La vérité peut-elle survivre à l’égo d’un conseiller ?
Un éminent savant paré de tous les oripeaux qui distinguent l’excellent grain de l’ivraie nous prédit une vague de COVID causée par les non-vaccinés. A défaut d’avoir laissé son nom sur une molécule, un traitement, une découverte, le personnage entend sortir de l’insupportable anonymat qui sied si mal à son égo qui n’a d’égal que le vide sidéral que laissera son existence dans l’histoire de la médecine, en usant du pouvoir que lui a hâtivement confié un exécutif sans doute trompé par une l’ abondance de ses titres, accordons lui le bénéfice du doute.
Mais confier du pouvoir à un petit cœur blessé n’est pas sans danger lorsque celui-ci aspire à un destin en rapport avec les honneurs formels dont il est affublé, qu’il ne lui manque plus que la reconnaissance, la célébrité, le pouvoir et qu’il subit l’affront des acclamations que réserve la foule reconnaissante au druide du Sud qui ose le défier en guérissant avec des méthodes du XXème siècle. Plus prosaïquement, c’est à la taille des conneries qu’il peut commettre que l’on reconnait la dimension d’un homme et le dénonciateur des non-vaccinés entend démontrer qu’il est un grand homme, et il est certainement en passe de réussir. Lorsqu’on est doté d’un égo qui ne passerait pas sous l’arc de Triomphe, il ne saurait être question de demi-mesure. Au diable les conséquences ! Le plan fut choisi rapidement, par un groupe de savants aux profils similaires. Avant même que les performances des vaccins furent connues, il fut décidé qu’il fallait sortir de l’obscurantisme du siècle passé en vaccinant tout le petit peuple de France, forcément ignare et reconnaissant, quitte à abuser de subterfuges pour convaincre les récalcitrants.
Ce qu’il y a de terrible avec la nature humaine, c’est son ingéniosité et son opiniâtreté à mettre en œuvre les ordres sans questionner leur utilité dès lors qu’ils ont été dictés par une autorité reconnue. C’est tout l’objet de l’expérience de Milgram. Rien ni personne, ni aucune information alarmante, ni aucune alerte, ni les décisions prises ailleurs dans le monde, ni même les souffrances infligées ne peuvent stopper la mise en œuvre méticuleuse d’un plan imposé par une autorité institutionnelle, fut-il construit sur des bases branlantes, à un moment ou les informations sur le COVID étaient incomplètes. Des gens à l’égo surdimensionné peuvent-ils avouer qu’ils se sont trompés ? Alors, quoi qu’il arrive, quelles que soient les conséquences, quels que soient les effets secondaires, les morts même, il y aura une solution pour injecter une dose d’ARN messager à chaque groupe, jusqu’aux plus récalcitrants qu’il faudra peut être même allé chercher manu militari, voire interner après les avoir contraints dans un mode de vie susceptible de générer des troubles psychiatriques.
Mais malgré ça, il reste un risque car, lorsque l’objectif secondaire est atteint, vacciner tout le monde, il reste encore à valider l’objectif primaire : éradiquer le COVID. Et là, tout laisse à penser que la solution retenue n’est pas la bonne, gageons que les décideurs en ont conscience. Mais pour que l’échec soit visible, encore faut-il pouvoir comparer les stratégies et pour établir une différence entre le groupe des vaccinés et celui des non-vaccinés, encore faut-il qu’il reste un groupe de non-vaccinés. Alors, l’éminent savant qui dénonce les non-vaccinés ne laissera peut être pas son nom dans le Vidal mais il évitera peut être, allez savoir, de finir dans les annales judiciaires en encourageant ceux qui exécutent le plan à ne pas mollir… Simple hypothèse, bien évidemment.
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