La sélection pour une meilleure réussite à l’université...

Huit universités sont bloquées en France pour protester contre la réforme de l'université mise en place par Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur.
Les bacheliers, selon cette réforme, devront satisfaire à des "pré-requis" pour pouvoir accéder à l'université de leur choix... ceux qui ne répondraient pas à ces pré-requis (définis au niveau national puis affinés par chaque établissement) seraient dans l'obligation de suivre un parcours d'accompagnement pour y être acceptés.
Une sélection que contestent les étudiants...
Une sélection pourtant fondée sur des critères objectifs : ce que l'on appelle maladroitement des "pré-requis", c'est à dire en langage clair, des connaissances et des compétences clairement établies.
Si le jargon utilisé en la matière me paraît inadapté et malvenu, pour autant, la sélection est utile...
Et mieux vaut, tout de même, une sélection organisée en fonction des capacités des étudiants qu'une sélection aveugle...
C'était le cas pour l'application APB qui fonctionnait jusqu'à présent grâce à un tirage au sort des étudiants...
Un système absurde et injuste, contre lequel se révoltaient de nombreux étudiants.
Avec APB, c'était l'arbitraire le plus complet qui règnait, et ce, au nom de l'égalitarisme... ?
C'est absurde : on ne tenait plus compte de la motivation des élèves, de leur niveau, de leurs capacités.
Ce système était profondément injuste et inhumain...
La sélection doit permettre justement aux étudiants de choisir la bonne filière qui leur correspond.
Le tirage au sort était absurde : la sélection doit se faire par les résultats, les notes obtenues au baccalauréat.
De plus en plus, un grand nombre de bacheliers se retrouvent sur les bancs de l'université sans avoir les connaissances de base pour poursuivre des études.
On voit bien ainsi que certaines filières sont saturées : il faudrait sans doute organiser une meilleure information sur l'orientation et prévenir les élèves des difficultés à venir.
On éviterait, ainsi, des déceptions légitimes et des échecs prévisibles.
Ainsi, le mouvement initié par les étudiants paraît incongru : de toute façon, si la sélection ne se fait pas à l'entrée de l'université, elle se fera inéluctablement à l'issue des études, après beaucoup de temps perdu.
On a voulu supprimer les notes, on a voulu supprimer le redoublement, on a voulu gommer la notion d'effort pour privilégier celle de plaisir, mais on voit bien les résultats désastreux de cette politique : une baisse générale du niveau au nom de l'égalitarisme.
La culture, les motivations, le niveau de connaissances ne doivent-ils pas être pris en compte pour une meilleure orientation des étudiants ?
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2018/04/la-selection-pour-une-meilleure-reussite-a-l-universite.html
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