La victoire de Marine Le Pen : l’ultime échec de François Hollande ?

François Hollande, après un quinquennat désastreux, ne cesse de répéter qu'il veut faire de la lutte contre l'accession de Marine Le Pen au pouvoir son « ultime devoir ». Empêcher à tout prix la victoire de ce FN qui veut « quitter l’Europe, se fermer au monde et imaginer un avenir entouré de barrières de toutes sortes et de frontières défendues par des miradors » (Interview du 6 mars 2017).

Hollande, président incapable, pourrait bien signer là son ultime échec.

Si les Français finissent par s'en remettre à la présidente du FN, ce n'est pas seulement, loin s'en faut, pour bunkeriser la France face à la mondialisation qu'incarnent aujourd'hui Bruxelles et Strasbourg.

Non. Ce serait trop simple. Comme c'est faire injure aux Français de les croire si bêtes.

Si Marine Le Pen l'emporte en mai 2017, c'est d'abord que les Français n'auront pas accepté le chantage dont le Système s'est fait une spécialité : moi (le Système) ou le déluge lepéniste. Avec ce postulat : ils me préféreront toujours au déluge.

Or le déluge, le tsunami fluvial, procédé retenu par Hercule pour nettoyer les écuries d'Augias, c'est précisément ce que souhaiteront les Français s'ils transgressent l'interdit pour élire Marine Le Pen.

Le déluge pour passer à la machine une classe politique rongée de turpitudes, dont l'ineffable Cahuzac, toujours libre comme l'air trois ans après ses aveux et trois mois après sa bien indulgente condamnation (trois ans au lieu de sept en dépit d'innombrables circonstances aggravantes), est le miraculé emblématique autant que révélateur.

Le déluge pour exploser Le Monde, Libération, L'Express et toute la clique, une grande partie de la presse française, en les privant de grasses subventions d'Etat, qui permettent jusqu'à présent aux milliardaires Bergé, Pigasse, Niel, Drahi et consorts, n'ayant qu'à assurer les rallonges de fin de mois, de contrôler l'information à bon compte.

Le déluge pour kärchériser France Inter en particulier et le PAF en général de ces zélés serviteurs du Système, Patrick Cohen, Jean-Michel Aphatie, Pascale Clark, etc.

Le déluge pour libérer les banlieues des terroristes, des islamistes, des criminels et des délinquants, pour y rétablir l'Etat de droit.

Le déluge pour restaurer une justice, des prisons et des peines dignes de ce nom, c'est-à-dire en appliquant sans faiblesse le code pénal.

Le déluge pour balayer l'idéologie immigrationniste qui conduit à la submersion du pays non par une race ou une religion mais par une population biberonnée, par les bons soins de la Ve République blanciste et tartuffe, à une vision fallacieuse de l'histoire, grande vectrice de la haine de la France - spéciale dédicace à Macron qui, dans le sillage de Chirac, Sarkozy et Hollande, a réduit la colonisation française (quatre siècles d'histoire sur tous les continents) à un "crime contre l'humanité", quitte à rajouter de l'essence dans le feu qui ne cesse de tout embraser.

Le déluge pour exploser un Système qui a transformé la France en valet servile des Etats-Unis, presque pire que l'Angleterre.

Pour ne rien dire, bien sûr, des questions économiques, où l'effondrement industriel et le désastre agricole de la France, la paupérisation de masse, va de pair avec Draghi de Goldman Sachs à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE) et Barroso recyclé chez les mêmes, pour s'en tenir à deux exemples très significatifs parmi tant d'autres.

Le déluge, enfin, pour relever la démocratie mise à bas par une oligarchie cynique, comme l'a démontré, parmi tant de signes, l'annulation de facto du résultat du référendum de 2005, par le Congrès en 2008.

Voilà pourquoi, entre autres raisons, les Français risquent fort, entre le valet hollando-rothschildien du Système, Macron, et "Marine", de choisir cette dernière. Ou plutôt d'éliminer le précédent.

Hollande et le Système semblent l'avoir compris, mais un peu tard. Ils cherchent par tous les moyens à éviter la catastrophe. Jusqu'où iront-ils pour y parvenir ?