La Russie, de la boue des tranchées aux propos fangeux du président Macron
« On ne protégera pas les Européens si on ne décide pas d’avoir une vraie armée européenne face à la Russie qui est à nos frontières et qui a montré qu’elle pouvait être menaçante » Emmanuel Macron
À l’heure du débat sur l’intégration ou non du maréchal Pétain aux commémorations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, la phrase du Président de la République est passée quelque peu inaperçue. Est-ce à cause de l’image (trop) négative de la Russie en Europe ? Est-ce à cause d’une opinion sensible aux propos du Président Macron ? Je dirai surtout que le peu d’émotions suscitées (laissées seulement au Rassemblement national et à un historien, Édouard Husson, dont on ne peut que saluer le sain rappel qu’il a signé dans Atlantico) vient d’une histoire balayée des mémoires. Bien sûr, les commémorations du centenaire ne feront pas exception, et tandis que l’on parlera, à juste titre, des Tommies ou des troupes coloniales, des hommes de l’avant et des femmes de l’arrière, on oubliera que les victoires et les défaites se sont jouées collectivement, sur les fronts ouest et est.
Si l’on ne peut reprocher à Emmanuel Macron d’avoir baigné dans la même ignorance que la grande majorité de ses concitoyens, souffrant de l’acrimonie du système scolaire français pour la Russie, « l’Ogre soviétique », il est regrettable qu’un président ne sachant pas, privilégie la bourde au silence. Avouons-le, les conséquences autour d’une table du café du commerce sont moins graves et, pour tout dire, moins blessantes.
Il y a cent ans, la Russie a payé un lourd tribut durant la Première Guerre mondiale, qui ne fut pas seulement humain. Une révolution la fit sortir de la guerre avant son terme, et elle paya cela par une ostracisation des vainqueurs. Malgré ses pertes, des millions d’hommes en trois années et demi de guerre, elle ne défila pas sous l’Arc de triomphe à Paris avec ses alliés. La France, le « pays ami » loué par le tsar Nicolas II, démantela la Russie de l’Ouest, aidant à l’indépendance de la Pologne, accordant la Bessarabie à la Roumanie, tout cela pour établir, selon Clémenceau, « un mur contre le bolchevisme ». Ce même Clémenceau qui, recevant le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch, membre de la famille impériale de Russie venu lui demander de l’aide contre les bolcheviks reçut après un « non » irrémédiable cette cinglante réplique : « Le bolchevisme est le mal des nations vaincues ».
Il y a cent ans, les Russes, tout du moins les Russes blancs, ont accepté cette ostracisation, aussi scandalisés par le traité de Brest-Litovsk que les nations alliées, considérant leur attitude comme une juste réponse à la démarche inique du gouvernement bolchevik. Pourtant, ils auraient pu invoquer la Marne. Qu’aurait-elle été, si à la fin d’aout 1914, s’enfonçant précipitamment en Prusse-Orientale, les Russes n’avaient surpris les Allemands ? Qu’aurait-elle été si les armées des généraux Samsonov et Rennenkampf n’avaient obligé les Allemands à maintenir leurs troupes sur le front est ? Ces derniers n’avaient alors aucun plan pour la Russie. Saint-Pétersbourg (Pétrograd) était à mille kilomètres de Königsberg, la capitale de la Prusse-Orientale, et les Allemands étaient à quatre-vingts kilomètres de Paris en septembre 1914. Il y a tout lieu de penser qu’en 1914, la guerre se serait terminée pour la France comme en 1870, par un siège de la capitale, ô combien plus destructeur et meurtrier, et une défaite, plus cruelle encore. Une armée russe de 200 000 hommes tomba en aout 1914, pour le succès de la Marne, en septembre de la même année.
Les Russes auraient pu aussi invoquer Verdun. En mars 1916, Maurice Paléologue, ambassadeur français en Russie assura en personne la projection d’un film de propagande sur les défenseurs de Verdun au palais impérial pour convaincre l’empereur de passer à l’offensive dans le but de détourner une partie de l’armée allemande. Ce même Maurice Paléologue qui n’hésita pas à avouer dans ses mémoires qu’un soldat russe mort manquait moins à son pays qu’un Français pour le sien, car moins diplômé, « presque analphabète » et qu’à choisir, mieux valait le sacrifice d’un ignorant que d’une intelligence. L’empereur Nicolas II n’avait prévu aucune opération en mars, ses généraux s’opposèrent à une offensive, mais il ne put se résoudre à abandonner Verdun et à rendre inutile un tel sacrifice. Ce fut l’opération Narotch, vaine pour la Russie, sanglante car préparée à la hâte pour sauver la France. En mars 1916, dans le froid glacial, près de quatre mille soldats russes tombèrent chaque jour dans les marécages gelés de Narotch, pour « occuper » les Allemands et soulager à nouveau l’allié français. Combien d’autres sollicitations encore ? 500 000 hommes demandés à la Russie par la France pour renforcer son front qu’elle ne put que partiellement lui fournir.
On aurait pu croire qu’en 1918, les Alliés n’oublieraient pas complètement le sacrifice russe dans la guerre. Il n’en fut rien. Les Américains et les Italiens lorgnèrent vers les richesses des « morceaux d’Empire » devenus indépendants. La France et l’Angleterre, plutôt que de lutter contre le bolchevisme tentèrent d’ériger un mur en Europe derrière lequel ils laissèrent leur ancien ami. Ce mur, bien sûr, construit à la va-vite, vola en éclat quelques années plus tard, lorsque les Soviétiques arrivèrent à Berlin, débouché sur la Guerre Froide.
S’il y a bien une qualité souvent souligné chez les Russes par les voyageurs européens d’hier, c’est leur absence totale de rancune. L’orthodoxie apprend qu’un saint n’est pas un homme sans faiblesse, mais un homme qui tente de les surmonter, et le pardon est inévitablement, dans la nature russe. Nicolas II n’a-t-il pas pardonné à ceux qui l’ont trahi ? Sans doute pardonneront ils encore, en 2018, l’affront belliciste de notre Président, après les attaques gratuites des Britanniques, et les sanctions vaines des Américains. La Russie pardonnera avec d’autant plus de facilité, qu’elle sait que l’Europe qui la voit comme une menace, existe par elle. Alors pardonnons au Président Macron, pensons que des soldats russes aussi sont morts sur le sol français et pas seulement dans les plaines glacées de l’Europe de l’est, et qu’au moment où l’on tend si aisément la main fraternelle à l’Allemagne pour les commémorations des deux guerres, il serait bien honteux que la Russie ne soit dans nos mémoires comme dans la bouche de notre Président, qu’une « menace ». Disons à nos amis russes, à la place de notre Président, que pour le sang versé de commun, ils n’ont jamais cessé d’être dans nos cœurs.
Signé, un Français, amoureux de la Russie et zélote de Nicolas II parce qu’il sait ce qu’il leur doit.
73 réactions à cet article
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c’est vrai qu’il devient pénible, le petit asticot
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Erratum :
Dernière phrase du troisième paragraphe :
"Ce même Clémenceau qui, recevant le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch, membre de la famille impériale de Russie venu lui demander de l’aide contre les bolcheviks lui adressa (et non reçut), après un « non » irrémédiable cette cinglante réplique : « Le bolchevisme est le mal des nations vaincues ».
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@Alexandre PAGE
Vous faites de l’histoire-fiction !!!
D’abord vous oubliez que la France était entrée en guerre parce qu’elle avait signé un traité d’assistance mutuelle avec la Russie !
Rappelons le processus : l’archiduc d’Autriche est assassiné à Sarajevo par une serbe qui agit en dehors de son gouvernement. Mais l’Autriche considère que celui-ci est responsable de l’attentat, ce qui est scandaleusement faux et envenime la situation pour déclarer la guerre à la Serbie.
Celle-ci fait appel à son « frère slave » le tsar qui déclare la guerre à l’Autriche.
L’Autriche fait appel au kaiser qui déclare la guerre à la Russie.
La Russie étant en guerre, la France y entre à son tour.
C’est bien la Russie qui a causé l’entrée en guerre de la France !
Or, malgré une industrialisation à marche forcée de la Russie avec des capitaux français, les fameux emprunts russes, son armée est certes nombreuse en hommes mais souffre d’une grande insuffisance matérielle.
À l’ère des mitrailleuses et des canons de campagne à tir rapide et précis dont dispose ne abondance les Allemands, ces masses d’hommes à l’offensive à découvert seront fauchés par régiments entiers. Ajoutons la médiocrité du commandement russe du haut en bas de la hiérarchie et le profond mépris qu’ils éprouvent pour les moujiks en armes aussi illettrés que l’étaient les paysans français de la guerre de 1870, ceux-ci à la suite de la loi Falloux qui confiait l’enseignement à l’église catholique.
En 1870, Paris était entouré d’un rideau de troupes (bavaroises). Les prussiens étant occupés dans l’est. Si une armée partie de Tours était montée à Paris par le chemin de fer, les bavarois auraient été vaincus. Mais une victoire de la France à ce moment aurait amené au pouvoir des républicains « de gauche » voire, horreur !, des socialistes.
C’est pourquoi Thiers et les généraux réactionnaires et royalistes ont tout fait pour que Paris la rouge soit vaincue, acceptant que la France soit vaincue pour cela. Aucune armée n’est partie de Tours ...
Il y a tout lieu de penser qu’en 1914, la guerre se serait terminée pour la France comme en 1870, par un siège de la capitale, ô combien plus destructeur et meurtrier, et une défaite, plus cruelle encore. Une armée russe de 200 000 hommes tomba en août 1914, pour le succès de la Marne, en septembre de la même année.
Le plan Schlieffen amélioré ne prévoyait pas une attaque vers Paris venant de la Belgique neutre, mais un contournement des armées françaises massées devant l’Alsace-Lorraine allemande.
Une pointe vers Paris aurait amené pour les Allemands le risque de voir arriver dans son dos une partie de cette armée français à l’est pendant que la capitale entourée encore de forts avec des canons modernes et d’une garnison de 200 000 hommes aurait tenu en échec les assauts ennemis suffisamment longtemps pour que la tenaille se referme.
Pour soulager les défenseurs de Verdun en 1916, les Britanniques et les Français ont lancé une offensive sur la Somme. C’est cela qui a obligé les Allemands à déplacer des troupe sur le western front. L’offensive française fut une réussite mais celle des Anglo-saxons échoua obligeant nos troupes à reculer. Mais la majorité des Allemands morts dans cette sanglante bataille furent tués par les Français.
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@Alren
La France entre en guerre car elle est attaquée. Les Allemands font des incursions à Longwy, Jonchery, Cirey (entre autres), avant même qu’il y ait des déclarations de guerre entre l’Allemagne et la France.
Par ailleurs, le parti belliciste à Paris est remonté à fond. Paléologue rassure lui-même Poincaré sur le rouleau-compresseur russe pour pousser un peu plus à la roue ses amis de France.
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@Alexandre PAGE
Les Allemands font des incursions à Longwy, Jonchery, Cirey (entre autres), avant même qu’il y ait des déclarations de guerre entre l’Allemagne et la France.
Mais cela a eu lieu bien avant 1914 !
Dès les années suivant 1871, les uhlans ont fait des chevauchées de terreur à quelque kilomètres de la frontière. Mais la France vaincue, humiliée et amputée n’avait pas les moyens d’entrer de nouveau en guerre, non pas contre la Prusse mais désormais un empire allemand beaucoup plus peuplé qu’elle.Dès la déclaration de guerre en 1914, les cavaliers français ont pourchassé les cavaliers allemands pour une sorte de revanche.
Vaincus à chaque fois qu’ils acceptèrent l’affrontement, les uhlans prirent l’habitude de fuir devant les Français pour les attirer sur des sites où nos cavaliers étaient massacrés par des mitrailleuses à tir rapide embusquées. -
@Alren
Eh bien alors, pourquoi me dites-vous que la France est entrée en guerre pour la Russie ? Elle est entrée en guerre car elle pouvez réagir en 1914 grâce à la Russie (le rouleau compresseur tel que présenté grosso-modo par Paléologue). La France voulait l’Alsace-Lorraine, point. L’alliance russe et un pretexte qui lui a permis de croire ce rêve possible.
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@Alexandre PAGE
Le traité avec la Russie faisait obligation à la France d’entrer en guerre à ses côtés, ce n’était absolument pas un prétexte !!!
La France de 1914 avait connu une révolution silencieuse par rapport à 1870.
Elle avait réduit à quasi néant la puissance des réactionnaires royalistes, catholiques ultra, gentilshommes ruraux, passéistes de tout poil qui soutenant Napoléon III contre les ouvriers urbains et les intellectuels, avaient tant contribué à la défaite de 1870.Elle avait (enfin) décrété l’école pour tous en 1880-1881 et confié l’enseignement non à des prêtres pour qui l’essentiel était l’enseignement religieux, mais à des instituteurs laïcs qui donnaient une place beaucoup plus grande aux sciences.
Elle avait réussi le révolution industrielle : en 1900, c’était le pays qui possédait le plus d’automobiles au monde et c’est sur son sol qu’affluèrent de partout les pionniers de l’aviation.
Ce qui n’empêcha pas que les découvertes et inventions pour obtenir un appareil capable de décoller, voler des heures à haute altitude fut le fait d’ingénieurs et d’industriels français.Entre 1914 et 1918, l’industrie de guerre française surclassa complètement l’allemande, handicapée il est vrai par le blocus naval de la Royal Navy.
Cela, les Allemands, plein de mépris pour les « gaulois » ne l’avaient pas anticipé, non plus que le soldat français surclassait désormais l’allemand.
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@Alren
Sauf que vous semblez oublier que c’est l’Allemagne qui a agressé la France en premier lieu. L’entrée en guerre était inévitable pour la France, puisque les Allemands s’apprêtaient aimablement à l’envahir ! Si la Russie avait été seule concernée, peut-être la France aurait-elle en effet respecté ses engagements, mais c’est de l’expectative, puisque l’Allemagne a attaqué sur les deux fronts en même temps et ne nous permettra jamais de le savoir.
Pour ce qui est des développements technologiques, ne nous enflammons pas. Le premier avion capable d’embarquer de lourdes charges explosives ou un équipage était russe (le Mouromets), cela n’a pas empêché la Russie d’être technologiquement obsolète en 14. L’Allemagne avait une logistique très supérieure à la France, notamment en matière de transport, ce qui lui a permis d’ailleurs de mener le combat sur deux fronts en déplaçant très rapidement des troupes de l’ouest vers l’est et inversement (sachant que les attaques des deux côtés étaient très mal coordonnées).
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Et on peux ajouter "Il y a 70 ans, la Russie a payé un lourd tribut durant la Deuxième Guerre mondiale
"
Mais cela l’Europe et les USA ne veulent plus savoir , les USA comme à leur habitudes ont attendu que la situation soit bien avancée pour envoyer des troupes.
Trop content de fournir des armes pendant des années mais impatient d’arriver pour la signature de la victoire ....
Bravo à la Russie et au peuple Russe qui a une âme , un cœur et du courage au contraire des nations anglo saxonnes qui ne sont que perfidie et nostalgie de l’esclavage et du colonialisme
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@devphil30
bonjour,
excellent !
je signe .... ne pas oublier que sur les 60 millions de morts dus à la deuxième guerre mondiale 25 millions étaient russes ...
Stalingrad la fin du début, Koursk, le début de la fin ... certes n’oublions pas en même temps les campagnes d’Afrique d’Alamein à Torch elles eurent leur poids mais omettre les autres est un crime contre la mémoire -
@devphil30
Tout à fait. A noter que la Russie est l’une des rares puissances européennes à ne pas avoir mené de politique de colonisation en Afrique. Elle a établi des liens stables avec l’Ethiopie, envoyant notamment une mission sanitaire sur place et des formateurs pour l’armée de Ménélik pour l’aider dans sa défense contre l’Italie, et alors que l’Angleterre lorgnait sur l’Abyssinie.
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@devphil30
L’URSS a une responsabilité énorme sur la déclenchement de la guerre.
L’URSS a été factuellement l’allié de l’Allemagne nazie.
Ca c’est un fait.
L’autre fait c’est que de mai 40 à mai 41, l’Angleterre, donc nation anglo saxonne, résiste seule face aux nazis.
C’est sûr que la manche les a aidé. Mais il n’empêche qu’ils étaient seuls. -
@Alexandre PAGE
« A noter que la Russie est l’une des rares puissances européennes à ne pas avoir mené de politique de colonisation en Afrique. »
Ca c’est sûr !
Ils ont colonisé des peuples européens et des les peuples d’Asie Centrale.Ils pouvaient pas être partout.
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@titi
Ils n’ont rien colonisé du tout. Chaque peuple au sein de la Russie avait son statut à lui avec des droits d’ailleurs différents. Ainsi, les Finlandais avaient leur assemblée et leur constitution. Le Khanat de Kiva et l’Emirat de Boukhara étaient toujours dirigés par leurs souverains qui sur leurs territoires régnaient en souverain absolu tout en étant suzerain de l’empereur.
Les conflictualités ont été plus vives avec les Polonais, mais en l’occurence liées à une histoire chaotique (notamment à l’époque napoléonienne) entre les deux pays.
Dès son origine, l’Empire russe était une confédération, et les cultures, les identités sont beaucoup moins lissées, même encore aujourd’hui, en Russie, qu’elles ne le sont en France où tout le monde doit demeurer contraint et forcé dans le « moule français ».
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@devphil30
merci pour cet article
Que penser également de l’attitude scélérate et incroyablement indigne de hollande (comme de la plupart des chefs d’états occidentaux), refusant de se rendre à l’invitation de Poutine pour la commémoration du 70ième anniversaire de la victoire contre les allemands, eu égard aux 25 millions de soviétiques morts durant la guerre 39/45
Nous serions aujourd’hui une colonie allemande si nos amis russes n’avaient pas été là -
@Alexandre PAGE
« Ils n’ont rien colonisé du tout. » Non mais vous rigolez ? Et la Sibérie ? Et toutes ces guerres de conquête, le pompon ayant été décroché par Catherine II ? -
@Venceslas
Aux dernières nouvelles aucun yakoute ou nenets n’a été contraint de devenir orthodoxe. Ils pratiquent encore leurs coutumes animistes, ils parlent leurs langues, ils vivent selon leurs traditions et s’habillent à leur manière. Ces derniers ne sont jamais devenus esclaves et n’ont jamais été des sous-citoyens dans l’Empire russe.
Vous sentez la nuance...
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@devphil30
" les USA, comme à leurs habitudes, ont attendu que la situation soit bien avancée pour envoyer des troupes -
@Alexandre PAGE
« Les conflictualités ont été plus vives avec les Polonais, mais en l’occurence liées à une histoire chaotique (notamment à l’époque napoléonienne) entre les deux pays. »
J’ai bien ri merci !
C’est bien entendu la faute à Napoléon ! Bon sang mais c’est bien sûr !
Les dépeçages de 1772, 1793, 1795 ca ne vous dit rien ? -
@titi
Il ne vous aura pas échapper que j’ai précisé « notamment ». Cela étant, les trois partages relèvent de la propre anarchie polonaise à cette époque, incapable même d’opposer la moindre résistance. Sachant que la Pologne était en plus à cette époque un conglomérat aussi peu naturel que ne l’était l’Autriche-Hongrie, voué inévitablement à exploser.
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@Alexandre PAGE
Le servage a été aboli en Russie en 1861.
L’esclavage était donc la situation de la majorité des habitants de l’empire. -
@Alexandre PAGE
Ah bien sûr !
Vous avez raisons : ils sont trop nuls ces polonais incapables de résister à la Prusse, l’Autriche et la Russie coalisée.
C’est donc leur faute !
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@titi
Mais bien sûr, il ne vous ait jamais venu à l’idée du pourquoi de l’usage du terme servage au lieu du terme esclavage pour désigner le cas russe ? Peut-être que ce n’est pas pareil !
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@titi
Ils n’étaient pas coalisés. En 1772 il n’y a même pas eu lutte. Pour le deuxième ce sont les Polonais eux-mêmes qui ont demandé l’aide de la Russie (manifestement on se demande pourquoi s’ils étaient si revanchard) et l’Autriche n’était pas impliquée, et le troisième partage s’est fait à l’issue d’une guerre civile.
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@Alexandre PAGE
A noter que la Russie est l’une des rares puissances européennes à ne pas avoir mené de politique de colonisation en Afrique.
C’est vrai mais l’objectivité nous oblige à préciser que ses colonies, elle les fit au sud de son territoire (conquête de Kazan par les troupes d’Ivan le terrible) et conquête de la Sibérie, leur Far East.
Lors des vagues de colonisations au XXe siècle, les Russes n’avaient pas accès à la Méditerranée, chasse gardée des Anglais pour qui cette mer était vitale sur la route des Indes. Et qui avaient déjà déclenché la guerre de Crimée pour lui fermer cet accès, avec l’aide imbécile de la France que cette lutte ne concernait pourtant pas.
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@Alren
J’ai déjà répondu à ce sujet. La Sibérie n’a rien à voir avec une colonie africaine anglaise ou française. Pas de politique d’évangélisation, pas d’embrigadement forcé (aucun nenets n’a servi dans les armées russes), pas de statut inégalitaire devant la loi... Puis si vous remontez jusqu’à Ivan le Terrible, pourquoi ne pas dire que la Bretagne où la Savoie sont aussi des colonies ?
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@Alren
J’ai déjà répondu à ce sujet. La Sibérie n’a rien à voir avec une colonie africaine anglaise ou française. Pas de politique d’évangélisation, pas d’embrigadement forcé (aucun nenets n’a servi dans les armées russes), pas de statut inégalitaire devant la loi... Puis si vous remontez jusqu’à Ivan le Terrible, pourquoi ne pas dire que la Bretagne ou la Savoie sont aussi des colonies ?
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@Alexandre PAGE
"Il y a cent ans, les Russes, tout du moins les Russes blancs, ont accepté cette ostracisation, aussi scandalisés par le traité de Brest-Litovsk..."
Les Russes blancs, les tsaristes vous voulez dire, ou les loyalistes si vous préférez.
Le traité de Brest-Litovsk, cet accord entre Lénine et Guillaume contestable peut-être, et insolite pour le moins, profitait autant aux bolcheviques qu’à l’Allemagne, puisque les forces allemandes pouvaient être retirées du front de l’est pour renforcer ses offensives sur le front de l’ouest, suite à quoi Hindenburg et Ludendorff décident alors il me semble de planifier une vaste offensive pour le printemps 1918.
D’une certaine manière la révolution bolchévique a été une aubaine pour l’Allemagne.
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@njama
Profitable à l’Allemagne certes, mais désastreux pour la Russie qui abandonnait à l’Allemagne presque toutes ses provinces de l’Ouest et devait payer une somme astronomique à l’Allemagne pour réparer de soit-disant dégats liés à la guerre alors que la guerre s’était presque exclusivement déroulée sur sol russe.
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@Alexandre PAGE
bonjour,
Ô que oui .... les dégâts en Allemagne, tant sur le front Ouest que sur le front Est ... où étaient-ils ?
Combien de bombardements français sur le territoire allemand pendant WWI ? Y compris par « super-canons » ? idem côté russe ...
On a dit que le traité de Versailles était la cause de WWII ... mais l’adolf aurait-il pu s’installer confortablement si les armées alliés étaient allé jusqu’à Berlin ....
Les américains le comprirent à la fin 1944 vis-à-vis des japonais .... sans aller à Tokyo mais avec d’autres moyens, bons ou mauvais ... on est en guerre ... -
« Ainsi le Gouvernement des Soviets n’était autre chose qu’une succursale de la Wilhemstrasse. »
Robert Wilton - Les derniers jours des Romanof (1921)
Chapitre II - LA SCÈNE ET LES ACTEURS (p. 18 -19)
L’assassinat des Romanof n’est pas un crime ordinaire, il a exigé tout un ensemble de circonstances, une réunion de personnalités politiques : on ne tue pas un Tsar et toute sa Famille pour des raisons accidentelles, ou des intérêts privés. Il faut se familiariser avec l’ambiance du crime si l’on veut en démêler les motifs.
Au commencement de l’année 1917, lorsque la Russie allait lancer au delà des Carpates et des Balkans huit millions de soldats, fournissant ainsi le moyen sûr d’abattre la coalition tudesque*, Guillaume et Lüdendorf** envoyèrent Lénine et sa horde semer le désaccord et l’anarchie parmi les Russes et sauver l’Allemagne.
L’écrasement de l’Entente devait être la conséquence de la mission bolchevique. Ce plan conçu à l’avance, avait entrainé de grosses dépenses, c’est aux frais de Berlin (et de Vienne) que Lénine et ses acolytes travaillèrent en Suisse près de deux années ; des professeurs de l’art de la propagande - spécialité allemande - leur apprirent à organiser la conquête paisible de la Russie. Pensionnaires allemands, ils touchent leur solde jusqu’au jour où tous les trésors de la Russie dévastée tombent entre leurs mains. La révolution « russe » était menée avec l’or allemand.
Ainsi le Gouvernement des Soviets n’était autre chose qu’une succursale de la Whilemstrasse. En effet, la composition de ce gouvernement avait été arrêtée à Berlin avant son départ pour Pétrograd. Lénine et Sverdlof paraissaient à la tête de cette organisation, mais le véritable chef de l’État communiste était le comte de Mirbach, ambassadeur à Moscou."
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* tudesque mot utilisé depuis le XVIe siècle pour désigner tout ce qui est d’origine germaniqueTriple-Entente, alliance militaire de la France, du Royaume-Uni et de la Russie impériale
** Lüdendorff est un des principaux acteurs qui négocient le traité de Brest-Litovsk avec la Russie qui fut signé le 3 mars 1918 entre les gouvernements des empires centraux, menés par l’Empire allemand et la jeune république russe bolchevique, issue de la Révolution d’Octobre en Russie, dans la ville de Brest-Litovsk et mit fin aux combats sur le front de l’Est.
Les forces allemandes pouvant être retirées du front Est, Hindenburg et Ludendorff décident alors de planifier une vaste offensive pour le-
Robert Wilton - Les derniers jours des Romanof
http://www.histoireebook.com/index.php? … es-Romanof
http://www.balderexlibris.com/index.php … es-Romanof
Edition française de 1921 en PDF à téléchargerRobert Wilton - Les derniers jours des Romanof
Le complot Germano-Bolchéviste raconté par les documents
Édition 2012 - 27 €
Réédition de celle de 1921. Robert Wilton était journaliste au Times et spécialiste des questions russes. Il livre ici des documents de premier ordre (notamment ceux de l’enquête de l’amiral Koltchak) sur la révolution bolchevique. La publication de cet ouvrage avait fait scandale !Résumé :
Comment peut-on encore passer sous silence les dessous de la Révolution Russe ? Celle-ci fut préparée et financée par les services allemands et certains banquiers « germano-américains ». Avec la prise du pouvoir par les bolcheviks et la signature d’une paix séparée à l’Est, l’Allemagne croyait pouvoir gagner la guerre rapidement en retournant toutes ses forces sur le front occidental, et préparait déjà l’après-victoire - et là un rétablissement du trône russe. en renversant le régime révolutionnaire ainsi mis en place et utilisé. Alors que les ultimes offensives allemandes de 1918 battaient leur plein en France et que la guerre civile commençait en Russie, les services germaniques se heurtèrent au refus de Nicolas II d’entériner le traité de paix séparée les bolcheviks récupérèrent ensuite et firent assassiner le Tsar et les siens. La vérité était en fait déjà connue à l’époque, notamment par les renseignements militaires français - grâce à leur propre travail et quelques témoignages - dont celui de Robert Wilton. Mais l’expression de cette vérité a toujours été entravée, pour de multiples raisons. Et les non-dits, les mensonges, ont ainsi réussi véritablement à falsifier « officiellement » la représentation, jusqu’à nos jours, de ces événements, qui ont pourtant décidé de l’Histoire même du XXème siècle.
« Les causes du retard de cette édition française restent mystérieuses : la deuxième partie du manuscrit fut égarée, mais comment et par qui, l’auteur ne l’a jamais su. Il a fallu refaire la traduction, et trouver un nouvel éditeur. Ce récit contient la seule version authentique du complot germano-bolchevique contre la Famille Impériale de Russie et du crime d’Ekaterinebourg, accompagné de documents officiels provenant de l’enquête commandée par l’amiral Koltchak. Afin d’étouffer les révélations par trop compromettantes de ce récit, des infiuences bien puissantes ont été mises en jeu (.). Nicolas Il a péri parce qu’il tenait à rester fidèle à son peuple et à ses engagements envers les Alliés. Son nom mérite d’être dûment honoré par ses frères d’armes, il le sera peut-être au moins par les Français. » R.Wilton, 1921
http://www.chire.fr/A-181206-les-derniers-jours-des-romanov-le-complot-germano-bolchevique-raconte-par-les-documents.aspxGeorge Gustav Telberg - Robert Wilton - The last days of the Romanovs
http://www.balderexlibris.com/index.php … e-Romanovs
Edition U.S. de 1920 en PDFRobert Wilton - The last days of the Romanovs
How Tsar Nicholas II and Russia’s Imperial Family Were Murdered
http://www.balderexlibris.com/index.php … e-Romanovs
Edition de 1993 de l’I.H.R. -
@njama
Oui, je connais bien ce livre. Wilton a participé à l’enquête sur l’assassinat de la famille impériale d’ailleurs.
C’est bien pour cela que le tsar lui-même a été scandalisé par ce traité. Mais ce n’est pas un cadeau fait par les Allemands aux bolcheviks. Les Allemands ont vendu chèrement le traité, car ils savaient pertinemment que sans lui, les bolcheviks n’avaient rien à faire valoir (ils ont construit leur révolution sur la paix avec l’Allemagne).
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Robert Wilton - Les derniers jours des Romanof (1921) Chapitre II - LA SCÈNE ET LES ACTEURS (p. 19)
« La révolution « russe » était menée avec l’or allemand.(1) »
1. Le député au Reichstag Eduard Bernstein, socialiste et Juif mais ennemi acharné des Bolcheviks, déclara savoir que l’Allemagne avait dépensé 50 millions de marks or pour la mission de Lénine. Le gouvernement républicain de Berlin évita les explications trop compromettantes (Voyez à la p. 148)
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@njama
Mais le traité de Brest prévoyait un versement de 5 milliards de roubles or pour « frais de guerre ». C’est ce qu’on appelle un investissement bien employé.
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@Alexandre PAGE
nous sommes d’accord, ce sont les allemands qui tiraient les ficelles dans cette histoire... -
après ce n’est pas politiquement correct de reconnaître que la révolution russe avait été préparée et financée par l’Allemagne...
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@njama
Oh mais c’est bien connu. D’ailleurs Lénine a rejoint la Russie depuis la Suisse par l’Allemagne.
Le général Dénikine dit d’ailleurs que les Allemands eux n’ont pas hésité à utiliser des armes corruptrices de l’âme humaine pour arriver à leurs fins, notamment une forte propagande sur le front qui a retourné pas mal de soldats polonais, finlandais, et même russes contre leur impératrice présentée sans scrupule par les tracts allemands comme une « teutonne ».
En même temps, le général Dénikine dit que la Russie était resté à la guerre à l’ancienne, refusant la propagande, refusant les gaz chimiques, refusant les balles dum-dum (Nicolas II avait même demandé un rapport pendant la guerre sur l’usage des armes proscrites pour porter l’affaire devant La Haye).
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@njama
Pas seulement.
« Quand Anthony Sutton a fait des recherches sur les dossiers de renseignements du Département d’État, il a trouvé plusieurs références montrant que William Boyce Thompson a donné 1 million de dollars à Lénine. En outre, Sutton a constaté que Lénine avait nationalisé toutes les banques en Russie à l’exception de la Banque nationale de la ville, contrôlée par les Rockefeller, qui restait ouverte et continuait à fournir des fonds aux bolcheviks. Sutton dans son livre, Wall Street & The Bolchevik Revolution, comme le prétend Thompson lui-même dans le Washington Post du 2 février 1918, relève que Thompson donna de l’argent aux bolcheviks, et non au gouvernement provisoire dirigé par KERENSKY. -
@Alexandre PAGE
Ce que l’on ne dit pas ou évite de dire pour ne pas écorner les mythes ni les susceptibilités politiques, c’est que cette « grande guerre » de 14-18 n’est qu’un élément parmi d’autres dans une fresque bien plus vaste.
On doit à Lénine, (aux soviétiques, aux russes ?) d’avoir révélé une partie des dessous de cartes de ce grand chambardement international.
Lénine qui révéla publiquement les Accords secrets de Sykes-Picot dont il fit publier le texte intégral dans la Pravda :
– « Cette publication intervient quelques semaines après le succès de la Révolution d’octobre. Les soviets ratifient, le 26 octobre 1917, un Décret de paix qui stipule notamment :
« Le gouvernement abolit la diplomatie secrète et exprime de son côté la ferme intention de mener les pourparlers en pleine franchise, devant le peuple entier ; il procède immédiatement à la publication complète des traités secrets » .
La bataille faisait rage sur tous les fronts, les morts se comptaient déjà par millions. En publiant les traités secrets, les Bolchéviques qui venait de prendre le pouvoir et voulaient la paix immédiate, entendaient révéler à l’opinion mondiale les motivations profondes de l’affrontement entre impérialismes en concurrence pour le partage du monde. Ces traités montraient à l’opinion des pays belligérants les vrai buts de l’hécatombe : les soldats mouraient pour des objectifs qui leur étaient étrangers.
Lénine fait donc publier ces traités le 13 novembre 1917 dans la Pravda. Ils seront repris dans le Manchester Guardian * et dans The New Europe.
* RUSSIA AND SECRET TREATIES Published in : The Manchester Guardian, p. 5 (November 26, 1917). This was the first English-language reference to what became known as the Sykes Picot Agreement. —
https://en.wikisource.org/wiki/Russia_and_secret_treatiesL’accord Sykes-Picot, ainsi divulgué par le pouvoir Bolchévique, viole outrageusement la promesse faite aux Arabes de leur offrir une indépendance complète en contrepartie de leur aide contre les Turcs, promesse dont le « colonel » Thomas Edward Lawrence, dit« Lawrence d’Arabie » s’était porté garant auprès du chérif de La Mecque, Hussein, et de son fils Fayçal. » –
pour plus de détails litre l’article : http://lepcf.fr/Machreq-C-est-Lenine-qui-revela-les-Accords-secrets-Sikes-Picot
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@njama
Dans le document donné dans votre premier lien on voit que
la demande des ambassadeurs de Grande-Bretagne, d’Italie et de France d’honorer l’alliance militaire auprès de KERENSI n’est pas soutenue par les USA et que « M. Terestchenko a demandé à l’ambassadeur de Russie à Washington d’informer le secrétaire américain à la Guerre que le gouvernement russe appréciait beaucoup le réserve de l’ambassadeur des États-Unis à cette occasion. »
Pour mémoire
Kerenski, maître du pays, va rester aux commandes de la Russie pendant près de 100 jours. (Après février 1917)
Kerenski et les autres responsables politiques se sentent obligés de respecter leurs engagements vis-à-vis de la Triple-Entente, c’est-à-dire de continuer la guerre jusqu’à une victoire de plus en plus hypothétique.Thompson donna de l’argent aux bolcheviks, et non au gouvernement provisoire dirigé par KERENSKY.
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@L’auteur
Pour bien remettre en place les événements d’il y a un siècle :
Il y a 104 ans, la France entre en guerre POUR HONORER ses engagements envers la Russie....
Il y a 101 ans, la Russie TRAHIT ses engagements envers ses alliés.
Une des principales causes du sentiment revanchard de l’Allemagne après le traité de Versailles, c’est que l’Allemagne a été VICTORIEUSE à l’Est et occupait une grande partie du territoire européen de la Russie.
Pendant les années 30, l’URSS laisse l’Allemagne s’entrainer sur son territoire en violation complète du traité de Versailles. C’est là que l’Allemagne va développer sa stratégie de Blitzgrieg
Et enfin de 1939 à 1941, c’est l’URSS qui nourrit le soldat allemand, et qui fait avancer ses chars.
Donc, oui, il faut toujours se méfier de la Russie. C’est sans aucun doute le pays le moins fiable dans ses engagements.
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@titi
Il faut relire des livres d’histoire.
D’une, la France entre en guerre car elle est attaquée par l’Allemagne sur ses postes-frontières, exactement comme la Belgique neutre est envahit spécifiquement parce que l’Allemagne veut occuper la France et la Belgique et le Luxembourg sont dans ses plans.
A voir si elle l’aurait fait (entrer en guerre), si l’Allemagne s’était contentée d’entrer en guerre contre la Russie.
De deux, l’URSS est le produit d’une France et d’une Angleterre qui ont préféré laisser croître le bolchevisme à l’est plutôt que de l’affronter lorsqu’il était encore faible, et qui ont tenter en renforçant la Roumanie, en soutenant l’indépendance polonaise, ukrainienne et finlandaise d’emmurer le « mal ». Beaucoup de Russes en effet, abandonner derrière leur mur, et même parmi ceux hostiles au début aux bolcheviks ont pris en grippe leurs anciens alliés pour cet abandon.
Et soit-dit en passant, la révolution russe est le produit conjoint des "alliés de la Russie et des Russes libéraux. Buchanan, ambassadeur britannique en Russie qui fréquente des cercles ouvertement hostiles à l’Empire à Pétrograd, Paléologue qui crache continuellement sur la Russie mais vient la chercher maint et maint fois chaque fois que son pays à besoin d’aide, Albert Thomas qui vient balancer sa propagande révolutionnaire dans les troupes russes alors qu’il est censé être en visite diplomatique.
Je ne parle pas de George V, ni des Français qui sans l’intermédiaire du général Janin qui n’en a pas parlé à son gouvernement auraient refusé éhontément les éléments de l’enquête Sokolov sur l’assassinat de la famille impériale pour les laisser tomber aux mains des bolcheviks.
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@Alexandre PAGE
Oui c’est sûr.
Pendant que les russes mobilisaient, les allemands auraient du attendre de voir comment ca allait se passer.C’est évident.
Ce sont bien les russes et leur intransigeance qui ont entrainé tout le monde dans la guerre…. et qui ont laissé leurs alliés se démerder 3 ans plus tard.
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@Alexandre PAGE
« De deux, l’URSS est le produit d’une France et d’une Angleterre qui ont préféré laisser croître le bolchevisme à l’est plutôt que de l’affronter lorsqu’il était encore faible »
Il se trouve que mon arrière grand père a fait la grande guerre dans l’armée de Salonique.
Il aimait à rappeler que, pour lui, la guerre n’était pas la guerre de 14-18 mais celle de 14-20.
Après s’être battu pendant 3 ans avec les Russes contre les Allemands, après l’armistice, il a été envoyé à Odessa pour apporter du soutien logistique aux Allemands contre les Russes.Dire que la France a laisser « croitre » le bolchévisme c’est une grosse bétise.
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@Alexandre PAGE
Les Allemands pouvaient mobiliser eux aussi sans lancer un ultimatum et porter une déclaration de guerre. Après tout, la Russie l’a bien fait. Mais non. L’Allemagne a mobilisé et presque aussitôt envahit la Belgique et le Luxembourg, pourtant déclarés neutres.
D’autant que l’alliance franco-russe ne fonctionnait qu’en cas d’agression de l’un ou l’autre pays, et non dans le cas d’une agression portée contre une autre nation. Aussi, l’Allemagne n’aurait pas eu à redouter grand chose si la Russie lui avait déclaré la guerre en premier.
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@titi
Le détachement français à Odessa était la seule présence française dans les armées blanches du sud-ouest et n’a participé à aucun combat. En vérité, la présence française à Odessa attendait de savoir qui allait l’emporter des rouges, des blancs, des Ukrainiens indépendantistes pour pouvoir négocier un port sur la mer Noire. Malheureusement pour eux, ce furent les rouges, notamment à cause des propres mutineries dans les armées françaises (nombreux éléments communistes pro-bolcheviks).
En Sibérie c’était pas mieux. Le général Janin de la mission française commandait presque uniquement des détachements tchèques composaient d’anciens prisonniers de l’empire d’Autriche-Hongrie !
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@Alexandre PAGE
Le Général Janin était notre voisin dans l’Isère. Il avait deux bergers du Caucase que lui avait confié disait-on, un général blanc. Des chiens chasseurs d’ours et de loups. Ils terrorisaient tous le monde. La légende prétend qu’on les enfermaient quand les grands mères allaient prendre le thé avec la Générale. J’ai lu ses mémoires et je dois être le seul dans la faille parce que le livre n’était pas coupé. J’ai pu constaté qu’il parlait effectivement de ces chiens... La dernière fois que je suis passé, il y avait encore quelques objets d’origine russe dans la maison.Comme il avait participé à la reprise de la ville ou fut assassiné la famille du Tsar. Le bruit courrait dans nos montagnes qu’il avait récupéré les restes mortuaires ; En réalité, je crois qu’il avait quelques documents et objets, qu’il a finit par remettre à des descendant de la famille impériale. La rumeur est morte quand on a retrouvé les vrais restes.
La ferme d’en dessous appartient toujours à une très vielle famille protestante. Le grand père fut communiste dès le début. Sa petite fille raconte que les discussions— toujours respectueuses- entre les deux vieux messieurs ( et propriétaires terrien) sur le dit communisme ne manquait pas de pittoresqueIl est peu connu que les troupes des peuples slaves faisant partie de l’Autriche Hongrie ont été d’une grande loyauté tous le temps de la guerre. Les Tchèques ont finit par être rapatriés.
En fait, il y a beaucoup d’autres choses sur ces régions, ces gens, leur histoires qui sont peu connues. Il est significatif que tant des français aient autant d’idées sur des trucs qu’ils connaissent aussi mal...
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@eric
Intéressant. Non, c’est vrai, le général Janin avait bien des restes humains prétendument (la preuve par l’ADN n’existait pas) attribués à la famille impériale. Une boîte contenant notamment un doigt (de l’impératrice selon certains, du docteur Botkine selon d’autres) et des ossements trouvés à Ganina Yama, près d’Ekaterinbourg a été confié en personne au général Janin par Sokolov, Pierre Gilliard et le général Dieterich. Janin les a pris dans le train de la mission française au moment de quitter la Russie.
Ne sachant quoi faire de cette boîte et personne ne la réclamant d’abord, il l’a gardé chez lui, dans une sorte de caveau dédié dans sa propriété. Par la suite la boîte est arrivée entre les mains du grand-duc Nicolas Nicolaevitch, oncle du tsar. Selon l’histoire, elle aurait été déposée dans le reliquaire d’une église orthodoxe de Bruxelles et détruite dans les bombardements de la Seconde guerre mondiale.
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@Alexandre PAGE
J’ai croisé une fois le nouveau propriétaire du Serre Izard. J’ai cru comprendre qu’il était apparenté au général ( le fils était parti je crois au Mexique). Si le sujet vous passionne, j’imagine que vous pourriez le contacter. -
@Alexandre PAGE
Faites attention à l’orthographe. Savez-vous distinguer un participe passé d’un infinitif ? -
@Arthur Gohin
Si j’en juge à votre message plus bas, vous ne maîtrisez ni les tirets des mots composés, ni l’invariabilité des noms de famille (Rothschild). Donc merci, pour ceux qui affectionnent ce genre de déclarations, d’être vraiment irréprochables avant d’engluer une discussion de fond par des considérations de forme. D’autant que pour le coup, ça grouille pas de langage SMS ici.
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C’est une évidence que la Russie a sauvé la France, le tsar a naïvement cru qu’on lui donnerait Constantinople on constate aujourd’hui qu’il avait tout à perdre, surtout que les Anglais on réussit grâce à son entrée en guerre de détourner la Russie de l’Iran et de l’Asie extrême orientale.
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@Matlemat
En fait le tsar n’est même pas entré en guerre pour les détroits à l’origine. D’ailleurs il n’est pas entré en guerre si l’on se réfère à l’origine du conflit.
Autriche attaque Serbie
Russie mobilise partiellement ses troupes aux frontières autrichiennes pour l’inviter à arrêter d’attaquer son allié
Allemagne déclare la guerre à la Russie en soutien à l’Autriche.
L’Autriche déclare la guerre à la RussieLa demande territoriale pour Constantinople est venue plus tard, et bien sûr seulement après l’entrée en guerre de l’Empire ottoman du côté de l’Allemagne.
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@Alexandre PAGE
Pourtant l’alliance entre la France et la Russie s’est faite avant la guerre, et peut être l’ambassadeur anglais a poussé à l’assassinat de Raspoutine, opposé à la guerre. L’Allemagne pensait écraser la France et se retourner contre la Russie. Toujours est il que les alliés ont promis Constantinople pour que la Russie attaque l’empire ottoman, ce qui faisait que la Russie fut en guerre contre trois empires, un désastre annoncé vu l’état de l’armée russe au début du conflit.
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@Matlemat
En vérité c’est l’Empire ottoman qui a déclaré la guerre à la Russie en attaquant sans déclaration préalable les ports russes de mer Noire. Il y avait des dissenssions depuis longtemps entre les deux nations, spécialement à propos des Arméniens et des nombreuses missions allemandes pour former l’armée turque au lendemain de la 1ère guerre balkanique.
La Russie a émis alors l’hypothèse de recevoir les détroits, ce que l’Angleterre a refusé et que la France a faussement accepté.
L’alliance franco-russe remontait à Alexandre III, lequel était viscéralement anti-allemand (il est l’un des rares empereurs russes contemporains à avoir épousé une femme non-allemande, en l’occurence une Danoise), et voyait dans l’alliance avec la France un moyen de contrer les volontés bellicistes allemandes et de calmer les ardeurs colonialistes britanniques en Asie.
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@Alexandre PAGE
D’accord, selon votre point de vue la Russie n’a fait que se défendre, c’est possible, pourtant les Allemands avaient prévenu il me semble la Russie qu’une mobilisation serait considérée comme une déclaration de guerre, c’est vrai qu’il fallait anticiper vu l’énormité des distances, pourtant cela a été une décision lourde de conséquences...
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@Matlemat
Ce n’est pas selon mon point de vue, c’est les faits.L’Autriche a attaqué la Serbie. La Russie tente de dissuader l’Autriche de poursuivre en ordonnant une mobilisation partielle sur la frontière autrichienne. Dans un même temps le tsar envoie un télégramme à Guillaume II pour demander à ce dernier, allié de l’Autriche, de la convaincre de porter le différend avec la Serbie à La Haye. Guillaume II répond qu’il ne peut pas, que la Russie doit démobiliser au plus vite car il ne répond de rien. Le tsar d’une : ne peut pas démobiliser si rapidement ses troupes vu les énormes distances ; de deux s’il le fait c’est trois semaines pour une nouvelle mobilisation. Entretemps bien sûr la Serbie est écrasée et l’Allemagne prend l’initiative. Le tsar dit au Kaiser qu’il ne peut rien faire si vite et lui demande de croire à sa bonne foi mais il reçoit un ultimatum. Finalement l’Allemagne apporte la déclaration de guerre au tsar. L’ambassadeur Pourtalès est si nerveux qu’il donne en même temps le brouillon de la version au cas où le tsar aurait répondu favorablement aux exigences allemandes.
Peu après l’apport de cette déclaration, le tsar reçoit un télégramme du Kaiser qui lui demande de tout faire pour éviter le conflit. Selon toute vraisemblance, le Kaiser n’avait pas vraiment l’intention d’entrer en guerre, mais des hommes du Kronprinz auraient pu retenir le télégramme assez longtemps à Berlin pour que la déclaration arrivât avant lui.
En tout cas, dans les sources russes, il apparaît manifeste que la responsabilité de la guerre est généralement attribuée au Kronprinz plus qu’à Guillaume II.
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@Alexandre PAGE
Oui et en arrière plan du déroulé de la guerre il y a aussi le contexte de la guerre des capitalistes. Le financement allemand du chemin de fer Berlin-Bagdad et la lutte des classes qui couvait. (Comme dans les années 30 avec les juifs socialistes et les anars espagnols) -
@Alexandre PAGE
Oui la responsabilité de la guerre revient certainement à l’empereur François Joseph, ensuite les allemands étaient sur de leur victoire, bizarre qu’ils étaient prêts à accepter un guerre sur deux fronts. Le jeu des alliances entre pays européens a rendu le conflit inévitable probablement. Les territoires à l’ouest de la Russie étaient difficiles à défendre avec une industrie de guerre russe très déficiente, ce que savaient sûrement les allemands.
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@jesuisdesordonne
Sur que les Anglais voulaient empêcher le Berlin-Bagdad avec la découverte du pétrole en Irak, pétrole indispensable pour leur marine. Bloqués à l’ouest les empires centraux voulaient s’agrandir à l’est, idem pour la deuxième guerre mondiale.
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@Matlemat
Pour être tout à fait honnête, l’Allemagne n’était pas complètement innocente non plus. Juste avant la guerre, elle a levé un impôt exceptionnel d’1 milliard de marks pour financer des dépenses militaires supplémentaires. Elle cesse aussi presque totalement d’honorer les commandes d’armements promises à la Russie comme si elle s’attendait à la guerre sous peu de temps.
La Russie de son côté avait un budget militaire complètement inemployé. Il n’y a que le ministre de la Marine Grigorovitch qui a su l’utiliser et reconstruire une marine russe correcte, notamment en mer Noire.
Originellement l’Allemagne visait l’ouest (écraser la France d’abord), et l’Autriche l’est. Seulement les Autrichiens étaient encore plus obsolètes que les Russes, et les Allemands ont été contraints de les aider substantiellement en Galicie notamment pour éviter la défaite de leur allié, gêné en plus de cela par l’entrée en guerre de l’Italie quelques temps plus tard.
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@Alexandre PAGE
Peut être que les allemands étaient vraiment convaincu de leur supériorité militaire sur les français, sûrement que c’est le manque de vision sur la stratégie maritime qui a fait perdre l’Allemagne sur les deux guerres mondiales.
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@Matlemat
C’est sûr que les Allemands croyaient en leur supériorité (réelle en fait). Je me rappelle d’ailleurs une anecdote « drôle » du voyage de l’empereur Nicolas II en France, me semble-t-il lors de son séjour en 1901. Une des démonstrations militaires consistait en l’assaut d’un fort à la baïonnette et à l’échelle, et un des journalistes français présents s’étonnait de voir une démonstration de guerre si archaïque offerte au tsar de Russie.
Le problème c’est que l’Allemagne avait misé sur la neutralité de l’Angleterre, mais ses opérations foireuses à l’encontre de pays neutres (Belgique, Luxembourg, notamment) ont finalement décidé l’Angleterre de rejoindre, avec sa flotte puissante, la France et la Russie.
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@Alexandre PAGE
Les dirigeants allemands de l’époque ont démontrés probablement leur méconnaissance de l’histoire de l’Angleterre qui a toujours œuvré pour empêcher l’hégémonie d’un état en Europe continentale.
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Pauvre petit Macron ,sa maman a manqué d’iode pendant sa grossesse .....
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Le danger n’est pas extérieur mais intérieur et il loge a l’Élysée .....
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Il est particulièrement énervant de certains, je ne parle pas de l’auteur ici, mais de certains commentaires dont la lecture de l’HISTOIRE à des fins de propagande pro-atlantiste est tellement fausse. C’est assez énervant.
On nous parle toujours du pacte Ribbentrop, mais tout le monde était embobiné dans la redressement fabuleux allemand après 1918 et après la crise de 1929. Les banques occidentales (Londres surtout) ont bien aidé Hitler et sa politique sociale centrée sur le peuple allemand uniquement, même si le camp de redressement de Munich était ouvert bien tôt au su et au vu de tous, cela n’a dérangé personne alors (même pas les juifs au départ). Les USA fournissaient les matières premières pour que Hitler, qui n’avait pas de pétrole, puisse produire du kérosène pour ses avions en liquéfiant du charbon/houille, GM avait d’énormes usines de camions (militaires) / voitures et autres. Pourquoi Opel est toujours situé en Allemagne avec ses énormes usines ? Elles n’ont pas été bâties en 1946, elles dataient d’avant la guerre. Y avaient de très bonnes affaires à faire en Allemagne alors, dans un Etat qui avait promis au patronat de fermer la gueule aux velléités revendicatrices des syndicats, car Hitler c’est aussi cela, une économie hyper-libéral sans bolchévique, sans opposition ouvrière. Le plein emploi pour des salaires de misère.
Parlons de la France, dans le comportement envers les alliés, il y a eu l’Autriche, pas de réaction, les sudettes, rien, la Rep. Tchèque, rien, la Pologne, rien.... Est-ce courageux ?
Tout le monde a sa part de responsabilité, chacun voyant ses intérêts, les pays n’ont pas d’amitié, mais des intérêts, et la Russie d’alors y a vu le sien en rattrapant un retard énorme du à la Révolution Bolchévique, ne jamais oublier dans sous le Tsar de Russie, le pays était occupé à devenir une puissance industrielle européenne de premier ordre, la population vivait mieux, croissait largement plus vite que celle de l’Angleterre et de la France alors, la production agricole aussi, mais comme partout, la transfert de la main d’oeuvre du champ à l’usine ne se faisait pas dans heurts, de lá à dire que la Tsar était pire que les récits sortis de Germinal, c’était pas pire ou mieux ici et là-bas. La Russie du Tsar de certains récits, aurait effrayé nos petits pays, pays immense, population croissante, réforme de l’Etat efficace alors, industrialisation rapide, mode de gouvernance à la poigne ferme.
Ceux qui tentent de qualifier tel ou tel pays de vrai et unique libérateur ont tord.
C’est la prise en tenaille sur plusieurs fronts qui fait s’effondrer le 3e Reich, les alliés débarquent en effet en Normandie, mais aussi en Sicile, en Afrique et ailleurs en Mediterrannée, chose qu’ils font très bien car puissance maritime que sont les USA et le GB, bien plus que la Russie d’ailleurs, la Russie en puissance terrestre étale une armée sur 3000 kilomètres de front, c’est aussi un exploit, comme le bataille de Koursk.
14-18 ce fut pareil en apparence vu ce que l’auteur ecrit
La chose est que ce que ce sympathique Monsieur écrit, ce Maurice Paléologue, fait pensé à ce que Macron dit, on fête les 100 ans du « PLUS JAMAIS CELA » qui fut repassé en bien pire 20 ans plus tard, car oui, la guerre commence en 1938 en Espagne, 20 ans après 1918 seulement.
C’est apparemment en manquant systématiquement de respect à la Russie que nos élites font avancer l’agenda, Macron ne fait pas défilé militaire pour ne pas frustré Merkel, mais dans la même phrase remercie la Russie en signalant qu’il faut lancer l’Europe de la Défense pour contrer la Russie.
Or c’est la France Napoléonienne qui a attaqué la Russie pour finir en Béresina, et qui a trouvé bêtement la GB comme alliée avec les ottomans pour tenter de faire de même en Crimée. La Russie attaqua quand la France ? Hum, je me demande. Mais Macron oublie cela apparemment.
La Russie, pour ceux qui lisent les médias russes, ne manque pas de respect à la France, ni à la GB, ni à l’Histoire comme certains interprêtent les choses 100 ans plus tard. La Russie ne manque pas de respect aux anciens combattants de nos pays, l’inverse est moins vrai.
De par cela, Macron est dans la droite lignée des bouteurs de feu, ces gamins qui jouent avec des allumettes et qui cherchent à savoir qui a la plus grosse.
Et un jour comme trop souvent dans ces 100 années passées, on appellera le grand frère russe pour aider le pyromane à éteindre le feu, à occuper un front pour diviser les armées. C’est d’ailleurs ce qui se passe en Syrie avec les accords anglo-francais de Skypes-Picots qui ne font de créer des problèmes depuis 100 ans aussi. Mais là aussi, les accords sont négociés par les uns avec le bordel qui suit, et l’ordre est remis par les autres, qui se font critiquer.
Je pense que la figure de style commence à être comprise en Russie au bout de 100 années.
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« Propos merdeux » conviendrait mieux à notre P. des riches.
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la Russie a deux bases militaires, l’amerique ? une myriade qui encercle et la Russie et la chine, alors qui cherche la guerre ? ce macron, mais quel con !!!
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Moi je préfère avoir comme ami la Russie que l’Arabie Saoudite et ce qui gravite autour, pour moi nos vrais ennemis sont déjà en Europe, pas aux frontières...
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Un article bien utile dans l’intox généralisée que l’on subit.
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Il est effectivement clair que sans la Russie les franco anglo italiens ne tenaient pas devant les austro allemands, de1914 à mars1918.
Ensuite cela a été l’erreur allemande catastrophique de la seconde bataille de la Marne : juste après Brest Litovsk, les conditions étaient favorables pour une demande de paix et non pour obtenir la victoire totale. Les alliés ne poursuivant pas chacun les mêmes buts, ils n’étaient pas vraiment unis et il était possible de les contenter un par un à moindre frais.
Par contre Macron essaie de raviver la peur de la Russie soviétique, c’est une tout autre histoire.
Il utilise pour cela la propagande occidentale d’un Poutine qui voudrait restaurer l’empire soviétique d’une façon nouvelle.
C’est que la Russie quitte le système bancaire des Rothschilds, quitte le dollar, sauve la Syrie du cancer sioniste... et autres crimes impardonnables pour les gouvernants occidentaux. Alors le fils adoptif des Rothschilds manipule l’opinion à leur profit.
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