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Accueil du site > Tribune Libre > Le Bien Commun : Un Idéal à Promouvoir

Le Bien Commun : Un Idéal à Promouvoir

Le concept de bien commun a traversé les siècles et les civilisations, s’enracinant profondément dans la philosophie politique, l’éthique et la morale. Il désigne l’ensemble des conditions qui permettent à chaque individu de mener une vie pleinement humaine, en harmonie avec les autres et avec la nature. Cette notion est essentielle dans le cadre d’une société juste et solidaire, où les intérêts individuels ne se font pas au détriment de l’intérêt général.

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Les Fondements du Bien Commun
Le bien commun repose sur plusieurs principes fondamentaux. Tout d’abord, il implique une reconnaissance de la dignité de chaque personne. Chaque individu, quelles que soient ses caractéristiques, mérite d’être respecté et valorisé. Ensuite, le bien commun est intrinsèquement lié à la justice sociale. Cela signifie que les ressources doivent être réparties de manière équitable, afin de garantir à chacun un accès aux biens essentiels tels que la santé, l’éducation et la sécurité.

Enfin, le bien commun implique également la responsabilité collective. Les citoyens doivent prendre conscience de leur rôle dans la construction d’une société meilleure. Cela inclut non seulement le respect des lois, mais aussi la participation active à la vie démocratique et à la prise de décision.

Les Défis du Bien Commun
Dans le monde contemporain, la réalisation du bien commun se heurte à plusieurs défis majeurs. Tout d’abord, l’individualisme croissant et la recherche du profit personnel peuvent nuire à l’esprit de solidarité. Dans une société où les valeurs de compétition et de réussite personnelle prédominent, le risque est grand que les intérêts individuels l’emportent sur les préoccupations collectives.

De plus, les inégalités économiques et sociales continuent de se creuser. La concentration de la richesse entre les mains d’une minorité entraîne une exclusion de nombreux citoyens des ressources essentielles. Ce phénomène menace la cohésion sociale et peut engendrer des conflits et des tensions.

La crise environnementale est également un défi majeur pour le bien commun. L’exploitation des ressources naturelles, souvent motivée par des intérêts économiques à court terme, met en péril l’avenir de la planète. La dégradation de l’environnement affecte d’abord les populations les plus vulnérables, exacerbant les inégalités et compromettant la qualité de vie des générations futures.

Promouvoir le Bien Commun
Pour promouvoir le bien commun, plusieurs actions peuvent être envisagées. L’éducation joue un rôle clé dans cette dynamique. En sensibilisant les jeunes aux valeurs de solidarité, de respect et de justice, on peut contribuer à former des citoyens responsables et engagés. Les écoles et les universités doivent intégrer ces questions dans leurs programmes, afin de préparer les futures générations à être des acteurs du changement.

Ensuite, il est essentiel de favoriser la participation citoyenne. Les citoyens doivent être encouragés à s’impliquer dans les processus décisionnels, que ce soit à travers des conseils de quartier, des assemblées citoyennes ou des référendums. Cette inclusion renforce la démocratie et assure que les préoccupations de tous sont prises en compte.

Les gouvernements, quant à eux, ont la responsabilité de mettre en place des politiques publiques qui favorisent l’équité et la justice sociale. Cela peut passer par des réformes fiscales, la protection des droits des travailleurs, et la mise en œuvre de programmes visant à réduire les inégalités.

Conclusion
Le bien commun est un idéal qui mérite d’être défendu et promu dans notre société. Il s’agit d’un enjeu collectif qui nécessite l’implication de chacun d’entre nous. En travaillant ensemble pour construire un avenir où la dignité humaine est respectée, où les ressources sont partagées équitablement, et où l’environnement est protégé, nous pouvons faire du bien commun non seulement un objectif, mais une réalité tangible. Les défis sont nombreux, mais la voie vers un monde meilleur est à notre portée si nous agissons ensemble, avec détermination et solidarité.


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8 réactions à cet article    


  • xana 8 octobre 15:47

    Mais qui ca intéresse, s’il n’y a pas d’argent à gagner ?


    • Sigurdhur Sigurdhur 11 octobre 19:27

      @xana

      L’argent n’est pas qu’une motivation pour vivre heureux.


    • xana 8 octobre 15:48

      Vous n’avez toujours pas compris dans quel monde nous vivons ?


      • JPCiron JPCiron 8 octobre 18:56

        Pour commencer, sans doute est-il utile de disposer d’une vision globale du monde qui ne soit pas centrée sur l’humain. 

         « (...) un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour-propre. »


        • SilentArrow 9 octobre 14:33

          C’est simple, pour devenir tous des gentils, il suffisait d’y penser. C’est fait !

          Plus sérieusement :

          En sensibilisant les jeunes aux valeurs de solidarité, de respect et de justice, on peut contribuer à former des citoyens responsables et engagés.

          Encore faudrait-il que les profs prêchent par l’exemple, sinon ce sera du fait ce que je dis, pas ce que je fais.


          • Sigurdhur Sigurdhur 11 octobre 19:35

            @SilentArrow
            il n’est pas question de devenir tous gentils : il est question de respect de l’autre et surtout du respect de sa liberté.
            - Tous les devoirs de l’homme et du citoyen dérivent de ces deux principes, gravés par la nature dans tous les cœurs : - Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît. - Faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir.


          • JPCiron JPCiron 25 octobre 08:44

            @Sigurdhur

            < ...il est question de respect de l’autre et surtout du respect de sa liberté.>

            (Esaie 49:6) Si sa liberté l’a porté à croire (comme c’est le cas pour la plupart des Chrétiens US, etc etc) que Dieu lui a dit « ... Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu’aux extrémités de la terre. » (Esaie 49:6), alors le passage obligé n’est-il pas de progressivement imposer au monde qu’il accepte (ou a minima se soumette à) sa vision des choses.

            Le Judaïsme ’’académique’’ nous dit que ce qui est exigé est une mission pour porter au monde un ’’témoignage’’. Mais le peuple, et jusqu’aux dirigeants de nombre d’Etats, le voient clairement de toute autre manière, comme un devoir de domination politique et de colonisation économique/ culturelle. Ceci pour le bien de l’autre, car, au final, ayant été tous convaincus, ils penseront et agiront tous de la mêle manière, et ce la paix assurée pour tous.
            C’est leur liberté, n’est-ce pas ?

            D’ailleurs, toutes les Religions du Livre ont structurellement cette même approche, chacun avec le libre choix des modalités pratiques....


          • JPCiron JPCiron 25 octobre 09:50

            @Sigurdhur

            Faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir. >

            La maxime d’origine Assyrienne « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » met en évidence l’existence du non-prochain.

            C’est-à-dire que quand on dit ’’les autres’’ tous n’ont pas la même défiinition du Prochain ou de l’autre...
            https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/developpements-sur-des-extraits-de-255551

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