La violence de certains crée des animosités pouvant conduire au rejet des autres

Je me questionne sur toutes les violences que je croise ou vit au quotidien en accompagnant mes enfants à l’école, en allant au travail, dans mon travail, en sortant faire des courses, etc. Pourquoi faut-il que notre société française laisse faire des choses qui ne se produiraient pas dans un grand nombre de pays ? Ces violences exacerbent le rejet des autres et encouragent toutes formes de discriminations entre peuples, entre religions. Mon questionnement sur les violences ne cherche pas tend à répondre globalement à cette situation qui ne cesse de s’étendre, qu’à appeler d’autres à apporter des lumières à ma recherche d’explications. J’en croise des violences tous les jours : quotidien en accompagnant mes enfants à l’école, en allant au travail, dans mon travail, en sortant faire des courses, etc. Pourquoi ceux qui nous dirigent laisse faire, ont-ils les pieds et les poings liés ? Sont-ils incapables de décider ? Ont-ils peur ? Je voudrais comprendre. Je ne tiens pas à débattre sur les prisons, sur la justice, je pense néanmoins qu’il faut trouver des solutions et de bonnes solutions qui soient fermes et justes. Loin de moi l’idée de me prendre pour un redresseur de torts, en tant que citoyen, je ne cautionne pas le fait d’être inquiet lorsque mes enfants se rendent au collège ou à l’école.
Qu’en est-il de ce jeune ou de sa bande qui houspillent la mamie venue retirer ses sous à la poste pour la voler et qui s’égayent dans tous les sens ? Ils s’attendent à quoi ces vauriens ? Que la personne qu’ils ont molestée va avoir de la compassion pour eux, je réponds " non " et j’indique par ailleurs que cette personne va les en vouloir, va en vouloir à leur communauté, à leurs origines, leurs parents ou leur famille. Le problème vient en amont, des parents irresponsables qui laissent leurs enfants divaguer à des heures impossible, ces derniers n’ont pour tout repère que les grands " voyous " de la cité qui vont les former à des actes répréhensibles.
La démission des dits parents est inquiétante, d’autant que ce sont les mêmes qu’on voit s’agiter lorsque leurs enfants sont appréhendés. Faut-il qu’ils espèrent à ce point de la compréhension ou de la compassion. ? Ils se trompent, car ces personnes détestables par l’attitude agressive qu’ils adoptent donnent à ceux-là mêmes des moyens de haine à leur encontre. Certains diront qu’ils l’ont bien cherché. Or cette activité de violence gratuite sur personne exercée par ces populations " perdues " doit pouvoir être endiguée. Les jeunes concernés ou impliqués sont pour beaucoup déscolarisés, ils sont voués à eux-mêmes et certains ne sont pas encore prêts à se former pour exercer une activité lucrative. Les repères que devaient apporter leurs parents sont entachés d’une lacune d’éducation.
Le jeune agresseur qui va entraîner des animosités à son égard, cherche un " pseudo " respect, il veut une reconnaissance qu’il ne trouve que dans la violence. Il pense ainsi capter l’attention des autres. Pour lui, la loi du plus fort correspond à une satisfaction personnelle. Il veut que les victimes reconnaissent sa force hors qu’en est-il vraiment ? La victime n’a pas cette reconnaissance souhaitée, elle a peur, d’autant qu’elle a un doute sur la légitimité ou non de cette violence gratuite qu’elle blâme. Il nous est possible de compter sur la loi, or la Loi qui se décline en plusieurs formes est bien souvent arbitraire et elle génère des frustrations du côté des victimes. L’agresseur ou les agresseurs, sous toutes formes ne se laissent pas abuser, se savent détester par " les faibles ". Ils savent également que la Loi protège mal les citoyens. A partir du moment où nous savons comment la Loi fonctionne dans notre pays, faut-il rester timoré, faut-il agir ? La révolte est une solution, mais laquelle ?
Nous semblons être dans une impasse, quand je vois des jeunes femmes, mères de gamisn être d’une agressivité et d’une violence rare dans leurs propos vis à vis d’autres femmes qui ne sont pas de même confession qu’elles, je me demande bien qu’enseignent-elles à leurs enfants ? Ces derniers ont-ils appris à distinguer le bien et le mal ? Font-ils la part des choses et en outre que feraient ou penseraient-ils si les leurs étaient " attaqués " ou " violentés " de la même façon qu’ils le font ? Le racisme qui naît suite à des comportements répétés de violence est naturel, certes il ne s’excuse pas, mais il se comprend. En prenant les révoltes du département 93 suite à la mort de deux gamins, plus d’un n’ont pas compris pourquoi les émeutiers avaient brûlé les voitures de pauvres gens qui n’avaient rien demandé et qui n’étaient pas concernés par le drame. Ces injustices ont à coup sûr créer des animosités et des discriminations qui ne disparaîtront pas de sitôt. Il ne faut donc pas oublier que la violence détruit de belles choses dans notre société. Elle détruit l’humain, elle n’a rien de positif si elle n’apporte aucun changement dans l’intérêt de la société. Les discriminations qui naissent suite aux violences et autres agressions prennent par la suite un temps important pour disparaître. Faire renaître de la confiance entre humains après des actes de violence relève du défi.
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