Le bruit des casseroles
Lorsqu’on traine des casseroles, les bruits se font certainement entendre, dès lors qu’on veut attirer l’attention sur soi, simple ego démesuré qui se braque sur sa seule personne, dans un ‘’ me vois-tu - me voilà ‘’, quand le bling bling ne constitue plus une gêne, mais plutôt un appel de phare pour bien signaler sa présence, même de sa petite hauteur.
Il en est ainsi de celui qui berna tout son monde, tel un joueur de pipo qui noya tous ces rats suiveurs, pensant jouir de la douceur de son air, comme hypnotisés ils furent emmenés là où bon lui plaisait, à savoir à la dérive ; Bien est pris, celui qui voulait prendre, quant à notre maitre flutiste , il s’est révélé une piètre cigale qui, par ses tintamarres a dégouté les plus fins connaisseurs de la musique politicienne, si tant est cette dernière peut se targuer d’une douceur tonale.
La partition fut magistralement interprété dans sa tournée quinquennale, à tout point vu et dans tous ces concerts, depuis son tout premier au Fouquet’s , jusqu’à son dernier à la villa de Marrakech ; Ah ! La belle leçon que nous a fait ce maestro- chanteur, que dis-je ce souffleur de pipo, il en a ébahi tout son monde, au point de les voir maintenant avachis.
Quand jeunots, on a trainé des casseroles, juste pour agacer ses proches ou ses voisins, passe pour des souvenirs drôles d’enfance, mais de là à faire perdurer sa lubie jusqu’ à sa majorité, cela risque de se retourner contre soi en malheur, les bruits qui en résultent, même étouffés, retentissent en un tonitruant vacarme, pétaradant en poussées successives aux sons évocateurs de Woerth, Karachi, Kadhafi, et autres… Le responsable de ce boucan ne peut échapper à la correction, pour tapage nuisible à la quiétude de personnes en droit de considération effective DCE.
Maintenant que les bruits peuvent être entendus par des oreilles même sourdes, rien ne peut être étouffé longtemps, ébruités, ils finissent parfois par provoquer des scandales pouvant entacher leur provocateurs ; Ces derniers, une fois mis sous les feux des projecteurs, fixés en point de mire, ils ne peuvent plus en sortir indemnes, poursuivis et acculés jusqu’à leur dernier retranchement, fusse-t-elle la tour du conseil constitutionnel, ils en seront atteint par les multiples réprobations, par ceux-là même qui prirent leur mal en patience, celui de supporter l’insupportable ; Comme quoi, il y a une fin à tout mauvais souvenir, sauf malheureusement que tout se répète dans un éternel recommencement, d’une droite carnaval à une gauche caviar, au risque de me tromper, il ne reste que le festif.
Notre président sortant peut aujourd'hui se prélasser dans son palais de Marrakech, demain sera une autre histoire....
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