La Suisse en rajoute après le secret bancaire, la prostitution voilà les armées privées qui s’installent.
Dans mes précédents articles je fustigeais la Suisse et son gouvernement pour leur incapacité à résoudre les problèmes diplomatiques en voilà un de plus.
Aujourd’hui ce pays qui se veut neutre (il est a rappelé que ce n’est pas la Suisse qui s’est déclarée neutre mais l’ensemble des pays de la communauté internationale qui l’ont déclarée neutre)
La neutralité Suisse oui mais quand il y a de l’argent à gagner cela s’accommode ou s’aménage on s’e fou des conventions européennes ou internationale s le principal c’est de voir les sous entrer dans la caisse de l’Etat.
Vous lirez avec plaisir les déclarations du Département des affaires Etrangères dirigé par Mme
Calmy-Rey
Le Département fédéral des affaires étrangères estime pour sa part que l’implantation de telles entreprises en Suisse est compatible avec la neutralité. Elle n’implique en effet pas la Suisse dans un conflit armé.
Se payer la tête de la Communauté Internationales voilà une belle façon de faire des grandes déclarations pour la Suisse au sujet des Droits de l’Homme.
Quant à la prostitution là aussi un énorme canular et un pied de nez aux autorités Etrangères qui luttent contre les proxénètes dans leur pays.
Suisse
Réglementariste. Le proxénétisme n’est plus réprimé par le code pénal depuis 1992. Variantes selon les cantons. 14 000 personnes prostituées en Suisse dont beaucoup d’illégales. Surtout salons, bars à champagne, cabarets.
Majorité d’étrangères, surtout latino-américaines et femmes de l’UE. Il semble que leur nombre ait fortement augmenté ces dernières années.
Les personnes prostituées, qui doivent détenir un passeport helvétique ou un permis, doivent s’inscrire auprès des autorités municipales et sanitaires et se soumettre à des examens médicaux. Un échec reconnu par les autorités : les personnes prostituées ne "s’annoncent pas".
De plus en plus de traite des femmes depuis l’Est européen. Le Permis L, d’une durée de 8 mois, est limité depuis 2004 aux "artistes" de l’UE (auparavant, il permettait aux étrangères, Russes, Africaines ou Asiatiques, de travailler comme "danseuses de cabaret"). La limitation est intervenue parce que le système était utilisé par les réseaux de traite des femmes.
La prostitution des jeunes filles de 16 ans se développe (salons de massage et sites Internet). Elle est légale en Suisse.
En direction des "clients", la campagne Don Juan de prévention de la traite, pendant l’Euro 2008, a surtout abouti à légitimer le recours à la prostitution, considérée comme un "loisir" parmi d’autres.
À noter…
Le Luxembourg a aboli en 2004 les visas qui permettaient à des ressortissantes hors UE de devenir prostituées sous le couvert de l’emploi d’ "artistes de cabaret".
Les armées privées s’installent en Suisse. En toute légalité
Bâle | La Suisse n’a pas de moyen juridique pour contrôler les armées privées qui s’établissent sur son sol, comme vient de le faire la société britannique Aegis à Bâle.
© DR | Une page du site internet d’Aegis.
ATS | 10.08.2010 | 19:51
Un professeur zurichois demande à la Confédération de créer des bases légales pour réglementer ce domaine.
Professeur d’études stratégiques à l’Institut de sciences politiques de l’université de Zurich, Albert Stahel déplore ce vide juridique. « Il n’y a en Suisse aucune instance qui puisse établir des règles pour ce type d’entreprises », a-t-il dit.
Un moyen de réglementer ces sociétés serait de leur imposer une licence, par le biais du droit de la société anonyme, explique encore Albert Stahel. Dans une interview à la Basler Zeitung mardi, le spécialiste critiquait déjà le fait que la société Aegis puisse évoluer en Suisse en dehors de toute surveillance étatique.
Dans le collimateur de Londres et Washington
Depuis que ces armées privées ont fait les manchettes pour des histoires douteuses, les gouvernements américain et britannique les ont davantage à l’oeil.
D’où la logique de venir se mettre à l’abri dans un pays comme la Suisse, avançait M. Stahel dans le quotidien bâlois.
« Lorsqu’une société avec siège social en Suisse opère en Irak pour le compte des Etats-Unis, c’est pour le moins discutable du point de vue de la neutralité », souligne encore le spécialiste. La Suisse ne devrait être en lien avec aucun pays en guerre, selon lui. Pourtant Aegis est une armée de mercenaires qui va au front.
Le Document de Montreux
Même au Département fédéral de justice et police (DFJP), on n’exclut pas que l’installation de ce type d’entreprises en Suisse pose des problèmes du point de vue de la neutralité ou de la politique humanitaire. Selon Marc Schinzel, collaborateur scientifique au DFJP, il pourrait y avoir contradiction avec le Document de Montreux sur les entreprises militaires et de sécurité privées.
Dix-sept Etats avaient décidé en 2008 à Montreux, sous l’égide de la Suisse et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de contrôler davantage les sociétés de sécurité privées. Ils s’engageaient également à les astreindre au respect du droit humanitaire international.
Si la Suisse devenait plus populaire auprès de ce type d’entreprises, il faudra réévaluer la situation, estime encore M. Schinzel.
Le Département fédéral des affaires étrangères estime pour sa part que l’implantation de telles entreprises en Suisse est compatible avec la neutralité. Elle n’implique en effet pas la Suisse dans un conflit armé.
Marché réduit
En mai 2008, le Conseil fédéral avait décidé que les sociétés de sécurité privées basées en Suisse et actives dans des zones de crise ou de conflit à l’étranger étaient à priori exemptées de l’obligation de s’enregistrer et d’obtenir une autorisation fédérale.
Les raisons de cette exemption : l’importance très réduite du marché suisse pour ce type de sociétés et les dépenses disproportionnées qu’un tel contrôle exigerait. Dans sa décision, le Conseil fédéral s’appuyait sur une étude du Center for the Democratic Control of Armed Forces à Genève et du Département fédéral de la Justice (DFJ).
Un groupe de travail dirigé par le DFJ avait jugé peu élevé le risque d’incident qui serait dommageable pour la politique extérieure, de sécurité, voire pour la neutralité de la Suisse.
Bâle n’a « rien fait pour les attirer »
Le gouvernement bâlois a pour sa part tenu à préciser mardi qu’il n’avait rien fait pour attirer cette société sur ses terres. Aegis Group Holding s’est enregistré en mars dernier comme société anonyme et conformément au droit fédéral, ajoute-t-il dans un communiqué.
Basée à Londres, Aegis est une des plus importantes armées privées du monde, qui emploierait environ 20 000 personnes. Elle est principalement active en Irak et en Afghanistan, sous-traitant des activités en particulier pour le compte du gouvernement américain.
La société est dirigée par Timothy Spicer, ancien lieutenant- colonel du régiment des Scots Guards. Il a notamment servi en Irlande du Nord, durant la bataille des Malouines et en Irak.
A quand une remise au pas de ce pays qui se moque de tout, un pique assiette comme la dit un Ministre Autrichien, la communauté Européenne à genoux devant de pays, qui accommode les lois et règlement de l’E.U à sa guise ???Il est temps que tout cela revienne dans l’ordre.
Philippe Frioud