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Accueil du site > Tribune Libre > La sarkoconversion des Français

La sarkoconversion des Français

Future dictature, hégémonie du grand parti godillot, pleins pouvoirs, Assemblée monolithique... Et si c’était les Français qui voulaient une cure de sarkozisme ?

L’entre-deux-tours d’élections législatives est toujours sujet à caution : pour les uns, le second tour confortera le premier, et pour les autres, il le tempérera.

Dans tous les cas, il est désormais évident que l’UMP aura une large majorité à l’Assemblée nationale le soir du 17 juin 2007, ce qui est cohérent avec l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.

Dans ces élections à campagne très courte, la majorité présidentielle a été le seul camp qui a présenté un message clair aux électeurs. Les autres partis sont restés nettement dans le flou programmatique.

D’un côté, le Modem semble entrer dans une grande confusion. Version centre gauche de l’UDF, le Modem n’a visiblement pas un discours clair au niveau national.

Si François Bayrou a refusé avec raison le dialogue avec Ségolène Royal afin de préserver son indépendance des deux côtés, et si la plupart de ses partisans ne donnent aucune consigne de vote (c’est cohérent, mais est-ce totalement responsable, quand on est engagé dans la vie politique, de ne jamais prendre position ?), plusieurs candidats du Modem battus au premier tour lancent pourtant des appels pour le moins incohérents, comme Azouz Begag à Lyon appelant à voter pour le candidat socialiste (alors qu’il avait fait partie du précédent gouvernement UMP) ou Thierry Cornillet à Montélimar pour le candidat UMP.

Le Modem risque bien de devenir l’auberge espagnole où chacun fait n’importe quoi. Le fait d’avoir présenté des candidats du Modem contre les députés UDF sortants a montré également une incohérence de fond, puisque ces députés sortants soutenaient les mêmes idées que le Modem. Sauf sa stratégie.

Ceux-ci pourront comme prévu former un groupe parlementaire qui sera pourtant indépendant du gouvernement et de l’UMP.

Malgré les nombreuses intoxications, comme le rappelait Maurice Leroy, aucun candidat du pseudo-Nouveau Centre n’a en effet signé une quelconque allégeance au nouveau pouvoir : aucun contrat obligeant à ne pas voter contre le budget, encore moins une démission antidatée...

Ce type de pratique serait non seulement anticonstitutionnelle (le député ne peut pas, comme aux États-Unis, avoir de mandat impératif) mais aussi inutile, puisque, finalement, c’est le soutien politique qui compte (du gouvernement par le député ou du député par le parti majoritaire pour sa future réélection). C’est d’ailleurs sur ces mêmes bases que s’était constitué le groupe UDF sortant en juin 2002.

Seul Jean-Christophe Lagarde essaie encore de rester sur une position de type Modem-majorité présidentielle, restant d’accord sur le projet centriste mais désapprouvant le refus suicidaire des alliances.

De l’autre côté, le PS s’enfonce dans la plus grande incohérence stratégique, où l’on voit Ségolène Royal vouloir avoir vainement à sa botte les candidats du Modem, François Hollande la contredire fermement, Dominique Strauss-Kahn, seul espoir réel de transformer en profondeur le PS pour en faire un parti social-démocrate classique, se gauchiser à outrance (refusant toute main tendue aux centristes) sans doute à cause du risque de son propre échec électoral (il a besoin de remobiliser la gauche à Sarcelles), Laurent Fabius, le plus archaïque des éléphants, obtenir un beau score dans sa circonscription (ratant de 57 voix sa réélection dès le premier tour)...

Mais d’autres éléphanteaux sont là pour renforcer la confusion. Ainsi, l’efficace maire d’Évry Manuel Valls (jospiniste) ne cesse de marquer son territoire pour faire renvoyer François Hollande le plus tôt possible et mettre une nouvelle génération (en clair, lui) à la tête du PS.

Et pour ponctuer le tout, plusieurs des proches de Ségolène Royal (qui a pour objectif aussi de conquérir la tête du PS) sont en ballottage très défavorable : Jean-Louis Bianco, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Julien Dray, alors qu’elle semble encore très populaire parmi les militants du PS (c’est vrai qu’elle ne les a pas abandonnés malgré sa défaite à l’élection présidentielle).

Face à tout cela, l’UMP fait profil bas, Nicolas Sarkozy fait profil bas. Elle se permet même d’être généreuse, magnanime en aidant François Bayrou (alors qu’il n’en avait pas besoin) par le désistement du candidat UMP (ce dernier a donc obéi malgré sa grande amertume, mais dans ce cas, pourquoi avoir été candidat au premier tour ?) et en précisant bien, selon Jean-Claude Gaudin, qu’aucun accord n’avait eu lieu avec le Modem, afin de ne pas mettre à mal la stratégie de François Bayrou (ce dernier le 12 juin 2007 s’est d’ailleurs montré très étonné).

Elle se permet même d’être honnête, d’envisager l’augmentation de la TVA de 5 % pour 2009. Sans complexe. Juste annoncer la couleur malgré les cris de l’opposition (la TVA sociale n’est sans doute pas la mesure la mieux adaptée, mais c’est un autre sujet).

Certes, Nicolas Sarkozy a tout intérêt à avoir la plus large majorité parlementaire, pour des raisons financières (dans les deux sens : appauvrir l’opposition et enrichir l’UMP, lui donner des moyens matériels extraordinaires) et pour des raisons médiatiques (le temps de parole sera proportionnel aussi). Encore que Édouard Balladur et Jacques Chirac avaient constaté qu’il était plus facile de museler une majorité de quelques sièges (comme en 1986) qu’une trop large majorité (comme en 1993) où chaque député se permet de s’opposer en interne pour rester à l’écoute de ses électeurs.

Jamais un responsable politique n’avait reçu autant que Nicolas Sarkozy la confiance des Français depuis De Gaulle : 31 % au premier tour, 53 % au second tour, 46 % pour son parti au premier tour des législatives. La pléthore de députés UMP n’est qu’un effet mécanique, mais ce qui est important, c’est d’observer le nombre de voix.

Nicolas Sarkozy a convaincu beaucoup de gens de gauche dans sa démarche, et c’est en cela qu’il est un rassembleur (je ne le dis que factuellement, on peut le regretter).

Les leaders de gauche s’aveuglent en parlant de future dictature, de mauvais mode de scrutin etc., mais c’est quand même bien le peuple qui s’est prononcé.

Et c’était loin d’être évident pour Nicolas Sarkozy, taxé (à juste titre) d’arriviste, d’ambitieux (voire de parvenu) et qui a connu des sommets d’impopularité entre 1995 et 2002, très contesté au sein de sa propre famille politique, le RPR, et plus généralement par l’opinion publique.

Il a combattu une femme très médiatique et populaire qui a réussi pourtant à casser les carcans habituels qui façonnent les leaderships politiques.

Mais ce n’est finalement qu’une conclusion logique : les trois principaux candidats, Sarkozy, Royal et Bayrou, avaient tous les trois la volonté de faire de nombreuses réformes.

Certes, il ne s’agit pas de réformer pour réformer, le tout est de savoir dans quel sens il faut changer. Mais tous les trois avaient diagnostiqué la nécessité vitale de transformer la société actuelle.

Or, sur le fond, l’UMP a présenté le projet le plus cohérent, le plus préparé, le plus structuré, et aussi, le plus lisible, face au projet léger et rempli de contradictions du PS et au projet encore en construction du Modem.

Les Français l’ont compris, ils vont donc essayer Sarkozy pendant cinq ans, et pour eux, pour leur pays, il y a intérêt à ce que ça marche !


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23 réactions à cet article    


  • hurlevent 14 juin 2007 11:52

    Très bel article.

    Je suis tout à fait d’accord avec cette explication de la cacophonie des partis hors-UMP. J’aime beaucoup la remarque sur DSK « Dominique Strauss-Kahn, seul espoir réel de transformer en profondeur le PS pour en faire un parti social-démocrate classique ».

    Bravo.


    • LE CHAT LE CHAT 14 juin 2007 12:15

      Bon article , l’opposition a 5 ans devant elle pour proposer quelque chose qui tienne la route ( après les réglements de comptes )


      • Forest Ent Forest Ent 14 juin 2007 12:53

        « l’UMP a présenté le projet le plus cohérent, le plus préparé, le plus structuré, et aussi, le plus lisible »

        Ca a dû m’échapper. L’UMP n’a pas de projet. Les cafouillages récents sur tous les sujets le démontrent amplement.

        Par contre, l’UMP avait certainement le discours le plus cohérent et le plus lisible, avec ce dont les français avaient besoin : une explication aux désordres. Tout est la faute des « assistés, fainéants, fonctionnaires, immigrés ». Ca suffit pour être élu, mais pas pour gouverner. Il faudra improviser.

        Ce que cette élection montre surtout, c’est le triomphe des techniques publicitaires et de la médiacratie en politique : ne faire aucun lien entre le fond et la forme.

        Pourquoi le PS n’en a-t-il pas fait autant ? Parce qu’il n’a même pas un début de discours explicatif aux désordres. Et qu’au fond il est de droite : des gens comme Jouyet et Besson ne sont pas différents de Fillon et DSK.

        Il faut maintenant profiter de l’échec du PS à conquérir le centre pour construire une vraie opposition, aussi dure que la « droite décomplexée », qui trouve ses propres cibles : les compromissions état-industrie, la corruption, l’accaparement privé du bien public, la mondialisation et surtout l’UE telle qu’elle est.


        • Bouli Bouli 14 juin 2007 16:48

          Oui l’article oublie la dimension communicationnelle des campagnes présidentielles et législatives. Il a surtout été question d’image, de petits mots plus que d’idées dans ces campagnes.

          Pour ne citer qu’un seul exemple : les médias ont largement relayé la « bravitude » de Ségolène Royal mais qui a entendu parlé de « l’héritation » de Nicolas Sarkozy ? Pourtant, il l’a dit....


        • Gilles Gilles 16 juin 2007 08:49

          Enfin...

          « Et qu’au fond il est de droite : des gens comme Jouyet et Besson ne sont pas différents de Fillon et DSK. »

          Il est en effet grand temps de s’en rendre compte. D’ailleurs l’aile gauche du PS (Mélenchon... menace de faire session et de refondre une vraie gauche avec les ex-PC car selon eux, ils en ont marre de servir d’alibis de gauche à une politique PS lorgnant de plus en plus à droite.

          Avec Ségolène aux commandes, nul doute que le PS va jouer sur les plates bandes de la droite traditionnelle (oups...du centre droit, excusez moi), opposée à la nouvelle droite décomplexée extrêmisée. Après l’échec de la présidentielles, due en partie, au fait que Ségo ait mis de l’eau dans son vin pour s’assurer le soutient de la frange gauche du PS.

          Pour ces élus du PS, c’est à droite que l’avenir se joue ; donc en tant qu’opportunistes, il n’hésiteront pas une seconde à changer (oups...faire évoluer conformément à la réalité, décidément) leurs thèmes.

          On devrait ressortir la petite vidéo de Pierres Carles et Bourdieu sur l’habitus « de droite » de Ségolène. Même si c’était une discussion de comptoir spontanée, il y a une certaine pertinence dans les propos de Bourdieu.


        • ol 14 juin 2007 13:51

          « Le Modem risque bien de devenir l’auberge espagnole où chacun fait n’importe quoi. Le fait d’avoir présenté des candidats du Modem contre les députés UDF sortants a montré également une incohérence de fond »

          Le MoDem a présenté des candidats contre les UDF qui ont soutenu Sarkozy au 1er tour, nuance. Où est, dans ce cas, l’incohérence de fond ?

          « Or, sur le fond, l’UMP a présenté le projet le plus cohérent, le plus préparé, le plus structuré, et aussi, le plus lisible, face au projet léger et rempli de contradictions du PS et au projet encore en construction du Modem. »

          Je ne partage pas votre point de vue en ce qui concerne le programme présidentiel. Ce qui a fait sa force, c’est qui était le plus clientéliste.


          • noel 14 juin 2007 14:08

            les candidats du nouveau centre ont bien sur nié un quelconque pacte présidentiel signé pour la législature ; Alors comment expliquer que Ph Augier y est fait expressément référence pour expliquer sa renonciation à sa candidature ? je le cite ; « ...auquels on demande de s’engager par écrit et pour 5 ans à voter les budgets de l’etat, de la securité sociale, à ne pas voter la censure quoiqu’il arrive ; bonjour la liberté » in (www.caenmaville.com)


            • La Taverne des Poètes 14 juin 2007 16:30

              Remarque pertinente ! Cet article est mensonger.


            • La Taverne des Poètes 14 juin 2007 16:37

              Royal avait présenté un programme, Bayrou un projet et Sarkozy un plan. Le pire c’est le plan qui n’est autre qu’un moyen de parvenir au pouvoir ou plutôt ici de s’y maintenir puisque ce sont les mêmes qui gouvernent. Les seules forces vives et utiles viennent de gauche ou de l’UDF. Sarkozy est en train de créer une grande majorité silencieuse.


            • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 juin 2007 07:20

              À Noel et à La Taverne des Poètes,

              Cette citation est introuvable, puisque www.caenville.com est un nom de domaine en vente, mais même si le lien fonctionnait, cela n’en donnerait pas pour autant sa véracité.

              Ce qu’il s’est produit, c’est que juste après le second tour présidentiel, Michèle Alliot-Marie, dans un zèle étonnant, a évoqué le fait que les députés centristes devraient s’engager à ne pas censurer et à ne pas refuser de budget s’ils voulaient obtenir le soutien de la majorité présidentielle.

              Elle s’est vite fait contredire par les proches de Nicolas Sarkozy qui lui ont rappelé que ce n’était pas elle la chef de l’UMP et qu’elle n’émettait qu’un avis personnel.

              L’existence d’un tel contrat est d’autant plus dérisoire qu’il est électoralement inutile...

              Cordialement.


            • aurelien 14 juin 2007 18:39

              Je me disais bien qu’il y avait une impression de « déjà-vu »

              voir la photo de cet article :


              • NPM 14 juin 2007 21:11

                « Future dictature, hégémonie du grand parti godillot, »

                1)Faut vous faire soigner mon vieux. Sarkozy à fait plus de 53%, et n’est pas un dictateur du tout. Vous par conte vous être un anti-républicain évident.

                2)Oui, le bordel dans un parti, c’est vachement super pour diriger la France, c’est évident !


                • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 juin 2007 07:20

                  À NPM,

                  Visiblement, vous n’avez pas lu mon article, ou du moins, vous n’en avez lu que la première ligne.

                  Cordialement.


                • tyze 15 juin 2007 10:28

                  Si si, il l’a lu... Il est juste comme tout bon sarkozyste de base qui se respecte : faut pas trop lui en demander intélectuellement. Sarkozy lui l’a bien compris, ca ne lui viendrait pas à l’idée de faire du second dégré comme ça. Juste du bon gros démago haineux, y’a que ca de vrai.


                • iliaval iliaval 15 juin 2007 08:11

                  L’UMP est magnanime... On aura tout entendu ! Vous pourriez aller cirer les pompes de Sarkozy ailleurs que sur ce forum, parce qu’en ce moment on a les télés et les radios qui font ça très bien. L’UMP n’a qu’une seule ambition : rester seule dans l’arène politique. Ce parti n’en a strictement rien à faire de Bayrou et des socialistes, ce qu’il veut c’est rester le seul parti politique en France. Il affiche maintenant clairement son fascisme... décomplexé.


                  • noel 15 juin 2007 10:04

                    objection, www.caen.maville.com existe, l’article cité aussi, cliquez vous verrez cordialement


                    • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 juin 2007 18:00

                      À Noel,

                      Ce que vous aviez indiqué : www.caenmaville.com est un site fermé.

                      Effectivement, avec le point, le site existe mais ne me donne pas l’article que vous citez, donnez donc le lien exact, mais cela ne donne pas pour autant une preuve de véracité (le ‘vu sur internet’ est un peu comme ‘vu à la télé’).

                      L’essentiel, c’est que l’engagement ne se signe pas, c’est un engagement moral et les électeurs seront les seuls juges pour déterminer si l’engagement de leur élu a été respecté ou violé. Un papier n’a jamais rien prouvé, c’est le rapport de forces qui compte. Ceux qui font du commerce international le savent bien.

                      Cordialement.


                    • noel 15 juin 2007 19:30

                      désolée, peut-être avez vous oublié 1 point qui nous fait diverger caen.maville.com existe et est ouvert, http://www.caen.maville.com/Philippe-Augier-renonce-a-etre-candidat/re/actudet/actu_dep-405374----_actu.html, voici le lien exact de cet article, qui cite P Augier ; sur le fond, j’imagine mal que celui ci affirme 1 tel propos s’il est faux bien à vous


                    • flamandrose 15 juin 2007 11:31

                      eh oui je cherche (on cherche ?)désesperement un projet alternatif au capitalisme. Par exemple dans le Monde Libertaire, hebdo pourtant bien construit, on évoque les belles valeurs anarchistes d’autogestion, d’écologie sociale, de socialisme libertaire, de démocratie directe...mais concrètement comment faisons nous pour avancer vers une société moins pourrie ?


                      • noel 15 juin 2007 19:35

                        c’est peut être 1 point qui fait la différence, caen.maville.com existe et est ouvert ; le lien précis de l’article est :http://www.caen.maville.com/Philippe-Augier-renonce-a-etre-candidat/re/actudet/actu_dep-405374----_actu.html Sur le fond, j’imagine mal P Augier tenant 1 tel propos s’il est faux et diffamatoire bien à vous


                        • noel 15 juin 2007 19:40

                          je complète ma réponse ; si vous faites philippe augier sur google, vous trouverez çà en page 2 de la recherche ; si çà ne marche pas, passez moi votre mail, je vous adresserai l’article en pièce jointe, je l’ai conservé


                        • françois d'alayrac françois d’alayrac 17 juin 2007 10:15

                          Je retiens surtout de cet intéresssant article :

                          « Les leaders de gauche s’aveuglent en parlant de future dictature, de mauvais mode de scrutin etc., mais c’est quand même bien le peuple qui s’est prononcé. »

                          Oui, le peuple a parlé et on s’incline.

                          Marrant. Sans comparaiosn entre les deux personnages, la gauche décidemment toujours dans ses vieilles lunes, criait au fascisme quand de Gaulle était au pouvoir. Rappelez - vous le coup d’état permanent. On a vu quel dictateur il fut le général !

                          Une fois encore, la gauche en perdition, tente de se maintenir à flot par la peur. Curieux. Je ne suis pas sûr que lorsque le bon peuple a peur, il soit d’humeur démocratique mais plutôt disposé à se jeter dans les bras du premier venu. De la peur naît la dictature.

                          Moi, j’en ai marre de ces vieilles lunes. Quand donc vont - ils nous trouver de véritables arguments politiques ?

                          F.d’Alayrac


                          • agosin 22 juin 2007 08:58

                            SR de mauvaise foi et assez bête pour le déclarer...

                            Croyant heurter ses ex-collègues, la madonne de pacotille dans un de ses accès de colère autiste, a révélé aux Français que pendant qu’elle les caressait dans le sens du poil pendant sa campagne électorale, en réalité, elle se foutait de leur gueule et leur débitait d’un ton monocorde ses projets d’avenir qui n’en étaient pas...

                            Quelle honte !

                            Heureusement, avec cette enième trahison, elle a signé son arrêt de mort politique.

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