La revanche d’une fausse blonde
Du porno ? De la vengeance ? Un super scénario...
Que demande le peuple ?
Bon, à vrai dire, je sais pas si c’est une fausse blonde – j’ai pas été vérifié, comme on dit. Mais l’autre titre était déjà utilisé alors j’ai pas voulu avoir d’emmerdes.
Bref, de quoi qu’on cause aujourd’hui ?
Je vais vous entretenir d’un phénomène flippant, pour nous les hommes qui aimons répandre nos gênes et nos germes un poil partout (oui, oui, les poils aussi) : le revenge porn.
What the fuck ?
Oui, il s’agit bien de « fuck », et ce phénomène touche aussi bien les hommes que les femmes (ces deux races contenant de manière assez équitable la même quantité de gros connards – et de grosses connasses (pour une fois que la parité est respectée, tu vas voir qu’on va se plaindre)), puisque ce terme anglo-saxon (que l’on préférera à « porno de vengeance » qui a un peu trop une odeur de saucisson et de b(r)aguette) désigne les photos et vidéos postées par des indélicats, déçus d’avoir été humiliés / plaqués / largués / lessivés (rayer les mentions inutiles) par leur ex.
Par extension des abducteurs, cela désigne aussi l’ensemble des photos ou vidéos de nu(e)s postées sans le consentement de la personne.
Comme tout ce qui est bon, cela vient des Etats-Unis (où quand on se fend pas la poire en se tirant des balles dans la tronche ou qu’on n’assassine pas son régime alimentaire chez KFC, on a plein de temps libre). L’origine – me dit Wikipedia – serait une rubrique mensuelle de Hustler où des lecteurs fournissaient des images de femmes nues (pas forcément consentantes – je parle de la photo, pour le reste on imagine qu’elles l’étaient tout de même). Ensuite, dans les années 2000, le phénomène de la revanche de l’amoureux éconduit a pris de l’ampleur, au point qu’aujourd’hui, Google décide de déréférencer les sites qui proposent ce type de vidéo porno. Et pour que Google décide d’agir, c’est vraiment que l’heure est grave. Ou alors, ils ont un procès au cul.
Et alors ?
Bon, c’est sûr que ça doit pas être très agréable de voir son derrière en gros plan sur un site porno (avec un bout de PQ coincé dans la rondelle) ou d’entendre votre belle-mère vanter la taille de votre queue (manquerait plus qu’elle se mette à vous draguer). Cependant, qu’une histoire de cul / d’amour / d’amitié / de sexe au travail qui a dérapé (rayer de nouveau la mention inutile) finisse de manière aussi sordide ne lasse pas de questionner sur notre capacité à aller fourrer nos extrémités n’importe où (je vous laisse renverser la phrase pour nos amies les femmes). Qui sème le gland récolte la… euh, non rien.
[Mode sérieux : on]
Bref, tout ça pourrait prêter à sourire si cela n’avait des effets dévastateurs sur la personne trahie. On imagine que le regard des autres n’est pas simple quand ils ont vu vos bourrelets et votre chatte mal épilée.
[Mode sérieux : off]
Bon, donc on est d’accord que tout ça est un peu glauque, alors qu’à la base il y a eu de l’amour dans le couple. En tout cas, au moins un peu de sexe et quelques jeux érotiques (« mais si tu passes bien à la caméra, je te promets »).
Ce qui pourrait être plus drôle par contre, pour pimenter un peu le truc, c’est de développer le concept. Tiens, par exemple, on pourrait imaginer du « revenge adultery » en postant des vidéos de femmes ou d’hommes qui trompent leur conjoint. Comme une sorte de Robin des Bois des bonnes mœurs (je suis sûr que l’on pourrait obtenir le parrainage de Christine Boutin). Genre Robin des doigts. Ou Robin des noix. Un truc comme ça.
Est-ce que l’amant(e) indélicat oserait nous attaquer en justice, nous qui ne faisons que relater la vérité ? Nous qui défendons l’honneur des femmes / hommes bafoué(e)s ?
Ce serait vraiment un projet motivant pour tous les justiciers du fion.
Bon évidemment, on écroulerait le business du détective privé (vu qu’il suffirait d’aller tapoter quelques mots clé sur Youporn pour voir si notre meuf s’envoie en l’air avec le voisin).
Emmanuel Macro(n) serait pas content.
Remarque, rien que ça, ça me donne envie de le faire.
Je vous laisse, je dois aller acheter un nom de domaine !
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11 réactions à cet article
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@marmor
je l’ai dit : un scénario digne d’un thriller hollywoodien (je parle du cinéma, pas du chewing-gum)
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je vous remercie d’avoir partagé votre expérience ikéa
ma femme voulait que je lui achète une cuisine,je n’ai pas attendu
d’être a la caisse pour la quitter .
merci.
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j"ai gardé toutes les vidéos hot de nos ébats ,je cherche un acheteur..
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@Christian Deschamps
Ikea est responsable de 20% des divorces en France. C’est un enseigne est un danger permanent pour les couples (à peu près à égalité avec les nichons de la voisine) -
pas mal ce petit papier sur la nouvelle mode à la con, made in USA bien entendu !
La prochaine fois que je sers une blonde, faut que je prévois de planquer une caméra, et trouver un machin pour la déclencher à distance discrètement.
y’a peut-être moyen de se faire un p’tit billet, si l’auteur est toujours acheteur....
Adishatz
H/
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@hunter
si elle est bien carénée, cela va sans dire -
@Fabienm
Ah pas de soucis, je ne sers que de la blonde de compétition.....disons que s’il fallait comparer avec les bagnoles, ça serait de la Maseratti ou de l’Aston Martin !
Et du genre modèles légendaires jusqu’au années 90, parce qu’après avec l’influence du style « bio » en carrosserie...pfuiiiit, quelles horreurs ces bagnoles !!!Adishatz
H/
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Quand on est assez stupide pour mettre sa misérable vie sur internet, il n’y a pas lieu d’être surpris ou fâché.
J’encourage ce procédé merveilleusement zunien
Iren-Nao-
Bien sur, bien sur, tout ça n’est pas joli, joli...
Mais mettons nous une minute à la place de celui qui s’est fait larguer comme un kleenex sans la moindre explication, celui à qui l’on dit « je ne t’aime plus, quelque chose s’est cassé » simplement parce qu’elle veut changer sa fourrure de porte manteau comme disait Guitry ou qui retrouve ses affaires dans des sacs poubelle chez le concierge ou chez la voisine ou enfin qui découvre que son conjoint ou ami(e) le trompe depuis plusieurs mois.
Avouez que dans ces moment là on a pas envie d’être magnanime ou chevaleresque et que si l’on dispose de quelques moyens de se venger à sa disposition, films, photos ou autre saletés du même genre, on a une furieuse envie de s’en servir.
Pour la majorité, c’est la paire de claques qui fera office de vengeance, voire plus pour les plus malades.
Je pense que nous sommes tous passé plus ou moins par là et notre réflexe, le premier moment de surprise et d’abattement passé, est de vouloir se venger.
C’est humain.
J’ai l’exemple d’un ami, pas particulièrement méchant ou vindicatif qui apprit il y a quelques mois de ça, que sa femme le trompait avec un collègue de bureau de sa boite de pub.
Cool...
Comme il disposait de l’adresse mail commune au staff et aussi de quelques clichés coquins, il en a envoyé un ou deux, édifiants, à la cantonade et de plus en utilisant la boite mail de sa douce.
Malin non ?
Avouez qu’elle le méritait un tantinet, non ?-
Mona Eltahawy ou la revanche d’une fausse rousse
’’ J’ai porté le foulard pendant neuf ans. Il m’aura fallu huit années pour l’enlever." A regarder aujourd’hui Mona Eltahawy, on imagine aisément le chemin parcouru. Tout est à la limite de la démesure, de l’outrage. Cheveux exagérément rouges, bagues à la taille disproportionnée, jupe bien courte et énormes tatouages sur les deux avant-bras.
L’écrivain, féministe et activiste égyptienne assume désormais un look de ...Suites
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/06/mona-eltahawy_24.html
ou sur
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/06/24/mona-eltahawy-5645168.html
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Il y a maintenant une vingtaine d’année, j’avais acheté aux états unis une revue féministe et totalement déjantée.
Elle se vendait à l’époque accompagnée d’un petit gadget à la façon Pif Gadget mais pas le sous marin ni l’herbe qui pousse sur un buvard.
C’était des gadget genre : graines pour faire pousser des champignons qui font rire ou du persil indien, Pochoirs et trousse de maquillage pour décorer sa foufoune en drapeau british ou brésilien
Mais le fin du fin c’était le gadget pour se venger du compagnon infidèle. C’était un petit flacon dans lequel il y avait des poux, avec une notice d’utilisation. Il suffisait d’asperger la serviette de bain du compagnon et il propagerait les petits voyageurs chez la maitresse. Ca c’est classe !
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