La sécurité et la sûreté : deux droits complémentaires
Le droit à la sûreté est inscrit dans l’article 2 dans la déclaration des droits de l’homme de 1789 :
« Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. »
La sûreté peut se définir comme la garantie dont dispose chaque personne contre l'arbitraire : une arrestation préventive, un emprisonnement pour délit d’opinion.
La sécurité des personnes correspond à la protection contre toute agression possible : vol, agression physique.
Souvent les deux notions sont confondues, mais qu’importe, l’usage a fait évoluer le sens des mots.
Ceci étant dit, il est important de protéger les personnes contre des agressions possibles, physiques ou morales et important aussi que l’arbitraire ne puisse pas être utilisé par les pouvoirs publics.
Malheureusement, bien souvent les politiques justifient l’utilisation de mesures d’exception pour la défense des personnes.
C’est ce qui se passe actuellement par rapport aux risques d’attentats.
Les militants des droits de l’homme peuvent comprendre que pour des raisons de sécurité, évidentes, il y ait des contrôles de bagages dans des gares et que des militaires et policiers patrouillent.
Par contre ce qui est et serait intolérable c’est que des contrôles au faciès soient organisés.
LA SECURITE DES PERSONNES DOIT ETRE ASSUREE
Les familles qui vivent dans certains quartiers, périphériques et parfois centraux sont parfois inquiètes face aux agressions possibles ou face aux trafics en tout genre…..
Qui ne se réjouit pas quand la presse annonce le démantèlement d’un trafic de drogue ?
Ce sont des familles voulant protéger leurs enfants qui signalent parfois aux forces de police l’agissement de dealers.
Sur la ville de Melun, une mère de famille, militante du mouvement social a alerté la mairie et la police…..
Elle avait subi des menaces de la part d’individus qui occupaient le bas des bâtiments pour s’y livrer à des trafics.
Il ne s’agit pas ici de lancer le débat sur la légalisation de certaines drogues dites douces mais de défendre nos enfants contre le risque qu’ils encourent.
Celles et ceux qui trop rapidement associent les quartiers populaires aux trafics se trompent lourdement car dans certains quartiers ces agissement n’existent alors qu’ils peuvent sévir dans des zones dites pavillonnaires.
Personne n’est à l’abri.
Les associations de proximité demandent que des réunions de concertation aient lieu afin qu’une action de prévention puisse de développer.
Les dealers doivent être poursuivis, les personnes doivent être protégées et le climat d’insécurité qui existe dans certains endroits doit cesser.
Il y a là deux actions complémentaires à mener ; une de prévention avec des équipes spécialisées notamment les éducateurs et de l’autre une, mi préventive mi répressive avec un retour de la police de proximité.
Jean-François CHALOT
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