La spiritualité : valeur civilisationnelle pour le XXIe siècle ?
La reconnaissance de la dimension spirituelle de l’existence et sa relation avec la conscience politique est au cœur du combat que j’ai mené ces dernières années pour le droit à la différence . Convaincu que le refoulement et l’occultation de cette dimension jouent un grand rôle dans nos erreurs collectives depuis des siècles, je n’ai en réalité rien fait d’autre que de mettre en application un des principes de la philosophie gandhienne :
« Soyez le changement que vous voulez voir ! ».
Un corbeau volait un jour dans un épais brouillard. Privé de repères, il avait perdu tellement d’altitude qu’il rasait quasiment le sol. Il croisa soudain un homme qui rentrait chez lui :
« - Quel miracle !- se dit-il , éberlué- Un humain qui marche sur les nuages !’ »
La reconnaissance de la dimension spirituelle de l’existence et sa relation avec la conscience politique est au cœur du combat que j’ai mené ces dernières années pour le droit à la différence (une proposition qui figurait déjà au programme présidentiel de François MITTERAND en 1981), nécessaire pendant du devoir d’intégration, sans lequel les Sikhs et bien d’autres ne pourraient continuer à faire vivre leur tradition dans la dignité.
Convaincu que le refoulement et l’occultation de cette dimension jouent un grand rôle dans nos erreurs collectives depuis des siècles, je n’ai en réalité rien fait d’autre que de mettre en application un des principes de la philosophie gandhienne :
« Soyez le changement que vous voulez voir ! ».
Le Mahatma Gandhi demeure pour certains une figure énigmatique et ambiguë, cependant nul ne peut nier qu’il conduisit un des plus grands peuples du monde à l’indépendance en prônant la tolérance et la non-violence et qu’il fut l’un des pères fondateurs de la plus grande démocratie laïque du monde
Tout au long de sa vie publique, il adossa sa conscience politique à sa conscience spirituelle.
La reconnaissance et le respect de cette relation représentent-ils un enjeu démocratique global pour le XXIe siècle ?
Gandhi accomplit son premier acte de résistance non-violente alors qu’il n’était encore qu’un jeune avocat fraîchement débarqué en Afrique du Sud en refusant d’ôter dans l’enceinte d’un tribunal le turban qu’il avait décidé de coiffer pour défendre les travailleurs agricoles indiens (cf. : Gandhi ou l’éveil des humiliés, Jacques Attali, Fayard 2007). Mais sait-on que les mouvements de non-coopération et de désobéissance civile contre les Britanniques furent inventés cinquante ans avant les siens par un guide spirituel sikh Baba Ram Singh (1816-85), de Bhaini ? Celui-ci fut exilé à Rangoon (Birmanie), où il meurt en prison. Soixante-deux de ses disciples seront fusillés attachés au bout de gueules de canons. Cette image demeure gravée dans notre conscience collective.
Pourtant, combien d’occidentaux connaissent-ils l’existence des Sikhs en 2003 ? Praticien du fait spirituel et minoritaire par atavisme et inclination, j’ai simplement en décidant de le devenir par engagement fait pour eux, et en mémoire de toutes celles et ceux qui au cours de l’Histoire n’eurent d’autre tort que de compter parmi les plus faibles, ce qu’on n’avait pas fait pour d’autres, beaucoup d’autres.
Humble héritier d’une tradition spirituelle apparentée à celle de ces illustres prédécesseurs, je m’inscris en effet dans une lignée d’êtres humains qui, depuis l’aube de notre espèce, ont expérimenté tout ce qu’il était possible d’expérimenter avec tout ce qu’il était possible d’expérimenter et en ont tiré certains enseignements. De génération en génération, nous avons préservé notre conscience spirituelle au service de l’humanité. Nous pratiquons la spiritualité comme une science de l’être total et rien de ce qui est humain, nous ne le tenons pour étranger.
Nous savons que, quelle que soit la diversité que les dispositions et l’éducation font régner entre les hommes, la nature humaine dans son fonds est la même chez tous : lorsque le pouvoir de l’Amour touche l’âme humaine, elle se transforme.
Beaucoup de gens, particulièrement au sein des sociétés modernes, n’arrivent pas de nos jours à appréhender spontanément la vraie nature de la vie spirituelle. Ils considèrent que maîtriser intellectuellement les concepts énoncés dans les Écritures Saintes ou philosophiques au sujet de la « Vérité », c’est la connaissance spirituelle.
Le plus tragique est qu’ils pensent sincèrement que c’est suffisant. Ils croient que la vérité dont il est question ici peut se comprendre au moyen de l’intellect. Or cette vérité n’est connaissance spirituelle que lorsqu’elle est devenue expérience personnelle.
Toutes les « religions majeures » et la plupart des grands penseurs à travers l’histoire de notre espèce ont reconnu la présence en chacun d’entre nous d’un « Soi » bien plus vaste, quel que soit le nom qu’on lui donne, d’une interface entre le fini et l’infini.
C’est la préservation de cet espace de liberté sans lequel plus aucun sujet ni culture ne pourrait se développer, où le sens de l’existence peut se rechercher et parfois se trouver, où se situe ce seuil au-delà duquel l’humanité entière est perçue comme ne faisant qu’une en esprit, qui est en jeu.
À l’heure où les systèmes centrés sur des idéologies matérialistes ont montré, de manière spectaculaire et brutale, leurs limites.
Je ne conçois donc pas la conscience spirituelle comme une valeur ou un ensemble de valeurs que l’on pourrait rationaliser, énumérer et mesurer pour estimer notre degré de bonne gouvernance.
La conscience spirituelle doit plutôt être reconnue comme matricielle. Elle nous enseigne en premier lieu que si nombreuses que soient les manières de pratiquer l’humanité, il n’y a qu’une seule humanité et que la paix entre les êtres humains, la paix entre l’être humain et son environnement sont indissociables de la paix en l’être humain.
On comprend ainsi qu’elle transcende tous les clivages superficiels qu’ils soient ethniques, culturels, politiques voire religieux car les enseignements religieux ne devraient pas être perçus puis mis en pratique comme une forme de ritualisme séparant l’humanité de l’humanité mais plutôt comme un système qui permet de se hisser vers le sommet de soi-même et d’y demeurer.
C’est à sa lumière que se distingue la dignité inhérente à toute incarnation humaine, que se différencient démocratie et dictature de la majorité et que se forge la conviction que l’humanité mérite mieux que le nationalisme et la guerre.
C’est cette intuition de la préséance de la vie immatérielle qui permet de discerner les impensés, les polysémies et les ambiguïtés d’une idéologie, de se comporter spontanément en citoyen plutôt qu’en partisan.
Car elle se manifeste en premier lieu dans notre vie sociale et politique comme une force qui fait naître en nous tous le courage, la résilience, l’intuition, l’estime de soi et l’aspiration à la vérité et à la justice.
Un de ses plus grands ennemis est l’autocentrisme, qu’il se décline en ego- ou ethno- centrisme, qui nous fait perdre de vue les conséquences de nos actes et de nos décisions sur autrui. Le second est le matérialisme spirituel par lequel, lâchant la proie pour l’ombre afin de continuer à manipuler la culture, nous pourrions être tentés d’instrumentaliser et de frelater la spiritualité en réduisant le sens de l’existence au respect des normes d’une hypothétique « vie bonne ».
La conscience spirituelle agit au contraire par imprégnation et donc sans discrimination.
- « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse. »
Voilà sans doute le premier principe à travers lequel, vecteur d’intégration sociale et culturelle, elle se manifeste au sein de notre existence individuelle et collective.
Iréniste ? La liberté, l’égalité, la fraternité et la reconnaissance de la dignité humaine, pierre angulaire sur laquelle est bâti l’édifice des Droits Humains, après tout sont des valeurs qui ne doivent rien au matérialisme et à la réification !
J’ai toutefois conscience d’inviter à un changement de paradigme en soutenant que le respect de nos différences peut nous unir de manière plus noble que nos identifications plus ou moins étroites.
Au plan individuel, être laïque ne signifie pas nécessairement être laïc. Il s’agit de demeurer capable de maintenir une distinction claire entre communauté de destin social et politique et communauté de destin spirituel afin que plus jamais nous ne risquions de tarir tout dialogue, tout échange, toute dialectique entre les ressources spirituelles de l’être humain et les transformations de la matière.
La querelle stérile et pernicieuse de savoir si les croyances sont coextensives d’un ensemble de pratiques sociales ou bien de la perception, de l’objectivation et de l’interprétation du Sacré a épuisé suffisamment de notre énergie créatrice.
Le lien entre religion et politique en particulier est une question ouverte, dans une France désenchantée (peut-être un peu moins en 2009 qu’elle ne l’était en 2004), c’est-à-dire qui ne considère plus l’Univers comme constituant un organisme matériel mais également spirituel et plus largement métaphysique, la difficulté de la traiter ne devrait cependant pas limiter notre réflexion aux inquiétudes temporelles et immédiates.
L’autorité temporelle donne les directives. Mais l’autorité spirituelle indique les directions.
Lorsque l’autorité spirituelle se met à donner des directives, elle se comporte comme une autorité temporelle ; elle se fourvoie.
Par contre lorsqu’une autorité temporelle tente d’influer sur la direction que nous entendons donner à nos vies, elle prend la place de l’autorité spirituelle.
Alors elle se trouve dévoyée à l’instar de toute forme d’intégrisme.
Cette distinction bien comprise ne peut conduire à laisser aux seules institutions étatiques et religieuses la responsabilité ultime de répondre aux aspirations des personnes. Cela pourrait entraîner des conséquences rendant impossible un ordre social respectueux de leur dignité et de leur liberté intérieure.
La coexistence harmonieuse de tous les systèmes de croyance avec l’absence de croyance au sein de sociétés démocratiques inclusives où l’expression de la diversité culturelle et religieuse soit considérée comme une richesse, un facteur de paix et un signe de tolérance, que François Jullien définit à jute titre comme « l’intelligence partagée », est une manifestation concrète de cette conscience spirituelle.
L’ethnologue Jean Monod se demandait voici près de quarante ans dans un texte écrit comme une sorte d’épitaphe et de miroir pour toutes les cultures menées au jardin des supplices de l’ethnocide :
« Si l’enjeu de l’existence de l’espèce résidait dans l’écart risqué entre ses membres ? Si l’unité (l’homme poussant toujours plus loin- ou près ?- l’exploration de lui-même, suscitant l’inapparu) était à cette condition, horizon toujours élargi, multipliant sans fin ses chances – toute autre définition ne visant qu’à interrompre sa croissance et trahissant l’asservissement du savoir à la loi, de l’esprit à la force et de l’individu non à l’espèce ( dont nul ne peut sans terrorisme arrêter la figure, en chaque homme, époque, civilisation ressuscitée hors de ses détournements enfantins), mais à l’armée des petits chefs qui, pétrissant l’humanité à l’image de leur pessimisme, font révérer comme nécessaire l’ordre qui favorise leurs prédations ?(postface à VOIR de Carlos Castaneda, Gallimard, 1971)
Ce texte fût pour beaucoup dans la détermination avec laquelle j’ai orchestré mon engagement, car :
« …on n’explique pas aux meneurs d’hommes que la vie vaut plus que les normes, que la vie est le seul réservoir de vérité, que c’est elle la maîtresse de la science, elle qui donne le plus an nom de quoi on veut la nier. (ibid)
La contre-culture de cette époque était caractérisée par le rejet de la « société close » qui entendait mettre au pas et intégrer toutes les dimensions de l’existence, privée et publique, en mobilisant méthodiquement les instincts humains. Le rejet par ma génération des carcans normatifs, son aspiration à la paix et à la tolérance,au respect de l’environnement, de l’altérité et des cultures traditionnelles, son refus de laisser réduire l’Homme à sa seule dimension matérielle marquèrent profondément et indéniablement le monde entier. Et ces valeurs apparaissent d’une actualité un peu plus cruciale chaque jour.
Aux Etats-Unis, quelques décades, seulement, séparent le rêve de Martin Luther King de l’élection de Barack Obama, et de son prix Nobel de la Paix qu’il dédia aussitôt à l’édification d’un monde « interculturel et intereligieux ».
En Europe et tout particulièrement en France, s’engager en revanche dans la formation d’une sphère publique cherchant à conjuguer l’impératif de l’interculturalité avec le principe d’égalité faisait et fait toujours débat.
Cette démarche de citoyen du monde n’implique pourtant aucunement pour moi d’œuvrer à la déconstruction du socle de valeurs naturelles de la patrie d’enracinement mais au contraire de participer au déploiement des valeurs de la patrie de citoyenneté.
Car on ne peut oublier que les dictatures s’installent insidieusement au sein des démocraties et qu’on ne les reconnaît au stade natif qu’à leur propension à séparer d’abord pour mieux exclure ensuite.
Poser cette question :
« Avoir une identité au vingt-et-unième siècle, cela signifie-t-il être identifiable ou bien devoir être identique ? Et dans ce dernier cas, à qui faudrait-il être identique ? En vertu de quelles normes de droit ? Pour servir quels intérêts ? Pour construire quelle type de société et de civilisation ? » ,
c’était placer mon combat sous la bannière du droit à la Différence, du respect de l’altérité et par conséquent de la dignité humaine et des Droits de l’Homme.
Le droit à la différence, c’est le droit à ce qu’un écart par rapport à une norme ne soit pas perçu comme une infériorité, voire comme une infirmité, ni stigmatisé socialement :
- pour les Sikhs bien sûr : invisibilisés pendant des décennies, ils se sont à juste titre sentis menacés en tant qu’entité ethnique, culturelle et religieuse distincte par cette évolution des stratégies de modernisation .
Dans son dernier ouvrage paru, l’anthropologue Maurice Godelier souligne à ce sujet que communauté et société ne forment pas nécessairement des entités équivalentes et rivales au regard des sciences sociales, il rappelle également :
« Bien entendu, lorsqu’un groupe humain se voit interdire l’accès à l’école du fait d’un aspect de son identité, c’est cet aspect …qui passe, au yeux des autres, mais pas forcément à leurs propres yeux, au premier plan, refoulant les autres à l’arrière-plan, réordonnant et subordonnant toutes les autres identités que recèle chaque groupe humain et chaque individu »
- pour nous tous ensuite : en raison du contexte géoculturel dans lequel nous nous trouvions globalement deux ans après les attentats du 11 septembre 2001, il semblait impératif de chercher à transcender le conflit des représentations ; à tourner le dos au choc des civilisations, ou ce qui était perçu, décrit et heureusement discuté comme tel.
Car l’uniformisation du monde, des modes de vie et de pensée suscitait l’inquiétude bien au-delà des minorités culturelles, religieuses et ethniques et paraissait inéluctable.
L’exposé-questionnaire ouvrant l’enquête de l’Unesco sur les fondements théoriques des droits de l’homme en mars 1947, contenait cette phrase que d’aucuns jugent aujourd’hui prémonitoire :
« Nous ne pouvons toutefois négliger le fait que, dans d’autres parties du monde, d’autres théories des droits de l’homme ont surgi, surgissent ou sont destinés à surgir (…) Par ailleurs, seule une formule entièrement nouvelle des droits de l’homme pourrait incarner les conceptions d’un homme tel que le Mahatma Gandhi, ou celles de nombreux penseurs indiens qui croient en l’importance sociale et la valeur personnelle de la méditation et de l’expérience mystique… »
Ma démarche n’est donc pas un accident de l’Histoire.
Car comme l’analyse fort justement Pierre Hassner :
« …notre époque se caractérise par l’émergence de l’individu, à la fois comme victime et comme responsable, et par celle de la planète, à la fois comme cadre global et comme objet de préoccupations. Cette émergence a pour contrepartie la crise des identités collectives et celle des institutions. Or c’est la que se situe le politique…
Elle réaffirme la confiance en l’universalité du contrat moral des Droits Humains et l’espoir d’un siècle un peu moins sinistre que le précédent. La reconnaissance de l’autre et la poursuite du bien commun en constituent les deux grandes finalités. Celles-ci sont interdépendantes et communes à l’éthique spirituelle autant que politique …
La ligne que je défends est simplement qu’une démocratie digne de ce nom se doit face aux défis et aux enjeux du XXIe siècle de répondre en termes de droits fondamentaux aux exigences nées de la différenciation de l’humain.
« On ne fait pas une cité à partir d’hommes semblables »
(« La politique » Aristote, 384-322 av JC).
Sur cet héritage politique antique ont été construites toutes les organisations démocratiques occidentales. Les régimes totalitaires se sont au contraire construits sur la négation de ce principe. Quel épais brouillard a pu nous le faire perdre de vue ?
La Déclaration universelle a permis de faire émerger dans la conscience collective que tout être humain détient des droits inaliénables. Pour reprendre la formule d’Hannah Arendt, même les « sans-droits ont des droits ».
Dans sa Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles du 6 août 1982, l’Unesco affirmait encore :
« L’universel ne peut être posé abstraitement par aucune culture particulière….Identité culturelle et diversité culturelle sont indissociables.
Loin d’entraver la communion dans les valeurs universelles qui unissent les peuples, les particularités culturelles la favorisent. La reconnaissance du fait que des identités culturelles multiples se côtoient là où coexistent des traditions différentes constitue donc l’essence du pluralisme culturel. »
Universels ou uniformes ? Culture unique ou cultures au pluriel ? Ce dilemme hante, on le voit, les débats sur l’avenir de l’espèce, voire de la planète.
Je suis persuadé que nous n’avons aucune chance de voir le monde changer tant que nous ne changerons pas notre façon de voir le monde.
Il est temps de s’attacher à la seule question qui vaille dorénavant : Construirons- nous un monde meilleur en dépit de nos différences ou grâce à elles ?
Le thème de la diversité culturelle, longtemps tenu en lisière, a fait une entrée remarquée dans les grandes instances internationales.
L’interculturalité des sociétés modernes procède à la fois de changements structurels et d’une évolution de la sensibilité collective.
Axe critique du nouvel ordre mondial, elle est au principe d’une démocratie-monde.
Il n’y a pour le siècle qui s’annonce que deux politiques possibles : celle qui prend le risque de radicaliser et celle qui tend à réunir les modérés de tous bords autour d’un idéal de destin commun.
« Je veux que les cultures de toutes les terres soufflent à proximité de ma maison aussi librement que possible, mais je refuse d’être renversé par le souffle de l’une quelconque d’entre elles » disait encore le Mahatma Gandhi.
N’est-ce pas la définition de ce monde nouveau et multipolaire dont nous voulons voir enfin poindre l’aube et où, passant de la logique de l’affrontement et du compromis à celle de la compréhension, nous pourrons élaborer les règles de vie, de pensée de comportement aménageant à chacun son rôle social selon ses aptitudes dans la conscience des valeurs qui, quand elles sont suivies, révèlent notre essence spirituelle et rétablissent ainsi l’espèce entière dans sa dignité et sa Grâce ?
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