• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le banquier, l’insoutenable et la charité

Le banquier, l’insoutenable et la charité

Ce monde va-t-il si mal parce que les hommes n'ont jamais assez d'"argent" alors qu'il s'en fabrique tellement à crédit, ex nihilo, dans un insoutenable accroissement des dettes privées et publiques ? Comment peut-on vivre l’amour de la sagesse, la pratiquer au quotidien et... « faire carrière » dans une banque ? Peut-être est-ce pour mieux y voir à l’oeuvre ce qui tourner le monde – ou ce qui le fait dérailler... Le romancier Yannick Haenel campe un personnage de philosophe anarchiste entré en banque pour y percer « le coffre-fort métaphysique du monde et mettre au clair les fins dernières ».

Ce monde-là est-il si incertain pour une multitude croissante d’individus infiniment moyens parce qu'ils ont de moins en moins de « quoi vivre » alors que ce qui leur permettrait précisément l’accès à une vie digne de ce nom et décente circule à flux continus dans les circuits surchauffés de la machinerie économique ?

« L’argent », moyen d’échange devenu la mesure de toute chose, est l’énergie la plus manifestée dans nos vies comme dans tout le corps social qu’il irrigue – ou vampirise... Il semble bien qu’il ne coule pas « de source » dans nos vies et qu’il « ruisselle » encore moins dans celles d’ « en bas », sur une planète surexploitée à mort pour « en faire » toujours plus... C’est bien connu : « l’argent » ne se mange pas... Mais il est supposé y aider...

Ce sujet crucial de la richesse, hors de portée des uns ou condition « naturelle » d’autres qui se seraient « juste donné la peine de naître », a suscité chez un romancier comme un « appel de fiction ». Ainsi, Yannick Haeenel (Prix Médicis 2017 pour Tiens ferme ta couronne, favori sur la liste des "goncourables"...) met en situation un personnage de jeune philosophe vouant sa vie à éclairer l’énigme fondamentale de ce qui devrait servir la vie au lieu de l’asservir... Alors, il entre en banque comme dans un ordre religieux – puisque la « valeur marchande » est devenue un culte, identifié par les anthropologues et servi par un clergé doré sur tranche officiant dans une langue de bois mort ses "formules magiques" censées dire le réel... Et s’il suffisait de ne plus croire en « l’argent » pour ne plus lui être asservi voire anéanti par ceux qui l'instrumentalisent ?

 

L’argent, « structure du monde »...

L’histoire commence à l’occasion de la préparation d’une exposition à Béthune, consacrée à l’influence sur l’art contemporain de l’auteur de La Part maudite, George Bataille (1897-1962), dans les locaux d’une ancienne filiale de la Banque de France devenue centre d’art. Le déclic advient au détour d’une apparition invitant à faire oeuvre : « En toute occasion, j’attends ce trouble qui déclenche les romans. Je fus servi : en sortant dans le jardin pour fumer une cigarette, je découvris, juste derrière la banque et pour ainsi dire tournée vers elle, comme si elle n’existait que pour la contempler, pour en être à chaque instant rattachée, comme une extension maladive, une belle maison de briques rouges à deux étages qui semblait abandonnée.  »

Ainsi se déclenche le tourbillon romanesque autour de celui qui demeurait là, y instaurant son état de banquier : cet autre George Bataille, surnommé « le Trésorier-payeur », qui y fut photographié par Edouard Levé (1965-2007) dans le cadre de ses Portraits d’homonymes. Aussitôt, le romancier traverse le mur – et le tunnel entre la banque et la maison. Yannick Haenel prête ses idées, sans doute inspirées de lectures fécondes comme celle de Marx (1818-1883) comme des anthropologues David Graeber (1961-2020) sur la dette ou de Paul Jorion, ainsi que son âge, à cet autre lui-même, qui aurait débuté sa « carrière » en 1987, l’année d’un « krach » mémorable à la fin de l’ère Reagan (1911-2004). Une bulle spéculative crevée dont les leçons ont été passées par pertes et profits jusqu’à la suivante. Constatant « l’étroitesse de nos vies réduites à l’épargne, sur l’argent qui, en manquant, astreint nos rêves à une comptabilité dérisoire, sur ce rabougrissement qui partout frappe nos désirs, sur la pesanteur d’un monde qui à la fin nous assigne à ne plus rien vouloir que notre intégration », le philosophe jouant à faire le banquier arrive à ce constat d’évidence : « Le soleil brille sans arrêt, il donne sans recevoir, il dépense sans compter ». Etymologiquement, le terme « argent » dérive d’un mot grec qui signifie « blanc resplendissant »...La seule richesse qui vaille n’est-elle pas dans la mugnificience ?

Mais le 15 août 1971, le président Richard Nixon (1913-1994) fait un « doigt d’or » à ses congénères de l’espèce dépensante. Il sonne le glas de l’ère de la « monnaie matérielle » en coupant l’arrimage du dollar à l’or – finie la convertibilité-or des monnaies, fini le répondant métallique d’une masse monétaire désormais « dématérialisée » voire « numérisée » à tombeau ouvert et se propageant comme une pandémie jusqu’à la dévoration du réel par l’im-monde ou l'e-monde, le rien, l’annihilation de tout...

Le romancier ne vit-il sa vie que pour raconter des histoires – et des bien bonnes, si possible ? Il prête à son banquier atypique des amours passionnées avec des femmes captivantes dont une libraire délicieusement rimbaldienne et des analyses qui abolissent les impératifs capitalistes de rentabilité, de profit ou de marchandisation intégrale de l’existence : « Il pensa que rien d’autre ne s’était produit jusqu’ici sous le nom d’économie qu’une immense erreur, et que notre vie matérielle, obligée de se soumettre à la loi du profit dont nous étions pour la plupart victimes, se trouvait prise au piège d’un système que nous ne pouvions mettre en cause sans nous contredire nous-mêmes, car nous ne cessons d’acheter ce que nous manque. Existe-t-il un point où le profit s’efface ? Où l’accumulation s’abolit ? Où la dépense, livrée à elle-même, se découvre une souveraineté qui retourne le calcul et l’accorde à l’ébullition du monde ? »

Pour le fougueux romancier, la seule vraie richesse est dans l’énergie sexuelle, celle que l’on dépense sans compter. Si l’élan vital de l’humain est freiné par le calcul, la camisole du chiffre s’abolit dans l’étreinte – pour peu qu’elle ne soit pas calculée, justement. La prison du chiffre s’effrite dans le don – sinon le réel revient comme retour du refoulé : « L’excédent d’énergie qui n’est pas distribué sous la forme de don le sera fatalement sous celle de bombes »... Aujourd’hui, le clignotement halluciné de « l’argent magique » continue d’affoler les compteurs et fait tourner des têtes de plus en plus vitrifiées en vertigineux transferts de richesse, toujours vers « les plus riches », mais de quoi, au juste ? Le banquier-philosophe n’en desespère pas pour autant de renverser l’insoutenable car il tient la clé de sa révolution héliocentrique dans un monde laminé par la « logique comptable » et formaté par notre rapport faussé à « l’argent » : « L’argent n’était pas qu’une matière d’échange, ni même la source illimitée de profits en laquelle les riches le dévoient, mais une forme d’énergie qui appelait la dilapidation. Il y avait une vérité qui ne s’exprimait qu’à travers la dépense, et il entrevoyait une véritable mise à l’envers de la pensée. La banque est le lieu des accumulations ; mais en s’accordant à cette fièvre qui brûle les excédents, elle retrouverat une vie glorieuse, semblable à sa vocation solaire.  »

Le voilà, le grand secret de « l’argent » : la consumation, puisqu’il n’est plus «  indexé sur l’or mais sur les morts ». Selon Bataille, « le capitalisme reproduisait obscurément à travers son mécanisme la plus antique des procédures, c’est-à-dire le sacrifice » - de ceux condamnés à coïncider avec le peu qu’ils possèdent voire avec ce dont ils sont dépossédés : « Il lui fallait sa part de victimes. L’objet du capitalisme, c’est le profit ; et la part inavouable du profit, c’est la mise à mort ».

 

La « forme du néant »

Puisque l’économie « nous veut endettés », puisqu’elle « produit de la dette –et nous produit comme dette  » voire comme cadavres d’ores et déjà détroussés, l’autre Georges Bataille gère les dossiers de surendettement de sa banque en remettant les choses à l’endroit et les moyens au service de la vie. Il découvre la vertu opératoire de quelque chose de plus grand que la philosophie : la charité.

Alors, non content de pratiquer le don de soi dans l’amour, il ouvre sa porte aux sans-abri, adhère à une confrérie de Charitables, recueille les âmes meurtries, leur consacre son temps de vie sans compter – seul le conteur s’y retrouve, entre les lignes d’un livre à l’intelligence non point comptable mais appliquée à une opération de l’ordre de la transmutation métaphysique...

Originaire d’une famille de mineurs, Yannick Haenel se souvient de cette alchimie « par laquelle on faisait de l’argent avec ce que l’on sortait de terre » - sans doute ce qui s’appelle « extraire de la valeur »... Cette extraction de richesse est passée de l’industrie extractiviste au néolibéralisme sans mines ni usines voire sans humains, laissant un paysage de dévastation et une terre vitrifiée comme les consciences des dépossédés : « Il y avait eu des mineurs, et ils étaient morts pour que s’inventent les coffres-forts  »...

La fermeture des mines n’a pas sonné le glas de cette « économie »-là, passée à un autre mode de prédation, toujours sur le donné économique de l’accumulation se donnant pour le « réel »... L’argent-dette prospére de plus belle alors que tout sombre : « Par quelle magie, noire elle aussi, noire comme le charbon volatilisé dans le ciel, l’argent parvenait-il à se reproduire, à faire de l’argent avec lui-même, comme un monstre qui pond des oeufs de monstre ?  »

Par une question fondamentale bien posée en fiction, le romancier entre dans les bonnes réponses sans fond : « Qu’y a-t-il au fond du trou ? Le Trésorier s’était occupé d’argent parce qu’il avait toujours deviné en celui-ci la forme du néant. Le calcul qui quadrille la planète subordonne nos vies à la quantité qui leur octroie une supposée valeur ; mais le calcul n’est qu’une fumée ; l’argent se soustrait à lui-même en un endroit où plus rien n’existe que sa disparition ».

Qu’est-ce que « l’argent », si ce n’est précisément ce qui sans cesse se dérobe et manque toujours dans la vie des hommes ou ce qui n’est jamais là où il faudrait dans cette société qui ne communique que son néant ? Qu’est ce d’autre si ne n’est la forme visible, dans son hypervolatilité, d’une abstraction fondamentale qui pose à chacun, à travers la figure du banquier-philosophe, la vieille question d’Epitècte (50-135 après J.-C.) dans son Manuel : « Qu’est-ce qui dépend de toi ? ».

Ne serait-il pas temps de rendre manifeste une toute autre « structure du monde » où il cesserait de se dissoudre dans le Rien ?

Yannick Haenel, Le Trésorier-payeur, Gallimard, 420 pages, 21 euros


Moyenne des avis sur cet article :  3.86/5   (7 votes)




Réagissez à l'article

26 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 09:28

    Le 10 de l’affaire LOLA (de Dolores-douleurs). Bloquée par Hamed un économiste. De chercher la signification de ce nombre 10. Qui nous ramène à la Roue de la Fortune dans le Tarot (YOD)... La carte est très intéressante à observer. Car la fortune n’est pas là ou on le pense. Une roue (sorte d’Ouroboros) présente une partie gauche, la voie descendante : un singe (allusion à monnaie de singe.  A.GIDE ou autre) et à droite : un chien jaune (voie ascendante) et les quatre vivants de l’apocalypse. Dans la partie gauche : l’ange et le taureau (signe de la maison 2 et de l’argent). L’ange (le cheval vert  le signe du verseau). Marx était du signe du Taureau. l’ange : le socialisme et la fraternité propre au signe du verseau : qui fait l’ange fint par faire la bête : Celui qui veut être trop bon finit, sans même le vouloir, par avoir des côtés mauvais (la nature humaine n’étant pas parfaite). la voie ascendante (la remontée : le Lion, l’Aigle). Je laisse chacun à ses supputations. Au dessus trône un SPHINX. Mythe Errant : le SPHINX. Le Tarot de Marseille illustre parfaitement la nature cyclique du destin. L’animal de droite est entrainé vers le haut par la Roue. Il monte vers sa bonne fortune. Le singe est quant à lui entrainé vers le bas par la Roue. Il descend vers sa mauvaise fortune. Le Sphinx, assis sur une plateforme stable, est épargné par ce mouvement. Dans la mythologie classique, le Sphinx connait la réponse à l’énigme. Il sait que sur le chemin vers l’accomplissement de soi, il ne faut pas se laisser déstabiliser par sa bonne ou sa mauvaise fortune car la nature même de l’existence est cyclique. L’aigle représente l’envol et le détachement par rappport aux choses matérielles. 

    Ainsi, les quatre signes fixes du Zodiaque ornent les quatre coins de la Carte. L’homme/Ange est le Verseau, l’Aigle est le Scorpion puis on reconnait le Lion et le Taureau. Ces créatures sont aussi les quatre “créatures vivantes” de la vision d’Ezékiel, le tétramorphe, à qui la tradition a associé les Apôtres Matthieu, Jean, Marc et Luc. 

    La Roue est portée par Anubis / Hermès, le messager des Dieux. Sur la Roue, les lettres R, O, T et A écrivent rota (la roue en Latin) mais aussi “TARO” ou “TORA”. Les symboles alchimiques du mercure, du soufre, de l’eau et du sel sont également présents.

    L’animal de droite est une sorte de chien de couleur jaune. Il a de grandes oreilles et une longue queue. Le chien suggère l’idée de mort dans le cycle de la vie (Anubis).

    Dans la Roue de Fortune, les trois phases sont présentées :

    • la phase ascendante, avec le chien jaune qui monte,
    • la phase d’équilibre, avec le sphinx bleu aux ailes rouges,
    • la phase descendante, avec le singe chair qui descend.


    On pourrait définir ces trois phases selon le modèle hindou :

    • le principe constructeur (Brahma),
    • le principe conservateur (Vishnu),
    • le principe destructeur (Shiva).


    Ou en référence au temps :

    • la jeunesse,
    • la maturité,
    • le déclin
    En fait, tout système se définit à partir de ce rythme ternaire. A droite, une sorte de chien jaune monte.

    Le chien jaune constitue la phase ascendante. Sa couleur montre à quel point cette dernière est valorisée. L’homme pense se rapprocher de Dieu puisqu’il s’élève. Mais cette élévation spatiale, c’est-à-dire matérielle, physique ou sociale, n’a rien de commun avec une élévation spirituelle. Un bandeau entoure les oreilles du chien parce que, tout occupé à monter, à gravir les échelons, l’homme n’écoute plus, n’entend plus ceux qui pourraient évoquer sa future chute. Il n’est plus réceptif aux rythmes universels.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 09:32
      ) En haut, un animal bleu, dont la tête est couronnée, et qui tient une épée rudimentaire.

      L’animal du haut présente la même indétermination au niveau de sa nature. De nombreux auteurs l’identifient au Sphinx ; il en possède en effet certains aspects : l’attitude physique, les ailes, les pattes de lion. Cependant, on peut reconnaître également dans cette figure mythique une sorte de diablotin, ressemblant étrangement à l’incarnation du Diable de l’arcane XV. Ce paradoxe graphique peut s’expliquer comme concrétisant l’opposition entre l’évolution perçue (Sphinx) et l’évolution réelle (Diable). Certes, la place qu’il occupe constitue une position enviable pour l’homme. Elle symbolise les sommets, c’est-à-dire l’ère victorieuse de la réussite totale, de l’apogée, du triomphe parfait. Toutefois, une roue comporte-t-elle un sommet ? Non. Sa symbolique n’admet pas les idées de haut et de bas. Du moins, le haut et le bas ne sont que des mirages puisqu’ils bougent sans cesse et n’existent par conséquent que dans l’esprit des hommes et non dans la réalité.

      L’animal bleu s’imagine avoir atteint les hautes sphères. Du fait que sa position actuelle le porte au sommet, il est persuadé avoir dépassé la triste condition humaine. Mais cette attitude mentale est erronée et illusoire car elle dénie l’existence d’un principe dynamique. Si tout est mouvement, comment peut-on se maintenir éternellement, ou tout au moins longuement, en un point déterminé ? Si le chien jaune illustre l’ambition humaine, le Sphinx bleu s’identifie à la présomption humaine : mécanisme psychique qui induit l’homme en erreur. Aussi, tout est illusion dans ce personnage. La couleur bleue revêt une signification négative, elle n’est plus spiritualité mais désir d’être au-dessus, expression d’une volonté de supériorité. De même, la couronne, emblème du pouvoir, prend sens comme l’attribution arbitraire et fantasmatique d’une autorité sur les autres. Elle devient l’attribut de la domination. Enfin, l’épée, par sa forme extrêmement rudimentaire (absence de pommeau) signale la mauvaise utilisation des facultés psychiques. Car, si l’esprit permet une évolution positive et constructive, comme chez la Papesse, il peut à l’inverse être une cause de perdition, si les énergies mentales sont mal exploitées.

      5) A gauche, un singe couleur chair descend.

      La phase descendante est matérialisée par un animal s’apparentant à un singe. Celle-ci représente la période la plus redoutée, assimilée à l’échec, à la chute, à la régression. Sans doute est-ce pour cette raison qu’elle est symbolisée par un singe couleur chair. Le singe tire son symbolisme de sa grande agilité, comparée à celle du mental. De la même manière, que le singe saute de branche en branche, la conscience fluctue sans cesse, allant d’une idée à l’autre, évoluant d’une représentation à l’autre, sans repos. Or, l’agitation mentale produit fatigue, stress, doute, tourments et, s’oppose à la concentration des énergies vers un seul but ou un unique point. L’être humain, après avoir, tout du moins sur un plan idéologique, accéder aux hautes sphères, retourne à un état sous-valorisé et craint. Il redevient homme parmi les hommes.


      • lephénix lephénix 26 octobre 2022 13:26

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
        nous sommes bel et bien en phase descendante, à un clic de la sortie du cadre et de l’écran, vers la fosse commune des illusions... au fond, « l’argent » précipite aussi sa fin...


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 13:51

        @lephénix A propos : Mythe Errant n’était-il pas appelé le :SPHINX. Mais nombreux de dire, c’est le diable (Seth 1er).... surtout ceux qui l’on rencontré... Mon ex fut l’ami de Michel Rocard. Meurtres sous le placard...


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 10:03

        Comme dans l’oeil dy cyclone. Seul celui qui a trouvé son centre n’est pas touché par les aléas du destin...


        • lephénix lephénix 26 octobre 2022 13:23

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
          la simplicité volontaire est le socle et demeure le centre vital de tout être pour peu que sa conscience soit au-delà du mental...


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 13:32

          @lephénix remarquez cette sychronicité avec l’affaire Lola (meurtre satanique Zhouri). La main est souvent relatée. Le signe spécial dans la mains des enfants Zhouris, la main courante. Et en fait, le YOD signifie justement : LA MAIN (humain) qui est au CENTRE DE LA ROUE. Celle qui fait tourner la Roue. Et sur un autre article demandant de « trancher » entre Ukraine et Russie. Voici où nous en sommes arrivés dans nos réflexions : 

          L’homme et son ombre. L’un est l’ombre de l’autre..... Cela s’appelle le bouc émissaire. Mais aucun n’est meilleur..... 


          • mursili 26 octobre 13:10

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.

            Oui. Il faut aller voir du côté de chez René Girard et de sa théorie de la rivalité mimétique. Il y a un troisième personnage qui sert de « médiateur ».
            Dans la littérature, on a toute la thématique du double, du « doppelgänger ».
            Il y a aussi Peter Schlemihl qui a perdu son ombre après l’avoir vendue au Diable...


          La partie gauche et droite de la roue. Le médiateur a la MAIN..... au centre.


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 26 octobre 2022 11:08

          @Iephenix,

            Et oui, comme je l’ai déjà écrit : il y a 3 choses qui mènent le monde des humains.

            Deux d’entre elles, les autres espèces vivantes l’utilisaient avec eux : le pouvoir et le sexe.

            L’homme y a ajouté le pognon, le blé, le fric, l’oseille, la thune.....

            Ce n’est pas une question de destin mais du hasard des temps, de l’intelligence du pratique et des facilités du commerce alors que le troc était trop aléatoire dans l’interprétation de la valeur des choses.


          • lephénix lephénix 26 octobre 2022 13:19

            @Réflexions du Miroir« 
            en somme »le blé« a permis à ’l’homme » d’augmenter sa capacité d’existence jusqu’à ce qu’il change de support et se « dématérialise » (toujours pour « faciliter les mouvements internationaux de capitaux et de personnes »...) pour nous entraîner vers le Rien « forte dématérialisation de l’activité économique » oblige au néant...


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 12:51

            L’Ukraine (partie gauche de la Roue de la fortune) et la Russie (partie droite de la roue de la Fortune. L’homme face à son ombre... Les pervers narcissiques sont d’excellents joueurs d’échec et nous en sommes les pions. L’un des deux pervers gagnera au final et tous les pions seront morts. Choisissez le jeu gagnant... il n’est pas dans la politique... Et d’ailleurs : 64 (nombres de cases au jeu d’Echec"..... 6 plus 4 égale 10... Zélensky l’Ange, Poutine l’Aigle. Au Centre, vous êtes : HORS JEU.


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 13:34

              Suite :

              • @mursili
                 Relire le HORLA de Guy (encore pour ceux qui m’ont suivie...) de Maupassant. Le Horla est une longue nouvelle fantastique et psychologique de Guy de Maupassant parue en 1886, puis dans une seconde version en 1887. L’auteur y décrit la déchéance progressive et dramatique du narrateur poursuivi par une créature invisible, baptisée « le Horla », dont il ne sait si elle est réelle ou le résultat d’un trouble psychiatrique. Il cherchera à s’en débarrasser par tous les moyens possibles. Dans ce récit psychologique, Maupassant présente un personnage autodestructeur constamment torturé, d’abord gagné par le doute et qui finit par sombrer dans la démence en passant par divers états, tels la paranoïa, les hallucinations, les crises d’angoisse, la paralysie du sommeil, avec lesquels il se débat. La forme du journal intime de la seconde version, la plus connue, favorise encore davantage l’identification au narrateur.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 13:59

                Suicide de plusieurs Oligarques. Taureau, mais 2 (argent)....


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 14:21

                  Ah, mais c’est JUSTEMENT l’anniversaire de Mitterrand..... « Je crois aux forces de l’esprit ». J’ai deux versions totalement opposées. Celle de Christian NOTS (il est vrai que la croix gammée ressemble aussi à une ROUE (amusant : voilà qu’un Hindou se trouve à la tête de la Grande Bretagne : Koh I NOOR).  Voir la couverture de The économist de 2020... Dextrogyre ou Senestrogyre (En Indes)... et celle de Johan Dreue : axe majeurs et portails temporel : https://www.amazon.fr/majeurs-portails-temporels-Johan-Dreue/dp/B07NVJT579. J’ai discuté avec Johan Dreue pendant deux heures pour savoir QUI était vraiment Mythe errant ??? Ayant lu la version de Péan.... Il me dit que son père était son ami et que c’était un type bien. Etrange, alors que nous devions nous recontacter, voilà qu’il coupe TOUS les ponts...... D’ormesson : le rapport Gabriel. Alors : qui était : double face...... ?????


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 14:43

                    Pas 2020, mais 2022.... 


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 14:40

                    La théorie de Christion Nots est claire. Mitterrand est le ré-incarnation d’Hitler et il explique le sens de la pyramide inversée du Louvres. Sens qui ressemble étrangement au côté gauche de la Roue de la Fortune. Mitterrand et de Gaulle se détestait. Voilà que j’ai lu la version de Parvulesco un gaulliste sur Poutine, un guenonien. Tout ça sent l’enfumage... le 10, c’est aussi la TETRAKYS. 

                     — ainsi que les nombres linéaires, plans et cubiques. En effet, l’unité est associée au 1, le 2 à la ligne, le 3 au triangle, le 4 à la pyramide. 1 + 2 +3+4 égal 10. 

                    • Gollum Gollum 26 octobre 2022 15:15

                      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                      Mitterrand est le ré-incarnation d’Hitler

                       smiley Ben di don... Mitterand né en 1916 était donc dédoublé à l’époque d’Hitler..

                      Tout ça sent l’enfumage...

                      Votre logorrhée ? Je plussoie..


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 16:50

                      @Gollum Christian Nots, psychanalyste : Politique d’extinction du XXI ème siècle : 

                      Thème : Essai / Etude politique

                      Date de publication : 12/05/2015

                      Biopolitiques d’extinction du XXIe siècle traite des récents efforts des États du G8 - visant à installer de nouveaux « rapports socio- et géo-totalitaires de masse ». Ces derniers sont en fait fondés aujourd’hui sur un triple processus de nécro- et/ou de thanatopolitiques (in fine, bio- et physio-politiques, psycho- et neuro-politiques et socio- et géo-thanatopolitiques). Cet ouvrage est donc centré sur les notions d’« anti-soi », d’« anti-personnalisations actives », de « thanatopolitiques », de « crypto-politiques », de « schizo-politiques » ou encore de « nécro-politiques ». Ces notions permettent de définir les diverses biopolitiques de synthèse qui sont appliquées dans et autour des fosses coloniales et patriotiques du G8 depuis le début du XXIe siècle.

                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 26 octobre 2022 16:52

                      Christian Nots psychanlysteThème : Essai / Etude politique

                      Date de publication : 12/05/2015

                      Biopolitiques d’extinction du XXIe siècle traite des récents efforts des États du G8 - visant à installer de nouveaux « rapports socio- et géo-totalitaires de masse ». Ces derniers sont en fait fondés aujourd’hui sur un triple processus de nécro- et/ou de thanatopolitiques (in fine, bio- et physio-politiques, psycho- et neuro-politiques et socio- et géo-thanatopolitiques). Cet ouvrage est donc centré sur les notions d’« anti-soi », d’« anti-personnalisations actives », de « thanatopolitiques », de « crypto-politiques », de « schizo-politiques » ou encore de « nécro-politiques ». Ces notions permettent de définir les diverses biopolitiques de synthèse qui sont appliquées dans et autour des fosses coloniales et patriotiques du G8 depuis le début du XXIe siècle.
                      Christian Nots

                      Christian Nots dirige l’Institut International des Hautes Études en Psychanalyse, à Marseille. Il effectue aussi des recherches sur certains thèmes oubliés, interdits ou censurés dans les sciences humaines : les biopolitiques contemporaines du G8 et de ses firmes transnationales, les divers types de terrorismes d’État – déployés actuellement par les pays membres de l’Otan, et sur certains segments spécifiques des sciences exactes. Actuellement, il travaille sur une définition opérationnelle et/ou cliniquement accessible - pour les patients comme pour les praticiens de santé - des concepts stratégiques de Soi, de non-Soi et d’anti-Soi - applicables dans les sciences humaines, les sciences historiques ou encore en géopolitique.


                    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 26 octobre 2022 17:29

                      @Gollum bonsoir
                       Un jour, on m’a écrit en disant que je le faisais comme logorrhée alors que j’écrivais au départ un blog.
                       Le blog est devenu progressivement un journal que je consulte par la suite pour constater l’évolution d’une époque donnée en cherchant les liens entre chaque chapitre.
                       Ce n’est pas le cas de Mélusine. Elle reste patiner sur place et ça glisse tellement fort qu’elle peut écrire n’importe quoi sans aucun lien avec ce point que le sujet de l’article qu’elle devrait commenter, ne correspond plus. 
                       J’appris à la connaitre depuis près d’un an.
                        Il faut l’excuser. smiley


                    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 26 octobre 2022 17:33

                      Elle ne comprend pas que pour mieux se faire connaitre, elle devrait écrire les étapes de sa vie dans un véritable article.

                      Raconter ses expériences de métier qui peuvent remonter à l’enfance, à l’éducation.
                      Le métier de psychologue c’est en tête à tête.
                      A la retraite, celui-ci est à considérer avec ton miroir. 
                      Mon billet actuel n’en est qu’une version comme un autre

                    • Gollum Gollum 26 octobre 2022 17:43

                      @Réflexions du Miroir

                      Ce n’est pas le cas de Mélusine. Elle reste patiner sur place

                      Oui je sais qu’elle patine. Même qu’elle a commencé un roman qu’elle ne finira jamais parce que cela demande trop de cohérence mentale pour le finir...

                      Et la cohérence c’est pas son fort. En plus elle ne veut surtout pas être confrontée à un éventuel échec d’édition ou pire de commentaires acerbes de lecteurs..

                       J’appris à la connaitre depuis près d’un an.

                      Yep.. et à mon avis elle vous a dans le collimateur car une de ses nouvelles lubies est de déclarer que ceux prénommés Guy sont homosexuels... smiley (Comme vous ne lui avez pas sauté dessus, elle vous en veut... z’auriez pu vous dévouer quand même, égoïste !)

                      Je serai prêt à parier que vous faites partie des 3 pervers narcissiques qu’elle s’imagine avoir dégotté..

                       Il faut l’excuser.

                      Ô mais il ne fait pas de doute qu’elle est irresponsable.


                    • Gollum Gollum 26 octobre 2022 17:46

                      @Réflexions du Miroir

                      Le métier de psychologue

                      Sincèrement vu les conneries qu’elle raconte je doute fort qu’elle ait exercé.. Je serai pas étonné même qu’elle ait été obligée de décrocher suite à des ennuis professionnels..

                      Mais c’est vrai qu’elle devrait faire un blog histoire de réunir autour d’elle un groupe de déjantées comme elle.. Membre n°1 : Etirev..

                      Au moins ça nous ferait des vacances.


                    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 26 octobre 2022 18:45

                      @Gollum,
                      Après les signes du zodiaque, il y a eu les prénoms qui devaient tout expliquer. 
                      Oui, Guy, a été dans le collimateur.  smiley
                      Comme je l’ai écrit ici même, "Les psys ne sont-ils pas les victimes de leur propre science humaine ?
                      Des ennuis professionnels, elle ne m’en a jamais parlé, par contre, j’ai appris de multiples fois que les oliviers étaient autre chose que des arbres. smiley 


                    • Gollum Gollum 26 octobre 2022 19:08

                      @Réflexions du Miroir

                      J’ai relu votre texte et les commentaires. J’avais complètement oublié que la psy professionnelle s’était imaginé que Gollum et Réflexions du Miroir était une même et unique personne ! smiley

                      C’est dire ses capacités hors normes en psychologie ! smiley Et la fiabilité de ses diagnostics..

                      Alors que nous avons très peu en commun en fait, et ça une personne à peu près normalement constituée le constate à la première lecture..

                      Pétard je suis plié en 4.. smiley Ah elle devait être bonne en consultation ! smiley Pauvres clients dupés et probablement mal réorientés et même massacrés.. smiley

                      Ce métier devrait être mieux encadré quand même.


                    • the clone the clone 27 octobre 2022 08:57

                      11 millions de citoyens sous le seuil de pauvreté ne font pas cauchemarder le banquier, ça lui en touche une sans bouger l’autre comme dirait notre énarque roi de la coloscopie .....


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité