en plus de choisir pou nous, est grassement payée. 

                  DEMOCRATIE DIRECTE


                  • ffi ffi 13 mai 2011 22:01

                    Oui mais pour que la démocratie directe fonctionne, il faut un arbitre impartial et incorruptible.


                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 13 mai 2011 18:38

                    Tôt ou tard tout le monde arrivera aux mêmes conclusions ( scientifiques et politiques) que les miennes ! Vous pouvez consulter mon tableau de bord en allant de ce commentaire jusqu’au premier où j’avais appelé les Français à voter pour le Front National...en vain !

                    01) Il ne peut y avoir un dépassement à ma synthèse de 2001 « RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET EPISTEMOLOGIE » ;

                    02) Il ne peut y avoir meilleure remise en cause de l’ancienne (et actuelle) organisation sociale basée sur le leurre démocratique et sa bassesse esclavagiste des « droits de l’homme » et personne ne peut mieux redéfinir la vraie démocratie qui ne peut se concrétiser que pas une « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS HUMAINS ».
                     
                    03) En refusant d’admettre officiellement les nouveaux concepts universels dans les Sciences exactes et dans les Sciences humaines qui donneront un nouvel élan à l’ensemble des peuples chacun selon ses capacités, la France qui bricole clandestinement autour mais essaie de manière perfide d’enfoncer encore plus les peuples ignorants en leur imposant le leurre démocratique, a par la force des chose perdu sa Liberty, son égality et sa libertitude ...et se retrouve (sans fronton) sans rêve et sans avenir comme l’est le dernier pays sous développé !
                     
                    N’empêche, je vous dis bon anniversaire en ce « 13 mai » qui rappelle les glorieuses années du glorieux Digoule !

                    Vive la Frounce, vive la Ripoublique !

                    Mohammed MADJOUR.


                    • VivreDifferent VivreDifferent 13 mai 2011 20:01

                      Le problème est en fait dans le terme de « représentativité », qui est quasi vide de sens aujourd’hui. Contrairement à ce qui est enseigné à l’école, les élections au suffrage universel ne sont pas en soi une garantie de démocratie.

                      En quoi le plébiscite d’un président qui sera de toute façon issu de l’oligarchie a quoi que ce soit à voir avec la démocratie ? (si DSK succède à Sarkozy, la politique sera probablement un peu différente, mais la différence ne sera pas plus grande qu’à la succession de Louis XIV à Louis XIII, par exemple, et le pouvoir ne sera en aucun cas dans les mains du peuple. La pression populaire pour amener des réformes politiques n’est guère plus effective aujourd’hui que dans l’Ancien Régime, et si elle l’est un peu plus, c’est lié à la progression du niveau d’éducation et non au régime politique). Le peuple a, au plus, un droit de veto, destiné à prévenir certaines dérives. Ca reste très limité. On peut très facilement imaginer des systèmes politiques sans aucune élection, et même probablement en trouver une foultitude dans l’histoire, où pourtant le peuple a plus de pouvoir que dans la France d’aujourd’hui.

                      Malheureusement, un peuple qui n’a jamais connu la démocratie aura du mal à la réclamer.


                      • enréfléchissant 13 mai 2011 20:31

                        C’est pour cela qu’il faut expliquer au peuple que la démocratie directe va dans le sens du progrès et que nos problèmes sont liés au manque de démocratie dans nos sociétés. 

                        SI nous arrivons à en faire prendre conscience une certaine partie de la population, alors nous aurons gagné.

                      • vinvin 14 mai 2011 00:29

                        Mais la Démocratie, c’ est comme Dieu, ça n’ existe pas, voyons !



                        Nous ne sommes pas plus en démocratie en France, qu’ en Corée du Nord.




                        VINVIN.

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