Le Jean-Claude Romand qui nous gouverne, celui qui dilapide aujourd’hui la République et fait la cavalerie avec l’argent de la dame la plus riche de France, est à nouveau retombé dans son travers de 2007 ; à savoir un pétainisme mal digéré resté chez lui à fleur de peau. En amalgamant à la louche communauté tsigane et fauteurs de trouble, l’homme a une nouvelle fois succombé à la tentation d’un pouvoir autoritaire fait d’exclusions pour assouvir sa volonté de puissance démesurée (*). Dans une France léthargique comme peut l’être une France en vacances, voilà qu’il nous propose de ressortir un triangle marron à apposer sur les vêtements des gens du voyage ; comme si le carnet infamant qui suivait chacun de leurs gestes ne lui suffisait pas encore. En déclarant vouloir expulser des français de leur propre territoire, ou de déchoir de leur nationalité des fraîchement francisés ; Nicolas Sarkozy est bien et bien passé du côté de Jean-Claude Romand, qui s’inventait une vie en dehors des réalités et des lois. Inventer des lois au dessus des lois républicaines existantes, Nicolas Sarkozy est seul capable de le faire, poussé par une volonté de survivre à un échec en 2012 en soufflant sur les braises de l’extrême droite qui a contribué à son élection. Et c’est bien là où il se trompe : les identitaires vont lui prendre le marché, dans une surenchère dont il ont le secret, Marine Le Pen (fort silencieuse sur la question) étant obligée de se créer une autre image (plus présentable) que celle de son père. Mais avant cela, il a mis en place toute une batterie de relais à ses idées nauséabondes : des policiers musclés et des préfets tout aussi capable de dérives verbales que lui. Nicolas Sarkozy a tissé sa toile sur le pays, rabaissant chaque jour davantage ce qui qui faisait autrefois son honneur : l’accueil de l’autre, appelé aussi fraternité.
Que veut-il donc ce président de la honte ? Recréer les camps de concentration de Vénissieux, de Compiègne, de Poitiers, d’Arc-et-Senans (dans le Jura)de Montreuil-Bellay (dans le Maine-et-Loire), d’Argelès et du du Barcarès (dans les Pyrénées-Orientales) ou de Gurs (déjà évoqué ici), ou celui de Saliers, dans les Bouches-du-Rhône ? C’est là en effet que furent parqués avec des juifs les tsiganes français avant d’être expédiés dans des camps d’extermination tels que Dachau ou fut expérimenté pour la première fois le Zyklon B sur des... enfants tsiganes. Un bloggeur curieux a retrouvé la plaquette de présentation du musée de la résistance allemande un texte qui sonne étrangement, aujourd’hui, car cela commence toujours de la même façon : en Allemagne, en 1933, avant l’arrivée de qui vous savez, les tsiganes étaient libres et insouciants. Ils étaient allemands, possédaient la nationalité allemande, comme 95% des Roms en France sont... français nous a rappelé Libération dans son numéro du 29 juillet dernier. "Quelques 300 000 Tsiganes (Sintis et Roms) vivent en Allemagne en 1933. Ils possèdent la nationalité allemande. Nombre d’entre-eux ont combattu comme soldats pendant la première guerre mondiale et s’engagent en faveur de la démocratie sous la république de Weimar. La « prise de pouvoir » par les nationaux-socialistes signifie pour eux le début d’un temps où ils sont privés de leurs droits et persécutés pour des raisons racistes, et qui se termine par un génocide." Vous aurez noté le "privé de leurs droits" je suppose. Ça commence toujours de la même façon en effet, hélas, comme le note un autre site qui parle juste lui aussi : "Il faut garder en mémoire les paroles d’une rescapée des camps de la mort, citée par Claire Auzias, à propos de l’extermination des Roms en Allemagne : “Tout d’abord ils sont déclarés asociaux, ensuite on les met dans un camp de concentration, enfin on les extermine.” Notre président de la honte en a-t-il conscience, du début de cet enchaînement dont on connaît la fin irrémédiable si des voix ne s’élèvent pas tout de suite pour dénoncer ce qui est bien une dérive gravissime de la République ?
Vous savez aussi comment cela se terminera, donc, et avec quelle méthode, depuis que je vous ai conté l’été dernier l’histoire des pré-ordinateurs IBM qui ont servi à ficher les juifs en Allemagne (et que certains français n’avaient voulu mettre en place, malgré les ordres reçus de Vichy). Pour les roms allemands, ce sera plus difficile : ils ne seront pas aussi dociles que les juifs, dont la majeure partie est allée elle-même s’inscrire sur les registres des grandes villes et d’écoper à leur insu de la case N°8 de la carte perforée signifiant "juif", et plus tard "à éliminer", comme je vous l’ai déjà expliquén, selon les critères eugénistes en vogue. "Des Tsiganes résistent dès l’abord à leur recensement racial. Le « Centre de recherche eugénique » a pour tâche, à partir de 1936, de recenser intégralement les Sintis et Roms allemands. C’est là le préalable à leur déplacement en camps de rassemblement et à leur déportation en camps de concentration et d’extermination, tout particulièrement au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Le génocide a fait, selon des estimations, jusqu’à 500 000 victimes parmi les Tsiganes d’Europe". Un demi-million de disparus qui n’ont laissé que fort peu de traces, les roms n’effectuant pas l’intense travail de recherches que s’évertuent à faire depuis les juifs. Un "holocauste oublié", diront certains, le Samudaripen, le génocide des Tsiganes. Des roms marqués à l’entrée des camps d’un triangle marron, afin de les distinguer des autres. Notre honteux président souhaite-t-il en revenir à ce signe distinctif ?
Internés tout d’abord sous un prétexte qui résonne aussi étrangement en ce moment : telle l’excuse présenté par les gendarmes français au jeune Eugène Fauveau, alors âgé de huit ans à peine. « Interné politique ». La mention figure sur la carte délivrée par le ministère des Anciens combattants. Eugène Fauveau a passé trois ans derrière les barbelés pendant la Seconde Guerre mondiale. "Interné politique, ça m’a toujours choqué. Je n’ai jamais fait de politique et, à l’époque, je n’étais qu’un gamin. Mais il fallait bien trouver quelque chose..." indique-t-il cinquante ans plus tard. Pourquoi donc un tel traitement décidé par Vichy ? Car le régime de Vichy était fondamentalement raciste, on ne le dira jamais assez (comme on répétera une nouvelle fois que le gouvernement actuel puise dans le souvenir de Vichy et de ses slogans). "Au début de la guerre, les parents d’Eugène sont marchands ambulants, des voyageurs, « des gitans français ». Les pouvoirs publics français décrètent le regroupement puis l’internement des nomades. « On est venu nous chercher dans une petite maison des Deux-Sèvres... balancés par un bon Français. » La famille Fauveau passe en Loire-Atlantique par le camp de Choisel, à Châteaubriant (celui de Guy Môquet), puis atterrit à Moisdon-la-Rivière, dans un camp humide et sinistre installé sur le site d’anciennes forges.Transféré au camp de Montreuil-Bellay".
L’internement a bien été fait par des gendarmes français, comme on a pu le noter à Arc et Senans : "C’est le 21 mai 1941 que le Feldkommandant Reichardt ordonne aux préfets du Doubs et du territoire de Belfort de rassembler tous les nomades de leur secteur « dans un endroit qui est facile à surveiller par la gendarmerie française [...] de manière à ce que les roulottes soient rangées à un endroit déterminé ». Le 18 juin 1941, le préfet du Doubs, « comme suite à l’ordre qui lui a été notifié par la Feldkommandantur 560 » décide de « rassembler ces nomades dans la clairière se trouvant près des maisons forestières du Châtelain et de la Châtelaine, dans la forêt de Schaux [sic], sur la route du Grand Contour, au carrefour de la route d’Etrepigney ». Le préfet charge le capitaine Picot, commandant de la section de gendarmerie de Dole, d’organiser la surveillance du camp ainsi que le déplacement des nomades. Ils « devront se rendre sur place par leur propres moyens, c’est à dire en utilisant les roulottes dont ils disposent ». Pour les autres, le transport « devra s’effectuer par chemin de fer (gare la plus proche : Arc-et-Senans dans le Doubs) ». Exactement comme pour la rafle du Vel d’Hiv.
A Arc et Senans, on avait alors assisté à cette scène incroyable : les tsiganes allant se plaindre de leur sort... à la Kommandantur, qui s’était alors indignée de leur sort ! "Le sous-préfet de Dole estime lui aussi que la situation va devenir intenable pour les nomades et qu’il y a lieu de déplacer le camp. Dans un courrier du 22 juillet, il fait part de son sentiment au préfet du Doubs. Il lui signale que huit nomades se sont évadés pour rejoindre la région de Belfort et qu’il « croit savoir que plusieurs de ces nomades, d’origine alsacienne et parlant allemand sont allés se plaindre à la Kommandantur qui a dépêché des officiers sur place. Ceux-ci n’auraient pas dissimulé leur indignation, à la vue de l’état de repoussante saleté de cette installation incomplète, inconfortable, sans égard pour les plus élémentaires précautions d’hygiène et de décence. Ces officiers auraient indiqué qu’ils adresseraient un compte rendu à la Feldkommandantur ». Et le sous-préfet d’ajouter : « il est évidemment regrettable que nous risquions, aujourd’hui, une leçon d’humanité de la part des autorités d’occupation." Des 168 nomades recensés sur les lieux, ensuite regroupés à Jargeau, aujourd’hui on ne sait strictement rien de ce qu’ils ont ou devenir. Un bon nombre a fini en Allemagne, dans les usines du Reich bombardées par les alliés.
L’internement des nomades tsiganes a bel et bien été une histoire française, non stipulée de la sorte par les allemands. "Les Tsiganes étrangers, très peu nombreux, étaient eux contrôlés par le service des étrangers des préfectures. L’assignation à résidence décidée par décret-loi du 6 avril 1940 est devenue un internement systématique à partir de l’ordre allemand, assez évasif, du 4 octobre 1940, car la mise en œuvre de cette politique a été intégralement une affaire administrative franco-française. Situés essentiellement en zone occupée, la trentaine de « camps d’internement pour nomades » étaient gérés par les préfectures, et les arrestations opérées par les gendarmes. Tous les « nomades » enregistrés, soit quelque 6 500 personnes, ont été internés en famille, dans des camps où les conditions de vie étaient terribles." La France a mis après guerre un certain temps à revenir sur les décisions de Vichy rappelle justement Henriette Asséo : "En outre, les familles internées n’ont pu quitter les camps qu’en mai 1946, après la cessation officielle des hostilités abrogeant le décret d’avril 1940. Les familles libérées sont néanmoins restées soumises au « régime des nomades » qui n’a été abrogé qu’en 1969, remplacé par le régime du « carnet de circulation », imposé aux Français désormais enregistrés comme « gens du voyage » et créant d’autres formes de discrimination légale, dont l’absence de carte d’identité et des restrictions au droit de vote".
Un internement reposant sur des critères essentiellement racistes : "dans les rapports que nous avons cités, on relève fréquemment l’expression de stéréotypes négatifs à l’égard des nomades. Or, l’hostilité à l’égard de ces derniers monte d’un cran avec le rapport du préfet du Doubs du 6 avril 1943 au préfet régional.En voici deux extraits édifiants :
- « J’ai eu à cœur et je me suis proposé de faire de ces instables paresseux, des gens qui auront le goût d’une vie sédentaire, de travail et d’effort, le jour de leur libération »
- « Nous avons à faire là à une population bien spéciale. Le nomade est un être primitif qui se plaît dans la saleté, la paresse, le mensonge, le vagabondage, l’anarchie. Le nouveau genre de vie sédentaire qui lui est proposé vient rompre avec la tradition de sa race ». A comparer aux voitures de luxe vues par Brice Hortefeux, on peut effectivement se dire que le racisme sous-jacent ne demande qu’à ressortir... les voleurs de poule roulent en Mercedes, en quelque sorte, chez lui !
A Saliers, Vichy était allé plus loin encore, en faisant du camp un vrai décor de théâtre destiné à y tourner des films de propagande sur les "bons soins" prodigués : « Ce camp établi selon les ordres du ministère de l’Intérieur, destiné à l’internement des nomades, a été situé sur un terrain de 4 hectares 72 ares 38 centiares [...] près du hameau de Saliers, route d’Albaron. [...] Bâti dans le style camarguais, le camp aura en même temps un aspect gitan qui séduira les visiteurs et les passants, et il sera aisé par le film de réfuter les allégations formulées actuellement à l’étranger contre les camps français (extrait du rapport de l’architecte du camp, le 8 octobre 1942). ». Unez mise en scène purement française. Saliers, enfin reconnu le 21 mai 2008 et salué par le sous-préfet d’Arles, Jacques Simonnet, pouvait-on enfin espérer... hélas, Simmonet est un sous-préfet comme les affectionne tant Nicolas Sarkozy en ce moment :un sous préfet venu déclarer la voix haute lors de l’inauguration de la stèle que c’était la "lâcheté de politiques et de groupes qui ont laissé le désordre s’installer dans les années 30 pour le conduire à une défaite intolérable ». Autrement dit, le Front Populaire comme ayant facilité l’arrivée des allemands et Vichy "régime spécial" n’ayant rien de français ; les vieilles rengaines de l’extrême droite. Le préfet venait juste, quelques jours auparavant, de faire expulser 124 nomades d’un camp sauvage... et des associations trouvaient sa présence malvenue pour inaugurer une stèle sur les... internements de tsiganes.
Heureusement, l’écrivain Dominique Garrel vieilait : cela donne une diatribe qui est bien elle aussi dans ce qu’il convient de dire au vu des événements de ces derniers jours : "C’est devant ce monument, à l’entrée de ce camp, que M. Simonnet, Sous-Préfet d’Arles, est venu prononcer des mots qui nous rappelle que Berthold Bretch n’avait pas tort. Là, devant la souffrance d’un peuple, le représentant de l’’Etat Français est venu dénier publiquement les responsabilités de l’Etat Français" nous rappelle Garrel, qui ajoute : "je ne puis accepter, pour tous ces enfants qui étaient venus se recueillir, pour la mémoire du peuple Tsigane, pour tous ceux qui ont milité dans les années 30 pour la justice sociale et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, qu’un représentant de l’Etat Français, votre représentant, salisse tout cela. Devant le mémorial de Saliers, le drapeau français a été souillé des vomissures oratoires de votre représentant. Devant les enfants et petits enfants de Tsiganes, c’est à la manière d’un chef de parti aujourd’hui en déclin, que la mémoire de tous les internés et déportés a été salie. Devant les représentants d’associations des droits de l’Homme et les élus de la République, votre représentant a sali la démocratie".
Jacques Simmonet, ancien gendarme (ceci explique cela ?) au discours péremptoire si décrié, a été remplacé le 2 septembre 2009 par Pierre Castoldi, victime sans doute de ses frasques verbales. Une reprise en main sévère : Castoldi était auparavant chef de cabinet de Brice Hortefeux... Jacques Simmonet a depuis rejoint St-Martin, où il semble avoir de nouveaux problèmes d’autorité... dans une interview locale, voilà comment il commente l’attitude de la jeunesse actuelle à St Barthélémy et sur le continent " les jeunes n’ont plus la notion du bien et du mal et que les vols à main armée se sont aujourd’hui banalisés ». Pas question cependant de dramatiser : " la situation est bien pire en Métropole" déclare-t-il le 28 juillet dernier. A Arles, la situation semblait bien pire encore alors, donc, mais pas en tout cas pour la villa de Michel Drucker, dont le sous-préfet avait défendu l’idée que "l’architecte des Bâtiments de France avait été contacté", contrairement à ce qu’affirmait le Canard Enchaîné. En juillet 2008, le vaillant sous-préfet avait pris sa plume pour réprimander le maire de Saint-Martin du Crau au sujet du logement social. Il s’y ventait d’avoir obtenu un logement pour un employé communal du maire visé, qui vivait... dans une caravane ! A St Barth’s, comme on dit, il ne doit pas y en avoir beaucoup de caravanes, remarquez... la clientèle n’est pas très Gipsy Kings : c’est plutôt Jojo, là-bas. Autant alors pour notre préfet porte-parole Sarkozien organiser (en décembre 2009) une soirée sur "l’identité nationale", sous l’égide d’Eric Besson, repris dans le site de l’UMP avec juste en dessous un appel qui sonne étrangement en cet été marqué par les soubresauts de l’affaire Bettencourt... "il a besoin de vous" (sous entendu financièrement, car à une lettre près on y presque ?).
Les tsiganes internés par Vichy avaient déjà été insultés il y a deux ans à Arles par le représentant local de l’Etat : qu’ils le soient aujourd’hui par son représentant ultime n’est donc pas une surprise. Un tel régime ne peut produire que ses propres clones. L’histoire des grosses cylindrées des nomades, c’était sorti de la bouche même de Nicolas Sarkozy voici plus de huit ans déjà... "ce fils d’immigré qui n’aime pas les étrangers", celui qui disait "ne jamais accepter un amalgame" que huit années après il ferait lui-même ! Ceux en définitive éternellement tentés par l’imposition du triangle marron, ou qui, comme le préfet Simmonet, se refusent à faire endosser à l’Etat français la responsabilité de l’envoi vers les camps de la mort des tsiganes comme des juifs, ce que Jacques Chirac a pourtant fait le 16 juillet 1995 (**). Le président de la honte, lui, comme son préfet modèle, ne souhaite visiblement pas évoquer les dures heures du gouvernement de Vichy : tout simplement car il s’en rapproche chaque jour davantage.
(*) des propos auxquels un de ses plus proches larbins de service à répondu dans la surenchère, opinion à laquelle un autre cireur de chaussures à ajouté la demande d’emprisonner des parents de mineurs condamnés.
(**) "Quand souffle l’esprit de haine, avivé ici par les intégrismes, alimentés là par la peur et l’exclusion. Quant à nos portes, ici même, certains groupuscules, certaines publications, certains enseignements, certains partis politiques se révèlent porteurs, de manière plus ou moins ouverte, d’une idéologie raciste et antisémite, alors cet esprit de vigilance qui vous anime, qui nous anime, doit se manifester avec plus de force que jamais. En la matière, rien n’est insignifiant, rien n’est banal, rien n’est dissociable. Les crimes racistes, la défense de thèses révisionnistes, les provocations en tous genres - les petites phrases, les bons mots - puisent aux mêmes sources". Aujourd’hui, comme voix s’élevant contre cette dérive manifeste, on peut au moins compter sur celle de Robert Badinter, qui sonne toujours juste.
On peut aussi aller voir le film de Tony Gatlif pour se rendre compte de ce vers quoi nous allons à nouveau si des voix ne s’élèvent pas. Son film s’intitule justement "Liberté" : on souhaiterait que l’égalité et la fraternité, en France, ne disparaissent pas non plus du flambeau du pays.
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Merci pour ce lien Aafrit, Le professeur Testard a quitté la recherche pour des raisons équivalentes. C’est édifiant, mais le pire c’est que je ne suis pas étonné du tout
sans aller monter du doigt toute une communauté , il ne faut pas non plus tomber dans l’angélisme ! ça se passe tout près de chez moi , l’Usine , je connais bien , j’ai été voir Doctor Feelgood il y a deux ans là ! Il y a pas mal de gitans employés municipaux à Fos sur mer , la mairie a du embaucher un contremaitre gitan parce que les autres refusaient d’obeir à quelqu’un qui n’était pas de leur communauté ....
ce ne devait pas être le vrai Dr Feelgood ! ,Wilko Johnson(guitare) parti en 1977(remplacé par jipi Mayo) ,JB Sparks(basse) et the BigFigure(batteur) partis fin des années 80 et Lee Brilleaux (chant,harmonica) DCD en 1994 !!il n’y a plus que le nom... !!
Sinon , sur le fond , cet article godwinne à donf , comme dab, tu sais bien que le nain ne fait que parler et n’agit jamais !
on se demande se que faisait la police et la gendarmerie du Loir et cher pendant que « les gens du voyage » étaient filmé par des journaliste peinards en train de détruire le bien public ! ont ils eu ordre de laisser faire comme d’habitude ? si on avait agi à l’époque , on n’en serait pas là ! pas besoin de nouvelles lois et de nouveaux décrets quand on laisse les voyous s’attaquer à une gendarmerie !
Très bel article sur les mémoires oubliées...... Quand on est aussi médiocre et inique, il ne reste que le populisme......c’est cette tache qu’il faudrait déchoir de sa nationalité, il fait honte à la France....
la plupart sont des nomades par culture et tradition, et c’est de ceux-là qu’on parle ici
ce sont les gens du voyage, comme on dit très justement
or, l’économie nomade n’est pas du tout une chose facile dans notre système actuel largement dominé et adapté aux sédentaires
alors, chez les gens du voyage, il y en a qui s’en sortent en respectant les règles du commerce ( win / win ) mais d’autres non, et ceux-ci devant bien se nourrir, ils se tournent alors naturellement vers une économie illégale qui n’a plus rien à voir avec un win / win socialement acceptable
bref, ils deviennent des délinquants professionnels... et du fait de la difficulté du nomadisme, leur proportion est bien + importante que les sédentaires
ils ne sont donc pas + méchants que les autres, c’est juste leur tradition nomadiste qui complique leur survie
voilà pour le constat objectif de la situation
alors que doit faire la nation d’accueil ?
et bien, idéalement, elle devrait punir les délinquants sans emmerder ceux qui respectent la loi ... oui mais voilà, ils font souvent bloc dès qu’on veut s’en prendre à l’un de leurs délinquants, c’est un réflexe communautaire classique
alors que faire ? les laisser faire ?
bien sûr que non, et du coup, on doit agir contre une communauté dès qu’elle prend fait et cause pour ses délinquants ... c’est emmerdant, mais on n’a pas le choix !
et alors, bien sûr, automatiquement, il y a tous ceux qui veulent régler leurs comptes avec les pouvoirs publics pour x raisons qui hurlent immédiatment au racisme, nazisme, etc ...
et c’est ce que fait ici l’auteur de cet article avec sa légèreté propagandiste habituelle
Justement, on leur demande juste de respecter les lois. Pour le moment campent à Dour 700 manouches et 250 caravanes et d’après ce que j’ai entendu tout se passe très bien.
en Europe Centrale germanophone apatrides nomades et vivant sur les conflits ( l’intendance des champs de batailles)
Selon auteurs et leurs critères : entre 8 et 2o millions d’individus vers 1820
Les Etat_nations au sortir du Congrès de Vienne les ont contraint de se fixer ( coloniser les zones marécageuses ) et de prendre un patronyme ;
Un grand nombre a émigré vers les Amériques dans un deuxième temps.
A noter : vers 1905 dans la Forêt du Mundat au Nord de Wissembourg, l’administration prussienne régularise une centaine de « sans_papiers » qui vivaient dans les bois.
En 1648, l’ Allemagne n’était pas si déserte que l’on veuille nous dire et nous apprendre.
On baigne dans plein de mythes :
les Marx Brothers sont ils plus alsaciens que juifs que jennisches (roms)
Cela se passe en Belgique, et voulait juste montrer qu’avec un peu de bonne volonté de leur part, ils pouvaient camper quelques jours sans problème. Maintenant en Belgique il n’existe absolument aucune loi obligeant les communes à mette un terrain à la disposition des gens du voyage, c’est laissé uniquement à l’appréciation du bourgmestre (maire). En Flandres il en existent 30 et en Wallonie 1 (perdu au milieu de nulle part).
Emmanuel Filhol, Un camp de concentration français. Les Tsiganes alsaciens-lorrains à Crest 1915-1919, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2004.
Où je veux en venir, c’est uniquement pour dire que ce n’est pas pcq on vit dans une caravane, que l’on a exactement le même mode de vie. Un gitan ne vit pas comme un rom, un manouche ne vit pas comme un gitan bien qu’eux soient assez proche et n’a absolument rien à voir avec un rom.
Toujours amusant de passer par ici. Le festival des moinssages et des plussages. On ne sait plus qui il faut féliciter. Tratoth, Piralène, ou la lanterne rouge ? Non, ici, ce sont les cotes des commentaires qui font le « plus »
Tiens en parlant de Nord-Coréen, vous devriez postuler pour le poste de sélectionneur de l’équipe de foot, le dernier vient d’être limogé et condamné aux travaux forcés, c’est pas en France que l’on verrait cela
C’est exactement ça : « un pétainisme mal digéré »
Les salopards de Neuilly n’ont toujours pas accepté la libération, le CNR, l’épuration des collabos, les nationalisations, la sécu. Sarkozy et sa bande sont de dangereux revanchards. Ils doivent être traités comme tel.
Merci, Morice La France ne pourra jamais avancer, comme ses
potentialités le laissent supposer, tant que ses problèmes de
conscience n’auront pas été résolus, totalement, sincèrement. Tant
qu’elle ne pourra pas prendre ses distances avec son passé
esclavagiste, colonial, racial, et lié aux deux guerres mondiales...
Elle ne fait que suivre l’Amérique et l’Angleterre dans le déclin : on
est bien obligé de constater que les succès électoraux de MM. Sarkozy,
Le Pen sont dus à la revendication d’un passé aussi compromettant. Après tout, Hitler, Georges Bush et son rejeton du prénom de Walker ont été démocratiquement élus. Si je comprends bien, les tribunaux genre Nuremberg, en focalisant les projecteurs sur les grands criminels de guerre, n’ont pour utilité que d’épargner les seconds couteaux, utilisables plus tard par les Alliés victorieux. Et d’épargner aussi les officines (hommes politiques, banques, grandes entreprises et même gouvernements sous occupation) qui ont travaillé (parfois en douce) avec le gibier des pays vaincus.
@satan , encore raté , vos propos sont plats et non avenus , que répondez-vous à la réponse pertinente de mokhtar ! ya basta , le progressisme et l’humanisme économique prendra le pas , vaincra l’impérialisme de l’EMPIRE ! Hasta luego , le néo-fasciste , défenseur de ce système ultra-libéral finissant ! RA .
@ shaytan666 Je vais vous répondre, SANS AGRESSIVITÉ. Merci de vos conseils, mais je n’en ai pas besoin. Et puis, je suis même très content. Je ne vis pas en France, ni en Europe. Et ce qui accentue ma joie de vivre, CHEZ MOI, c’est de lutter quotidiennement contre les contre-maîtres du colonialisme et du néo-colonialisme qui sont au pouvoir en Afrique et dans le Monde Arabe, c’est à dire CHEZ MOI. Pour des raisons professionnelles, j’ai vécu quelque temps dans un pays d’Europe, et je l’ai quitté volontairement, en restituant une carte de résidence, alors que j’avais la possibilité d’une résidence très longue durée, renouvelable à volonté, même en France, et cela dans une période où mon pays était ravagé par le terrorisme. Et c’est en toute connaissance de cause que je suis rentré CHEZ MOI, tirant un trait définitif sur toute perspective de voyage en Europe.
Sas rancune pour les peuples profonds d’Europe et en souhaitant bonne chance à l’Europe et à mes frères arabes, musulmans, et asiatiques qui continuent d’y vivre.
eh bien tant mieux pour vous !...et pour nous !...
si vous venez sur Avox pour lutter comme vous dites,c’est un peu comme pisser dans un violon ....
avec un clavier on ne prend pas beaucoup de risques non plus ....
quand à vos frères Africains,ne me faite pas marrer,vous détestez les Karlouchs et vos ancêtres les vendaient comme esclaves ...
ce marché existe encore dans certaines régions du Moyen Orient !
quand aux Asiatiques qui viennent chez vous pour construire et faire du commerce,ils ne veulent pas de vous sur leur chantiers parce que vous êtes des flemmards,et un jour,ils vont vous faire marcher à coups de latte au fion quand ils se seront bien installés chez vous ...
vous allez voir un peu ce que c’est que le régime Chinois ......
@ kitamissa Jusqu’ici, les chinois ne sont pas chez nous avec le sabre, et les goupillons qui vont avec. Ils viennent, sans soldats, tranquillement commercer et ne se mêlent pas de donner des leçons, et repartent après avoir empoché leurs bénéfices. Même si d’autres reviennent. Il y a même des entreprises françaises, fraîchement installées en Algérie qui ont compris... la leçon. Tandis que celles encore imbibées de l’esprit colonial... Il y a même beaucoup d’africains qui viennent tenter l’aventure de l’émigration par les voies sahrioennens jusu’au Nord et tentent de s’installer en Algérie ou pour tenter l’émigration clandestine en Europe Flemmards ? plutôt des laissés pour compte jusqu’ici par des autorités qui ont longtemps voulu réaliser le développement, pour les algériens et sans les algériens, avec des projets sans rapport avec les besoins des algériens. Mais nous, on commence à apprendre à défendre nos intérêts, et imposons de plus en plus une « préférence algérienne » en réservant environ 15% de nos marchés publics à des algériens et commençons à imposer aux autorités une part raisonnable de travailleurs et de cadres algériens au sein des partenaires étrangers. Après une période d’incroyable naïveté, on commence à apprendre. Rien de bien raciste comme vous le voyez. Tous les étrangers sont bienvenus, y compris les Français (sans l’esprit Françafrique, bien sûr). Je vais vous faire rire : pendant des décennies, on a revendiqué auprès de l’Occident le transfert de technologie, et ce n’est que maintenant qu’on a su que la technologie, çà s’achète en s’adressant à n’importe quel organisme dépositaire de brevets, utilisables gratuitement s’ils sont âgés de plus de quinze ans en moyenne ou même, dans l’entre-temps, les utiliser en payant quelques droits ou royalties à leur propriétaire. Grâce à cette possibilité la consommation algérienne en médicaments est de 40% en générique produit en Algérie. C’est vrai que cette politique a fait mal aux labos français, largement dominateurs sur le marché algérien. Mais même la France utilise l’astuce en portant cette part de générique à plus de 70%. Est-ce un crime d’avoir appris à compter ses sous ? ou de choisir son propre fournisseur ? Maintenant, pour ce qui est de ma lutte « facile » derrière un clavier. Pendant des décennies, j’ai fait sans. Aujourd’hui que mes moyens physiques sont plus limités, et si le Net me permet de poursuivre ma lutte en m’adressant à des hommes de bonne volonté et aux démocrates authentiques du monde entier, dans un véritable dialogue de civilisation comme sur AV, pourquoi pas ?